1 Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et

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L’évangile de Jean
Leçon 9 Opposition contre Jésus-Christ en Galilée Jean 6 :1-71
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1 ¶ Après cela, Jésus s’en alla
de l’autre côté de la mer de
Galilée, de Tibériade.
2 Une grande foule le suivait,
parce qu’elle voyait les
miracles qu’il opérait sur
les malades.
Ces évènements ont eu lieu après que Hérode Antipas a tué Jean-
Baptiste (Marc 6 :14-29; Jean 3 :24), après que les disciples ont prêché
à travers toute la Galilée (Marc 6 :7-13, 30, 31), après que les
multitudes de personnes s’intéressaient à Jésus et qu’Hérode Antipas
cherchait à le voir (Luc 9 :7-9). Il s’est sans doute écoulé environ 6
mois entre les chapitres 5 et 6 de Jean.
Jésus était passé avec ses disciples au nord-est de la mer de Galilée,
aussi connue sous le nom « mer de Tibériade (Jean 21 :1). Tibériade
était une ville construite à l’ouest du lac par Hérode Antipas.
Le lieu ou Jésus et ses disciples se trouvait était désert (pas sans pluie,
mais sans habitation) Matthieu 14 :13, 15; Marc 6 :32;
Jésus était suivi par une grande foule, non à cause de son enseignement,
mais parce qu’il faisait des miracles. Ils avaient la foi en Lui pour la
guérison, mais rien n’indique qu’ils croyaient en Lui pour le salut.
3 Jésus monta sur la montagne,
et là il s’assit avec ses
disciples.
4 Or, la Pâque était proche, la
fête des Juifs.
Le mot « montagne » peut être traduit colline, et fait meilleur sens,
étant donné la topologie de la région. La Pâque était proche, donc la
ferveur religieuse montait sans doute en vue du pèlerinage annuel que
la plupart feraient à Jérusalem.
Il semble que Jésus et ses disciples avaient réussi à se détacher de la
foule, mais ils l’ont suivi.
5 Ayant levé les yeux, et voyant
qu’une grande foule venait
à lui, Jésus dit à Philippe:
Où achèterons-nous des
pains, pour que ces gens
aient à manger?
6 Il disait cela pour l’éprouver,
car il savait ce qu’il allait
faire.
Au lieu de fuir devant la foule, Jésus a pitié d’eux, pensant à comment
les nourrir. Il utilisera cet évènement pour enseigner la providence de
Dieu, pour augmenter la foi des disciples, pour démasquer le cœur de la
foule.
Philippe était originaire de Bethsaïda (Jean 1 :44), la ville la plus
proche, et devait connaître les restaurants et magasins les plus proches.
7 Philippe lui répondit: Les
pains qu’on aurait pour
deux cents deniers ne
suffiraient pas pour que
chacun en reçût un peu.
Philippe savait que c’était humainement impossible de nourrir une si
grande foule. « 200 deniers » était le salaire de 200 homme-jours. Si
un salaire moyen en 2004 est de $40,000/année, 200 deniers serait le
salaire de 40 semaines, ou $30,769. La foule comprenait environ 5000
hommes (Matthieu 14 :21), sans compter les femmes et les enfants. Si
on assume 10,000 personnes, le McDonalds du coin :
1) N’aurait pas pu les nourrir et
2) N’aurait pas pu le faire pour $3.08 par personne
8 Un de ses disciples, André,
frère de Simon Pierre, lui
dit:
9 Il y a ici un jeune garçon qui
a cinq pains d’orge et deux
poissons; mais qu’est-ce
que cela pour tant de gens?
André, qui comme Simon Pierre venait aussi de Bethsaïda, est parti
dans la foule pour déterminer les ressources disponibles. Il est revenu
avec un seul homme qui avait apporté son « lunch », tout en disant
« Qu’est-ce cela pour tan de gens? » En effet, si chaque poisson pesait
500 g, et chaque pain 200g, chaque personne aurait pu avoir 1/20 g de
poisson et 1/50 g de pain!
Cependant, c’est lorsqu’on est faible que Dieu peut démontrer sa
puissance. Il y avait ici quelqu’un plus grand qu’Élisée, qui avait
multiplié 20 pains d’orge pour 100 personnes (2 Rois 4 :42-44).
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10 Jésus dit: Faites-les asseoir.
Il y avait dans ce lieu
beaucoup d’herbe. Ils
s’assirent donc, au nombre
d’environ cinq mille
hommes.
11 Jésus prit les pains, rendit
grâces, et les distribua à
ceux qui étaient assis; il leur
donna de même des
poissons, autant qu’ils en
voulurent.
Le bon berger fait asseoir ses brebis (Marc 6 :34) dans les verts
pâturages (Psaumes 23 :2). Selon Matthieu 6 :40, les gens étaient assis
en groupes de 50 ou 100, afin de faciliter la distribution.
Jésus a rendu grâces, puis a fait distribué le pain. N.B. qu’il n’a pas de
symboles eucharistiques ici, mais simplement une multiplication du
pain et des poissons au point que tous furent rassasiés.
Jean démontre ici que Jésus était le Créateur lui-même. Aucun des
« guérisseurs » de nos jours ne peut reproduire un tel miracle.
12 Lorsqu’ils furent rassasiés, il
dit à ses disciples:
Ramassez les morceaux qui
restent, afin que rien ne se
perde.
13 Ils les ramassèrent donc, et
ils remplirent douze paniers
avec les morceaux qui
restèrent des cinq pains
d’orge, après que tous
eurent mangé.
Les 12 paniers qui restaient servaient à l’éducation des disciples. Dieu
pourvoyait à leurs besoins. N.B. qu’il n’est pas dit qu’il restait des
poissons, mais des morceaux des pains d’orge, qui seraient plus faciles
à préserver.
Il est intéressant de noter que Dieu n’approuve pas le gaspillage, même
lorsqu’Il donne en abondance. La prière du Seigneur était « donne
nous aujourd’hui notre pain quotidien).
14 Ces gens, ayant vu le miracle
que Jésus avait fait,
disaient: Celui-ci est
vraiment le prophète qui
doit venir dans le monde.
15 ¶ Et Jésus, sachant qu’ils
allaient venir l’enlever pour
le faire roi, se retira de
nouveau sur la montagne,
lui seul.
Les gens se sont rappelés de Deutéronome 18 :15, et ont cru que Jésus
était le prophète annoncé. Imaginez avec un leader aussi puissant, ils
n’auraient plus à travailler, et ce leader pourrait sans doute les aider à
se révolter contre les Romains et instaurer le royaume messianique.
C’est le point culminant de la popularité de Jésus-Christ, et une
tentation pour Lui. Cependant, il a refusé la gloire immédiate, car Il
était venu « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Le royaume
de Jésus lui serait donné par le Père (Psaumes 2 :7-12; Daniel 7 :13,14).
Il ne viendrait pas de ce monde (Jean 18 :36). Avant de se montrer
comme le Lion de Juda, Jésus s’est d’abord démontré comme l’Agneau
qui ôte le péché du monde.
16 Quand le soir fut venu, ses
disciples descendirent au
bord de la mer.
17 Etant montés dans une
barque, ils traversaient la
mer pour se rendre à
Capernaüm. Il faisait déjà
nuit, et Jésus ne les avait
pas encore rejoints.
D’après Marc 6 :45, Jésus obligea ses disciples à monter dans une
barque et se rendre à Bethsaïda, pendant qu’il renvoyait la foule. Ici il
est dit qu’ils sont partis plutôt vers Capernaüm, une ville voisine.
Après avoir renvoyé la foule, Jésus est monté sur la montagne pour
prier seul avec son Père. De là Il a vu peiner ses disciples. (Marc
6 :45-48).
18 Il soufflait un grand vent, et
la mer était agitée.
19 Après avoir ramé environ
vingt-cinq ou trente stades,
ils virent Jésus marchant
sur la mer et s’approchant
de la barque. Et ils eurent
peur.
Le vent de l’ouest les a surpris. La mer de Galilée et peu profonde, et
entourée de collines. Lorsque le vent monte, les effets des vagues sont
très prononcés, de sorte que même si le lac mesure à peine 8 mi. X 14
mi., il est facile de s’y noyer lors d’une tempête.
Marc 6 :48 nous dit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer.
March 6 :49 nous dit qu’ils croyaient que l’apparition de Jésus était un
fantôme. N’aurions nous pas cru la même chose?
Marc 6 :48 et Matthieu 14 :25 nous disent que tout s’est passé à la 4ème
veille de la nuit, soit entre 3 :00 et 6 :00 A.M.
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20 Mais Jésus leur dit: C’est moi;
n’ayez pas peur!
21 Ils voulaient donc le prendre dans
la barque, et aussitôt la barque
aborda au lieu où ils allaient.
Jésus ne les gronde pas, mais les rassure. Les mots « C’est moi »
veulent dire littéralement « Je suis », tout comme en Jean 8 :58.
Ils l’ont donc accueilli dans la barque, et miraculeusement la
barque s’est trouvée hors de la tempête et à destination.
Jean démontre ainsi que Jésus était non seulement Créateur, mais
aussi Maître des éléments, plus puissant que la mer et le vent.
22 ¶ La foule qui était restée de
l’autre côté de la mer avait
remarqué qu’il ne se trouvait là
qu’une seule barque, et que Jésus
n’était pas monté dans cette
barque avec ses disciples, mais
qu’ils étaient partis seuls.
23 Le lendemain, comme d’autres
barques étaient arrivées de
Tibériade près du lieu où ils
avaient mangé le pain après que
le Seigneur eut rendu grâces,
24 les gens de la foule, ayant vu que
ni Jésus ni ses disciples n’étaient
là, montèrent eux-mêmes dans ces
barques et allèrent à Capernaüm
à la recherche de Jésus.
25 Et l’ayant trouvé au delà de la
mer, ils lui dirent: Rabbi, quand
es-tu venu ici?
La foule savait que Jésus n’était pas dans la barque avec ses
disciples, mais ne pouvaient pas le trouver.
Ils se demandaient comment Jésus a disparu dans la nuit, et
l’ayant trouvé, lui ont demandé comment il l’avait fait. (Mystère
et boule de gomme !).
Jésus ne répond pas à leur question de « quand es-tu venu ici? »,
mais va droit au but.
Il les accuse simplement de vouloir satisfaire à leurs désirs
charnels, sans croire en Lui.
La foule voulait suivre un prophète miraculeux, sans admettre
qu’Il venait de Dieu et était imbue d’autorité divine.
Ici, Jésus ne dit pas qu’il faut être paresseux, comme les chant
« Travailler, c’est trop dur! ». Plutôt, Il dit qu’on doit avoir
comme but la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle. C’est
le même message qu’Il donna à la femme samaritaine, mais cette
fois-ci Il utilise la nourriture au lieu de l’eau.
Le Fils de l’homme est Celui qui peut donner cette nourriture
éternelle (de la vie éternelle), car Dieu l’a marqué de son sceau
d’approbation (au baptême, dans les miracles, etc.).
28 ¶ Ils lui dirent: Que devons-nous
faire, pour faire les oeuvres de
Dieu?
29 Jésus leur répondit: L’oeuvre de
Dieu, c’est que vous croyiez en
celui qu’il a envoyé.
Les gens ont compris que Jésus voulait qu’ils fassent quelque
chose. Jésus les surprit par sa réponse il ne s’agissait pas de
faire les bonnes œuvres pour le salut, mais de croire (foi
agissante) en Celui que Dieu avait envoyé. On ne peut pas plaire
à Dieu (Éphésiens 2 :8,9; Tites 3 :5, Romains 6 :23). Cependant,
la grâce de Dieu est suffisante pour tout ce qui croient (Éphésiens
2 :8).
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30 Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils,
afin que nous le voyions, et que nous
croyions en toi? Que fais-tu?
31 Nos pères ont mangé la manne dans le
désert, selon ce qui est écrit: Il leur
donna le pain du ciel à manger.
Une fois de plus, les gens incrédules voulaient un miracle
(1 Corinthiens 1 :22), quoi qu’ils en aient vu la journée
précédente.
C’était un prétexte pour avoir un autre repas gratuit,
comme l’indique le verset 31. Ne serait-ce pas formidable
de convaincre ce faiseur de miracles de fournir du pain
pour 40 ans! La tradition voulait que le Messie ferait
encore mieux que Moïse.
L’ordre divin est de croire d’abord et de voir ensuite (Jean
11 :40).
32 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous
le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain
du ciel, mais mon Père vous donne le
vrai pain du ciel;
33 car le pain de Dieu, c’est celui qui
descend du ciel et qui donne la vie au
monde.
Jésus déclare solennellement (en vérité…) qu’ils sont dans
l’erreur à 3 égards :
1) Moïse n’a pas donné la manne, mais plutôt le Père.
2) Le Père continue a donner le vrai pain, même si la
manne avait cessé. (Ce pain est la vie éternelle, tout
comme la manne procurait la vie physique).
3) Le vrai pain du ciel est Jésus, Celui qui procure la vie
éternelle. Il a souvent dit qu’Il est descendu du ciel. (Jean
6 :32, 33, 38, 41, 42, 50, 51, 58). Jésus a la vie en lui-
même (Jean 1 :4; 5 :26).
34 Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous
toujours ce pain.
La foule n’avait pas encore compris elle voulait le pain
physique, tout comme la femme samaritaine voulait l’eau
vive (Jean 4 :15). Ils voulaient le recevoir « toujours », et
non seulement pour 40 ans.
35 Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui
qui vient à moi n’aura jamais faim, et
celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Jésus dégonfle leur ballon, anéantit leurs expectations. Il
se déclare ouvertement le « pain de vie ». Le pain était
pour les juifs un manger quotidien, étant souvent le centre
de chaque repas. Tout comme l’eau enve la soif et le
pain satisfait la faim, Jésus enlève la soif et la faim de
l’âme de l’homme, rafraîchissant et rassasiant l’âme
sauvée.
Cette déclaration « je suis » (Jean 8 :12; 10 :7,9,11,13 :
11 :25; 14 :6; 15 :1,5) est la première d’une série très
importante de révélations de Jésus qui révèle sa nature.
36 Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et
vous ne croyez point.
Jésus continue en reprochant la foule de son manque de
foi. Elle avait vu des miracles, mais ne croyait point en
Lui.
37 Tous ceux que le Père me donne viendront
à moi, et je ne mettrai pas dehors celui
qui vient à moi;
Le Père a un œuvre souverain dans le cœur de l’homme
ces gens n’avaient pas été donnés par le Père à Jésus, car
Il ne les aurait pas mis dehors (Jean 6 :39).
38 car je suis descendu du ciel pour faire,
non ma volonté, mais la volonté de celui
qui m’a envoyé.
39 Or, la volonté de celui qui m’a envoyé,
c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il
m’a donné, mais que je le ressuscite au
dernier jour.
Ici encore, Jésus déclare qu’Il vient du ciel. Il se dit
préoccupé par sa mission, celle de faire la volonté du Père.
Ensuite, Il explique clairement cette volonté, qui est de ne
pas « perdre de tout ce qu’Il a donné à Jésus, mais de le
ressusciter au dernier jour ».
Ici, nous avons un fort argument pour la sécurité du
croyant en Jésus-Christ. Enseigner qu’on peut « perdre
son salut » ou « rejeter son salut » après avoir été sauvé,
c’est déclarer que Jésus-Christ est infidèle à la tâche
principale qui Lui a été confiée par le Père!
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40 La volonté de mon Père, c’est
que quiconque voit le Fils et
croit en lui ait la vie éternelle;
et je le ressusciterai au dernier
jour.
Jésus répète pour emphase la même déclaration. De plus, Il parle
de « voir et croire » dans le Fils pour avoir la vie éternelle.
(Romains 8 :28-30; Jean 6 :47,50,51,54,58)
41 Les Juifs murmuraient à son
sujet, parce qu’il avait dit: Je
suis le pain qui est descendu du
ciel.
42 Et ils disaient: N’est-ce pas là
Jésus, le fils de Joseph, celui
dont nous connaissons le père
et la mère? Comment donc dit-
il: Je suis descendu du ciel?
Les Juifs ont très bien compris l’enseignement de Jésus-Christ. Il
n’avait pas été ambigu. Tous comme leurs ancêtres dans le désert,
ils murmuraient (Exode 15 :24; 16 :2,7,12; Nombres 11 :1;
14 :2,27).
Ils connaissaient ses parents comment donc pouvait Il prétendre
descendre du ciel? (Marc 6 :3; Luc 4 :22). Ils ne savaient rien de sa
naissance d’une vierge, des miracles entourant cette naissance,etc.
43 Jésus leur répondit: Ne
murmurez pas entre vous.
44 Nul ne peut venir à moi, si le
Père qui m’a envoyé ne l’attire;
et je le ressusciterai au dernier
jour.
Jésus n’essaya pas de leur faire l’histoire de sa vie. Au contraire,
imbu d’autorité divine, Il dit simplement « ne murmurez pas ».
Il continue en répétant ses déclarations des versets 39 et 40, à l’effet
que le salut vient par l’attraction divine, et que c’est Jésus qui
ressuscite au dernier jour. C’est la même déclaration que Jean
12 :32 « J’attirerai tous les hommes à moi ». Cette attraction est
universelle, mais le salut ne l’est pas. Il est seulement accessible à
ceux qui croient (Jean 3 :16).
45 Il est écrit dans les prophètes:
Ils seront tous enseignés de
Dieu. Ainsi quiconque a
entendu le Père et a reçu son
enseignement vient à moi.
Pour appuyer le salut par la grâce divine, et non par la loi, Jésus cite
les prophètes (Ésaïe 54 :13; Jérémie 31 :34).
Il déclare que le vrai test de si on a entendu le Père et reçu son
enseignement est de voir si on vient à Christ.
Ainsi, tous les chemins ne mènent pas au ciel, et toute religion ou
doctrine n’est pas bonne. La seule vraie religion, celle qui garantie
la vie éternelle est celle qui conduit à la foi en Jésus-Christ seul.
46 C’est que nul n’a vu le Père,
sinon celui qui vient de Dieu;
celui-là a vu le Père.
Cet enseignement du Père n’est pas mystique. La connaissance de
Dieu ne s’obtient que par Celui qui l’a révélé, Celui qui est venu du
Père, Celui qui l’a vu, le Logos de Dieu (Jean 1 :18).
47 En vérité, en vérité, je vous le
dis, celui qui croit en moi a la
vie éternelle.
48 Je suis le pain de vie.
Ces deux versets résument le passage. La phrase « celui qui croit »
en grec a un sens continu ce n’est pas une foi éphémère, mais une
croyance profonde et continue qui apporte la vie éternelle dans
Celui qui est le pain de vie.
49 Vos pères ont mangé la manne
dans le désert, et ils sont morts.
50 C’est ici le pain qui descend du
ciel, afin que celui qui en
mange ne meure point.
Jésus répète que la manne suffisait pour le corps humain pendant un
temps, mais ne suffisait pas à prévenir la mort. Lui au contraire, est
le pain de vie.
51 Je suis le pain vivant qui est
descendu du ciel. Si quelqu’un
mange de ce pain, il vivra
éternellement; et le pain que je
donnerai, c’est ma chair, que je
donnerai pour la vie du monde.
Est-ce que Jésus parlait de la sainte cène dans ce passage? Le
contexte ne se prête pas à cette interprétation, même si plus tard il
prendra le pain comme symbole de son corps. Ce que Jésus dit ici,
c’est qu’il faut « manger » du « pain vivant », qui dans le contexte
parle de croire pour la vie éternelle. Il explique que ce pain était sa
chair, qu’Il donnerai pour la vie du monde. Il n’est aucunement
question ici de transsubstantiation. Le sacrifice de l’Agneau de
Dieu (Jean 1 :29) était nécessaire pour le salut.
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