Présentez les caractères d`appartenance à la lignée

Présentez les caractères d'appartenance à la lignée humaine.
Justifiez l'appartenance deux genres Australopithèque et
Homo à cette lignée.
Caractères liés à la bipédie :
Squelette du bassin large et court
Quatre courbures de la colonne vertébrale
Position centrale sous le crâne du trou occipital
Capacité crânienne :
Plus importante chez l’Homme que chez le Chimpanzé
Chimpanzé : 400 cm3, Australopithèque : 500 cm3,
Homo : 1650 cm3
Régression de la face : aplatissement, absence de prognathie
Arcade dentaire : en V chez l’Homme
Traces d’activités culturelles : outil, art, sépulture, feu, etc.
Un fossile présentant au moins un de ces caractères appartient à
la lignée humaine
Australopithèque et Homo présentent les caractéristiques liées à la
bipédie : appartenance à la même lignée
Exposez le principe permettant d'établir des liens de parenté
entre les organismes. Indiquez la place de l'Homme actuel
dans le règne animal, puis citez les critères d'appartenance à
la lignée humaine.
Les liens de parenté sont établis par la comparaison de
caractères homologues embryonnaires, morphologiques,
anatomiques et moléculaires.
Seul le partage de caractères homologues à l'état dérivé
est pris en compte pour établir un lien de parenté. Plus le
nombre de caractères à l'état dérivé partagés est élevé
plus la parenté est étroite.
L'Homme est un eucaryote, vertébré, tétrapode, amniote,
mammifère, primate, hominoïde, hominidé, homininé.
Le genre Homo comprend une espèce actuelle, Homo
sapiens et des espèces fossiles des genres Homo et
Australopithecus.
Critères d’appartenance (bipédie, volume crânien,
régression de la face, activités culturelles, etc.)
Si un seul de ces critères est satisfait par un fossile, celui-
ci appartient à la lignée humaine.
Présentez les mécanismes à l'origine de la production de
gamètes génétiquement différents chez un même individu.
Brassage interchromosomique :
Lorsque des gènes sont situés sur des chromosomes non
homologues, il y a malgré tout un brassage génétique dû
au comportement indépendant des chromosomes
homologues lors de la Métaphase I Anaphase I
Brassage intrachromosomique :
Tout individu est hétérozygote pour un grand nombre de
gènes. La recombinaison chromosomique par crossing-
over entraîne la formation de nouvelles associations des
allèles des gènes portés par les chromatides sœurs : les
chromatides recombinées ont un génome différent des
chromatiques parentales.
En vous appuyant sur l'exemple du cycle biologique d'un
individu diploïde, montrez comment méiose et fécondation
permettent la stabilité du génome de l'espèce lors de la
reproduction sexuée.
Duplication des chromosomes durant l’interphase
Première division de méiose :
Appariement des chromosomes homologues durant la
prophase, séparation à l’anaphase sans séparer les
chromatides sœurs
À la fin de la première division de méiose, chacune des
deux cellules filles renferme n chromosomes, un de
chaque paire et formé de deux chromatides
Deuxième division de méiose :
Du point de vue du comportement des chromosomes,
cette deuxième division est une mitose normale affectant
une cellule à n chromosomes
Les cellules haploïdes en fin de méiose possèdent un
exemplaire de chaque paire de chromosomes homologues
(chacun formé d’une chromatide)
Fécondation : elle aboutit toujours à la réunion au sein d’une
même enveloppe nucléaire de deux lots complémentaires de n
chromosomes, reconstituant ainsi le caryotype caractéristique de
l’espèce.
Expliquez comment, chez la femme, les mécanismes
hormonaux contrôlent le développement folliculaire pendant
la première partie du cycle ovarien et conduisent à l'ovulation.
Au niveau du follicule :
Des sécrétions hypophysaires de FSH entraînent la
maturation du follicule cavitaire en follicule mûr
La thèque interne et la granulosa produisent de l'œstradiol.
La production est faible jusqu'au 12e jour, puis il y a un pic
environ au 12e jour avec le développement du follicule
L'hypophyse est sous le contrôle d'une sécrétion pulsatile
de GnRH par l'hypothalamus
Rétrocontrôles :
Rétrocontrôle : contrôle en retour d'un organe sur celui qui
le contrôle
En début de cycle, les œstrogènes en faible quantité
agissent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire pour
inhiber la production de FSH et LH par l'hypophyse : c'est
le rétrocontrôle négatif
La sécrétion d'œstrogènes en forte quantité pendant
quelques heures stimule ce complexe et provoque le pic
de LH qui déclenche l'ovulation : c'est le rétrocontrôle
positif
Après avoir décrit l'appareil génital indifférencié d'un fœtus,
expliquez les mécanismes qui, chez un individu de caryotype
XY, conduisent à la formation de l'appareil génital masculin
fonctionnel.
Appareil génital indifférencié :
Formation chez l'embryon d'un appareil génital dont la
structure est identique quel que soit son sexe génétique
Il est constitué d'une paire de gonades et de deux types
d'ébauches de voies génitales : les canaux de Wolff et les
canaux de Müller
Masculinisation des gonades :
Chez un embryon génétiquement mâle, le chromosome Y
porte le gène SRY qui code une protéine (TDF ou SRY)
qui provoque la différenciation des gonades indifférenciées
en testicules (formation des tubes séminifères, des
cellules interstitielles/de Leydig et des cellules de Sertoli)
Masculinisation des voies génitales :
Les cellules de Leydig interstitielles des testicules
sécrètent une hormone, la testostérone, déclenchant la
différenciation des canaux de Wolff en voies génitales
mâles (spermiductes)
Les cellules de Sertoli des testicules sécrètent une autre
hormone, l’hormone antimüllérienne (AMH) responsable
de la disparition des canaux de Müller
Acquisition de la fonctionnalité de l'appareil génital :
À la puberté, la sécrétion de la testostérone par les
testicules augmente beaucoup, ce qui rend fonctionnel
l'appareil génital (et déclenche en particulier la production
de gamètes)
Action du complexe hypothalamo-hypophysaire
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