Première partie, spécialement créé pour le
festival. Un escroc notoire refait parler de
lui, il se propose de léguer ses biens à sa
ville natale en échange d’un enterrement
en grande pompe. En vertu du principe
qu’un mourant est aussi innocent qu’un
enfant nouveau-né, l’incompétence, la
bêtise et la cupidité aidant, les échevins
acceptent la proposition. Mal leur en
prend.
►Le domestique parle aux échevins
au nom de son escroc de maître.
Deuxième partie. Christophe Colomb croit
que la terre est ronde, il part vers
l’Amérique avec la bénédiction prudente et
intéressée du roi mais les railleries de
l’académie et la curiosité de beaucoup. En
Amérique il rencontre des indiens
désabusés, avertis qu’ils vivent leurs
derniers jours. De retour en Espagne le roi
le jette en prison.
L’univers de Guelderode est marqué par
une vision pessimiste de la nature humaine
presque toujours cupide, s’il n’est pas bête
il est disciple de Machiavel. On se croirait
parfois au théâtre de Guignol version
Canal +.
►le bouffon écoute son roi
19h parc de Fongravey
“Le Barbouillé…Titre provisoire
quoique finalement” écrit et mis en scène
par Jean Luc Chagnaud, interprété par les
Sans Scène Fixe du Théâtre Masqué de La
Brède (33)
Une troupe de théâtre milite contre la
disparition des salles de théâtre.
Paradoxalement à moins que ce n’en soit la
cause la troupe des Sans Scène Fixe car
c’est ainsi qu’ils se nomment
s’accommodent d’un espace en plein air
pour jouer. Après avoir harangué la foule
pour la convaincre du bienfondé de leur
cause, ils nous jouent l’histoire du
« Barbouillé » un pauvre homme malade
victime d’un médecin verbeux et d’une
femme volage pleine de rouerie. Mais le
Barbouillé quoique malade vend
chèrement sa peau.