40 La volonté de mon Père, c’est
que quiconque voit le Fils et
croit en lui ait la vie éternelle;
et je le ressusciterai au dernier
jour.
Jésus répète pour emphase la même déclaration. De plus, Il parle
de « voir et croire » dans le Fils pour avoir la vie éternelle.
(Romains 8 :28-30; Jean 6 :47,50,51,54,58)
41 Les Juifs murmuraient à son
sujet, parce qu’il avait dit: Je
suis le pain qui est descendu du
ciel.
42 Et ils disaient: N’est-ce pas là
Jésus, le fils de Joseph, celui
dont nous connaissons le père
et la mère? Comment donc dit-
il: Je suis descendu du ciel?
Les Juifs ont très bien compris l’enseignement de Jésus-Christ. Il
n’avait pas été ambigu. Tous comme leurs ancêtres dans le désert,
ils murmuraient (Exode 15 :24; 16 :2,7,12; Nombres 11 :1;
14 :2,27).
Ils connaissaient ses parents – comment donc pouvait Il prétendre
descendre du ciel? (Marc 6 :3; Luc 4 :22). Ils ne savaient rien de sa
naissance d’une vierge, des miracles entourant cette naissance,etc.
43 Jésus leur répondit: Ne
murmurez pas entre vous.
44 Nul ne peut venir à moi, si le
Père qui m’a envoyé ne l’attire;
et je le ressusciterai au dernier
jour.
Jésus n’essaya pas de leur faire l’histoire de sa vie. Au contraire,
imbu d’autorité divine, Il dit simplement « ne murmurez pas ».
Il continue en répétant ses déclarations des versets 39 et 40, à l’effet
que le salut vient par l’attraction divine, et que c’est Jésus qui
ressuscite au dernier jour. C’est la même déclaration que Jean
12 :32 « J’attirerai tous les hommes à moi ». Cette attraction est
universelle, mais le salut ne l’est pas. Il est seulement accessible à
ceux qui croient (Jean 3 :16).
45 Il est écrit dans les prophètes:
Ils seront tous enseignés de
Dieu. Ainsi quiconque a
entendu le Père et a reçu son
enseignement vient à moi.
Pour appuyer le salut par la grâce divine, et non par la loi, Jésus cite
les prophètes (Ésaïe 54 :13; Jérémie 31 :34).
Il déclare que le vrai test de si on a entendu le Père et reçu son
enseignement est de voir si on vient à Christ.
Ainsi, tous les chemins ne mènent pas au ciel, et toute religion ou
doctrine n’est pas bonne. La seule vraie religion, celle qui garantie
la vie éternelle est celle qui conduit à la foi en Jésus-Christ seul.
46 C’est que nul n’a vu le Père,
sinon celui qui vient de Dieu;
celui-là a vu le Père.
Cet enseignement du Père n’est pas mystique. La connaissance de
Dieu ne s’obtient que par Celui qui l’a révélé, Celui qui est venu du
Père, Celui qui l’a vu, le Logos de Dieu (Jean 1 :18).
47 En vérité, en vérité, je vous le
dis, celui qui croit en moi a la
vie éternelle.
48 Je suis le pain de vie.
Ces deux versets résument le passage. La phrase « celui qui croit »
en grec a un sens continu – ce n’est pas une foi éphémère, mais une
croyance profonde et continue qui apporte la vie éternelle dans
Celui qui est le pain de vie.
49 Vos pères ont mangé la manne
dans le désert, et ils sont morts.
50 C’est ici le pain qui descend du
ciel, afin que celui qui en
mange ne meure point.
Jésus répète que la manne suffisait pour le corps humain pendant un
temps, mais ne suffisait pas à prévenir la mort. Lui au contraire, est
le pain de vie.
51 Je suis le pain vivant qui est
descendu du ciel. Si quelqu’un
mange de ce pain, il vivra
éternellement; et le pain que je
donnerai, c’est ma chair, que je
donnerai pour la vie du monde.
Est-ce que Jésus parlait de la sainte cène dans ce passage? Le
contexte ne se prête pas à cette interprétation, même si plus tard il
prendra le pain comme symbole de son corps. Ce que Jésus dit ici,
c’est qu’il faut « manger » du « pain vivant », qui dans le contexte
parle de croire pour la vie éternelle. Il explique que ce pain était sa
chair, qu’Il donnerai pour la vie du monde. Il n’est aucunement
question ici de transsubstantiation. Le sacrifice de l’Agneau de
Dieu (Jean 1 :29) était nécessaire pour le salut.