guerre sioniste meurtrière, John Kerry a lancé dimanche un appel ferme aux Israéliens et
Palestiniens à reprendre leurs négociations dites de paix.
Washington a annoncé une aide immédiate de 212 millions sur un total de 400 millions de
dollars en un an, et l'Union européenne une somme globale de 450
millions d'euros. Le Qatar a promis de très loin la plus grosse contribution pour aider la bande de
Gaza, avec 1 milliard de dollars.
Kerry devait s'entretenir lundi matin au Caire avec le président Abdel Fattah al-Sissi des
relations entre les deux pays, qui se sont détériorées après la destitution par l'armée de l'ex-
président Mohamed Morsi en
juillet 2013.
Ukraine et Syrie
Il doit évoquer avec Lavrov la crise en Ukraine, ainsi que la lutte de la coalition internationale
menée par les Etats-Unis contre Daesh en Irak et en Syrie.
"Nous espérons grandement que cet entretien sera constructif. Les thèmes actuels liés aux
relations bilatérales russo-américaines seront abordés, ainsi
que bien sûr les thèmes +brûlants+ de l'actualité internationale, y compris, naturellement, la crise
ukrainienne", a déclaré jeudi le porte-parole de la
diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch, cité par l'agence russe Ria Novosti.
L'annonce de cette rencontre entre Kerry et Lavrov intervient alors que les Occidentaux
multiplient leurs efforts diplomatiques pour sauver le cessez-le-feu constamment violé dans l'est
de l'Ukraine par des combats meurtriers entre prorusses et forces loyalistes ukrainiennes.
Kerry et Lavrov sont les artisans du maintien d'un dialogue diplomatique entre les Etats-Unis et
la Russie, dont les relations sont au plus bas depuis la fin de la Guerre froide, en raison des
conflits armés en Syrie et en Ukraine.
Le chef de la diplomatie américaine a une nouvelle fois averti mercredi Moscou du risque de
sanctions supplémentaires européennes et américaines, si la
Russie ne retirait pas "immédiatement" ses forces armées de l'est de l'Ukraine.
Lavrov devrait chercher à persuader son homologue américain de la viabilité du cessez-le-feu
conclu le 5 septembre entre Kiev et les rebelles avec la participation de la Russie, accusée de
soutien direct aux séparatistes, ce qu'elle nie catégoriquement.
Selon le Département d'Etat américain, les deux hommes devraient également aborder le thème
de la guerre en Syrie, où la Russie soutient le régime de
Bachar al-Assad et les Etats-Unis l'opposition.