Langue répond à un besoin : cas LSQ (langage des signes québécois); cas texte (langage chat, msn; cas anglais de commerce (baragouinage pour effectuer des ventes et/ou
achat)
Langues évoluent en fonction des époques, milieux, contexte politique, social, économique, etc
Grammaire n’est pas une langue, c’est une tentative d’explication de la langue
Les G sont différentes et évoluent
G : regard sur la langue à un moment donné (donc teinté d’influences culturelles ; l’époque, milieu social, le pays, etc.)
D’après ancienne définition les mots peuvent aller dans différentes catégories ou on ne savait pas où les mettre ex : le malade (sujet), il est malade (adj)
Grammaire Traditionnelle (GT) : Prévalence du sens syntaxique; Insistance sur les accords, les exceptions; La place du mot versus la place de la phrase; Morcellement des
règles
Critique de la GT : Les critères sémantiques entretiennent des confusions entre le réel et la langue et ne sont que partiellement vrais. Ex : Certains enfants timident. S à
enfants pcq pls certains NT timide pcq action d’être timide; Très peu de liens entre G et écriture d’un texte. G servait juste à ne pas faire de faute; Morcellement des règles
ne permet pas aux enfants d’avoir une vision d’ensemble sur le syst de la langue
Grammaire Nouvelle (GNo) : début du changement en 1995
GNo n’est pas : une théorie : s’inspire simplement de certaines explications linguistiques que l’on pense plus aidantes par l’enfant et plus cohérentes; un rejet de la GT une
partie de la GT est tjrs vraie ajd
GNo est : chgment de point de vue du sens vers la syntaxe pour expliquer les mêmes phénomènes linguistiques; façon aidante pour les enfants de voir G mais qui résout
pas tous les problèmes ; mais surtout GNo implique nécessairement une No façon de faire la G en classe
But : rappel des buts de la GT; besoins actuels de notre société : maîtrise de l’écriture (structure et accord), accès aux langues secondes, cadre d’analyse de la G du texte
Critères de définition : chgment dans les critères de définition : harmonisation des critères syntaxiques, sémantiques et morphologiques, Insistance sur les critères
syntaxiques et morphologiques (+ facile à identifier)
Pour quelle raison : + d’enfant est en mesure de recourir à des critères formels variés : Présence des marques de pluriels, identification des déterminants, classe des mots,
énonciation de la règle, manipulations de toutes sortes, référence au sens, position de la phrase, etc; plus il est en mesure de réussir les accords (conscience
métalinguistique)
Manipulations : remplacement, déplacement, effacement, addition (preuves pour l’endroit des mots); s’appuient sur la G intuitive; classe de mots ex : cas du dét une des
toutes beaucoup de, fleurs dépend du contexte
Pour quelle raison : plus un enfant est en mesure d’utiliser des manipulations linguistiques; plus il est en mesure de réussir les accords (conscience métalinguistique)
Phrase de Base : madèle abstrait; constitué de 2 gr obligatoires (constituants); fondés sur les fonctions sujet et prédicat; Permet d’expliquer toutes P du français selon
qu’elle lui ressemble ou non; ex : Pierrot donne des fleurs à Thalie. Serge va à Québec. La jolie jeune fille danse. ; distinction entre « nature » et fonction; 1er niveau
d’analyse : les fonctions sujet et prédicat GS = ne s’efface et déplace pas, se remplace par il /ils, s’encadre par C’est / Ce sont … qui; GV = ne s’efface et déplace pas, est
constitué au minimum d’un V conjugé (ajout du ne … pas) et, possiblement, de compléments (direct, indirect, attribut) qui ne s’efface et déplace pas non plus ; 1er niveau
d’analyse : constituant non essentiel CdeP, s’efface, se déplace, s’isole par le dédoublement du sujet et du prédicat (et cela, et cela se passe, etc) ex : La fille] GS mange
une pomme] GV dans la maison] GdeP
Les groupes syntaxiques : les gr et leur hiérarchie dans la P : GN, GV, GPrep, GAdj, GAdv
o L’inclusion : le même GN peut recevoir d’autres groupes ou Phrase, en principe, à l’infini (peut entrer ou ajouter des mots) ex : une fille, une jolie fille,
une jolie fille très attachante, une jolie fille très attachante qui aime le chocolat
o Les niveaux hiérarchiques : Pourtant il ne s’agit que de groupes du nom ( les gr ne sont pas égaux ( si sur le même niveau peu déplacer)) ex : Cet homme.
Cet homme pompier. Cet homme, pompier de la ville. Cet homme, pompier de la ville de Saint-Jérôme
o Les divers Groupes : La jolie fille saute rapidement à la corde. GN : La jolie fille, la corde GV : saute rapidement à la corde, GPrep : jolie , GAdj :
rapidement , GAdv : à la corde
2ième niveau arbre plus décortiquer ex : GNs devient dét et nom
4 principes à retenir : 1 être persuadé de la pertinence de ce qu’on l’enseigne; 2 Exploiter, dès le départ, les procédures de la GNo; 3 Utiliser le contraste en recourant à
l’induction lord de nouvelle notions ; 4 être cohérentes entre l’enseignement, les exercices et les exigences lors des productions écrites
Donneur : Nom, pronom Receveur : V adj, Dét Invariable Prer, conjonction, Adv
À quoi reconnaît-on une grammaire traditionnelle?: Nous reconnaissons une grammaire tradionnelle par les aspects suivants:
-La partie la plus volumineuse de l'ouvrage concerne les catégories de mots;
-Elle utilise les expressions : «espèces» de mots, «nature» de mots et «parties du
discours»;
-On retrouve les exceptions qui prennent souvent plus de place que les régularités. Les
notions enseignées ne forment pas un tout, mais sont isolées les unes des autres;
-La construction de la phrase est peu abordée dans les grammaires traditionnelles;
-Il y a une absence de préoccupation pour la construction des groupes de mots;
-Il n'y a pas de trace de déterminants. On retrouve plutôt les «articles» et les adjectifs;
-Dans cette grammaire, il n'y a pas d'enchaînement entre les différentes catégories de
mots et l'analyse de la phrase. De plus, on ne va pas plus loin que l'analyse de la phrase;
-Les concepts grammaticaux sont définis sur la base de considérations sémantiques
plutôt que syntaxiques. • La partie la plus volumineuse concerne les catégories de mots (Nous ne
parlons pas de déterminants, mais bien d’articles et d’adjectifs. Ces derniers se
subdivisent en catégories : qualificatifs, numéraux, possessifs, démonstratifs, indéfinis,
etc.)
• Les expressions utilisées sont différentes, par exemple : «espèces» de
mots, «nature» de mots ou «partie du discours».
• Les exceptions occupent une place plus importante que les régularités.
• Les notions sont isolées les unes des autres. (ex : le verbe se retrouve à la
page 16 et le sujet du verbe à la page 24). Ce qui fait en sorte qu'il n'y a aucun lien entre les différentes notions.