
ajouter les travaux d’entretien importants, ceux d’usage dans les habitations
fréquentées par de nombreux utilisateurs. L’investissement lucratif du début
devient souvent une galère. Pierre et Vacances propose alors le rachat, mais…
c’est la société qui fixe le prix : généralement au prix de vente initiale car
le groupe s'appuie sur un indice de vétusté.
L'activité touristique : la location des cottages.
Le groupe cherche à s'implanter dans des zones de revitalisation rurale pour
bénéficier d'avantages fiscaux comme l'exonération d'impôts sur les bénéfices
locatifs. L'activité touristique n'est que le support de l'activité immobilière
d'où le recours aux collectivités pour financer les infrastructures. Center
Parcs est avant tout une opération de spéculation immobilière. P etV (P&V) se
rémunère sur son activité de gestion locative. Même si le taux de participation
n'est pas satisfaisant, P etV (P&V) modulera ses marges sur les loyers payés aux
propriétaires et pourquoi à la future SEM ?
Stratégie financière de P et V (P&V)en situation financière critique.
Le groupe vise un accroissement de 5 à 6% de sa marge opérationnelle courante
d’ici fin 2016 et une rentabilité de 5% pour son activité tourisme en 2015-2016,
comme avant la crise de 2009.
. Tel est l'objectif central du plan d'entreprise du numéro un européen
des résidences de loisirs qu'a concocté sa nouvelle directrice générale,
Françoise Gri, l'ex-patronne France et Europe du Sud de Manpower, en poste
depuis le 2 janvier. Dans ce plan Center Parcs, doit davantage se positionner
comme une solution d'hébergement ( long séjour), et plus seulement comme
une offre de complexes touristiques, et ceci afin d'améliorer son taux
d'occupation. Dépasser la clientèle de type familiale à une clientèle de
seniors et d'adultes sans enfants.
- Situation financière 2011-2012
Après le déficit historique de 27,4 millions sur 2011-2012, en raison des
éléments exceptionnels inscrits dans les comptes du premier semestre (22,2
millions d'euros). Sa direction confirme cependant le retour à l'équilibre
opérationnel, en dépit des pertes du premier semestre, traditionnellement
déficitaire.
- Situation financière 2012-2013
La situation de Groupe Pierre & Vacances Center Parcs s'est dégradée au cours de
son exercice 2012-2013, clos le 30 septembre. Il accuse en effet un déficit net
part du groupe de 47,7 millions d'euros (à comparer à -27,4 millions en 2011-
2012), pour un chiffre d'affaires de 1,3 milliard, en retrait de 7,9 %, du fait
de la chute - attendue - de 45,5 % des revenus tirés des ventes immobilières.
Les comptes de la société, qui, pour la première fois au moins depuis 1999 -
année de son entrée en Bourse -, avaient viré au rouge en 2011-2012, sont
toutefois plombés par 28,4 millions d'euros de coûts de restructurations,
inhérents à son plan de sauvegarde de l'emploi et à son désengagement de
résidences déficitaires.
Au 31 mars 2013, la société enregistre un résultat opérationnel courant
négatif de 97,9 millions, contre -100,3 millions l'an dernier, pour un
chiffre d'affaires de 521 millions, en retrait de 22,1 %, en raison d'un
décalage de ventes immobilières. La perte nette semestrielle s'établit à
125,8 millions, contre - 82,4 millions.
En outre, et comme s'y était engagé il y a un an son président-fondateur,
Gérard Brémond, le groupe a renoué avec la rentabilité opérationnelle, avec un
résultat opérationnel courant positif de 2,6 millions d'euros, contre une
perte 7 millions en 2011- 2012. Cette amélioration tient à la mise en œuvre
de son plan de réduction des coûts et à la réduction de sa charge de loyers
dans le cadre de son programme de renouvellement de baux.