
 
 Espace Santé,  Boulevard Zoé Drion, 1   6000 Charleroi                   Tel : 071/33.11.55.          Fax : 071/32.55. 87 
N° 
d’entreprise : 047
9.966.193
    ING
 : 363-00713
70-18      E-mail : 
[email protected]     http : 
//www.forumag.be 
 
Nous assumons la responsabilité de ce partage de données effectué dans l’intérêt du patient et 
avec son accord, et cette notion de lien thérapeutique nous paraît primordiale pour permettre 
l’échange de données sensibles.  
 
Elle a parfaitement été intégrée dans la procédure élaborée après de longs mois de travaux par 
le « Réseau Santé Wallon » associant la quasi-totalité des hôpitaux wallons, les laboratoires et 
polycliniques,  les  spécialistes  hospitaliers  et  extrahospitaliers  et  les  Cercles  de  Médecins 
Généralistes (www.reseausantewallon.be).  
 
Après  de  longs  travaux  de  réflexion,  le  RSW  est  parvenu  à  définir  un  mode  de 
fonctionnement qui respecte les prescriptions légales et déontologiques comme : 
- l’information du patient sur le traitement des données,  
- son consentement, son droit de correction,  
- les droits d’accès, de copie, de consultation,  
- la définition des responsabilités dans le traitement des données,  
- la période de conservation, la résolution des litiges,  
- la gestion des profils d’utilisateurs,  
- la traçabilité des accès,  
- la création d’un comité de surveillance ou la désignation d’un médiateur  
- … (liste non exhaustive).  
 
Nous accordons entière confiance au RSW et à son homologue bruxellois « ABRUMET » qui 
travaillent  de  concert  avec  les  projets  flamands  « Gentse  Ziekenhuis  Overleg »  et 
« Mediportal » ;  nos  Cercles  de  Médecins  Généralistes  y  collaborent  activement  et  sont 
largement représentés dans leurs organes de décision.  
 
Cela constitue une énorme différence avec le projet de plate-forme eHealth qui développe ses 
applications  sans  concertation  avec  les  professionnels  de  santé  concernés,  envisage  de 
partager les données codées avec la  Santé Publique,  le  KCE, l’INAMI ou  les mutuelles, ne 
mentionne  nulle  part  l’obligation  de  disposer  d’un  lien  thérapeutique avec  le patient  pour 
avoir accès à tout ou partie de ses données de santé.  
 
La volonté d’utiliser le  numéro de registre national  tant dans le domaine  de santé que dans 
celui  de  la  sécurité  sociale  entretient  l’amalgame  entre  les  2  types  de  données  qui  sont 
pourtant fondamentalement différentes et devraient être traitées suivant des règles et principes 
différents. Nous assistons à une dérive technocratique où on développe de la technologie et 
des services de base sans se soucier prioritairement de leur utilité et de l’avis de ceux qui en 
seront les utilisateurs.  
 
La plate-forme eHealth devrait être gérée par un comité de gestion de 31 membres (et non pas 
30 comme mentionné dans le texte) parmi lesquels on pourrait ne compter que 3 représentants 
des médecins et 1 représentant de l’Ordre des Médecins. Cette sous-représentation du corps 
médical  dans  le  comité  de  gestion  d’une  plate-forme  télématique  chargée  d’organiser  le 
transfert de données de santé, leur codage, la labellisation des logiciels médicaux, de définir 
les  systèmes  de  sécurité  et  d’identification  et  d’organiser  un  répertoire  des  références  des 
données est pour le moins interpellant, sinon saisissant.  
 
Tant la directive européenne 95/46/CE du 24 octobre 1995 que la loi belge sur le protection 
de  la vie  privée  prévoient  que le  responsable  du traitement  « primaire »  ou  l’organisation 
intermédiaire  (tierce  partie  de  confiance)  doit  préalablement  au  codage  des  données  à 
caractère  personnel  sensibles,  dont  les  données  de  santé,  communiquer  à  la  personne