Transactions peu reluisantes
Crédibilité des banques qui baisse à cause du scandale des analystes mais aussi car mêlées à
d'autres affaires de complicité dans le but de maquiller des bilans pour cacher certaines
informations aux actionnaires. Rôle « malhonnête » des banques donc mais « comme le résultat
financier immédiat primait, l'argent a vaincu l'éthique .»
Le Glass-Steagall Act
Problème de conflit d'intérêt accrus par la déréglementation des années 90. Pendant plus de
50 ans, banques de dépôt et banques d'affaires séparées. « Le même établissement, donc, ne pouvait
pas prêter l'argent et vendre les titres. » car interdit par le GSA qui fut une des réactions du
gouvernement de Roosevelt à la crise de 1929 (nombreuses faillites de banques) voire remonte
même à la volonté de Teddy Roosevelt de briser les trusts au début du Xxème siècle. Grâce au
GSA, les entreprises qui ont besoin de financement sont obligées de s'adresser au banques de dépôt
seules habilitées à accorder un prêt. Situation des USA différentes de celle de l'Allemagne et du
Japon ou les deux types de banques sont mêlées. Mais à l'époque de la Mondialisation, les banques
réclament plus de liberté pour augmenter leurs profits (grâce aux économies d'échelle) + pas de
risque de concentration car très forte concurrence internationale. En 1995, nomination de Robert
Rubin à la tête du Trésor (ancien banquier chez Goldman Sachs) qui soutient le mouvement pour
l'abrogation de cette loi. Il balaye les éventuels soucis liés à de potentiels conflits d'intérêt.
Conséquences qui éclatent au moment des scandales => Enron a qui l'on accorde des prêt malgré
situation inquiétante (car intérêt financier à monter des « gros coûts »). L'abrogation du GSA a donc
« incontestablement aggravé une situation déjà mauvaise ».
Les fusions
Les fusions : « repérées depuis longue date comme source d'abus ». Elles sont le trésor des
banquiers car elles leurs rapportent quoi qu'il arrive (commissions). Schéma idéal : 2 + 2 = 5. Deux
très grosses entreprises en forment une troisième encore plus forte grâce aux « synergie » liées à la
fusion, « prime du conglomérat ». Mais en réalité : 2 + 2 + 3,5. Car « rabais du conglomérat » qui se
manifeste deux ans après la fusion car les synergies ne fonctionnent pas. Problème d'entente parfois
=> perte de temps. Parfois : 2 + 2 = 4 ou 4,5 car coût de la fusion (mais les banquiers y gagnent
toujours). Années 80 => pulsion des PDG qui les poussent à acheter d'autres entreprises : volonté
d'un pouvoir et d'une rémunération accrus. Années 90 => rémunération liée au cours de l'action qui
les incitent à le faire monter. Ainsi naissance d'une économie « bulle » exemple : la fusion entre
AOL, Warner Brothers et le magazine Time (pour former un groupe multimédia) => profite de la
bulle « internet » des années 90. Surnom de ces entreprises : les « acquéreurs en série ».
WorldCom : une étude de cas
Entreprises qui profitent de la bulle => bulle qui éclate => trouver d'autre moyens pour
s'enrichir => trucages comptables. Bernard Ebbers (dernier PDG) : ancien laitier et enseignant
canadien. WorldCom avant la crise (21/07/2002) = 2ème opérateur de téléphonie longue distance
des USA, 1er en terme de trafic Internet. Utilise ses actions comme garantie pour des prêts, mais
reçoit « appel de marge », c'est à dire que le cours des actions baisse et que l'on demande au
banquier de payer la différence => demande prêts (acceptés) à WorldCom son entreprise =>
cherche à faire baisser le moins possible le cours de l'action. Mais ne peut éviter la crise : 32
milliards de $ de dettes + sur-valorisation des actifs estimée à 50 mds de $ (qui ne représentent pas
d'actifs réels) soit environ le PIB de la Hongrie. Manoeuvre qui consistaient notamment à faire
entrer dans le cadre des investissements des dépenses ordinaires => comme les investissements ne