Quand ces récepteurs sont stimulés, la réponse est de type : secousse de toux, constriction
laryngé et trachéale.
On utilise un fibroscope pour voir ce qui se passe dans les bronches mais pour cela, il faut
anesthésier les endroits où l’on passe pour éliminer ce réflexe.
On a, en plus, des récepteurs à l’irritation des bronches plus petites qui se trouvent sous ou
entre les cellules de l’épithélium. Ils sont sensibles à l’air froid.
Quand ils sont stimulés, on a une hyperventilation et une bronchoconstriction mais pas de
secousse de toux.
Il existe le réflexe de toux paradoxal de Head :
c’est un renforcement de l’effort inspiratoire à la suite d’inspirations profondes = soupir.
On trouve, également, des récepteurs à l’étirement.
Quand les bronches se dilatent et que les alvéoles se gonflent, la réponse de ces récepteurs qui
se trouvent dans les fibres musculaires lisses, est une diminution de l’inspiration du fait de la
dilatation de la bronche lors de l’inspiration -> c’est le réflexe de Herring-Bereuer qui ne
marche pas au repos.
Ce réflexe existe chez le nouveau-né
durant l’exercice physique quand Vt est supérieur à 1L et
réapparaît en pathologie durant l’emphysème pulmonaire quand la distension
est trop importante.
Il existe des récepteurs juxta-capillaires qui se trouvent dans le parenchyme entre les alvéoles
et le capillaire. La stimulation est provoquée par la distension du capillaire et par la présence
anormale de liquide dans le tissu interstitiel, elle entraîne une respiration rapide et superficielle
jusqu’à l’apnée quand les récepteurs sont très stimulés. Ces récepteurs seraient à l’origine des
signes responsables de cardiopathies.
°- Récepteurs musculaires :
Ils se trouvent dans les muscles striés squelettiques :
- respiratoires où il y en a de deux sortes -> les fuseaux neuro-musculaires qui
renseignent sur la longueur des muscles et
-> les organes tendineux de Golgi
pour informer sur la force développée par les muscles.
Ils ont un rôle majeur dans la stabilité ventilatoire : ils sont à l’origine de la capacité à
maintenir une ventilation adaptée malgré les interférences mécaniques de la cage thoracique.
- muscles de l’appareil locomoteur au niveau des tendons et des articulations.
Ils sont à l’origine de l’accrochage et du décrochage ventilatoire durant l’exercice physique.
Durant l’exercice physique, la ventilation augment pour augmenter l’oxygénation musculaire :
on a une augmentation brutale qui représente l’accrochage et quand on arrête l’exercice, on a
une diminution brutale du débit ventilatoire qui est le décrochage. Dès que l’articulation bouge,
les récepteurs envoient des influx qui sont des réflexes anticipateurs.
°- Autres récepteurs :
Il existe : - des barrorécepteurs : quand la PSA augmente, la ventilation diminue par des influx
inhibiteurs. C’est une réponse mineure dans cette régulation.