Rq : Aujourd’hui en Infocom, seuls deux projets ont été votés par l’agence nationale de la
recherche. Les deux seuls appels d’offre estampillés « SIC » sont donc :
- le projet « écocitoyenneté »
- le projet concernant ka technologie de l’information et de la communication : comment la
technologie instrumente la communication de l’Etat.
Ces deux seuls projets existent pour les 500 chercheurs en SIC.
Pourquoi cette carence de projet ? Les SIC ne sont elles pas reliées à la demande de
l’institution ?... La question à se poser est plutôt : est ce que l’évolution des SIC n’est pas très
différente de son image ?
La représentation collective des SIC ne correspond peut être pas à ce qu’elles sont
vraiment. Peut être y a-t-il un problème de communication autour des SIC !
La communication rend compte de l’écart entre les attentes dans les espaces sociaux et
institutionnels en demande d’expertise professionnelle et la revendication de scientificité
des chercheurs, éléments dissociés mais pas nécessairement opposables.
Aujourd’hui, l’institution politique n’a pas conscience des enjeux que véhiculent les nouvelles
technologies. Hélas, le seul à s’en être rendu compte est Sarkozy.
Les modèles de droit et de politique ont toujours un retard sur l’évolution technologique :
10 ans de retard dans la sphère publique
5 ans de retard dans la sphère politique
Ce retard s’explique par le fait que la politique pense d’abord en terme de droit de licence.
Ex : 1997, le rapport parlementaire Baquiast se termine par « Internet va révolutionner les
démocraties occidentales car il s’agit d’une communication tout azimut ». Jospin va dire à
l’école d’Hourtin (université d’été qui invite chaque année un politique) : « la France est
rentrée dans la société de l’information et de la communication ». Malgré cela, aucun article
concernant l’Infocom ne sera publié cette année là.
La seule institution à être en avance est l’administration. Par exemple en 1963, De Gaulle
veut construire la bombe atomique à hydrogène. Pour cela il a besoin d’un lanceur (fourni par
Dassault) et d’un ordinateur pour faire les calculs. Réaction de Gaulle : le rapport Ortoli qui met
en place le « plan calcul ». Puis Bull est créé pour obtenir l’autonomie informatique.
En 1981, c’est l’arrivée de Mitterrand au pouvoir et la distribution des machines Thomson, mais
c’est aussi l’année de distribution des ordinateurs gratuits dans les écoles.
L’administration s’équipe en 1982 mais dans le grand public, le numérique ne fera son
apparition que grâce aux consoles de jeu.
Les premières administrations à s’équiper sont le Fisc pus la Défense > Aujourd’hui les centres
de recherche prioritaires sont : Défense > Intérieur > Finances mais les développements sont
privés dans le cadre d’appels d’offres.
Synthèse : Se questionner quant au rôle des SIC par rapport au public.