Continuités écologiques dans le département des Hauts-de

publicité
Continuités écologiques dans le
département des Hauts-de-Seine
Club idées 92
Ludivine DOYEN
[email protected]
Continuités écologiques
Les objectifs de l’étude
Les étapes
Les continuités écologiques
Les secteurs tests
Biotope - Bassin parisien
Les objectifs de l’étude
La mise en place d’un réseau écologique national, nommé « Trame verte et bleue
», est la mesure phare proposée par le groupe 2 « Préserver la biodiversité et les
ressources naturelles » du Grenelle de l’environnement.
Etude complexe menée de mars 2009 à mai 2010.
Étape 1 : Cartographie des continuités écologiques du
territoire basée sur le SIG
• Phase 1. Identification des cœurs de nature
• Phase 2. Identification des corridors écologiques
• Phase 3. Les continuités écologiques
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Étape 2 : Identification des secteurs tests
Les secteurs tests
Limites méthodologiques
• Acquisition des données
• Certaines informations non récupérables : les clôtures, talus
ferroviaires, données hors territoire, …
• Précision et pertinence de l’occupation du sol
• Dire « d’expert » sur les coefficients
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
• Étude expérimentale
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
• Temps de calcul importants (jusqu'à 6 jours)
Étape préalable
Les étapes préalables à l’étude :
• Valider le vocabulaire utilisé
• Définir l’aire d’étude
• Préparer la couche d’occupation du sol
• Définir les compartiments écologiques
• Définir les éléments fragmentants
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
Le vocabulaire
Cœur de nature
Réservoirs de biodiversité,
zones nodales
(fortes potentialités d’accueil
pour la biodiversité)
Espaces naturels relais
(potentialités d’accueil plus faibles
pour la biodiversité)
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
CONTINUUM
Les secteurs tests
Corridors
Réseau écologique
Continuités
écologiques
L’aire d’étude
L’aire d’étude étudiée :
• L’ensemble du département
+ une zone tampon de 5 km aux alentours
=> De façon à assurer des connexions avec les
cœurs de nature des territoires limitrophes et
d’envisager des continuités écologiques cohérentes.
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
L’occupation du sol et les compartiments écologiques
L’occupation du sol est la base de l’analyse des continuités
écologiques.
Elle est basée sur : Mos, Ecomos, ajustements, photointerprétation…,
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
• Trois compartiments écologiques (sous-trames) ont été
définis :
Les étapes
• milieux forestiers et boisés,
Les continuité
continuités écologiques
• milieux ouverts,
Les secteurs tests
• milieux humides.
Les compartiments écologiques
choisis :
•
Milieux forestiers et boisés,
•
Milieux ouverts,
•
Milieux humides.
L’objectif : collecter et hiérarchiser
les éléments fragmentants
Ce sont :
• les voies de communication (routes et
chemins de fer)
• les infos diverses sur ces voies
(intensité du trafic, nombre de voies...)
Les hiérarchiser en trois niveaux
de fragmentation :
I.
 très élevé
II.
 élevé
III.  moyen
IV.  faible
Etape 1 : les continuités écologiques
Phase1 : Les cœurs de nature :
• Découpage de l’occupation du sol par les éléments fragmentants,
• Calculs des indices pour obtenir Potentiel de Cœur de nature,
• Modélisation des cœurs de nature à 2 niveaux :
- tous compartiments écologiques confondus
- par compartiment écologique
• Hiérarchisation des PDCN,
• Ajustements des CDN,
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
• Comparaison avec les zonages et le schéma des ENS.
Cœurs de nature
Les potentiels de Cœurs de nature sont
répartis en 10 classes.
Hiérarchisation des potentiels de cœurs de
nature
• Classe 30.26 à 36.25 = Cœur de nature potentiel de
niveau I
intérêt majeur,
•Classe 25.51 à 30.25 = Cœur de nature potentiel de
niveau II
intérêt élevé,
Carte des PDCN en 10 classes
• Classe 22.26 à 25.50 = Cœur de nature potentiel de
niveau III
intérêt moyen,
• Autres classes = zone relais
Évaluation des potentialités
écologiques par compartiment :
=> Cœurs de nature prioritaires
sont les forêts.
=> Différence nord/ sud dans la
répartition des CDN.
Répartition des coeurs de nature par compartiment écologique
en interaction avec le territoire des Hauts-de-Seine
26%
Cœurs de nature « forestier »
Cœurs de nature « humide »
Cœurs de nature « ouvert »
Cartes CDN par
compeco
09b_ECEN_par_
type_PCDN
56%
18%
CDN validés tous milieux confondus
• 9 de type I
• 20 de type II
• 47 de type III
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Situés dans les
Entièrement inclus
Statut des cœurs de
Hauts-de-Seine et
dans les Hauts-denature
un département
Seine
limitrophe
Type I
1
4
Type II
4
3
Type III
13
0
Tous statuts
18
7
Dans la zone
tampon
Les étapes validé
validées
Les corridors écologiques
Prochaines étapes
Calendrier
Sur 76 CDN identifiés sur l’ensemble de l’aire
d’étude, 25 sont partiellement inclus dans le
territoire des Hauts-de-Seine.
4
13
34
51
Cœurs de nature
• Les cœurs de nature de niveau I au sein des Hauts-de-Seine :
Forêt de Meudon et ses lisières,
· Forêt de Verrières et aval de la vallée de la Bièvre,
·
Forêt de Fausses-Reposes, Parc de Saint-Cloud et leurs lisières,
· Forêt de La Malmaison, vallon des Gallicourts, et parc de La Jonchère,
Parc de Sceaux et ses environs.
• Comparé les CDN et le schéma des ENS :
 Les CDN d’intérêt majeur sont tous recensés en ENS
 les 2/3 des ENS sont concernés par des Cœurs de nature.
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
Etape 1 : les continuités écologiques
Phase 2 : Identification des corridors écologiques
1. Définition des espèces cibles
2. Définition des coûts de déplacement
3. Détermination des zones de présence et des aires
de dispersion des espèces
4. Mise en évidence des axes de connexions
biologiques
5. Ajustements des connexions biologiques par
compartiment
6. Caractérisation de leur fonctionnalité
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
1 exemple le compartiment forestier
Les secteurs tests
Phase 2 : Identification des corridors écologiques
Limites méthodologiques pour les corridors
-
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
Définition d’axes potentiels,
Caractérisation à l’échelle du département,
Vérification partielle du terrain,
Attention, il sera nécessaire de réaliser des études
complémentaires à une échelle plus fine si l’on souhaite
utiliser les corridors au sein des PLU et SCOT.
Phase 2 : Identification des corridors écologiques
Les espèces cibles :
Espèce parapluie représentative de milieux et d’habitats.
Espèces supports
Chevreuil
Ecureuil roux
Compartiments écologiques
Milieux forestiers
Milieux forestiers
Crapaud commun
Triton palmé
Milieux humides
Milieux humides
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Lapin de garenne
Milieux ouverts
Hérisson d'Europe
Milieux ouverts
Lézard des murailles Milieux ouverts et anthropisés
Les secteurs tests
+ une espèce fictive par compartiment
Carte de résistance au
déplacement pour le chevreuil
Carte déclinée pour les 6 autres
espèces indicatrices
De 100 à 10 000 → milieu infranchissable
De 70 à 100 → milieu très hostile
De 50 à 70 → milieu hostile
De 25 à 50 → milieu de transition
Carte de friction chevreuil
De 5 à 25 → milieu naturel
De 1 à 5 → milieu de vie de l’espèce
Exemple : il faut considérer qu'un milieu dont le
coût de déplacement unitaire est de 20 est deux
fois plus difficile à franchir qu'un milieu dont le coût
unitaire est de 10 et quatre fois plus difficile à
franchir qu'un milieu dont le coût unitaire est de 5.
Zones de présence des
espèces indicatrices
Exemple le Chevreuil
Analyse se base sur la présence
potentielle puis par une superposition
de la couche présence avérée dans le
département seulement.
Limites méthodologiques : manque de
données.
Carte aire de
dispersion
chevreuil
Exemple du Compartiment
forestier
Chemins bruts
Exemple du Compartiment forestier
Intérêt :
• Principal
• Secondaire
Exemple du Compartiment
forestier
Fonctionnalité :
• Fonctionnel
• Fonctionnel à améliorer
• Non fonctionnel envisageable
• Non fonctionnel inenvisageable
Exemple du Compartiment forestier
Fonctionnalité et points de blocage
> 10 pour la grande et méso-faune.
L’arc boisé du sud-ouest composé des
cœurs de nature d’intérêt majeur sont reliés
par des corridors écologiques fragilisés.
fonctionnels à améliorer l’axe Malmaison/
Haras de Jardy et au sein de la forêt de
Meudon
 non fonctionnel l’axe Meudon/ Faussesreposes.
Exemple du Compartiment forestier
Compartiment forestier
pour le chevreuil
Compartiment ouvert
Plus de 100 corridors potentiels étudiés.
Répartition sur l’ensemble du
département et regroupent à la
fois des secteurs de petite taille et
de grands espaces verts.
Trame bleue : Trame aquatique + continuités milieux humides
La trame aquatique
• Etude sans modélisation,
• Etude ciblée sur les cours d’eau et plus particulièrement la Seine.
• Les espèces liées aux zones humides ont été traitées dans la
trame terrestre du compartiment écologique « milieux humides ».
• Limites méthodologiques : des données partielles et anciennes. Un
travail complémentaire d’actualisation est nécessaire.
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
La Seine,
• La Seine traverse sur 39 km le
département
• La Bièvre
• Des rus au sein des forêts :
- Ru de Marnes
- Ru des godets,
- Ru de Meudon…
• Une trentaine d’espèces dans la
Seine
• 3 barrages :
Bougival,
Chatou,
(considérés comme en partie
franchissable),
Suresnes (considéré comme infranchissable
mais une future passe à poissons bientôt en
place)
• Des zones de frayères
potentielles.
La Seine et ses berges, corridor connue et
partiellement fonctionnel.
Les zones humides : la vallée de la
Bièvre, la forêt de Meudon, la forêt de
Fausses-reposes,
la
forêt de La
Malmaison et ponctuellement les parcs
localisés à proximité de la Seine.
• Les enjeux s’inscrivent dans le SDAGE,
PSGPSM pour les poissons migrateurs…
•Vers un appui politique et de coordination
du CG92 dans les travaux et démarches en
cours.
Trame oiseaux
• Etude sans modélisation,
• Identifier les secteurs sources pour les oiseaux
• Aborder la notion de corridors pour les oiseaux et d’axes
de migrations sur le territoire des Hauts-de-Seine.
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
Cortège d’oiseaux :
•Des milieux ouverts
•Des milieux forestiers
•Des milieux humides
•Des parcs et jardins
•Milieux urbanisés
•Alignements d’arbres
D’après les études, 164 espèces
présentes sur les 360 d’IDF.
Une quinzaine des secteurs
intéressants pour l’avifaune
Les axes de migration :
 la Seine
 l’axe forestier du sud-ouest
• Des axes secondaires reliant des pôles
de biodiversité :
-au nord du département, assurant la
connexion avec les espaces naturels
de Seine-Saint-Denis
-au sud, assurant la continuité avec le
plateau de Saclay et ses étangs.
.
Etape 1 : Les continuités écologiques
Phase 3 : Les continuités écologiques
• Superposition des cheminements par compartiment.
• Sélection des itinéraires potentiels les plus fonctionnels,
• Ajustements.
Les objectifs de l’é
tude
l’étude
Les étapes
Les continuité
continuités écologiques
Les secteurs tests
Présentation des corridors les plus
fonctionnels :
-La Seine
-Coulée verte du sud Parisien,
-Les échanges autour du parc de sceaux,
-Les échanges forestiers Malmaison,
Saint-Cloud, Fausses reposes,
- Au nord autour du Parc des
Chanteraines…
L’existence d’un réseau écologique
dans les Hauts-de Seine.
Un rôle de réservoirs de biodiversité
Un rôle de frange pour la région
Etape 1 : Les continuités écologiques
Les rôles des continuités écologiques :
•
écologiques, vis-à-vis des «cœurs» de nature remarquable
dont la préservation nécessite qu'ils soient reliés par des corridors
écologiques et, pour chacun d'eux, entourés d'un écrin de nature
"ordinaire" ; le sujet de cette étude.
•
éthiques, comme pour la nature remarquable, à travers la
nécessité de léguer aux futures générations un patrimoine biologique
fonctionnel ;
•
sociales, car il existe une forte demande en nature de
proximité pour les loisirs en Île-de-France et que biodiversité et qualité
paysagère sont souvent inséparables ;
•
d'utilité immédiate pour les gestionnaires des espaces.
Merci de votre attention
Téléchargement