1 CHAPITRE 1: GENERALITES SUR LE CONCEPT INFORMATIQUE I.1. Etymologie et définitions I.1.1. Etymologie Le terme informatique a été utilisé pour la première fois en France en mars 1962 par Philippe Dreyfus, ancien directeur du Centre National de Calcul Électronique qui, en 1962, a utilisé pour la première fois ce terme dans la désignation de son entreprise « Société d'Informatique Appliquée », SIA en sigle. En France, l'usage officiel du mot a été consacré par Charles de Gaulle qui, en Conseil des ministres, a tranché entre « informatique » et « ordinatique » qui désigne science de l’ordinateur, et le mot fut choisi par l'Académie française en 1967 pour désigner la science du traitement de l'information. Le terme allemand Informatik est créé en 1957 par Karl Steinbuch qui a publié un essai intitulé Informatik: Automatische Informationsverarbeitung (Informatique : traitement automatique de l'information)[7]. En juillet 1968, le ministre fédéral de la Recherche scientifique d'Allemagne, Gerhard Stoltenberg, prononça le mot Informatik lors d'un discours officiel au sujet de la nécessité d'enseigner cette nouvelle discipline dans les universités de son pays, et c'est ce mot qui servit aussitôt à nommer certains cours dans les universités allemandes. Le mot informatica fit alors son apparition en Italie et en Espagne, de même qu’informatics au Royaume-Uni. Pendant le même mois de mars 1962, Walter F. Bauer inaugura la société américaine Informatics Inc. qui, elle, déposa son nom et poursuivit toutes les universités qui utilisèrent ce nom pour décrire la nouvelle discipline, les forçant à se rabattre sur computer science, bien que les diplômés qu'elles formaient fussent pour la plupart des praticiens de l'informatique plutôt que des scientifiques au sens propre. L’Association for Computing Machinery, la plus grande association d'informaticiens au monde, approcha même Informatics Inc. afin de pouvoir utiliser le mot informatics pour remplacer l'expression computer machinery, mais l'entreprise déclina l'offre. I.1.2. Définitions Le terme « Informatique »provient de la contraction de deux vocables « information » et « automatique » pour désigner le domaine scientifique, technique et industriel en rapporta avec le traitement automatique et rationnel de 2 l’information à l’aide des machines électroniques telles que les ordinateurs, les consoles des jeux, les robots, etc. Par extension on assimile à de l'informatique l'ensemble des activités en rapport avec le matériel et le logiciel informatique. Ici on peut reconnaître sa présentation en 3 grandes divisions qui sont : - L’informatique fondamentale, aussi appelée informatique théorique ou informatique tout court est un ensemble de domaines scientifiques qui ont pour objet l'étude de la notion d'information et des procédés de traitement automatique de celle-ci. On citerait, par exemple, l'algorithmique, le traitement du signal, la calculabilité et la théorie de l'information. - Les techniques de l'information et de la communication (TIC) sont l'ensemble des techniques utilisées dans les appareils de traitement automatique de l'information:. - L’informatique appliquée désigne l'utilisation pratique des techniques de l'information dans un domaine d'activité particulier. Exemple: l'informatique médicale. Le terme « système informatique (computer system) » désigne ici tout système dont le fonctionnement fait appel, d'une façon ou d'une autre, à l'électricité et destiné à élaborer, traiter, stocker, acheminer ou présenter de l'information Le terme Technologie de l’information (information Technology Infotech ou IT) fut utilisé par les anglophones en 1982 pour substituer le concept Data processing (traitement de données). Elle désigne l’ensemble de moyen techniques mise en œuvre pour stocker, traiter, diffuser ou communiquer a distance les informations utiles, en combinant les aspects logiciels et matériels. Elle est aussi comprise comme une branche de la technologie qui combine l’usage de l’ordinateur et les équipements de communications tels que les radio, les téléphones ou lignes téléphoniques, les câbles etc. pour transporter à distance une information. Certains preferent le concept Information and Communication Technology (Technologie de l’Information et de Communication, ICT en sigle). I.2. Origines de l’informatique I.2.1. Machine à calculer Depuis des millénaires, l’homme a eu besoin de concevoir et utiliser des machines pouvant l’aider à calculer. On peut citer parmi les plus anciennes, les abaques, le boulier, etc. 3 Les premières machines mécaniques apparaissent entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. La première machine à calculer mécanique réalisant les quatre opérations aurait été celle créée par e Wilhelm Schickard au XVIe siècle, mise au point notamment pour aider Kepler à établir les Tables Rudolphine d'astronomie. En 1642, Blaise Pascal réalisa également une machine à calculer mécanique qui fut pour sa part commercialisée et dont neuf exemplaires existent dans des musées comme celui des Arts et métiers et dans des collections privées (IBM). La découverte tardive de la machine d'Anticythère montre que les Grecs de l'Antiquité eux-mêmes avaient commencé à réaliser des mécanismes de calcul en dépit de leur réputation de mépris général pour la technique (démentie d'ailleurs dans le cas particulier des travaux militaires d'Archimède) En bref, les origines de l’informatique datent depuis l’utilisation des machines à calculer qui sont considérés comme ancêtres de l’informatique moderne. I.2.2. La mécanographie Une autre phase importante fut celle de la mécanographie, avec l'apparition des machines électromécaniques alimentées par cartes perforées concues par l'Américain Herman Hollerith. Ces machines savaient tout faire sauf de la comptabilité en grandes entreprise, et les machines comptables à doubles entrées, inventées par. Les trieuses et les tabulatrices furent utilisées à grande échelle pour la première fois par les Américains lors du recensement de 1890 aux ÉtatsUnis, suite à l'afflux des immigrants dans ce pays lors de la seconde moitié du XIXe siècle. Les Allemands étaient équipés de machines mécanographiques avant la Seconde Guerre mondiale. Ces équipements étaient installés par ateliers composés de trieuses, interclasseuses, perforatrices, tabulatrices et calculatrices connectées à des perforateurs de cartes. Les traitements étaient exécutés à partir de techniques électromécaniques utilisant aussi des lampes radio comme les anodes, cathodes, triodes etc. La chaleur dégagée par ces lampes attirait les insectes, et les bugs (terme anglais pour insectes) étaient une cause de panne courante. Ce n'est que suite à l'invention du transistor en 1947 et son 4 industrialisation dans les années 1960, que les appareils informatiques ont pris leur forme finale, celle qu'ils ont encore aujourd'hui. I.3. L'informatique moderne L'ère de l'informatique moderne commença durant la Seconde Guerre Mondiale, avec l'invention du transistor, puis du circuit intégré quelques années plus tard. L'utilisation de ces composants électroniques à la place des relais électromécaniques et de tubes à vide ont permis de rendre les appareils à la fois plus petits, plus complexes, plus économiques et plus fiables. Au même moment, le mathématicien Alan Turing théorise le premier ce qu'est un ordinateur, avec son concept de machine universelle de Turing. Le domaine de l'informatique est donc un domaine récent, basé sur des sciences originaires de l'antiquité (la cryptographie) et des expériences menées au XVIIe siècle, comme par exemple la machine à calculer de Blaise Pascal. Ce n'est qu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale que l'informatique a été reconnue comme un domaine scientifique et technologique à part entière. La miniaturisation des composants et la réduction des coûts de production, associées à un besoin de plus en plus pressant de traitement des informations de toutes sortes (scientifiques, financières, commerciales, etc.) a entraîné une diffusion de l'informatique dans toutes les couches de l'économie comme de la vie de tous les jours. Des études en psychologie cognitive et en ergonomie réalisées dans les années 1970 par Xerox sont à l'origine de l'usage des interfaces homme-machine graphique en vue de simplifier l'utilisation des outils informatiques. La démocratisation de l'utilisation d'Internet - réseau basé sur ARPANET depuis 1995, a amené les outils informatiques à être de plus en plus utilisés comme moyen de télécommunication, à la place des outils tels que la poste ou le téléphone. En France, l'informatique a commencé à vraiment se développer seulement dans les années 1960, avec le Plan Calcul. Depuis lors, les gouvernements successifs ont mené des politiques diverses en faveur de la Recherche scientifique, l'Enseignement, la tutelle des Télécommunications, la nationalisation d'entreprises clés. 5 CHAPITRE II. NOTION DE L’ELECTRICITE II.1. Etude de la matière Une matière est composée de plusieurs petites particules appelée atome. Un atome est à son tour composé de noyau et des électrons qui gravitent autour du noyau. Les protons et les neutrons forment le noyau d’un atome. Les protons sont porteurs de charges positifs (+) tandis que les neutrons sont porteur de charge nulle. Les électrons sont des particules de charge négative. Ils gravitent autour du noyau. Suivant la loi de Coulomb qui dit que les charges opposées s’attirent et que les charges identiques se repoussent, les électrons sont attires vers le noyau par les protons, mais ils restent en orbite même si les protons essaient de les ramener vers le noyau. Pour cela, ils disposent de la rapidité nécessaire pour ne pas être attiré vers le noyau. Les protons restent solidaires en raison de la force nucléaire qui les associe aux neutrons. Cette force extrêmement puissante agit comme une colle pour assurer la cohésion du noyau. II.2. Electricité Les électrons sont liés à leur orbite autour du noyau par une force plus faible que la force nucléaire. Les électrons de certains atomes, peuvent se libérer et se mettre à circuler. Cet ensemble d'électrons qui se libère facilement des atomes forme l'électricité. L'électricité résulte donc de la libre circulation des électrons. II.2.1. Electricité statique Les électrons libérés qui ne se déplacent pas et comportent une charge négative forment l'électricité statique. 6 Des électrons libres proches les un et les autres ne se déplacent pas, car des champs électriques les repoussant ces électrons s’équilibrent. Il en résulte une force électrique nette égale à zéro. Si ces électrons statiques entrent en contact avec un conducteur, ils génèrent une décharge électrostatique. Les conducteurs sont traités dans la suite de ce module. Si les décharges électrostatiques sont généralement inoffensives pour les êtres humains, elles peuvent endommager gravement les équipements électroniques sensibles, tels que les puces d'un ordinateur et, le cas échéant, les données qu'il contient. Les circuits logiques des puces d'un ordinateur sont extrêmement sensibles aux décharges électrostatiques. Les étudiants devront prendre les précautions nécessaires avant d'intervenir à l'intérieur des ordinateurs, des routeurs et des équipements similaires, car le corps humain est composé d’électricité statique évaluée en ±15%. II.2.2. Electricité dynamique Sous la pression d’une force appelée Forme Electromotrice, les électrons peuvent se séparer de la force qui les lient aux protons se mettre en mouvement. Ces électrons en mouvement force l’électricité dynamique. Ils définissent ainsi un courant électrique. Le courant électrique (évalué en ampère ou A) est la quantité d’électrons qui se déplacent pendant un temps donné II.2.3. Force électromotrice Une force électromotrice est aussi appelée Tension électrique représentée par la lettre V (volt). Il se produit ainsi une force d'attraction entre des charges 7 opposées et une force de répulsion entre des charges identiques. Ce processus se produit dans une batterie où une action chimique libère les électrons du pôle négatif de la batterie, qui se dirigent alors vers le pôle opposé (positif) de la batterie, via un circuit externe. Ils ne circulent pas à l'intérieur de la batterie. Gardez toujours présent à l'esprit que le flux d'électricité est en réalité un flux d'électrons. La tension électrique peut également être produite par trois autres procédés : par friction (électricité statique), par magnétisme (générateur électrique) et par la lumière (photopile). II.2.4. Matière conductrice Les atomes, ou groupes d'atomes (appelés molécules), constituent des matériaux. Les matériaux sont classés en trois groupes, selon la résistance qu'ils offrent aux électrons libres. La façon dont les isolants, les conducteurs et les semi-conducteurs interagissent et contrôlent le flux d'électrons constitue la base de tout équipement électronique. La résistance au mouvement des électrons varie en fonction des matériaux à travers lesquels circule le courant. Les matériaux qui offrent très peu de résistance, voire aucune, sont appelés conducteurs. Ceux qui freinent la circulation du courant ou s'y opposent fortement sont appelés isolants. A l’intermédiaire, on retrouve les semiconducteurs. Le degré de résistance dépend de la composition chimique des matériaux. Tous les matériaux qui conduisent l'électricité sont dotés d'une mesure de résistance au flux d'électrons qui les traverse. La capacitance et l'inductance sont d'autres effets liés au flux d'électrons, dont sont dotés ces matériaux. L'impédance, qui inclut la résistance, la capacitance et l'inductance, est similaire au concept de résistance. L'atténuation est également une mesure importante dans le domaine des réseaux. Elle est liée à la résistance au flux d'électrons et explique pourquoi un signal se dégrade lorsqu'il se déplace dans un conduit. La lettre «R» représente la résistance et l'unité de mesure de la résistance est l'ohm (Ω). Ce symbole correspond à la lettre grecque oméga. II.2.4.1. Matière isolante Les isolants électriques sont les matériaux les plus résistants au flux d'électrons qui les traverse. La matière plastique, le verre, l'air, le bois sec, le papier, le caoutchouc et l'hélium sont des exemples d'isolants électriques. Leur structure chimique est très stable et les électrons sont étroitement liés à l'intérieur des atomes. 8 II.2.4.2. Matériaux conducteurs électriques Les conducteurs électriques facilitent la circulation des électrons. Les électrons des couches les plus éloignés du noyau ne sont pas étroitement liés à celui-ci et peuvent se libérer facilement. À température ambiante, ces matériaux comptent un grand nombre d'électrons libres qui favorisent la conduction. L'ajout d'une tension électrique entraîne le déplacement des électrons, ce qui produit un courant Le tableau périodique dessous classe en colonnes certains groupes d'atomes. Les atomes de chaque colonne appartiennent à une famille chimique donnée. Même si leur nombre de protons, de neutrons et d'électrons est différent, les électrons les plus éloignés du noyau ont des orbites et des interactions semblables à celles des autres atomes et molécules. Les meilleurs conducteurs sont les métaux tels que le cuivre (Cu), l'argent (Ag) et l'or (Au). Les électrons de ces métaux se libèrent facilement. La brasure tendre (mélange de plomb (Pb) et d'étain (Sn)) et l'eau ionisée sont d'autres exemples de conducteurs. Un ion est un atome dont le nombre d'électrons est différent du nombre de protons dans le noyau. Le corps humain est composé d'environ 70 % d'eau ionisée, ce qui signifie qu'il est, lui aussi, un conducteur 9 II.2.4.3. Les semi-conducteurs Les semi-conducteurs sont des matériaux dans lesquels la quantité d'électricité qui circule peut être contrôlée de manière précise. Ces matériaux sont regroupés dans une même colonne du tableau périodique. Cette catégorie de matériaux comprend le carbone (C), le germanium (Ge) et un alliage, l'arséniure de gallium (AsGa). Le silicium (Si) est le semi-conducteur le plus important, car il constitue le meilleur circuit électronique microscopique. Le silicium est très répandu ; il est présent dans le sable, le verre et un grand nombre de roches. La région s'étendant autour de San Jose, en Californie, est appelée Silicon Valley parce que l'industrie informatique à base de puces de silicium a démarré à cet endroit. Un semi-conducteur peut être conducteur lorsqu’il est soumis à une très basse température. Il peut devenir isolant à une très haute température. C’est pourquoi les composants électroniques qui sont en grande partie construits a base des semi-conducteurs fonctionnent mieux à une basse température, de préférence 1525°C. II.3. Le courant électrique Le courant électrique est le flux de charges créé par le déplacement des électrons. Dans les circuits électriques, le courant est produit par un flux d'électrons libres. Lorsqu'une tension est appliquée et que le courant dispose d'une voie pour circuler, les électrons se déplacent depuis la borne négative (qui les repousse) vers la borne positive (qui les attire). 10 La borne négative repousse les électrons, et la borne positive les attire. La lettre «I» représente le courant. L'unité de mesure du courant est l'ampère (A). Un ampère est le nombre de charges par seconde passant par un point dans un circuit. Le courant correspond au nombre d'électrons qui circulent, c'est-à-dire au volume du trafic d'électrons, et la tension correspond à la vitesse du trafic. II.4. La Puissance électrique La combinaison volts-ampères produit des watts. La puissance des appareils électriques tels que les ampoules, les moteurs et l'alimentation des ordinateurs est évaluée en watts. Les watts indiquent la puissance consommée ou produite par ce type d'appareil. II.5. Circuits électrique Le courant circule dans des boucles fermées appelées circuits. Ces circuits doivent être composés de matériaux conducteurs et posséder une source de tension. Si la tension permet au courant de circuler, la résistance et l'impédance s'y opposent. Le courant est composé d'électrons qui se déplacent depuis une borne négative vers une borne positive. Toutes ces données connues facilitent le contrôle du flux de courant. L'électricité se dirige naturellement vers la terre si elle dispose d'une voie. Le courant emprunte également la voie qui offre la résistance la plus faible. C'est ainsi qu'il peut traverser le corps humain s'il rencontre peu de résistance. Lorsque vous utilisez un appareil électrique muni d'une fiche à trois broches, l'une des broches sert de contact de mise à la terre. Cette broche conduit les électrons jusqu'à la terre. La résistance du corps humain serait supérieure à celle de la terre. 11 En général, la terre correspond au niveau de référence 0 volt dans les mesures électriques. Comme la tension résulte de la séparation de particules chargées, elle doit être mesurée entre deux points. Une analogie avec l'eau permet de mieux comprendre le concept de l'électricité. Plus l'eau tombe de haut et plus la pression est grande, plus le débit est fort. Le débit de l'eau dépend également de la taille de l'espace à travers lequel elle coule. De même, plus la tension et la pression électrique sont élevées, plus le courant produit n’est important. Le courant électrique rencontre alors une résistance, à la façon d'un robinet qui réduit le débit de l'eau. S'il s'agit d'un circuit de courant alternatif, la quantité de courant dépendra de l'impédance du matériau. S'il s'agit d'un circuit de courant continu, la quantité de courant dépendra de la résistance du matériau. Une pompe agit comme une batterie. Elle fournit la pression nécessaire pour assurer la circulation de l’eau. 12 II. 6. Courant alternatif et continu La relation entre la tension, la résistance et le courant est la tension (V) qui est égale au courant (I) multiplié par la résistance (R). Autrement dit, V=IxR. Cette formule fondamentale découverte par le physicien Ohm, est appelée loi d'Ohm. Le courant peut circuler de façon alternative et de façon continue. Les tensions alternatives changent de polarité ou de direction en fonction du temps. Le courant alternatif (c.a.) circule dans un sens, puis dans l'autre, et répète le processus. La tension alternative est positive à une borne, et négative à l'autre, puis elle inverse sa polarité de sorte que la borne positive devient négative et la borne négative, positive. Ce processus se répète en permanence. En revanche, le courant continu (c.c.) circule toujours dans la même direction et la tension continue a toujours la même polarité. Une borne est toujours positive et l'autre, toujours négative. Elles ne sont jamais inverses. 13 II.7. Electromagnétisme II.7.1. Aimantation Un aimant est un objet constitué de matériau magnétique dur, ayant la propriété particulières, d'exercer une force d'attraction sur tout matériau ferromagnétique. Un aimant est composé de deux pole : Pole nord et de pole sud. Deux pôles de même nom se repoussent tandis que les pôles de nom contraire s’attirent. II.7.2. Magnétisation Lorsqu’une substance ferromagnétique tel que le fer, le Cobalt, le Nickel, les alliages et les oxydes de Fer, se trouve en contact avec un aiment, elle s’aimante, c’est-à-dire qu’elle acquiert la même propriété qu’un aiment. On dit que la substance est magnétisée. Le phénomène s’exerce au travers d’un champ 14 magnétique qui est un espace physique limitée ou s’exerce cette force d’aimantation. II.7.3. Electromagnétisme Deux phénomènes sont à la base de l’électromagnétisme : - Lorsqu’un aimant est inséré à l’intérieur d’une bobine en cuivre, il produit du courant électrique. On dit qu’un courant a été induit. Le sens du courant dépend de pole de l’aimant. Si c’est le pole nord qui est inséré, un courant de sens positif sera induit, dans le cas du pole sud, ce sera le courant du sens négatif. L’aimant est donc appelé inducteur et la bobine, l’induit. - Dans le cas inverse, c’est-à-dire lorsqu’une substance ferromagnétique est insérée dans une bobine électriquement alimentée, la substance va s’alimenter. II.7.3.1. Applications de l’électromagnétisme Il existe de nombreuses applications de l’électromagnétisme parmi lesquelles nous pouvons citer : II.7.3.1.1. Alternateur : Une substance électromagnétique constituée de deux poles (rotor) tourne à l’intérieur d’une bobine (stator). Le rotor constitue l’inducteur et le stator l’induit. Un courant alternatif se dégage aux bornes de l’induit suivant la variation de pole nord et sud de l’induit. II.7.3.2.Boussoles La terre constitue un champ magnétique géographique constitué de Pole Nord et Sud géographique. Une aiguille aimanté mobile autour d’un axe a tendance a se positionner de façon a ce que le pole nord de l’aiguille indique le pole Nord géographique. Ce phénomène est à la base de la navigation maritime et aérienne. III.7.3.3. Oxydes magnétiques De nombreuses substances telles que les bandes magnétiques ou les disques magnétiques sont basées sur le principe de l’électromagnétisme. Des points magnétisés et non magnétisés sont créés sur le surface magnétique constituée des plastiques ou des plombs recouvertes des oxydes de fer dont la propriété magnétique est reconnue. Lorsqu’une bobine entre en contact avec la surface 15 magnétisée, elle engendre un courant dans la bobine. Ce phénomène est à la base de développement des disques durs ou des disques dits magnétiques. II.8.1. Les ondes électromagnétiques Une onde est de l’énergie qui circule d’un endroit à l’autre. Il existe de nombreuses sortes d’ondes, mais toutes peuvent être décrites avec le même vocabulaire, parmi lesquelles on peut citer une onde électromagnétique, celle relative à la circulation de courant électrique. II.8.1.1. Origine des ondes électromagnétique A fréquence ordinaire, les électrons circulent dans un conducteur d’un bout à l’autre. Mais lorsqu’ils sont soumis à un champ magnétique intense, d’une fréquence élevée, les électrons se détachent de leur couches et sont projetés dans l’espaces dans l’atmosphère ou la troposphère à une vitesse presqu’égale a celle de la lumière. Ces électrons se propagent au dessous de la terre et constituent les ondes électromagnétiques. II.8.1.2. Caractéristique d’une onde électromagnétique Une onde électromagnétique, comme toute autre onde, se caractérise par les 3 éléments ci-après : - amplitude - fréquence - phase 16 - L’amplitude d’une onde électromagnétique représente la hauteur ou la profondeur d’une onde. Elle représente la valeur de la tension du signal. La période ou phase représente le temps pour réaliser un cycle La fréquence est par contre le nombre de cycle par seconde. II.8.2.1.3. Spectres des ondes électromagnétiques Les ondes sinusoïdales et les ondes carrées sont les deux types des ondes électromagnétiques. Les ondes sinusoïdales constituent un signal analogique tandis que les ondes carrées forment un signal numérique. 17 18 - - L’amplitude d’un signal carré correspondant à la tension logique qui peut être de 5V, -5V, 12V et -12V fournie par le boitier d’alimentation. La tension 5V correspond à l’état 1 et 0V a l’état 0. La fréquence d’un signal numérique ou carré est le nombre de bits transférés par seconde II.9. Les générateurs et capteurs électriques II.9.1. Définitions et types Les générateurs électriques permettent de fournir de l’électricités à partir de phénomène physiques ou chimiques. On distingue particulièrement plusieurs types de générateur de tension électrique : - générateur mécaniques : alternateur - générateur chimiques : piles, batterie (accumulateur) - générateur solaire : panneau solaire - générateur thermique - générateur nucléaire - etc. La génération de l’électricité (déplacement des électrons) est basée sur la propriété qu’on certains substance à dégager d’électrons lorsqu’elles sont 19 soumises à des conditions particulières. Ces substances sont des capteurs électriques. II.9.2. Propriétés Il existe de nombreuses propriétés qui permettent de générer des électrons : II.9.2.1. Propriété thermoélectrique Certaines substances métalliques, lorsqu’elles sont chauffées à une température dégagent de l’électricité. Il s’agit de l’effet Peltier. Les électrons libres se mettent ainsi sous pression de la chaleur à circuler et produisent ainsi de l’électricité. Il s’agit principalement des alliages de cuivre et de palladium. II.9.2.2. Propriété photoélectrique Lorsqu’un rayon lumineux frappe une substance photosensible telle que le radium, les électrons se libèrent et se mettent a mouvement en constituant ainsi de l’électricité. II.9.2.2. Propriété piézoélectrique La piézoélectricité (du grec piézein presser, appuyer) est la propriété que possèdent certains corps de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte mécanique et réciproquement de se déformer lorsqu’on leur applique un champ électrique. Les deux effets sont indissociables. Le premier est appelé effet piézoélectrique direct ; le second effet piézoélectrique inverse. 20 CHAPITRE III. SYSTEME DE NUMERISATION III.1. Historique En 1930, Claude Shannon découvre qu’il est possible de modifier l’état d’un contacteur (entendez un interrupteur électrique) pour communiquer une information. Si le contacteur est ouvert, cela correspond au blocage de passage de courant électrique. Par conséquent l’ampoule ne s’allume pas. Ceci correspond à l’assertion « FAUX ». Par contre si le contacteur est l’état fermé, il y a passage de courant électrique ; l’ampoule s’allume. Ceci correspond à l’assertion « VRAI ». L’assertion « Faux » est aussi représentée par le chiffre 0, tandis que le Vrai est représenté par le chiffre 1. Avec un contacteur, il est possible de représenté deux états. 0 et 1. Avec deux contacteur, on peut représenter jusqu’à 4 états dont : - Tous les contacteurs sont à l’état ouvert : 00 - Le premier contacteur est fermé et le second reste ouvert : 01 - Le premier est ouvert et le second fermé : 10 - Tous les contacteurs sont fermés : 11 La possibilité d’obtenir les différents états est donnée par la formule : P=2N Où P représente le nombre de possibilité et N le nombre de contacteur (terme). Si N=3 alors P=23=2x2x2=8 tel que représenté dans la table ci-dessous : P 0 1 2 3 4 5 6 7 N2 0 0 0 0 1 1 1 1 N1 0 0 1 1 0 0 1 1 N0 0 1 0 1 0 1 0 1 Les nombres de possibilité vaux de 0 à P-1, car 0 est considéré comme le premier terme et P-1 le dernier terme. Pour nous P-1 équivaut au chiffré 7. Si N=4, P=24=16 La colonne N0 représente les bits de poids faible, tandis que la colonne N2 représente les bits de poids forts. 21 Le nombre de Possibilité vaut de 0 à 15 P N3 N2 0 0 0 1 0 0 2 0 0 3 0 0 4 0 1 5 0 1 6 0 1 7 0 1 8 1 0 9 1 0 10 1 0 11 1 0 12 1 1 13 1 1 14 1 1 15 1 1 N1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 N0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 III.2. Représentation des informations dans un ordinateur III.2.1. Le bit Le bit représenté par b (b miniscule) signifie binary digit (traduit en français par chiffre binaire). C’est la plus petite information manipulable par un ordinateur. III.2.2. Binaire Le binaire est un système de numération ou représentation des caractères basé sur 2 chiffres 0 et 1. Tous les autres caractères (alphabétiques ou numériques) sont représentés en base de ces deux chiffres. On par le alors de la représentation en base 2. Exemple dans notre table, le chiffre 5 est représenté en base 2 par 101 lorsque nous utilisons 3 termes. III.2.3. Octet En informatique on a eu à utiliser la représentation à l’aide de 8 termes ; ce qui nous donne 256 possibilités de caractères. Un caractère est représenté par 8 bits, on par alors de terme octet ou Byte représenté par B (majuscule). Excepté la France, la communauté internationale a adopté l’appellation Byte pour représenter un caractère. 22 Un octet vaut un caractère alphanumérique. Pour 1000 octet, on parlera d’un Kilooctet (Ko) Pour 1 000 000 octets vaut un Megaoctet (Mo) Pour 1000 0000 0000 on utilise le terme Gigaoctet (Go) Pour 1000 000 000 000 on parle d’un Téraoctet (To) Depuis 1998, l’organisme de réglementation internationale I.E.C (Institute for Electrical Codification) a instauré un nouveau système de quantification de l’information basé sur le principe suivant : 1Kilooctet vaut 210 octet = 1024 octets 1Megat octet vaut 2100 octet=2(10)2=1024x1024= 1Gigatoctet vaut 21000 octets=2(10)2)2=1024x1024x1024= 1Teraoctet vaut 210000=2(10)2)2)2=1024x1024x1024x1024= III.2.4. Règes de puissances La représentation d’un octet en binaire fait appelle à la règle de la puissance suivant le tableau ci-dessous : 27 128 26 64 25 32 24 16 23 8 22 4 21 2 20 1 III.2.5. Le Système Hexadécimal Outre le système décimal et binaire, l’homme a eu à utiliser le système hexadécimal. Ce système a permis de freiner le nombre d’accroissement de bit. Il utilise les dix chiffres de système décimal quel on ajoute les 6 premiers lettres d’alphabet en majuscule : On aura : 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F Base décimale 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Base hexa 012 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F Binaire 0 1 10 11 100 101 110 111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 III.4. Codage d’information En informatique comme en télécommunication, l’information circule sous forme des codes conventionnels. De nombreuses formes de codages ont été développées depuis le 19e siècle. Nous étudierons trois d’entre elle. 23 III.4.1. Code ASCII ASCII signifie American Standard Code for Information Interchange. Ce code fut mis au point en 1966 grâce à la collaboration de plusieurs sociétés informatiques et de télécommunication. Ce code utilise le codage en 7 bits qui permet de représenter 128 caractères dont 96 alphabets, les nombre, les signes de ponctuations et les caractères non imprimables. Le code ASCII est adopté par la majorité des fabricants d’équipements informatiques a l’exception d’IBM qui utilise le code EBCDIC (Extended Binary Coded Decimal Interchange Code) qui est code sur le 8 bits. 24 III.4.2. Code DCB (Décimal Codé Binaire) ou BCD (Binary Coded Decimal) Ce code positionne à 4 chiffres ne permet de codifier que des chiffres de 0 a 9 comme suit : Chiffres décimaux 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Blanc 8 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 4 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 Tableau binaire 2 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 III.4.3. Code ISO Ce code est normalisé à 6 positions et permet de représenter des chiffres et des lettres alphabétiques. C'est le système de codage universel. C'est un code à 7 positions, le huitième bit étant réservé à la parité, ce qui fait 27=128 caractères représentables. Ce code comprend : des fonctions de commandes (transmissions de données, tabulations, Retour chariot ...) des symboles de ponctuations quelques symboles usuels en informatique (@...) les chiffres les majuscules les minuscules Certains constructeurs, dont IBM suivis par tous les fabricants, ont enrichi cette table en utilisant le 8ème caractère, ce qui double le nombre de caractères représentables (2 x 128).Les caractères supplémentaires sont essentiellement : Les caractères accentués utilisés dans diverses langues Quelques symboles mathématiques Les caractères semi graphiques qui permettent de réaliser des petits dessins géométriques. Il existe un grand nombre de jeux de caractères (pages de codes)En France, nous utilisons le code multilingue 850 Latin 1 25 Sur un PC, pour accéder à un caractère, il suffit de taper ALT et le code ASCII en décimal. Exemple : ALT 64 donnera @. Les 32 premiers codes et le caractère 127 sont des caractères de contrôle non imprimables. 0 NUL 11 VT 22 SYN 33 ! 44 , 55 7 66 B 1 SOH 12 FF 23 ETB 34 " 45 - 56 8 67 C 2 STX 13 CR 24 CAN 35 # 46 . 57 9 68 D 3 ETX 14 SO 25 EM 36 $ 47 / 58 : 69 E 4 EOT 15 SI 26 SUB 37 % 48 0 59 ; 70 F 5 ENQ 16 DLE 27 ESC 38 & 49 1 60 < 71 G 6 ACK 17 DC1 28 FS 39 ' 50 2 61 = 72 H 7 BEL 18 DC2 29 GS 40 ( 51 3 62 > 73 I 8 BS 19 DC3 30 RS 41 ) 52 4 63 ? 74 J 9 HT 20 DC4 31 US 42 * 53 5 64 @ 75 K 10 LF 21 NAK 32 space 43 + 54 6 65 A 76 L 77 M 87 W 97 a 107 k 117 u 78 N 88 X 98 b 108 l 118 v 79 O 89 Y 99 c 109 m 119 w 80 P 90 Z 100 d 110 n 120 x 81 Q 91 [ 101 e 111 o 121 y 82 R 92 \ 102 f 112 p 122 z 83 S 93 ] 103 g 113 q 123 { 84 T 94 ^ 104 h 114 r 124 | 85 U 95 - 105 i 115 s 125 } 86 V 96 ' 106 j 116 t 126 ~ 127 DEL 26 III.5. Les opérations en binaires III.5.1. Les opérations arithmétique en binaires : III.5.1.1. Addition en binaire L'addition en binaire se fait de la même manière qu'en notation décimale: On commence à additionner les bits de droite (ceux appelés bit de poids faible) puis on a des retenues lorsque la somme de deux bits de même poids dépasse 1 (chiffre maximum en binaire). 0+0=0 ; 0+1=1 ; 1+0=1 ; 1+1=0 ; reste 1 ; 1+1+1=1 reste 1 1+1=2 2/2=1 (reste) et 0 est la nouvelle retenue. Exemple : Additionner les chaines de caractères binaires 011111 et 111000 Disposition: 0 1 1 1 1 1 + 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 0 Si la valeur de caractère dépasse la capacité du registre, le caractère excédentaire est écrit dans la cellule carry de l’ordinateur ; s'il n'y a pas de retenue de l'addition, le bit Carry sera remis à 0. Carry Motif de base 8 bits Retenues 1 1 1 1 1 Op1 1 1 0 1 0 0 0 1 Op2 1 0 0 1 1 1 1 1 Résultat 1 0 1 III.5.1.2. La soustraction en binaire: 1 1 0 0 0 0 La soustraction en binaire se fait de la même manière qu'une addition, sauf que lorsque l'on soustrait un bit à un d'un bit à zéro, on soustrait une retenue pour le bit de poids plus élevé. 27 Exemple : 011110 -011001 000101 III.5.1.3. La multiplication en binaire La multiplication en binaire est la même chose qu'en décimale : un nombre multiplié par 0 est égal à 0. On a donc: 0*0=0 0*1=0 1*0=0 1*1=1 Exemple : 011111 * 110 000000 011111 011111 10111010 III.5.1.4. La division en Binaire La division en binaire se fait de la même façon qu’en décimal. Exemple : 1101/101: 1101 101 101 10 = quotient ____ 0011= reste 28 III.5.2. Les conversions en binaire III.5.2.1. Conversion décimal en binaire Pour convertir un caractère de décimal en binaire, on utilise la règle de division successive jusqu’à obtenir le chiffre 1. Puis l’écriture se fait en sens inverse. Exemple : 65 en binaire. 65 est de l’ordre de 27, donc il s’écrira en base de 8 termes. 65/2=32, reste 1 32/2=16, reste 0 16/2=8, reste 0 8/2=4, reste 0 4/2=2, resre 0 2/2=1, reste 0 On écrire : 1000001 en binaire III.5.2.2. Conversion binaire en décimal Pour convertir un caractère de binaire en décimal, on utilise la règle de puissance Exemple 1100101 en décimal vaut : 1x26+1x25+0x24+0x23+1x22+0x21+1x20=64+32+0+0+4+0+1=101 III.5.2.3. Conversion Décimal en Hexadécimal Cette conversion procède de la même manière que la conversion binaire sauf qu’ici on utilise la base 16. On procède à la division successive jusqu’à obtenir le chiffre inférieur à 16. Exemple : 74 en base décimal vaut : 74/16=4, reste 10 10 vaut A, donc en base décimal vaut 4A en base hexadécimal. III.5.2.4. Conversion Hexadécimal en décimal On procède par la règle de la puissance Exemple : 5F en base hexadécimal vaut : 5x161+Fx160 = 5x16+15x1=80+15=95 en base décimal III.5.2.5. Conversion Binaire en Hexadécimal Pour convertir un caractère de binaire en hexadécimal en vice-versa, on transite par la conversion binaire-décimal, puis décimal-hexadécimal. 29 III.5.3. Les opérations logiques en binaire On les appelle aussi les opérations booléennes. Cf. Algèbre de Bool. Il existe 4 opérateurs logiques de base : ET(Conjonction), OU (Inclusion), OuX (Exculsion) et Non (Négation). III.5.3.1. Conjonction (Et binaire) Exemple de deux assertions ci-dessous. A : Je mets de l’eau chaude dans la tasse B : J’ajoute de café dans la tasse C = A et B : J’obtiens de café à boire. Pour obtenir du café à boire, A doit être vrai (1) et B doit être vraie (1). La table de vérité s’écrit de cette façon : A B A Et B 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1 1 Porte logique 30 III.5.2. Inclusion (Ou inclusif) La relation de subjection permet une résultante vraie si au moins une de deux assertions est vraie. Donc A ou B est vrai si A est vrai ou B est vrai. La table de vérité s’écrit de cette façon : A B A Ou B 0 0 0 0 1 1 1 0 1 1 1 1 Porte logique : III.5.3. L’exclusion : Ou exclusive Contraire au Et binaire, cette relation permet une assertion vraie que si au plus une assertion est vraie. C’est-à-dire elle ne permet pas que deux assertions soit vraie au même moment. La table de vérité s’écrit de cette façon : A B A OuX B 0 0 0 0 1 1 1 0 1 1 1 1 31 III.5.4. La négation (Non) Cette relation permet une valeur vrai si l’autre valeur est fausse et vice-versa. A NON B B 0 1 1 1 0 Porte logique : III.6. AUTRES SYSTEMES DE NUMERATIONS Outre le système décimal, binaire et hexadécimal étudiés, l’homme a eu à utiliser les autres systèmes de numération. Nous pouvons citer: - Le système quintaire en base 5 utilisé par les Mayas - Le système duodécimal en base 12 utilisé par les anglo-saxons dans leur système monétaire jusqu’en 1960 où un pound valait 20 shilling et un shilling valait 12 pence. Il est aussi utilisé dans le système de l’heure actuelle dans la notation anglo-saxonne. - Le système vicésimal en base 20 utilisé par les mayas - Le système sexagésimal en base 60 utilisé par les sumériens. Cette base est aussi utilisée dans le système horaire actuel. 32 CHAPITRE IV. ETUDE DES CIRCUITS DES ELEMENTS MATERIELS DU CIRCUIT LOGIQUE Un circuit logique est basé sur les éléments ci-après : IV.1. Cellules numériques Les cellules numériques sont des interrupteurs électroniques dont les états peuvent changer en 0 ou en 1. En changeant leurs états, elles permettent de modifier le contenu d’un registre. Lorsqu’une cellule change son état en passant de 0 à 1, on parle d’une incrémentation. Tandis que le passage de 1 à 0 s’appelle zérotation ou remise à zéro (reset en anglais). L’incrémentation d’une cellule se fait en lui envoyant un bit (courant électrique) de valeur 1. Exemple +5v Tandis que la zérotation ou annulation se fait en lui envoyant un bit en sens inverse. Exemple -5V. IV.2.Registre Un registre est un groupe de cellules numérique destiné à obtenir un caractère alphanumérique d’une information. Exemple, le registre à 7 tubes aussi appelé Tubes a chiasma groupées sous forme de chiffre 8. Chaque tube est commandé par un interrupteur électronique. En modifiant l’état d’un tube (allumé ou éteint) on modifie aussi le contenu du registre qui donne des formes différentes en chiffres. Le tube à est commandé par la cellule A Le tube b commandé par la cellule B Le tube c par la cellule C Le tube d par la cellule D Le tube e par la cellule E Le tube f par la cellule F Le tube g par la cellule G Si a=1, b=1, c=1, d=1, e=1, f=1, g=1 ; le registre donne la forme 9 33 Si a=0, b=1, c=1, d=0, e=0, f=1, g=1, le registre donne la forme 4. IV.3. Les mémoires IV.2.1.Définition Les mémoires sont des circuits électroniques intégrés chargés de stocker et de conserver les informations traitées ou à traiter. Dans notre cas, nous pouvons les considérer comme un groupe de plusieurs registres (des milliers) qui stocker plusieurs caractères d’une information. IV.2.2. Sortes de mémoires Les mémoires se présentent sous plusieurs formes suivant leurs caractéristiques physiques et opérationnelles. Pour mieux les étudier et les identifier, nous allons d’abord les diviser deux groupes : les mémoires mortes et les mémoires vives. IV.2.2.1. Les ROM ROM est une abbreviation de Read Only Memory (ou Memory to be Read Only). C’est un type de mémoire qui ne peut être accessible qu’en lecture, bien que certaines de ses variantes puissent être lue et écrites mais souvent de manière non permanente. Les informations contenues dans les ROM sont programmées de façon hardware en usine. Elles sont souvent utilisées pour stocker les informations statiques. Les ROM sont des mémoires mortes, c’es-à-dire celles qui conservent les informations même en l’absence de l’électricité. Dans le groupe de mémoires mortes, on retrouve : - LES PROM - LES EPROM et - LES EEPROM. IV.2.2.2. Les PROM PROM signifie Programmable ROM. C’est une variante de ROM qui peut être programmé, mais une seule fois à l’aide d’un équipement spécifique. IV.2.2.3. EPROM Erasable Programmable ROM est une mémoire pouvant être programmée plusieurs fois. Elle comporte une ouverture vitrée sur la face supérieure qui permet de les exposer au rayon ultraviolet. Ce rayon est utilisé pour effacer le contenu d’EPROM avant de le reprogrammer. 34 IV.2.2.4. EEPROM C’est une mémoire réinscriptible à volonté, Elle signifie Electrically Erasable PROM, c’est-a-dire, une mémoire dont le contenu peut être effacé et reprogrammé électriquement ou par impulsion électrique. Cas de Flash BIOS. IV.2.2.3. Les RAM Les RAM sont des mémoires qui peuvent être accessible en lecture comme en écriture de façon standard tout en étant nettement plus rapide. RAM signifie Random Access Memory, c’est-a-dire mémoire en accès aléatoire. Ce type de mémoire, a l’inverse de la mémoire morte, est volatile : dont le contenu est perdu lorsqu’elle n’est pas alimentée électriquement. Les RAM sont essentiellement utilisées comme mémoires vives ou mémoires CACHES. IV.2.2.3.1. Mémoire vives La mémoire vive est la mémoire principale du PC. Toutes les instructions devant être traitées par le processeur y transitent. Sans cette mémoire, le fonctionnement même de l’ordinateur est impossible, le PC refuse de démarrer. La taille de la mémoire vive a une grande importance sur le fonctionnement efficace de l’ordinateur. Les mémoires vives sont, en outre, caractérisées par la fréquence et le temps d’accès. IV.2.4.3.2. Mémoires CACHES En informatique, une mémoire cache ou antémémoire est une mémoire relativement petite (petite capacité) et rapide, qui stocke les informations les plus utilisées d'une autre mémoire plus grande et plus lente. Elle sert à accélérer les traitements. La mémoire cache est notamment utilisée entre le processeur et la mémoire vive, mais on peut en trouver entre tout fournisseur de données (réseau informatique, disque dur, mémoire principale) et le consommateur de ces données. Le cache contient une copie des données originelles lorsqu'elles sont couteuses (en termes de temps d'accès) à récupérer ou à calculer par rapport au temps d'accès au cache. Une fois les données stockées dans le cache, l'utilisation future de ces données peut être réalisée en accédant à la copie en cache plutôt qu'en récupérant ou recalculant les données, ce qui abaisse le temps d'accès moyen. 35 Le processus fonctionne ainsi : 1. l'élément demandeur (microprocesseur) demande une information ; 2. le cache vérifie s'il possède cette information. S'il la possède, il la retransmet à l'élément demandeur – on parle alors de succès de cache. S'il ne la possède pas, il la demande à l'élément fournisseur (mémoire principale par exemple) – on parle alors de défaut de cache ; 3. l'élément fournisseur traite la demande et renvoie la réponse au cache ; 4. le cache la stocke pour utilisation ultérieure et la retransmet à l'élément demandeur au besoin. On trouve une zone de cache : dans les disques durs (par exemple, les fichiers Internet temporaires d'Internet Explorer); dans les serveurs proxy, dont les squids; dans les serveurs de pages dynamiques; dans ou à proximité des microprocesseurs. On les appelle caches du processeur. Dans ce dernier cas, on différencie : cache de premier niveau (L1), plus rapide et plus petit (cache de données souvent séparé du cache d'instructions); Elle a une taille comprise entre 8 et 128 Ko, est toujours placée dans le processeur. On l’appelle souvent cache interne. cache de second niveau (L2) dans certains processeurs, moins rapide et plus gros (peut se situer hors de la puce); avec une taille comprise entre 256 et 2 Mo. cache de troisième niveau (L3) rarement (sur la carte mère). Schémas d’un cache du processeur. 36 Les RAM présentent plusieurs variantes qui se déclinent en deux catégories : mémoires statiques et mémoires dynamiques. La vitesse est inscrite sur le circuit DIP qui compose la mémoire. Une barrette à 60 ns portera une inscription se terminant par 06 ou 60. IV.2.4.4. Mémoires statiques (SRAM) Ce type de mémoire présente la caractéristique de stocker une valeur pendant un période assez longue sans être rafraichie, cela présente un temps d’accès court de l’ordre de 8 à 20 ns. Son inconvénient reste le cout d’achat très élèves et son encombrement. Rafraichir une mémoire consiste à redessiner de façon logicielle une partie ou toutes fenêtres d’un écran dans une interface graphique. A cause de cette caractéristique, les mémoires statiques sont souvent utilisées comme mémoire CACHE, bien qu’elles fussent abondamment utilise comme mémoire vive, de nos jours leur fonction comme mémoire vive a complètement disparu. IV.2.4.4.1. Les FPM (Fast Page Mode) Les FPM sont des mémoires désormais dépassées qui équipaient la plupart des PC de famille 386 et 486. Elles disposaient d’une fréquence de 33 Mhz et d’un temps d’accès de 60 à 70 ns ce qui offre une performance inacceptable pour les machines dont la vitesse de Bus est supérieure à 66 MHZ. Elles sont portées par les barrettes SIMM de 32 Pins IV.2.4.4.2. Mémoires EDO (Extended Data Out) Les EDO on tune fréquence supérieure a 33 Mhz et un temps d’accès de 50 a 60 ns. Ce type de mémoire intègre un jeu de cellule a la sortie qui contient les données qui vont être demandées par le processeur. Il s’agit en quelque sorte d’une mémoire cache intégrées dans la mémoire vive IV.2.4.4.3. Mémoires BEDO (Burst EDO). Le BEDO fonctionne au dessus de 66 MHZ et fonctionne en mode rafale (Burst). Il sous-entend que le processeur ca demander les données stockées aux prochaines adresses et en charge quatre automatiquement en cycle d’horloge. IV.2.4.4.4.-SRAM 37 Cette mémoire a été améliorée en ce qu’elle accepte désormais un transfert de données sur une courbe montante et descendante du signale. Cette technologie est appelée Double Data Rate (DDR), c’est-a-dire Double Taux de Transfert qui permet un transfert de l’ordre de 1.03 Go/s. Elle est aussi appelée SRAMII a été accepte comme standard par 8 grands fabricants dont SAMSUN, TOSHIBA, NEC, …) IV.2.4.5. Mémoires Dynamiques A l’inverse de la mémoire statique, la mémoire dynamique se voit son contenu rafraichir plusieurs fois par seconde, ce qui augmente son temps d’accès, compris actuellement entre 50 à 80 ns. Par contre son cout est relativement moins cher et son encombrement réduit. IV.2.4.3.1. SDRAM (Synchronous Dynamiques RAM) Les SDRAM ont été utile depuis l’apparition de processeur de type DX2. En effet, depuis l’utilisation de processeur de type DX2 (coprocesseur mathématique intégré dans le processeur centrale), il y a eu une différence de fréquence entre le processeur et la carte-mère. Si une mémoire est place sur la carte-mère, elle fonctionne avec la fréquence de celle-ci, qui est peut être jusqu'à 3 fois plus lente que celle du processeur. La SDRAM présente alors cet avantage de fonctionner a la fréquence du processeur, on dit que sa vitesse a été synchronisée à celle du processeur. IV.2.4.3.2. MDRAM (Multibank DRAM) Cette mémoire a été proposée par la société MoSys. La mémoire MDRAM a été synchronisée à la vitesse de 333 Mhz et peut fournir un débit de 666 Mo/s. La mémoire MDRAM tient ce nom de ce qu’il est constitué de modules indépendants (blocs de mémoires) chacun disposant d’une interface (bank) propre de 32 bits, reliées ensemble par un bus commun. IV.2.4.3.3.. SLDRAM (SyncLink DRAM) Proposée par SyncLink, dont elle tient le nom, un consortium regroupant les principaux constructeurs de DRAM, elle est proche de RDRAM et propose un double bus de données de 200 MHz avec un débit de l’ordre de 800 Mo/s. IV.2.4.3.4. RDRAM (Rambus DRAM) Rambus propose une toute nouvelle approche de la mémoire actuelle. Ici la mémoire est un système complet, non pas seulement un puce ou une barrette. La 38 technologie Rambus propose une mémoire cohérente. A la base se trouve un contrôleur chargé de piloter l’ensemble. La mémoire est connectée en série et l’ensemble permet d’atteindre une fréquence de 800 Mhz. L’absence de mémoire sur le connecteur entraine une coupure de circuit dans le Bank. Caractéristique d’une mémoire La fréquence d’une mémoire est la quantité d’information (évaluée en Ko ou Mo) par seconde que le processeur peut adresser dans cette mémoire. Cette fréquence est en générale celle que le processeur rythme sur le bus de la carte mère. Le temps d’accès est celui que le processeur met accéder à une portion de la mémoire pour en retirer ou y placer une information dans une mémoire. Les mémoires sont portées sur des supports appelés SIMM ou DIMM et fixées sur des supports. L’ensemble de supports devant être adressés simultanément d’appelle BANK. Le PC actuel dispose généralement entre 2 et 4 Bank numéroté à partir de 0. IIV.2.5. Le support des RAM Les supports des mémoires permettent de fixer les cellules de celles-ci pour les placer sur les connecteurs. Ces supports se présentent sous les formes des barrettes dont on peut distinguer : les barrettes SIP, SIM, DIMM et circuit DIP. IV.2.5.1. Circuits DIP Les Circuits DIP (Dual In-Line Package) ne sont actuellement pas utilisée comme mémoire vive, mais plutôt comme mémoire cache. Facilement reconnaissable par leur double lignée de bronches, elles ont été utilisées comme mémoires vives avec une capacité de 64 Ko ou 256 Ko, ce qui obligeait des les posséder en grande quantité pour constituer une taille suffisante de la mémoire vive. Ce type de circuit est actuellement utilisé surtout comme BIOS, PROM, EPROM et EEPROM. Une encoche arrondie sur la face supérieure permet de les fixer en bon endroit. IV.2.5.2. .Les Barrettes SIP Les barrettes SIP (Single In-Line Package) ne sont plus d’usage depuis un certain temps. Elles se présentaient sous forme d’une barrette avec des broches à insérer 39 dans un compartiment récepteur. Ces barrettes avaient soit une valeur de 256 Ko, soit de 1 Mo. Pour le moment elles ne sont de fois utilisées seulement comme mémoire pour cartes graphiques. IV.2.5.3. Barrettes SIMM 8 SIMM signifie Single In-Line Memory Module. Les SIMM se présentement sous deux formes: IV.2.5.3.1. SIMM 8 bits Les SIMM se présentent sous formes de barrettes de 8,5 cm de longueur, avec 30 pins, on les appelle aussi SIMM 30 pins. Les SIMM 8 bits ou 30 pins ont été conçu pour porter les mémoires RAM de type FPM qui équipaient les ordinateur de famille 386. La carte mère comporte deux banks (bank 0 et bank1), une banque doit être impérativement utilisée. Ceux barrettes pouvaient avoir une valeur de 256, 1 Mo ou 4Mo. Chaque barrette a une encoche dans l’angle gauche qui sert de détrompeur, évitant ainsi de la monter a l’envers. IV.2.5.3.1. SIMM 32 bits Ces SIMM se présentent sous formes de barrettes de 10.5 cm de longueur, et porte 72 pins et sont conçu pour porter une fréquence de plus de 66 MHz supportable par les FPM, EDO et BEDO. On les appelle aussi SIMM 72 pins. Ils sont disponibles sous 1 Mo, 2Mo, 4Mo, 8Mo, 16Mo, 32Mo et 64Mo. Ces barrettes sont utilisées sur les machines de types 486 et voir Pentium et il n’est pas rares qu’on les retrouves équipes de deux faces. Elles comportent deux détrompeurs : une encoches dans le coin inferieur gauche (comme SIMM 8 bits) et une encoche arrondie au centre de la barrette. 40 IV.2.5.4. Les DIMM Les barrettes DIMM (Dual In-Line Memory Module) sont désormais supportées par la plupart des PC récents. Elles sont actuellement utilisées exclusivement pour les mémoires SDRAM et DDR-DRAM, avec une longueur de 13,3 cm, 64 et 128 Bits et 168 pins. On les appelle aussi barrettes 168 pins. Elles comportent 84 pins dans chaque face, mais chacune de faces est indépendante. Elles sont alimentées par une tension de 5 ou 3,3 v. IV.2.5.4.1. Le SDRAM Les SDRAM se reconnaissent par les deux bronches qui servent de détrompeur. Elles servent de mémoires vives dans les PC de type Penitum I, II et III. Certaines cartes Pentium IV sont aussi équipées des SDRAM. Leur capacité varie de 32, 64 et 128 Mo. IV.2.5.4.2. Les DDR-DRAM (double data rate) Les DDR-DRAM ou tout simplement DDR se trouve actuellement sous trois formes : - DDR ou DDR1 : avec une capacité de 256 a 512Mo : elles équipent les ordinateurs les PCs Penitum IV. - DDRR ou DDR2 : avec une capacité de 512 Mo à 1Go : ce type de mémoires sont les plus en vogue de nos jours. Elles équipement les ordinateurs récents de type processeur Pentium M. - DDRRR ou DDR3 Les DDR-DRAM se reconnaissent par une bronche au milieu qui sert de détrompeur. 41 DDR1 : 256 Mo DDR1 512 Mo DDR2: 1Go DDR3 : 1 Go 42 IV.2.5.4.2.Les Barrettes RIMM Rambus In-Line Memory Module est une barrette propose par la société RAMBUS dont elle porte le nom. Si elles sont mécaniquement compatibles avec les barrettes DIMM, elles ne sont pas électriquement, c’est-a-dire elles ne peuvent pas donner un résultat espérée quand bien-même elles sont correctement insérées dans les connecteurs DIMM. Ces barrettes sont lues en lignes ; les données entrent par un coté en sorte par l’autre, elles ne contiennent pas de mémoires, mais elles servent à établir la continuité dabs e bus de données. 43 CHAPITRE V. LES PROCESSEURS V.1. Définition Le processeur est un composant électronique composé en forme d’un gros circuit intégré (puce) composé de plusieurs millions des circuits électroniques. Le processeur est le cerveau ou aussi le cœur pensant de l’ordinateur. Dans le monde de PC, les principaux fabricants du processeur sont : INTEL, IBM, CYRIX, AMD, TOSHIBA, MOTOROLA, TEXAS INSTRUMENT, NEXGEN, etc. Les plus grands des constructeurs de processeur dans le monde est INTEL, suivi de AMD. Processeur AMD 44 Processeur INTEL Processeur Cyrus V.2. Caractéristiques d’un processeur V.2.1. La vitesse du processeur Nous appelons vitesse du processeur, la quantité d’informations (évaluée en Mo Go) que le processeur traite par seconde. On l’appelle aussi vitesse de traitement d’informations. La vitesse du processeur est évaluée en MHZ et maintenant en GHz. Par exemple, vous procurez une machine avec un processeur de 1,75 GHz. Cela signifie que ce processeur va traiter une information dont la quantité est évaluée en 1,75 Go en une seconde. V.2.2. La pulsation Depuis quelques temps, le processeur a des vitesses sensiblement élevées dépassant de loin celle de carte-mère et celle de RAM. Cette vitesse atteint des proportions telles que les autres éléments de la carte-mère ne peuvent pas la supporter. C’est pourquoi une seconde vitesse a été créée pour dialoguer avec ces éléments. Cette vitesse s’appelle pulsation. 45 V.2.3. Conditionnement du processeur Apres 5 secondes, le processeur atteint une température de 85°C au delà de laquelle elle claque (elle permet sa propriété physique). Cette température est appelée température de claquage. Le processeur est donc toujours protégé contre un échauffement excessif par des procédées physiques qui dépendent de la vitesse de processeur. Car plus la vitesse est grande, plus l’échauffement est fort et rapide. La protection inclut les procédés ci-après : - le blindage : celui-ci est réalisé par un métal aluminium dont la propriété thermique est reconnue pour sa capacité de rayonnement de la chaleur. - Une ventilation : un ventilateur souvent à double vitesse est destiné à refroidir le métal pour éviter que celui-ci ne réchauffe le processeur. En plein travail, le système peut activer le deuxième Levier zero force V.2.4. La fixation du processeur Pour fixer un processeur sur le châssis, on se sert d’un levier qui diminue sensiblement la force de fixation. On parle du levier ZIF (Zero Insertion Force). Désormais utilisé, le support ZIF (Zero Insertion Force) est constitué d'un socle plastique généralement de couleur bleue ou blanche et d'un levier. Lorsque ce dernier est levé, le processeur n'est plus maintenu et peut être extrait sans effort, d'où son nom. 46 V.2.5. Famille des processeurs Intel a fixé une norme nommée 80x86, le x représentant la famille. On parle ainsi de 386, 486,... Un nombre élevé signifie un processeur de conception récente et donc plus puissant. Cette dénomination a été reprise par ses concurrents. Aux États−Unis, une appellation composée seulement de nombres ne peut être protégée, c'est pour cette raison que les processeurs de la génération 5 d'Intel se nomment PENTIUM (Pro) et non 586 (686). Ces Indications sont clairement indiquées sur la surface du processeur. En fait, la puissance a été augmentée grâce à un jeu d'instructions plus évolué et à une technologie plus poussée. On atteint aujourd’hui la série nommée Pentium M, la nomination Centrino est réservée au processeur avec un système de refroidissement interne grâce à un mécanisme électronique en vue de réduire le bruit d’un système mécanique. Plusieurs fabricants ont également lance leur marque des processeurs qui équipent certaines marques des PC. Il s’agit principalement de : - AMD : ils équipent surtouts les marques HP, ACER, COMPAQ… - Motorola (pour les machines de la famille Apple et Mac-Intosh) - Toshiba - Etc. 47 CHAPITRE VI. LES UNITES DE STOCKAGE VI.1. Introduction Depuis de nombreuses années, les hommes ont éprouvé le besoin de conserver leurs informations sur des supports diversifiés. Ces supports ont beaucoup évolué avec le temps et la technologie. Depuis la période de la pierre taillée, pierre polie, papyrus et actuellement les disques optiques, ces supports ont connu d’énormes transformations. Les supports informatiques sont codés en binaire pour leur permettre de stocker, de conserver et de restituer les informations. On les retrouves principalement sous formes de disques magnétiques, disques optiques et disques électroniques. Mais les plus anciens de ces supports informatiques se trouve être la carte performée. Nous aborderons ci-dessous une étude détaillée de la carte perforée. VI. 2. Carte perforée La carte perforée (parfois appelée carte Herman Hollerith) a été le premier support de l’information dans le début de l’informatique. Elle a été utilisée aussi comme mémoire de masse et unité d’entrée-sortie. On l’a conjointement utilisée avec le ruban perforée. Elles sont apparues avant les Systèmes d'exploitation , et ont permis la création de ceux-ci. Toutefois, il fallait des heures entières pour rédiger un programme de quelques lignes de code VI.2.1. Historique de la carte perforée C'est Basile Bouchon qui inventa le papier perforé en 1725 ; en 1728, Jean-Baptiste Falcon améliore le système sous forme de cartes perforées reliées entre elles, ces cartes furent utilisées pour divers automates, et en particulier les orgues de Barbarie et les pianos mécaniques. L'invention de la machine à cartes perforées par Herman Hollerith, pour le recensement de 1890 aux États-Unis, a été la base du développement de trois grandes entreprises internationales : IBM, Powers (absorbée par RemingtonRand, et fusionnée dans Unisys), et Bull. Les premières cartes Hollerith mesuraient 6 centimètres sur 12 et comportaient 210 cases. Le format avait été aligné sur celui du billet de 10 dollars de l'époque pour pouvoir réutiliser des meubles de rangement déjà existants. 48 Le modèle le plus courant de cartes perforées, breveté par IBM en 1928, était la carte dite à 80 colonnes. Il s'agit d'une feuille de bristol mince de forme rectangulaire, dont un coin était tronqué, où les caractères alphanumériques (BCD, EBCDIC ou ASCII) étaient traduits par des perforations rectangulaires (au nombre de 1, 2 ou 3 par caractère) disposées en colonnes parallèles à la largeur (80 colonnes) et sur 13 lignes parallèles à la longueur. Ces cartes étaient stockées par boîtes de 2 000, et le coin tronqué servait de repère pour les insérer dans le bon sens dans un chargeur de cartes ou pour les remettre à l'endroit quand la boîte tombait par terre… Taille de cet aperçu : 800 × 386 pixels Les cartes étaient perforées par des opératrices spécialisées travaillant à partir de « bordereaux de saisie », vérifiées par refrappe par d'autres opératrices (les perfovérifs dont la cadence normale de saisie étaient d'environ 15 000 caractères à l'heure (soit environ 4 caractères à la seconde). Les cartes étaient susceptibles d'être triées sur des machines appelées trieuses et interclasseuses. Les machines mécanographiques ont utilisé ces cartes jusqu'au remplacement des dernières de ces machines par des ordinateurs vers 1970. Les ordinateurs ont été équipés d'unités périphériques capables de lire et de perforer ces cartes jusqu'au début des années 1980. 49 Appareil de perforation IBM Le mécanisme de lecture des cartes perforées était au départ très particulier. En effet, une aiguille passait en revue les lignes et colonnes de la carte. De l'autre côté de la carte, se trouvait un baquet remplit de mercure. Si l'aiguille touchait le mercure, un courant électrique transmis dans l'aiguille passait et fermait le circuit, ce qui indiquait la présence d'un trou. Ce mécanisme sera remplacé dans les années 1920 par un dispositif de brosses métalliques venant entrer en contact avec une plaque métallique à travers la perforation de la carte. La carte perforée a progressivement disparu à partir de 1970 lorsque sont apparues les unités d'entrée-sortie à bande magnétique et à disquettes souples de format « 8 pouces » et des mémoires de masse plus performantes. On utilisait cependant encore des cartes perforées en France pour les péages d'autoroutes jusqu'en 1985. Aux Etats Unis, il y avait encore des machines à voter utilisant des cartes perforées à l'élection présidentielle de 2000. Compte tenu de la vétusté de certains de ces matériels, cette technique a alors provoqué des litiges (perforations non nettes), alors que le résultat était très serré. 50 VI.3. Bandes magnétique Les bandes magnétiques sont les premiers supports ayant remplacé les cartes perforées. Ils sont des supports à accès séquentiels, la lecture se fait en parcourant toutes les pistes d’informations jusqu’à retrouver l’information désirée. Ainsi tous les blocs sont déroulés avant que l’information ne soit retrouvée. Ce mécanisme prend beaucoup de temps Les bandes magnétiques était constituées de substances en plastique recouvertes d’un oxyde magnétique, en l’occurrence l’oxyde de fer. Elles avaient une longueur maximum de 750 m ; de 1,5 a 2,5 cm de largeur. Les bandes magnétiques sont divisée 7 blocs, le dernier bloc étant réservé pour le contrôle de parité. Les blocs sont séparés par des espaces vides appelé espace arrêt-marche (EAM). La densité de disque est de 3600 caractères par centimètre. Les bandes magnétiques sont des supports non adressable, c’es-a-dire que les informations y inscrites n’ont pas d’adresse. Elles appartiennent désormais à une technologie dépassée. Elles ont été remplacées par les supports à accès directe ou adressable. 51 VI.4. Supports à accès directe ou adressable Ces supports ont des adresses pour localiser une information. Ils sont divisés en secteur, et chaque secteur est divisé en pistes. Chaque secteur est caractérisé par une densité qui est nombre de caractères par pistes de secteur. Les informations sont inscrites sur des pistes qui sont bien numérotées. Exemple : secteur 32, piste16. secteur Piste d’information ` VI.3.1. disquettes La disquette a été lancée par IBM en 1971 (dans sa version 8 pouces) pour stocker les microprogrammes des systèmes 370 et, accessoirement, envoyer pour un faible coût des mises à jour à leurs possesseurs. Cette première disquette pouvait stocker 80 000 caractères, soit environ une journée de frappe d’une opératrice de saisie. Pour cette raison, des matériels de saisie sur disquette commencèrent à remplacer les encombrantes et bruyantes perforatrices de cartes utilisées jusquelà. La deuxième génération de disquettes était au format de 5 pouces ¼, et utilisée entre autres sur l’Apple II et l'Olivetti P6060. C’est elle qui, formatée en 360 Ko équipa l’IBM PC en 1981, puis en 1,2 Mo le PC/AT en 1983. La troisième génération possédait une enveloppe qui n’était plus de carton souple, mais de matière plastique rigide. Utilisée par le McIntosh en version 400 Ko (1984), elle fut introduite dans le monde PC en 1987 pour la série IBM PS/2 en versions 720 Ko et 1,44 Mo ; cette dernière a commencé à être détrônée au début des années 2000 par les clés USB, principalement à cause de leur relative fragilité et de leur capacité limitée à 1,4 Mo alors que les fichiers manipulés commençaient à dépasser largement cette taille (pour les usages multimédia notamment). Il exista une version 2,88 Mo qui ne s’imposa pas. 52 Disquette 5 1/4 Disquettes 31/2 Une autre disquette de troisième génération est également apparue sur les ordinateurs personnels. Celle-ci est de format 3 pouces et permet de stocker 320 Ko par face. Les lecteurs pour ce type de disquette n’étant pas double face, il est nécessaire de retourner le disque pour utiliser toute sa capacité. Cette disquette a été principalement utilisée sur Amstrad CPC et Oric. En raison de l'échec commercial de ce standard, les fabricants pouvaient se procurer des lecteurs à très bon marché, mais en revanche la pénurie de disquettes posait problème. Il faut notre que l’utilisation d’une disquette actuellement est tombe en désuète, a cause de leur capacité réduite et leur durée de vie relative très courte. VI.3.2. Disques durs Un disque dur est composé de plusieurs disques circulaires appelés dispac ou plateau, tous montés sur une tige cylindrique qui donne a l’ensemble une forme d’un cylindre. On l’appelle disque cylindrique. 53 Le cylindre est entrainé par un moteur électrique à une vitesse évaluée en tour/min. La surface supérieure du premier dispac et inférieure du dernier dispac ne sont pas utilisées. Elles servent de couvercle. Les dispacs sont caractérisés par leur densité qui est le nombre de caractère contenus sur une piste de secteur. Chaque face est divisée secteur, et chaque secteur est divisée en pistes. 54 On retrouve sur un secteur : - - - - un petit espace « blanc » (« gap » en anglais) : il laisse à la logique du contrôleur de disque une zone inutilisée de cette piste du disque pendant le temps nécessaire à la bascule du mode lecture au mode écriture et inversement (cela permet également de compenser de légères dérives de la vitesse de rotation des surfaces de disque) ; une zone servo : elle contient des « tops » permettant de synchroniser la logique du contrôleur de disque avec les données qui vont défiler sous la tête de lecture juste après ; un en-tête contenant le numéro du bloc qui va suivre : il permet au contrôleur du disque de déterminer le numéro de secteur que la tête le lecture va lire juste après (et par là de déterminer également si le bras portant les têtes est positionné sur la bonne piste) ; les données : ce qui est véritablement stocké par l'utilisateur du disque ; une somme de contrôle permettant de détecter/corriger des erreurs : cela fournit également un moyen de mesurer le vieillissement du disque dur (il perd petit à petit de sa fiabilité). Par exemple : Un disque dur de 10 dispacs, avec une densité de 78000 car/pistes, 100 secteurs de 200 pistes aura la capacité de : Nbre dispac = 10 x 2-2= 18 dispacs Nbre de pistes par dispac = 100 x 200 = 20 000 pistes Capacité de disque dur est : 18x 20 000 x 78 000 = 28 080 000 000 caractères = 28,08 Go. VI.3.2. Caractéristiques physiques d’un disque dur Les disques dur sont aussi appelés des disques fixes, parce qu’ils sont directement fixés sur leur lecteur, contrairement aux disques amovibles tels que les disquettes qui sont séparés de leur lecteur. 55 Axe Tête de lecture Bras Plateau ou dispac Alimentation electrique Servocommande e InterfaceCavalier IDE Un disque dur est constitué : - d’un moteur électrique - des plateaux ou dispac - d’une servocommande - d’une tète de lecture et écriture - d’un bras de levier - d’un axe - d’un connecteur d’alimentation électrique - d’un connecteur interface IDE ou SATA VI.3.2.3. Fonctionnement Le moteur électrique permet d’entrainer le disque cylindrique à une vitesse de rotation constante. Cette vitesse est comprise généralement entre 3600 et 15 000 tour par minute (tr/min). Une tête de lecture, montée sur un bras de levier pivote autour d’un axe permettant ainsi de localiser l’adresse de l’information dont la position est fournie par une servocommande. 56 Une interface IDE/SATA permet ainsi au disque de communiquer avec le processeur ou la mémoire Vive. Chaque plateau est constitué d'un disque réalisé généralement en aluminium, qui a les avantages d'être léger, facilement usinable et non magnétique. Des technologies plus récentes utilisent le verre ou la céramique, qui permettent des états de surface encore meilleurs que ceux de l'aluminium. Les faces de ces plateaux sont recouvertes d'une couche magnétique, sur laquelle sont stockées les données. Ces données sont écrites en code binaire [0,1] sur le disque grâce à une tête de lecture/écriture, petite antenne très proche du matériau magnétique. Suivant le flux électrique qui traverse cette tête, elle modifie le champ magnétique local pour écrire soit un 1, soit un 0, à la surface du disque. Pour lire, c'est le même principe qui est utilisé, mais dans l'autre sens : le champ magnétique local engendre un flux électrique au sein de la tête qui dépend de la valeur précédemment écrite, on peut ainsi lire un 1 ou un 0. L'électronique associée contrôle le mouvement de l'armature ainsi que la rotation des plateaux, et réalise les lectures et les écritures suivant les requêtes émises par le contrôleur du disque. Les firmwares des disques durs récents sont capables d'organiser les requêtes de manière à minimiser le temps d'accès aux données, et donc à maximiser les performances du disque. VI.3.2.3. Présentations physiques de disque dur Les dimensions des disques durs sont normalisées : - 19 pouces pour les anciens disques (à interface SMD). - 8 pouces : génération suivante, permettant de mettre deux disques sur une largeur de baie. - 5,25 pouces : format apparu dans les années 1980, on le trouve aussi en demi-hauteur. - 3,5 pouces est la taille standard depuis de nombreuses années jusqu'à ce jour. - 2,5 pouces pour les ordinateurs portables à l'origine et installé sur certains serveurs depuis 2006. - 1,8 pouce pour les baladeurs numériques, les ordinateurs ultraportables, certains disques durs externes. 57 Les plus petits disques entrent dans la catégorie des microdrives, avec une taille de 1 pouce. VI.3.2.3. Capacité de stockage Les disques durs ayant les capacités les plus importantes sur le marché dépassent les 2 To (téra-octets) (2008). La capacité des disques durs a augmenté beaucoup plus vite que leur rapidité, limitée par la mécanique. Le standard 2008 est de 500 Go pour les PC de bureau (à partir de 0,1 € par Go en août 2008) et de 160 Go pour les PC portables. Le standard 1997 était de 2,0 Go pour les disques dur de 3,5 pouces VI.3.2.4. Gestions des secteurs défectueux Les secteurs défectueux sont essentiellement dus à l’usure des couches magnétiques occasionnées par les charges mécaniques des têtes de lecture/écriture. Cette usure peut aussi être accélérée par des arrêts brusques de courant électriques, par le virus informatiques etc. Les anciens disques durs (MFM) disposaient d’une étiquette permettant de répertorier les secteurs défectueux. Lors du formatage et donc, en vue d’une préparation à l’utilisation, il était nécessaire de saisir manuellement cette liste de secteurs défectueux afin que le système d’exploitation n’y accède pas. Cette liste n’était pas forcément vierge au moment de l’achat. En général, lorsque l’étiquette était totalement remplie, il devenait urgent de changer le disque dur. Avec le temps, les contrôleurs ont pris en charge matériellement les secteurs défectueux. Une zone du disque dur est réservée à la réallocation des secteurs déjà défectueux ou le devenant. Les performances s’en trouvent réduite, mais le nombre de secteurs est tellement faible, que cela passe totalement inaperçu. Cependant, l’usure de la couche magnétique, importante à l’époque mais très réduite aujourd’hui, pouvait causer la perte de secteurs de données. Ainsi, la récupération des secteurs défectueux sur les anciennes générations de disques durs était un vrai casse-tête pour les techniciens. Il fallait parfois des heures pour récupérer seulement quelques secteurs devenus illisibles avec le temps. VI.3.2.5. Utilisations des disques durs A cause de leur grande capacité, les disques durs sont utilisés pour stocker les programmes d’applications, les logiciels de base ainsi que les différentes données d’une entreprise, d’une organisation professionnelles. A ce titre, les disques durs doivent faire l’objet d’une attention particulière et d’un entretien régulier en 58 utilisant les outils d’analyse et de récupérations que nous verrons dans les chapitres qui suivent. VI.3.3. Les concurrents des disques durs VI.3.3.1.Solid State Drive Un SSD (pour Solid State Drive) a extérieurement l'apparence d'un disque dur classique, y compris l'interface, mais est constitué de plusieurs puces de mémoire flash et ne contient aucun élément mécanique. Il est parfois appelé, à tort, "disque SDD". Par rapport à un disque dur, les temps d'accès sont très rapides pour une consommation généralement inférieure [2], mais lors de leur introduction, leur capacité était encore limitée à 512 Mo. En 2009, on trouve des modèles de 128 Go à des prix d'environ 350 $ ce qui reste nettement plus cher qu'un disque dur. A leur arrivée sur le marché en 2008 les SSD souffraient d'un défaut: leur nombre de cycles d'écriture était limité de 100 000 à 5 000 000 pour les meilleures cellules, leur donnant une durée de vie limitée (de plusieurs années, comptez entre 50 et 100 ans) ce qui reste largement suffisant pour une utilisation classique. Il faudra attendre fin 2008 pour que pratiquement tous les modèles règlent leurs problèmes d'instabilité/débit. Les disques durs classiques ne souffrent théoriquement pas de ces limitations et cela est principalement dû à la technologie qui diffère. Depuis 2008, on voit la commercialisation de portables (généralement des ultra portables) équipés de SSD à la place du disque dur, par la plupart des grands constructeurs (Apple, Sony, Dell, Fujitsu, Toshiba...). 59 VI.3.3.2. Disques durs hybrides A mi-chemin entre le disque dur et le SSD (Solid State Drive - entièrement composé de mémoire Flash), les disques durs hybrides sont des disques magnétiques classiques accompagnés d'un petit module de mémoire Flash. Développé en priorité pour les portables, l'avantage de ces disques est de réduire la consommation d'énergie, d'augmenter la vitesse de démarrage et d'augmenter la durée de vie du disque dur. Lorsqu’un ordinateur portable équipé d’un disque hybride a besoin de stocker des données, en fait, il les range temporairement dans la mémoire flash ce qui évite aux pièces mécaniques de se mettre en route. L'utilisation de la mémoire Flash devrait permettre d'améliorer de 20 % les chargements et le temps de démarrage des PC. Les PC portables devraient eux profité d'une augmentation d'autonomie de 5 à 15 %, ce qui pourrait se traduire par un gain de 30 minutes sur les dernières générations de PC portables. 60 VI.4. bandes cassettes Les bandes cassettes sont des supports très fiables et fidèles utilisés pour réaliser les copie de sauvegarde (backup) d’un disque dur. Elles peuvent atteindre une capacité de l’ordre de 400 Go actuellement. Les lecteurs de bande sont des supports destinées à lire les bandes magnétiques. VI.5. Les CD-ROM VI.5.1. Définitions et historique Les CD-ROM font partie des disques optiques. Les premiers à être utilisés sont les disques optiques numériques (DON), apparus vers les années 1970 destinés à archiver l’information sous la forme numérique. Ils etaient d’abord dediés pour données numériques musicales prévues pour un lecteur de CD de chaîne Hi-fi. Grâce à leur grande capacité de stockage et leur compacité, les cédéroms ont supplanté les disquettes dans la distribution des logiciels et autres données informatiques. CD-ROM est l’abréviation de l'anglais Compact Disc Read-Only Memory, soit disque compact à mémoire morte (non modifiable). L’abréviation CD est communément utilisée en français, bien que ce soit l’abréviation de Compact Disc et qu’en français la traduction disque compact est recommandée. Le logo Compact Disc Digital Audio est commun sur les disques compacts. On trouve actuellement : · des CD ROM, · des CD inscriptible (CD−R), · des CD réinscriptible (CD−RW), · des supports de plus grande capacité (DVD). VI.5.2. Francisation Le terme cédérom est la francisation officielle par l’Académie française de CDROM, qui provient simplement de la lecture phonétique de ce sigle d’origine anglaise. Depuis lors (1996), cédérom et cd-rom en minuscule sont considérés comme des noms communs en français, et prennent donc un s au pluriel. Les CD-ROM ont désormais beaucoup évolué. Ils sont constitués d’une substance en plastique perforées de plusieurs trous. La surface est recouverte de la résine dont la capacité réflectrice de lumière est reconnue. 61 VI.5.4 .3. Fonctionnement Les lecteurs CD−Rom utilisent un faisceau laser pour lire les données inscrites sur le disque. Ainsi, les données ne sont pas lues par un procédé magnétique, comme les disques durs, mais plutôt par un procédé optique. Au centre du disque est placée une surface réfléchissante, qui lui donne cet aspect si caractéristique. Une couche de résine, comportant des variations sur sa surface extérieure, la recouvre. On ne peut pas parler ici de sillon, mais plutôt de "trous". Le tout étant recouvert d'un film plastifié qui protège ces creux, évitant ainsi que des impuretés s'y logent. Le faisceau laser va frapper la surface du disque. Si aucun trou n'est rencontré, le faisceau est réfléchi par la surface métallisée, puis guidé par un jeu de prisme jusqu'à un capteur photosensible. Une tête laser est désignée à générer un faisceau de rayon laser qui parcourt la surface du cd-rom. Un capteur photoélectrique est placé à la surface opposée du rayon laser. Si le rayon laser rencontre le trou, il traverse cd-rom et se perd. Aucun courant électrique n’est déduit. C’est le chiffre 0. Par contre, si le rayon laser rencontre la surface, il est réfléchi par la résine et converti par le capteur photoélectrique en courant électrique. C’est le chiffre binaire 1. =1 62 =0 Ces deux états permettent ainsi un stockage d'informations binaire. Ces dernières sont ensuite envoyées au processeur qui les traite comme des données provenant d'une mémoire quelconque. Le laser proprement dit est un élément fixe qui se déplace le long du disque. En effet, il se contente d'émettre un faisceau qui est redirigé et concentré par une lentille en un point précis du CD. Cette lentille, ainsi que les prismes nécessaires à la lecture, sont placés sur un chariot mobile. Ce dernier parcours de manière linéaire la moitié de la diagonale du CD. VI.5.4 .4. Lecteur de cd-rom Un des facteurs déterminant lors de l'achat d'un lecteur CD−ROM est sa vitesse. Les premiers lecteurs simples vitesse, possédaient un débit et un temps d'accès identique à un CD audio. Cette vitesse est nettement insuffisante pour une utilisation dans le domaine informatique. On trouve désormais des lecteurs : simple, double, triple, quadruple et sextuple vitesse. Les temps d'accès n'ont guère augmenté, alors que les débits sont nettement supérieurs. Un lecteur quadruple vitesse offre déjà des performances proches d'un mauvais disque dur. VI.5.5 .PERFORMANCES Type Temps d'accès Débit théorique Simple 530 ms 150 ko/s Double 280 ms 300 ko/s Triple 240 ms 450 ko/s Quadruple 200 ms 600 ko/s Sextuple 145 ms 900 ko/s Octuple 150 ms 1200 ko/s 63 VI.5.4 .6. Connectique La face arrière d'un lecteur CD comporte de nombreux connecteurs. On peut les répartir en trois catégories distinctes : · l'interface de données, · l'interface audio, · le connecteur électrique. Les connecteurs audio sont plus ou moins standardisés. On trouve généralement une prise Jack sur la face avant du lecteur. Celle−ci pourra être utilisée pour y connecter un casque audio ou des haut−parleurs. La prise à quatre broches située sur la face arrière sert à lier la sortie son du lecteur à une carte son. Un câble prévu à cet effet est généralement fourni avec le lecteur VI.5.4.5. Disque Flash Les disques flash font objet d’une nouvelle technologie qui a d’ailleurs beaucoup évalué. Ils sont basés sur une technologie plus anciennes en base de EPROM et EEPROM. En effet, les concepteurs de matériel ont mis au point avec l'effacement EEPROM une région divisée en petits «champs» qui pourraient être effacées individuellement sans affecter les autres. Un disque flash est constitué des éléments ci-après : - un connecteur USB (1) un contrôleur de stockage de masse (2) un point d’essai (3) puce de mémoire flash (4) oscillateur en Crystal (5) un LED (6) une protection lecture-écriture (7) place pour la deuxième puce (8) 64 65 CHAPITRE VII. LES INTERFACES ET LES PORTS VII.1. Les Interfaces VII.1.1. Définition Interface (inter – face) est un dispositif qui permet de traduire les signaux d’une forme sous une autre. On l’appelle également adaptateur de signaux électrique. Les interfaces dans un ordinateurs sont essentiellement des cartes adaptatrices ou décodeurs des signaux numérique-analogique, analogique-numérique ou numérique-numérique. Ces cartes sont soit discrètes (cartes extensives) ou intégrées (pour la nouvelle technologie d’intégration). Plusieurs technologies, en évolution ont permit les conceptions de ces dispositifs, il s’agit de : - technologie ISA technologie EISA technologie VLB technologie PCI technologie AGP Les interfaces sont fixés sur des connecteurs appropriés appelé SLOTS. Chaque slot correspond à un type d’interface bien déterminé. Il est conseillé de bien observer le slot avant de commander ou de remplacer l’interface défectueuse. VII.1.2. L'architecture ISA L'architecture ISA (Industry Standard Architecture) a été inventée en 1981 par IBM pour son IBM 8088. Cette première version était de 8 bits et basée sur une fréquence de 4,77Mhz. Elle est composée d'un seul connecteur de couleur noir. Ce slot permet l'accès à 8 lignes de données et à 20 lignes d'adresses. La seconde génération de 80286 pouvant adresser un bus de 16 bits, un connecteur ISA 16 bits fut créé. Ce dernier se différencie du 8 bits par l'adjonction d'un second connecteur court de couleur noire. Le nombre de lignes de données est ainsi passé à 16 Le bus opérant au début à 8 Mhz, puis standardisé à 8,33 Mhz, le transfert des données nécessite deux cycles. Ce débit est bien entendu théorique, il varie en fonction de la carte utilisée. Actuellement le slot ISA est encore utilisé. Cela est principalement dû à deux raisons, d'une part son faible prix de production, d'autre part sa compatibilité. En effet, ce slot n'ayant plus été modifié depuis longtemps, il permet l'utilisation d'anciens composants. Par 66 contre, son principal défaut est d'être resté à 8 Mhz, ce qui provoque un véritable d'étranglement pour le transfert de données. Interface ISA 8 bits Interface ISA 16 bits 67 Le bus ISA n'est pas un bus autoconfigurant, ce qui oblige l'utilisateur à configurer manuellement chaque nouveau composant installé. VII.1.2.3. L'architecture EISA Le bus EISA se présente comme une suite d’ISA avec une extension de 8 bits supplémentaire, comme l’indique la figure ci-dessous : EISA signifie Extented Industrial Standard Architecture. Elle est basée sur une fréquence de 8,33 Mhz, mais utilise un bus de 32 bits au lieu de 16 bits. Il faut noter que les slots EISA et ISA sont compatible, cela veut dire que les interfaces ISA peuvent être insérer dans les slots EISA et vice-versa. 68 Contrairement à l’architecture ISA, les cartes EISA sont automatiquement prises en charge et configurer par le système d’exploitation. Mais, elle deviennent de plus en plus peu répandu a cause de leur cout relativement élevé. On peut encore retrouver les slots de bus EISA sur certaines carte-mères, essentiellement le pentium III ou elles cohabitent avec les slots bus de type PCI. VII.1.4. Architecture VLB. L’architecture VLB (Vesa Local Bus) a été peu répandu, a cause de leur prix très élevé (en 1996: 1`150 $ us au Zaïre). Elle est une extension d’EISA, en ce sens qu’il y a eu un ajout d’un bus de 16 bits de couleur brune dotée de 112 contacts (pins) pour en faire 32 bits. La figure ci-dessous le montre clairement : Vesa local bus 69 Elles sont ont surtout équipé les cartes-mères dotées de processeur Pentium IV. Elles permettent des débits nettement améliorés en utilisant la même fréquence que la carte mère. De plus, il est 32 bits. Techniquement parlant, le VLB détourne le bus local du processeur pour son propre usage, ce bus étant bien entendu à la fréquence de la carte mère. Ce procédé, qui à l'avantage d'être extrêmement économique, présente certaines limitations. Le bus local processeur n'étant pas dimensionné à cet effet, il est impossible de mettre plus de 3 cartes VLB dans un PC. Elles étaient essentiellement utilisées pour les cartes graphiques. VII.1.5. Le PCI L'architecture PCI (Peripheral Componement Interconnect) utilise un procédé comparable au VLB. En effet, il utilise aussi le bus système, mais l'adjonction d'un contrôleur propriétaire lui permet d'outrepasser la limite de 3 slots. Un slot PCI est à la fréquence de base de 33 Mhz et existe en version 32 et 64 bits. Sur le plan physique, le PCI 32 bits se remarque par un détrompeur alors qu’on remarque deux détrompeurs sur les bus de PCI 64 bits. 70 VII.1.6. L’architecture AGP Intel a présenté en juillet 1996 les spécifications de l'Accelerated Graphic Port (AGP). A cette époque, la demande en graphisme 3D dépassait souvent les capacités de machines standard. L'architecture PCI avait atteint ses limites au niveau du débit autorisé pour les cartes graphiques. Intel a donc proposé un nouveau bus dédié à de telles cartes. Fonctionnement d’AGP Le principal problème est le goulot d'étranglement dût aux faibles performances du bus entre le CPU et la mémoire, et entre le CPU et la carte graphique. La mémoire graphique est extrêmement couteuse par rapport à la mémoire vive d'un PC. Le graphisme 3D en est un gros consommateur, il est alors judicieux de lui donner accès à cette mémoire vive. A la différence de l'architecture UMA (Unified Memory Architecture) qui monopolise la mémoire, l'AGP peut à tout moment rendre au système la portion qu'il utilise. A cet effet, il utilise un procédé appelé Dynamic Memory Allocation Le système reste alors "propriétaire" de la mémoire vive, et ne prête que ce pour lequel il n'a bas de besoin immédiatement. Ainsi, pas besoin de doubler sa mémoire pour éviter un quelconque ralentissement. La gestion de ce bus est assurée par un chipset compatible AGP. Le processeur n'est alors plus requis pour les différentes transactions. Cela permet de gagner en rapidité, tant au niveau du débit que de la charge du CPU. Le contrôleur 71 graphique utilise ainsi un accès dédié à hautes performances qui lui offre un accès direct à la mémoire. Ce procédé est nommé DIME (Direct Memory Execute). Ainsi, il peut l'utiliser pour les opérations complexes que réclame l'application de textures en 3D. De plus, ce bus permet le transfert rapide des informations entre le CPU et le contrôleur graphique. Les traitements sont effectués en mode pipelined, ce qui signifie que le l'AGP peut envoyer de multiples données en réponse à une seule requête. Sur un bus PCI, il est nécessaire d'attendre que la première donnée soit traitée avant de pouvoir entamer une quelconque seconde requête. L'AGP profite de ces temps d'attente pour envoyer les données suivantes, on parle alors de mode burst. Un autre procédé "sideband" est aussi inclus dans l'AGP. Il fournit 8 lignes d'adresses supplémentaires qui permettent au contrôleur graphique d'émettre des requêtes et des adresses pendant que des transferts sont en cours. Le bus AGP de base offre des débits pouvant atteindre environ 266 Mo/s, soit 64 bits par 66 Mhz, à raison d'un transfert tous les fronts montants. L'AGP 2x utilise les fronts montants et descendants de la courbe, ce qui lui permet de doubler ce débit. Le débit possible est alors d'environ 530 Mo/s. Le mode AGP4x va jusqu'à quadrupler les débits offerts par l'AGP1x, soit plus de 1 Go/s. En réalité, il est limité par la fréquence du bus. Le connecteur AGP ressemble énormément à un connecteur PCI, si ce n'est qu'il est de couleur brune. Par contre, il est placé plus en recul du bord de la carte mère que les slots PCI. 72 VII.2. Les Bus et les connectiques VII.2.1. Les bus informatique VII.2.1.1. Définition On désigne par bus informatique, l’ensemble des lignes électriques qui connectent les différents composants d’une unité centrale pour leur permettre de communiquer, la transmission de signaux entre les différents composants de l'ordinateur. Le bus relie la carte mère du P.C., qui contient le processeur et ses circuits, à la mémoire et aux cartes d'extensions engagées dans les connecteurs. Dans ce sens on distingue deux types de bus : - Les bus systèmes - Bus d’extension VII.2.1.2. Bus système Le bus système est aussi appelée bus interne, il permet de connecter le microprocesseur à la mémoire vive. V.7.1.3. Bus d’extension Le bus d’extension relie le processeur aux connecteurs d’entrée et sorties er aux connecteurs d’extension. On distingue particulièrement trois catégories de bus : - Le bus de données, - Le bus d'adresse, - Le bus de contrôle VII.2.1.2.3. Bus d’adresse Ce n'est rien d'autre qu'un groupe de lignes bidirectionnelles sur lesquelles se font les échanges de données (Data) entre le processeur et son environnement (RAM, Interface, etc...). Le bus de données véhicule les informations de ou vers la mémoire ou encore de ou vers une unité d'entrée/sortie. Un bus est caractérisé par le nombre et la disposition de ces lignes. Le nombre de lignes du bus de données dépend du type de microprocesseur : - 8088 et 8086 8 lignes - 80286 et 80386 Sx 16 lignes - 80386 Dx et 80486 32 lignes 73 - 80586 − 80686 − Pentium 64 lignes Pentium M : 128 lignes. VII.2.1.2.4. Le Bus d'Adresse Il est constitué d'un ensemble de lignes directionnelles, donnant au processeur les moyens de sélectionner une position de la mémoire ou un registre en place sur l'une ou l'autre des cartes d'interfaces connectées sur la carte-mère. VII.2.1.2.5. Le Bus de Contrôle Le bus de contrôles transmet un certain nombre de signaux de synchronisation qui assurent au micro−processeur et aux différents périphériques en ligne un fonctionnement harmonieux. C'est le maître d'œuvre, assurant la coordination d'une suite de signaux transmis au processeur. VII.2.1.6. Caractéristique d’un bus Un bus est caractérisé par sa fréquence et le nombre de bits d’information qu’il peut transmettre simultanément. La fréquence d’un bus est la fréquence du signal électrique qui traverse le bus. Elle est évaluée en Mhz. Si le nombre de bits d’information transmise simultanément est supérieur à 1, on parle alors de bus parallèle. Dans le cas contraire, c’est un bus série. Par exemple, un bus dont la fréquence est 33,33 Mhz, et le taux de transmission est de 32 bits va transmettre : 33,33 x 106 x 32= 1,0666 × 109 bits par seconde, soit 133,33 méga-octets par seconde. Exercice Calculer le nombre de bits par seconde sur un bus dont la fréquence est de 266 Mhz avec un taux de transmission de 128 bits. Remarques PC de 2008 permet ici des transferts à 6,4 giga-octets (Go) par seconde VII.2.2. Bus externes Les bus externes permettent de connecter la carte-mère de l’ordinateur aux connectiques des lecteurs de disques durs, de disquettes et de lecteurs de CDROM. Ils se présentent sous forme des câbles électriques bidirectionnels isolés. Ils se présentent sous plusieurs formes : 74 VII.2.2.1. Bus IDE (Intelligent Drive Electronics) Ce type de bus est le plus souvent utilisé dans les PC. Il se présente sous forme d’une connectique IDE (ou ATA = Advanced Technology bus Attachment).) équipée d’une nappe 40 points. La version récente dispose d’une connectique équipée d’une nappe 80 point. C’est la version bus EIDE ( Enhanced Intelligent Drive Electronics ou ATA2). Nappe 40 point (IDE ou ATA) Nappe 80 point (EIDE ou ATA2) La connectique EIDE est dotée des connecteurs qui permettent de disposer de deux disques durs plus rapides et de deux unités de disque lents, tels que le lecteur de CD-ROM. Alors que nappes 40 point ne permet d’aligner qu’un seul disque rapide. 75 VII.2.2.2. Repérage La connectique se présente sous la forme d'une nappe à 40 points pour les périphériques lents et à 80 points pour les périphériques rapides.. Dans un cas comme dans l'autre, les connecteurs utilisés sont de 40 points. Sur l'illustration qui suit, nous voyons deux connecteurs IDE sur une carte mère : Dans le cas d'un système EIDE (ATA-2), le connecteur primaire (rapide) est de couleur bleue. C'est lui qui doit recevoir la nappe de 80 points. Notez les trois détrompeurs présents : une encoche dans le boîtier du connecteur, une patte absente. le côté de lla broche 1 (P1) référencé sur la carte mère Les nappes peuvent exploiter l'un ou l'autre, voire les deux détrompeurs, mais il peut se faire que l'on rencontre des nappes dans aucun détrompeur ! Dans ce cas, il faut être capable de repérer la patte n°1 sur le connecteur. Elle est généralement indiquée sur les cartes mères, mais pas obligatoirement sur les disques. Fort heureusement, elle est toujours située du côté du connecteur d'alimentation. VII.2.2.3. Notes importantes Lorsque l'on utilise une nappe 80 points pour les disques durs EIDE, il est important d'observer quelques règles : une nappe correctement faite dispose d'un connecteur bleu, qui doit être placé sur la carte mère, le premier disque placé (maître) devra être connecté à l'autre extrémité de la nappe. Le connecteur intermédiaire ne servira que dans le cas d'un disque dur secondaire (esclave), 76 c'est une très mauvaise idée de mettre sur le même connecteur (même nappe) un périphérique rapide (disque dur) et un périphérique lent (CDROM, graveur...). En effet, (E)IDE, en cas d'accès sur les deux périphériques, alignera automatiquement la vitesse de transfert sur celle du périphérique le plus lent. VII.2.2.4. Montage Maître et esclave Sur un connecteur IDE ou EIDE, il n'est possible de placer que deux unités au maximum. Lorsqu'il y a deux unités connectées, l'une sera prioritaire (Maître), l'autre sera secondaire (Esclave). Ceci n'influe pas sur les performances, mais sur l'ordre de recherche. Initialement, seul un disque maître pouvait supporter le processus de chargement du système d'exploitation. Les BIOS modernes permettent parfois de paramétrer ceci. Sur chaque disque dur IDE (ou EIDE), il existe un dispositif qui permet d'identifier le disque comme étant maître ou esclave. Généralement, il s'agit d'un bloc de cavalier « jumper » à placer dans une configuration définie par le constructeur. La plupart du temps, cette configuration est indiquée sur l'étiquette du disque dur. Il est souvent fait référence à une configuration "cable select". Cette configuration fait appel à une nappe de connexion d'un type particulier, où le connecteur côté carte-mère se trouve au milieu de la nappe, chaque disque étant connecté à une extrémité. Le plus souvent, ce dispositif n'est pas utilisé par les assembleurs. 77 VII.7.3.4.Présentations de connectiques IDE Le connecteur mâle se trouve sur la carte mère ou les périphériques (disques durs, lecteurs CD) : Le connecteur femelle se trouve sur la nappe de connexion, généralement un index rouge pointe sur la broche 1. . Broche Fonction 1 /RESET Sens Description Reset 2 GND Masse 3 DD7 Bit 7 4 DD8 Bit 8 5 DD6 Bit 6 6 DD9 Bit 9 7 DD5 Bit 5 8 DD10 Bit 10 9 DD4 Bit 4 10 DD11 Bit 11 11 DD3 Bit 3 12 DD12 Bit 12 13 DD2 Bit 2 14 DD13 Bit 13 15 DD1 Bit 1 16 DD14 Bit 14 17 DD0 Bit 0 18 DD15 Bit 15 19 GND Masse 78 20 KEY - Key 21 n/c - Non connecté 22 GND Masse 23 /IOW Validation d'écriture 24 GND Masse 25 /IOR Validation de lecture 26 GND Masse 27 IO_CH_RDY ; 28 ALE ? ??? 29 n/c - Non connecté 30 GND Masse 31 IRQR Requête d'interruption 32 /IOCS16 33 DA1 34 n/c 35 DA0 Adresse 0 36 DA2 Adresse 2 37 /IDE_CS0 (1F0-1F7) 38 /IDE_CS1 (3F6-3F7) 39 /ACTIVE Led 40 GND Masse ? IO Chip Select 16 bits Adresse 1 - Non connecté VII.2.2.5. Vitesse et taux de transfert Les bus IDE ou ATA ont une vitesse de 133 Mhz qui correspond a un taux de transfert ou débit théorique de 133 Mo par seconde. Avec l’augmentation de volume de données, de la vitesse de processeur et la taille de disque dur, ce débit se trouve très vite dépassé. C’est pourquoi le bus SATA ont fait leur apparition pour combler cette déficit d’abord en termes de la vitesse de transfert de donnée. VII.2.3. Les bus et connectiques SATA Le Bus SATA (Serial Advanced Technology Attachement) présente de multiples avantages par rapport à son prédécesseur (IDE ou ATA) ; les trois principaux étant sa vitesse, la gestion des câbles et le branchement à chaud (Hot-Plug). 79 L'ancienne norme ATA est communément désignée sous le nom « Parallel ATA » (P-ATA) afin que les deux ne soient pas confondues. Les premiers modèles de Serial ATA, ont apparu en 2003 permettent un débit théorique de 150 Mo par seconde, c’est-à-dire 13 Mo/s de plus que les PATA, mais ont été conçus pour aller bien plus vite. Le Serial ATA II double sa vitesse à 300 Mo/s puis les 600 Mo/s depuis 2009. L'augmentation du débit de l'interface est sans grand intérêt lorsqu'un seul disque est utilisé, puisque ceux-ci ne permettent pas (en 2007) un débit supérieur à 100 Mo/s, d'autant plus que, contrairement au P-ATA où tous les disques branchés sur un seul câble doivent partager la bande passante, en SATA chaque disque dispose du maximum autorisé par sa norme et celle du contrôleur. La norme SATA II permet l'utilisation de multiplicateurs de ports, qui permettent d'utiliser plusieurs disques à partir d'un seul connecteur du contrôleur. VI.2.3.1. Câbles et connecteurs Photo du connecteur de données Serial ATA Un connecteur d'alimentation électrique SATA. Il est semblable à un connecteur de données, mais en plus large (il possède 15 broches au lieu de 7). 80 Cartes externes SATA Disque dur SATA VII.2.3.2. Données Le plus grand changement par-rapport au Parallel ATA se trouve dans l'aspect physique des câbles utilisés. Les données sont transmises par 2 paires différentielles (une paire pour la transmission et une pour la réception), 81 protégées par 3 fils de masses. Ces sept conducteurs étant regroupés sur une nappe plate, peu flexible, avec des connecteurs de 8 mm à chaque extrémité. Elle peut atteindre une longueur allant jusqu'à 1 mètre. Comparé au court (45 cm) câble de 40 ou 80 fils du Parallel ATA, le flux d'air, et donc le refroidissement des équipements, est amélioré grâce à cette plus faible largeur de câble. Le concept de rapport maître/esclave entre les dispositifs a été abandonné. Le Serial ATA n'a qu'un périphérique par câble (connexion point à point). Les connecteurs ont des détrompeurs, il n'est donc pas possible de mettre des connecteurs de câble à l'envers, le seul défaut étant l'absence de « clips » sur certains câbles, ce qui peut provoquer un débranchement inopiné en cas de manipulation, ce qui est de toute manière fortement déconseillé. Les mêmes connecteurs physiques sont utilisés pour les disques durs de 3,5 et 2,5 pouces ainsi que les lecteurs et graveurs de CD/DVD-ROM. VII.2.3.3. Alimentation Les disques durs natifs en Serial ATA exigent également un connecteur électrique d'alimentation différent, faisant partie de la norme. Le connecteur standard d'alimentation ressemble à celui des données, mais en plus large, ainsi il ne devrait pas être possible de confondre les deux. Une alimentation de 3,3 V est ajoutée par-rapport au PATA, ce qui porte à un total de 15 broches pour assurer trois tensions d'alimentation si nécessaire : 3,3 V, 5 V et 12 V. VII.7.4. 4. Compatibilité Pendant une période de transition, divers adaptateurs entre Parallel et Serial ATA sont prévus pour convertir l'un en l'autre. Pour exécuter la conversion du Serial vers le Parallel ATA ou vice versa, un pont (ou bridge) est utilisé VII.2.3.4. Version 2.6 du Serial ATA Le SATA-IO (Serial ATA International Organization) a énoncé (début 2007) les spécifications 2.6. Câble et connecteur internes minces afin d'utiliser les unités optiques SATA dans des unités centrales plus compactes. Connecteur micro SATA pour les disques 1,8 pouce pour faciliter l'intégration de ces disques dans les UMPC. Mini câble/connecteur SATA interne et externe « multilane » (possibilité de coupler plusieurs canaux SATA) afin d'améliorer la bande passante avec les périphériques et de proposer des connecteurs plus petits. Optimisations NCQ afin d'offrir une meilleure gestion des données prioritaires. 82 Optimisations NCQ Unload autorise l'utilisation de technologie pour protéger les disques sur les PC portables en cas de chute accidentelle. VII.2.3.4.. SATA-IO La prochaine évolution du Serial-ATA développée par l'organisation SATA-IO devrait s'appeler SATA 3 Les débits maximum théoriques doubleront et passeront à 600 Mo/s. La nouvelle norme utilisera les mêmes câbles et sera totalement compatible avec les périphériques et connecteurs plus anciens. L'arrivée sur le marché est prévue avant la fin de l'année 2009. Les disques durs SSD atteignant déjà 240 Mo/s, le SATA 3 ne pourrait arriver à un meilleur moment. Pour être compatibles, les futures cartes mères nécessiteront un southbridge intégrant cette nouvelle version. Le premier southbridge annoncé est le RD890 d'AMD, prévu pour la seconde moitié de 2009.[3]. La première démonstration publique, organisée par AMD et Seagate a permis d'atteindre des débits de 589 Mo/s[4] VII.2.3.5. e-SATA e-SATA (external SATA) est une adaptation du protocole SATA au branchement de périphériques externes. Ses principales caractéristiques sont : Tension d'émission supérieure à la norme SATA (500-600 mV au lieu de 400-600 mV) ; Tension de réception inférieure à la norme SATA (240-600 mV au lieu de 325-600 mV) ; Protocole identique, afin de pouvoir utiliser les mêmes équipements ; Longueur de câble maximum de 2 m. 83 CHAPITRE VII. LES UNITES DE COMMANDE ET DE CONTROLE Les unités de commandes et de contrôle se présentent essentiellement sous sousformes des circuits de contrôle et des interrupteurs logiques. VIII.1. Les circuits de contrôle (Chipset) Le chipset peut être défini comme un ensemble de circuits (Chip Set) (littéralement ensemble de puces) ou un jeu de composants électroniques intégré dans un circuit intégré préprogrammé permettant de gérer les flux de données numériques entre le processeur, la mémoire et les périphériques. On en trouve dans des appareils électroniques de type micro-ordinateur, console de jeux vidéo, téléphone mobile, appareil photo numérique, GPS, etc. Il définit l'intelligence et les possibilités de la carte mère. Dans le passé, chacune des fonctions offertes par la carte mère nécessitait un petit circuit spécialisé indépendant placé sur la carte extensive. Désormais, tout est regroupé en un groupe de chips régis de manière globale. Cette évolution a permis une bien meilleure cohésion des ressources et possibilités, afin d'optimiser les performances au mieux. Chipsets 84 Les éléments les plus significatifs du chipset sont les deux (parfois un) grands circuits carrés placés bien en évidence sur la carte mère. C'est sur ceux−ci qu'on pourra lire la marque et le modèle. Au BOOT, le PC annonce aussi le modèle et la version du chipset utilisé. Le chipset est composé de différents chips, chargé chacun de piloter un composant précis. On distingue généralement les composants suivants : Composant Description CPU Le processeur lui−même (Central Processing Unit) FPU Le coprecesseur (Floating Point Unit) Bus Controller Le contrôleur de bus System Timer Horlorge système High et low−order Interrupt Controller Contrôleur d'interruptions Hautes (8−15) et basses (0−7) High et low−order DMA Controller Contrôleur de DMA haut (4−7) et bas (0−3) CMOSRAM/Clock Horloge du BIOS Keyboard Controller Contrôleur clavier Le type de chipset définit les composants supportés par la carte mère. Dès lors, il est important de veiller au type de chipset lors de l'achat d'une nouvelle carte mère. VIII.1.1 Chipsets actuels VIII.1.1.1. North et South Bridge : Intel, comme la plupart de ses concurrents, a choisi de partager ses chipsets en deux parties : le north et le southbridge Le NorthBridge est le composant principal. En effet, il sert d'interface entre le processeur et la carte mère. Il contient le contrôleur de mémoire vive et de mémoire cache. Il sert aussi d'interface entre le bus principal à 66 ou 100 Mhz, le bus d'extension AGP Il est le seul composant, en dehors du processeur, qui tourne à la vitesse de bus processeur. Le South Bridge, quant à lui, est cadencé à une fréquence plus basse. Il est chargé d'interfacer les slots d'extensions ISA, EISA ou encore PCI. Il se charge aussi de tous les connecteurs I/O, tels que les prises séries, parallèles, USB, ainsi que les contrôleurs IDE et FLOPPY. Le South Bridge prend aussi en charge l'horloge système et les contrôleurs d'interruptions et DMA. 85 L'avantage d'une telle architecture est que le composant South Bridge peut être utilisé pour différents NorthBridge. En effet, ce denier évolue beaucoup plus souvent que le South. Ainsi, les coûts de conceptions et de fabrication diminuent nettement. La dénomination Intel se réfère au composant North Bridge. Par exemple, un chipset de type 440BX est composé du North Bridge 82443BX et du South Bridge 82371EX. VIII.1.2. La gestion de la mémoire cache Le chipset détermine la taille de mémoire cache de type L2 supportée. Celle−ci varie couramment entre 256 et 512 Ko. Bien évidemment, cela ne concerne pas les machines dont le processeur intègre directement la mémoire cache L2, comme le Pentium Pro. VIII.1.3. La gestion de la mémoire vive La taille maximum de mémoire vive est aussi définie par le chipset. Attention, il s'agit de la taille maximum de mémoire qui peut être "installée". Le type de cette mémoire est aussi dépendant de la version du chipset. En effet, il n'est possible d'utiliser de la mémoire EDO ou SDRAM que sur une carte mère disposant du chipset adéquat. Les autres spécificités de la mémoire, tels que le contrôle de parité ou encore le packaging dépendent tout autant du chipset. VIII.2.Les interrupteurs logiques (IRQs) VIII.2.1.. Interruptions Qu'est-ce qu'une interruption ? Puisque le processeur ne peut pas traiter plusieurs informations simultanément (il traite une information à la fois, le multitâche consiste à alterner des morceaux d'instructions de plusieurs tâches différentes), un programme en cours d'exécution peut grâce à une interruption être momentanément suspendu, le temps que s'exécute une routine d'interruption. Le programme interrompu peut ensuite reprendre son exécution.. Sur les anciens ordinateurs, le CPU allait interroger chaque périphérique tous les X cycles. C'était en effet son seul moyen de savoir si ceux−ci avaient une requête à lui communiquer. Ce procédé, nommé polling, avait le principal défaut d'être extrêmement gourmand en ressources. 86 Désormais, les interruptions matérielles (IRQ Interrupt ReQuest channel) sont utilisées. Si un événement se produit sur un périphérique, celui−ci émet un signal pour en informer le processeur. Ainsi, celui−ci peut se consacrer pleinement à sa tâche et ne s'interromps que lorsque cela est réellement nécessaire. Il existe 256 adresses d'interruption différentes. VIII.2.2. Type d’interruption Il existe deux type d’interruptions : interruption materielle et interruption logiciel VIII.2.2.1. Interruption matérielle Une interruption devient une interruption matérielle lorsqu'elle est demandée par un composant matériel de l'ordinateur. En effet, il existe dans l'ordinateur de nombreux périphériques. Ceux-ci ont généralement besoin d'utiliser les ressources du système, ne serait-ce que pour communiquer avec lui... Ainsi, lorsque ceux-ci ont besoin d'une ressource, ils envoient parfois au système une demande d'interruption pour que ce dernier leur prête son attention. Ainsi, les périphériques ont un numéro d'interruption, que l'on appelle IRQ (Interruption request, ce qui signifie «requête d'interruption»). A titre d'image, chaque périphérique tire une «ficelle» reliée à une cloche pour signaler à l'ordinateur qu'il veut qu'il prête attention à lui. Cette "ficelle" est en fait une ligne physique qui relie le slot à la carte-mère. Les premiers PC ne disposaient que de 8 interruptions (N° 0−7). Il s'agit de liaisons physiques entre les périphériques et un chip nommé PIC8259. Rapidement, cela n'a plus suffit et il a été nécessaire de prévoir une extension. Cela fut fait simplement en greffant un second chip au premier (8−15). La liaison s'effectua par le second PIC8259 au premier au travers de l'IRQ2. Cette dernière est nommée "cascade" ou IRQ9 redirigée. Désormais, ces deux chips sont inclus dans un plus grand faisant partie du "Chipset". Pour un emplacement ISA 8 bits par exemple, il y a 8 lignes IRQ (Interruption Request Line) qui relient le slot ISA 8 bits à la carte-mère, c'est-à-dire IRQ0 à IRQ7. Ces IRQ sont contrôlés par un «contrôleur d'interruption» qui permet de "donner la parole" à l'IRQ ayant la plus grande priorité. Pour les slots 16 bits, les IRQ 8 à 15 ont été ajoutés, il a donc fallu ajouter un second contrôleur d'interruption, la liaison entre les deux groupes d'interruption se fait par l'intermédiaire de l'IRQ 2 reliée à l'IRQ 9 (et appelée «cascade»). La cascade vient donc en quelque sorte "insérer" les IRQ 8 à 15 entre les IRQ 1 et 3 : 87 La priorité étant donnée par ordre d'IRQ croissant, et les IRQ 8 à 15 étant insérées entre les IRQ 1 et 3, l'ordre de priorité est donc le suivant : 0 > 1 > 8 > 9 > 10 > 11 > 12 > 13 > 14 > 15 > 3 > 4 > 5 > 6 > 7 88 VIII.2.2.2. Interruption logicielle Les interruptions "software" ou logicielle (lorsqu'une application a besoin d'avoir accès à un morceau de code commun contenu et contrôlé par un autre morceau de code et situé dans une location mémoire très différente et qui peut varier, comme le BIOS par exemple). VIII.2.2.3. Table d’interruption IRQ Périphérique 0 Horloge interne 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 clavier contrôleur d'interruptions programmable Renvoi vers les IRQ 8 à 15 port de communication COM2/COM4 port de communication COM1/COM3 libre contrôleur de disquettes port imprimante LPT1 CMOS (Horloge temps reel) libre libre libre port souris PS2/libre processeur numérique de données (Coprocesseur mathématique) contrôleur de disques durs primaire (IDE) contrôleur de disques durs secondaire (IDE) VIII.3. Les Canaux DMA VIII.3.1. Introduction Des périphériques ont régulièrement besoin d'"emprunter de la mémoire" au système afin de s'en servir comme zone de tampon (en anglais buffer), c'est-à-dire une zone de stockage temporaire permettant d'enregistrer rapidement des données en entrée ou en sortie. Un canal d'accès direct à la mémoire, appelé DMA (Direct Memory Access soit Accès direct à la mémoire), a ainsi été défini pour y remédier. 89 Le canal DMA désigne un accès à un emplacement de la mémoire vive (RAM) de l’ordinateur, repéré par une « adresse de début » (ou «RAM Start Address» en anglais) et une « adresse de fin ». Cette méthode permet à un périphérique d'emprunter des canaux spéciaux qui lui donnent un accès direct à la mémoire, sans faire intervenir le microprocesseur, afin de le décharger de ces tâches. Les premiers PC ( XT ) ne disposaient que de 4 canaux DMA, mais un ordinateur de type PC récent possède 8 canaux DMA. Les quatre premiers canaux DMA ont une largeur de bande de 8 bits tandis que les DMA 4 à 7 ont une largeur de bande de 16 bits. Canaux DMA Les canaux DMA sont généralement assignés comme suit : DMA0 - libre DMA1 - (carte son)/ libre DMA2 - contrôleur de disquettes DMA3 - port parallèle (port imprimante) DMA4 - contrôleur d'accès direct à la mémoire (renvoi vers DMA0) DMA5 - (carte son)/ libre DMA6 - (SCSI)/ libre DMA7 – disponible.. 90 VIII.2.2.. Adresses de base Les périphériques ont parfois besoin d'échanger des informations avec le système, c'est pourquoi des adresses mémoire leur sont assignées pour l'envoi et la réception de données. Ces adresses sont appelées «adresses de base» (les termes suivants sont également parfois utilisés : «ports d'entrée/sortie», «ports d'E/S», «adresse d'E/S», «adresses de ports d'E/S», «ports de base», ou en anglais I/O address qui signifie «Input/Output Address», littéralement «Adresse d'entrée sortie»). C'est par l'intermédiaire de cette adresse de base que le périphérique peut communiquer avec le système d'exploitation. Il ne peut donc exister qu'une adresse de base unique par périphérique. Voici une liste de quelques adresses de base courantes : 060h - clavier 170h/376h - contrôleur IDE secondaire 1F0h/3F6h - contrôleur IDE primaire 220h - carte son 300h - carte réseau 330h - carte adaptatrice SCSI 3F2h - contrôleur de lecteur de disquettes 3F8h - COM1 2F8h - COM2 3E8h - COM3 2E8h - COM4 378h - LPT1 278h - LPT2 Tous ces éléments sont toutefois transparents pour l'utilisateur moyen, c'est-àdire qu'il n'a pas à s'en préoccuper. VIII.3. conflits matériels Une interruption est donc une ligne reliant un périphérique avec le processeur, l'interruption est matérielle lorsqu'elle est demandée par un composant matériel du PC. C'est le cas, par exemple, lorsqu'une touche a été frappée et que le clavier veut attirer l'attention du processeur sur cet événement. Mais les 256 interruptions ne peuvent pas toutes être demandées comme des interruptions matérielles. Les différents périphériques appellent toujours des interruptions bien précises. Ainsi, lors de l'installation de cartes d'extension, il faut veiller, au moment de la 91 configuration, à ce que la même interruption ne soit pas utilisée par deux périphériques différents. En effet, si deux périphériques ont le même IRQ, le système ne saura pas à quel matériel il doit donner la main ... le système se bloque ou fonctionne anormalement ... on appelle ça un conflit matériel. Un conflit matériel ne se produit pas uniquement pour deux périphériques ayant la même interruption matérielle, il peut aussi y avoir un conflit lorsque deux périphériques ont la même adresse d'entrées/sorties ou sont assignés aux mêmes canaux DMA. VIII.3.1. Résoudre les conflits matériels Lorsque vous vous trouvez face à un problème que vous pensez relatif à la configuration matérielle de votre machine, la première chose à faire est de tenter de l'isoler. Cela signifie tenter d'éliminer toutes les variables possibles, généralement en ouvrant la machine, et, en ôtant petit à petit tous les éléments susceptibles de provoquer un conflit, ou bien de les isoler par voie logicielle (dans votre système d'exploitation), jusqu'à la découverte de l'élément responsable. 92 CHAPITRE IX. LES PORTS D’ENTREE ET DE SORTIES IX.1. Définitions Les Ports constituent les terminaux des interfaces qui permettent de connecter les périphériques. Les ports d’entrée permettent de connecter les périphériques d’entrée telles que les claviers, les souris, les mannettes de jeux, les microphone. tandis que les ports de sorties permettent de connecter les périphériques de sortie telle que le moniteur, les imprimantes, les scanners, les modems IX.2. Mode de transmission d’informations Il existe deux modes de transmission d’informations : le mode série et ; le mode parallèle. IX.2.1. Transmission série Le terme d'interface série décrit la méthode utilisée pour l'envoi des données. En effet, celles−ci sont envoyées bit par bit, à la queue leu-leu. Ainsi, un fil est utilisé pour les données dans chaque direction. Les autres fils servent aux "commandes" de transfert. Si ce procédé a comme principal avantage de permettre tous les transferts bidirectionnels, il présente l'inconvénient d'être lent. Un autre point fort du sériel par rapport au parallèle est la longueur de câble possible sans perte de données. Un des exemples les plus connus des câbles parallèles est le câble RS−232C (Recommanded Standard 232 Revision C). Les usages les plus courants du sériel sont : · Les modems; · Les traceurs; · La Souris. En résumé, tout ce qui nécessite une communication bidirectionnelle. Les prises séries Il existe deux types de prises séries, la DB9 et la DB25. Ces deux prises sont à pins et sont de forme trapézoïdale. La DB9 possède 9 pins, elle est généralement utilisée pour la connexion d'une souris ou d'un modem. La DB25 possède 25 pins. Un PC est généralement vendu avec 2 prises sérielles, le COM1, généralement une DB9 et le COM2 de type DB9 ou DB25. En fait, le PC supporte jusqu'à 4 COM. 93 Port série DB25 Port série DB9 Cable série DB9 Quelque soit le type de connecteur utilisé, une liaison série comporte 8 signaux différents, plus une ou deux masses : Broche DB9 Broche DB25 Nom DTE DCE Description x 1 PG x x Masse de protection (PG = Protecting Ground) Ne pas utiliser comme masse du signal ! 3 2 TD S E Transmission de données (TD = Transmit Data) 2 3 RD E S Réception de données (RD = Receive Data) 7 4 RTS S E Demande d'autorisation à émettre (RTS = Request To Send) 8 5 CTS E S Autorisation d'émettre (CTS = Clear To Send) 6 6 DSR E S Prêt à recevoir (DSR = Data Set Ready) 5 7 SG E S Masse du signal (SG = Signal Ground) 1 8 DCD E S Détection de porteuse (DCD = Data Carrier Detect) 4 20 DTR S E Équipement prêt (DTR = Data Terminal Ready) 9 22 RI S Détection de sonnerie (RI = Ring Indicator) E 94 DTE signifie Data Terminal Equipment et correspond en général au PC, alors que DCE signifie Data Communication Equipement et correspond au périphérique. D'un point de vue électrique, les différents signaux présents sur le port série sont définis par la norme RS232. Afin d'avoir une plus grande immunité au parasites, on utilise des tensions comprises entre -25 et +25V. Une tension comprise entre -3V et -25V représente un 1 logique (mark), alors qu'une tension comprise entre +3V et +25V représente un 0 logique (space). Certains périphériques comme des microprocesseurs utilisent une logique TTL, bien connue des électroniciens. Afin de passer d'une logique RS232, dite inversée, à une logique TTL, certains fabricants ont développé des circuits intégrés spécifiques. Par exemple, le fabricant Maxim produit un composant appelé MAX232 pour adapter ces niveaux. IX.2.2. Transmission parallèle Le port parallèle d'un PC est basé sur un transfert de type parallèle. C'est−à−dire que les 8 bits d'un octet sont envoyés simultanément. Ce type de communication est nettement plus rapide que celui d'un port série. Le principal défaut de ce type de port est que de longs câbles ne peuvent être utilisés sans l'adjonction d'un amplificateur de signal en ligne. En effet, la longueur officielle est limitée à trois mètres sans perte de données. En fait, il est possible de dépasser cette longueur en veillant à certains points. le câble doit posséder un bon blindage.contrôlez l'environnement du câble. La présence de transformateur ou autre source électromagnétique à proximitédu câble peuvent générer toutes sortes de dysfonctionnement. IX.2.2.1. Le port parallèle La prise standard d'un port parallèle est la DB25, la prise trapézoïdale à 25 broches. Il est aussi très courant d'utiliser un câble avec une prise dite Centronic pour se connecter à une imprimante. Ce type de prise est aussi de forme trapézoïdale, par contre elle n'est pas à broches. En effet, elle contient un long connecteur sur lequel sont fixés 36 contacts métallisés ou dorés. On parle alors de câble imprimante. Prise parallèle DB25 Prise parallèle DB9 95 Câble parallèle DB25 IX.2.2.2. Configuration du port parallèle Le paramétrage des ports parallèles est beaucoup plus simple que celui des ports sériels. En standard, le PC est équipé d'un seul port parallèle, mais il serait tout à fait possible d'en rajouter un second. Dans la plupart des Bios, une interruption est d'ailleurs réservée d'office à cet effet, que le port soit présent ou non. Dans de nombreux cas, le second port est désactivé et l'IRQ 5 est réutilisée pour un autre composant. Configuration des LPT : N° de LPT Adresse IRQ LPT1 378 H 7 LPT2 278H 5 IX.2.2.3. Les types de ports parallèles Il existe différents types de ports parallèles dont voici la liste : IX.2.2.3.1. Original unidirectionnel Ce type est la toute première version du port parallèle. Ce port n'était pas bidirectionnel et le seul type de communication possible était du PC en direction d'un périphérique. Son débit pouvait atteindre 60 Ko par secondes. IX.2.2.3.2. Type 1 bidirectionnel Introduit en 1987 par IBM pour sa gamme PS2, ce port bidirectionnel ouvrait la porte à un vrai dialogue entre un PC et un périphérique. Cela a pu être fait en envoyant au travers d’un pin inoccupée, un signal annonçant dans quel sens va la communication. Il a été commercialisé aussi sous le nom de Extended Parallel ou PS/2 Type. Tout en restant compatible avec le port unidirectionnel, il offrait des débits pouvant atteindre 300 Ko/s selon le type de périphérique utilisé. 96 IX.2.2.3.3. Type 3 DMA Ce type de port utilise le DMA Auparavant le processeur envoyait chaque octet au port, contrôlait son envoi, et envoyait enfin le suivant. Le DMA permet de stocker les données à envoyer dans un bmoc de mémoire, déchargeant ainsi le processeur. Son usage à été limité à la gamme IBM PS/2, à partir du Modèle 57. Le port parallèle EPP (Enhanced Parallel Port) a été développé par Intel, Xircom et Zenith. Il a pour but de définir une norme de communications bidirectionnelle entre des périphériques externes et un PC. IX.2.2.3.4. ECP Mise au point par Microsoft et Hewlett−Packard, cette norme ECP (Extended Capabilities Ports) est presque identique à l'EPP. En plus, le port parallèle peut utiliser le DMA et une mémoire tampon (buffer) permet d'offrir de meilleures performances. IX.3. Les Ports USB (Universal Serial Bus ) L’USB permet de gérer les périphériques externes comme un réseau. Les périphériques sont reliés entre eux par un mince câble unique. Ce dernier ne se contente pas de permettre aux données de circuler, il va jusqu'à fournir l'alimentation électrique de chaque composant. IX.3.1. Nombre de périphériques L'USB support jusqu'à 127 périphériques au total. IX.3.2. Débit Si le câble est de type blindé, brins de données torsadés, ce débit atteint 12 mégabits par seconde. Si un câble de non−blindé non−torsadé est utilisé, le débit tombe alors à 1,5 Mbits par secondes. L’USB actuelle nomme 2.0 permet un débit de 360 Mbits/seconde. IX.3.3. Hot Plug'n Play Ce terme barbare signifie simplement que les branchements des périphériques peuvent s'effectuer à chaud, sans extinction de l'ordinateur. Il suffit de brancher le périphérique à l'emplacement désiré de la chaîne. Aucun paramétrage ne doit être effectué sur ce dernier, pas d'ID ou d'adresse à définir. Le système 97 d'exploitation va alors reconnaître le périphérique automatiquement et charger son pilote. Si celui−ci ne peut pas être trouvé, il sera alors demandé à l'utilisateur (CD ou disquette). Ce pilote support un chargement à chaud, il peu ainsi être chargé et déchargé en cours de session. Si le périphérique devait être débranché, le pilote sera alors retiré de la mémoire sans nécessiter de redémarrage de la machine. IX.3.4. Alimentation Électrique L'USB prend aussi en charge l'alimentation des périphériques connectés, selon leur consommation. En effet, la norme autorise une consommation maximum de 15 watts par périphérique. Si ce chiffre est largement suffisant pour une paire d'enceinte, il n'en va pas forcément de même pour un scanner ou un lecteur CD. C'est pour cette raison que de certains périphériques possèdent leur propre alimentation électrique. Mais, pas de problème, l'USB se charge de les gérer. Vous n'aurez pas besoin de les allumer ou de les éteindre, l'USB activera ces alimentations lors de l'allumage du PC, et les coupera à son extinction IX. 4. Les ports PCMCIA Les ports PCMCIA (Personal Computer Memory Card International Association) équipent pour la plupart de cas l’ordinateur de type portable (laptop). Ils permettent de connecter au portables plusieurs dispositifs externes tels que le cartes USB externe, cartes réseau, etc. 98 Carte PCMCA X.4.2. Presentation Le format PCMCIA offre la possibilité d'effectuer des branchements à chaud (Hot Plug en anglais), c’est-à-dire qu'on peut brancher et débrancher les cartes sans éteindre et redémarrer l’ordinateur ou le périphérique. Ce bus informatique a une longueur de 32 bits (au format CardBus, et 16 bits au format PC Card) et est cadencé à 33 MHz. Il peut transmettre 32×33×106 bits par seconde soit 126 Mo par seconde de débit théorique. Il en existe deux sortes, numérotées 1 et 2. La deuxième comporte trois soustypes différenciés par leur épaisseur : 99 Type I, épaisseur 3,3 mm. C'est la carte la plus fine, elle est utilisée pour la mémoire flash. Type II, épaisseur 5 mm. Elle est utilisée pour le modem, la carte réseau et carte son. Type III, épaisseur 10,5 mm. C'est la carte la plus volumineuse, elle est utilisée pour le disque dur et les cartes combinées modem/réseau. Le format « PC Card », décrit ci-dessus ne subit plus de développement et est remplacé par un nouveau format l'ExpressCard, dont le développement est toujours contrôlé par l'association « PCMCIA ». IX. 5. Le port FireWire FireWire est le nom commercial donné par Apple à une interface série multiplexée, aussi connue sous la norme IEEE 1394 et également connue sous le nom d'interface i.LINK, nom commercial utilisé par Sony. Il s'agit d'un bus véhiculant à la fois des données et des signaux de commandes des différents appareils qu'il relie. Plug and Play, on peut l'utiliser pour brancher toutes sortes de périphériques gourmands en bande passante et qui demandent un débit de données stable, notamment des disques durs et des caméscopes numériques. Elle permet l'alimentation du périphérique, ainsi que le raccordement de 63 périphériques par bus et leur branchement/débranchement à chaud. On peut raccorder jusqu'à 1 024 bus par l'intermédiaire de passerelles. FireWire a été inventé par Apple au début des années 1990 et peut atteindre des débits de plusieurs dizaines de Mo/s. Son objectif clairement affiché était de remplacer à terme le bus USB, en tout cas pour les périphériques par lesquels circulent des flux importants de données. Logo Port FireWire Câble firewire 100 Ce port équipement désormais aussi plusieurs autres appareils tels que le camera ou photo numériques où il autorise une grande bande de transmission. 101 CHAPITRE X. ALIMENTATION ELECTRIQUE X.1. Bloc d’alimentation PC En informatique, un bloc d’alimentation est la partie d’un ordinateur de type PC assurant la fonction d'alimentation électrique. L’alimentation est chargée de convertir la tension électrique du secteur en différentes tensions continues TBT, compatible avec les circuits électroniques de l’ordinateur. X.1. Fonctionnement L’alimentation fournit du courant électrique à l’ensemble des composants de l’ordinateur. Le bloc d’alimentation doit posséder une puissance suffisante pour alimenter les différents périphériques de ce dernier. Elle convertit un courant électrique alternatif de 230 V en plusieurs courants continus de diverses tensions utilisés par la carte mère et les périphériques (disque dur, lecteur CD, …). 102 Aux États-Unis les blocs d’alimentation reçoivent une tension à 110 V et à 60 Hz, tandis qu’en Europe la norme est de 230 V à une fréquence de 50 Hz ; c’est la raison pour laquelle les blocs d’alimentation possèdent la plupart du temps un commutateur permettant de choisir le type de tension reçue. En général on utilise un convertisseur de type alimentation à découpage, alliant légèreté, rendement important et compacité. Par contre ce type d'alimentation génère beaucoup de parasites haute fréquence, plus ou moins bien filtré par les boitiers métalliques ou métallisés formant cage de Faraday et les filtres d'entrés et de sortie. X.2 . Type de boitier d’alimentation Il existe deux types de boitier d’alimentations, suivant l’alimentation de la cartemère et de l’interrupteur : X.2.1. Alimentation AT C’est un format d’alimentation à découpage utilisé dans les ordinateurs PC de type Pentium et antérieur. Ce type d’alimentation fournit des tensions de sorties continues de +5 V, +12 V et -12 V. Dans ces alimentations, l’interrupteur de mise en service est directement branché sur le réseau électrique. Son brochage est le suivant : Schéma de connexion alimentation AT Pin P9 Description Pin P8 Description 6 +5V 6 Masse 5 +5V 5 Masse 4 +5V 4 -12V 3 -5V 3 +12V 2 Masse 2 +5V 1 Masse 1 Alimentation correcte 103 X.2.2. Alimentation ATX Alimentation du processeur C’est le format d’alimentation à découpage utilisé dans les ordinateurs PC de type Pentium II et postérieur. L'alimentation fournit les tensions de sorties suivantes : +5 V, -5 V, +12 V, -12 V et +3 3 V. Dans ces alimentations, l’interrupteur de mise en service est connecté sur la carte mère, le réseau électrique est connecté en permanence, avec parfois un interrupteur de sécurité pour la maintenance. X.2.3. Autres formats Il existe d’autres formats moins courants : BTX, développé par Intel et Sony pour remplacer l’ATX, standard depuis de nombreuses années; le principal objectif du BTX est une ventilation optimale du processeur. Quelques défauts importants ont néanmoins freiné son expansion, et en 2007 il sera abandonné bien que décliné dans 104 d’autres format : le microBTX (26,4 × 26,6 cm) et le picoBTX (20,3 × 26,6 cm); Baby AT, boîtier similaire au format AT, mais moins encombrant ; NLX, format de boîtier et de carte mère ; il présente la particularité de séparer la carte mère en deux éléments distincts, l’un d’eux recevant le processeur, la mémoire et les autres composants essentiels de la carte, l’autre accueillant les cartes d’extensions.