centrée sur le soleil dont la circonférence engloberait les étoiles les plus
proches. D’hypothèses en hypothèses cette cosmologie risque d’être plutôt
une cosmogonie mais inavouée (inconsciente), il est peut-être plus
approprié de reconnaître que nous ne pouvons concevoir que des
cosmogonies mais assumées comme telles.
L’autre Genèse que j’envisage donc, n’est pas celle correspondant à un univers en
voie de formation et d’évolution mais à une genèse qui est centrée sur nos facultés de
conception. En fait nous créons une histoire d’un univers qui correspond à ce que nous
sommes, à nos capacités intellectuelles. Ceci ne veut pas dire que cet univers est factice, pas
du tout, il est parmi tous les possibles celui que nous pouvons identifier. Les autres possibles
ne sont pas concrètement exclus, tout simplement, ils ne sont pas de notre ressort. Il est même
possible d’attribuer, à celui qui nous appartient, une origine, mais celle-ci pourrait
correspondre à la pointe extrême de nos capacités de conception, là où il n’y a que du
rayonnement. Elle n’est en rien une origine de l’origine. Au lieu de mettre en avant (comme
dans le modèle standard) une chronologie de ce qui aurait dû physiquement se produire, il est
à mes yeux plus approprié de considérer que nous mettons plutôt en avant une chronologie
de la profondeur d’un temps qui justifie notre présence actuelle au sein de notre univers.
Entre ces deus versions, il y a évidemment des superpositions possibles. En premier lieu,
j’énonce l’idée que : Notre monde premier est celui de la lumière, plus justement celui du
rayonnement. Il constitue le fond, dans lequel nous ne pouvons pas nous situer
concrètement mais que nous pouvons tangenter, et à partir duquel se décline notre
compréhension du monde et la mise en forme de ses propriétés. On ne peut s’y situer
mais nous pouvons abstraitement, partiellement, l’investir grâce à nos capacités
cérébrales de raisonnement (à développer). Se décline : implique que le rayonnement et ses
propriétés soient considérés comme constituant le paradigme absolu. C’est à travers ce
rapport primordial que nous identifions ce qui est la matière avec ou sans boson de Higgs.
Est-ce que j’ai besoin d’introduire cet écran pour passer du rayonnement à la matière ?