B – Chez la femme : un phénotype sexuel fonctionnel reposant sur une sécrétion
variables de 2 hormones ovariennes
A partir de la puberté et jusqu’à la ménopause, fnt cyclique de l’ovaire et de l’utérus avec des durées de cycle
identique ; la durée moyenne des cycles est de 28 jours chez la femme.
Deux évènements sont particulièrement remarquables au sein de ces cycle :
- l’ovulation, qui correspond à la ponte du gamète ♀ ou ovocyte par l’ovaire
- les règles ou menstruations qui correspond à la desquamation de l’endomètre utérin.
On distingue deux cas différents :
- Chez les Mammifères non Primates (souris..), il n’y a pas de règles (résorption de l’endomètre) et seule
l’ovulation est perceptible grâce à une période de « frénésie » de l’animal, encore dite période de « chaleur »
(T ↑) où la ♀ accepte l’accouplement : on nomme oestrus cette période et on parle alors de cycles oestriens
- Chez les Mammifères Primates (homme et singes), les cycles sont marqués les règles ou menstruations et la
période de l’ovulation n’est pas perceptible : on parle de cycles menstruels pour les Primates.
Par convention, le 1er jour du cycle ovarien et utérin est le 1er jour des règles
1 - Description des cycles sexuels chez la femme (TP 22)
a- Le cycle ovarien (p.196 à 199) voir tableau
A partir du 1er jour des règles, on peut décrire 2 phases au niveau de l’ovaire séparées par l’ovulation :
La phase folliculaire ou préovulatoire (1 à 14 jours environ) : quelques follicules cavitaires recrutés
poursuivent leur développement ; vers le 6ème jour, un seul (sur les 2 ovaires) poursuit sa croissance : il
devient dominant (les autres dégénèrent) ; il se transforme en follicule mûr dit de de Graaf (2 cm de
diamètre /3cm ovaire) ; le 13ème jour, la prophase I de la méiose est débloquée pour l’ovocyte I qu’il
contient et se poursuit jusqu’au stade métaphase II
L’ovulation ou ponte ovulaire : le 14ème jour, expulsion dans l’oviducte d’un ovocyte II (entouré du 1er
globule polaire)
La phase lutéinique ou post-ovulatoire, de durée constante = 14 j : le follicule mûr se transforme en
corps jaune qui régresse ensuite si pas de fécondation : on parle de corps jaune périodique.
La méiose est donc discontinue chez la ♀ : a démarré avant la naissance, 1er blocage au stade Prophase I dans
les ovocytes I des follicules primordiaux, déblocage à l’ovulation mais ovocyte II pondu sont bloqués au stade
métaphase II , fin de méiose juste avant la fécondation pour qqc gamètes seulement !
De plus, 1 seul gamète produit par méiose sur 4 !
b – le cycle utérin (p.199 à 202) voir tableau
L’endomètre et le myomètre subissent des modifications
- 0 à 4 jours : règles = destruction de l’endomètre fabriqué au cours du cycle précédent (utilité :
nettoyage de l’utérus ?) ;
- 4 à 14 jours = phase proliférative = reconstitution de l’endomètre : multiplication, apparition
des glandes utérines et vascularisation
- 14 à 28 jours = phase sécrétoire : fin du processus précédent, mise en fonctionnement des
glandes (très sinueuses) qui sécrètent un lait utérin et les vaisseaux se spiralisent → aspect de dentelle
utérine (p.202 doc 11).
Cette évolution de l’endomètre a pour but de préparer une éventuelle GESTATION, qui démarre 1
semaine après la fécondation par l’implantation de l’embryon dans la muqueuse utérine (nidation) : les
vaisseaux et les glandes utérines fonctionnelles (sécrétion d’un lait riche en glycogène) permettront de
nourrir un éventuel embryon
c - le cycle de la glaire cervicale (col de l’utérus) : p.201 et 203 et poly
Les glandes du col de l’utérus sécrète un abondant mucus qui ne devient perméable qu’au moment de l’ovulation
(sinon, bouchon muqueux dense qui ferme l’utérus)