and its controversial stream towards the social, economic and democratic progress. The
framing of this paper would also, progressively, carry on a theoretical goal. Not at all a
perspective of any specific theory but an open-theoretical-approach based on critical
concepts aimed to explain in such a relevant way the major elements that form the
foundation of the black continent both within its philosophical view and its praxis.
L’ethos c’est le caractère intrinsèque de l’homme africain ; ce qu’il fut, ce qu’il
est devenu et certainement aussi ce qu’il préfigure dans un contexte fluctuant de
changement de mentalité. Il y aurait-il une mentalité africaine ou des mentalités
africaines ; et d’ailleurs, ces mots ont-ils réellement un sens ? Je voudrais d’emblée par
ces mots, réaffirmer la démarche critique qui caractérise cet essai. Et donc, le caractère
de l’africain, cet ethos existentiel, tiendra bien aussi de la culture africaine ou des
cultures africaines. La culture est certainement l’une des dimensions fondamentales qui
impact la reconnaissance tangible ou non du continent noir dans ses relations
internationales. La praxis, quant à elle, c’est l’Afrique en pratique. L’Afrique pratiquée
par les africains eux-mêmes dans leur géographie propre mais aussi l’Afrique pratiquée
par des africains hors de l’Afrique dans une mesure mais encore et surtout aussi
l’Afrique pratiquée par les non-africains en Afrique et l’Afrique pratiquée par ces non-
africains dans les périmètres de leurs propres sphères géographiques.
The ethos is the very intrinsic character of the black man, his past, present, and
future within a tremendous psychological change he does undergo. And the question at
this time is to know whether there is an African cast or, rather, numerous African
makeups. Moreover, what is concretely the meaning of these utterances? I would like,
right away, to reassert the critically-based perspective that empowers this essay. This
being claimed, the very character of the African human being, his said existential
ethos, is made-up of the African culture and African cultures as well. Culture is
certainly one of the most important dimensions that impacts whether the principle of
tangible perception and understanding of the black continent within the international
relations or not. Praxis in the other hand reflects Africa in process, in action. Africa as
object of natural practice by Africans themselves in Africa but also Africa practiced by
Africans out of the continent in one way; then, Africa worked-out by non-Africans in
the continent, and Africa strategic subject of interest for non-Africans out of Africa in
the other way. There are four pertinent configurations to conceptualize the interest
upon the black continent.
Conceptualiser le progrès social en Afrique suppose, dans cette perspective, de
bien articuler les corrélats de l’ethos et de la praxis. Mais mon ambition d’une
théorisation pertinente demeurera partielle et partant non-opératoire sans prendre en
compte une troisième dimension de l’être africain ou de l’être tout court : l’éthique.
Toute pensée et toute pratique de et/ou sur l’être devrait s’articuler à des principes