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PLAN
Problématique : dans quelle mesure les différences de conceptions « politiques » influent-
elles sur les méthodes de management ?
I. Toute société est régie selon des principes :
A.La culture politique :
différent moyen d’exercer l’autorité, gérer les conflits, organiser des coopérations ; mythes ;
une bonne société ( weber).
1. Le besoin de lois, règles, institutions a dev
La constitution d’une société passe par le centrage d’individus différents sur des
valeurs communes et ainsi créer une cohésion. Le but premier est de transformer chaque
individu qui par lui-même est un être solitaire en partie d’une entité qui lui sera proche. La
perfection que peut atteindre de tels « travaux » est que la force émergeant de la multiplicité
des individus soit au moins égale aux forces du même nombre d’individus solitaires. Pour
arriver à un tel résultat, la mise en place de règles cohérentes entre elles est une étape
décisive.
Toute société est for de cette manière, avec des lois différentes selon les
groupes : établies selon des modes de pensée spécifiques à chaque culture, c’est en
partie ces différences qui vont faire émerger des cultures politique. Il faut cependant
attirer l’attention sur le fait que la culture n’est pas, selon Iribarne, le conformisme des
idées, mais un échange de sentiments sur des valeurs communes : diversité et
variété.
>p.163 La logique de l’honneur pour les EU, « une vision morale…procédures ».
2. définition de la culture politique a modif
Avant d’expliquer le terme de culture politique, d’Iribarne insiste sur ce qui est lié à la
notion de culture : habitudes, coutumes, attitudes, ou encore valeurs : cf cultures et
conceptions de la culture p 269 Iribarne. Le contexte lié à la culture influe en grande
partie sur notre interprétation mais heureusement comme le souligne l’auteur
cultures et mondialisation », p258, édition essais) le champ des hypothèses
vraisemblable lié à l’interprétation est à l’ordinaire fortement délimité par l’existence
de règles d’interprétation partagées, valides, au sein d’un ensemble social plus ou
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moins large. Ce qui est à retenir dans ce passage est qu’au sein d’une même culture
on a de grandes chances que les personnes perçoivent ou ressentent les mêmes
sensations (moquerie, ironie, compliment…). Les schémas d’interprétation propres à
une culture ne portent pas seulement sur un élément isolé mais à une multitudes
d’éléments parfois difficiles à expliquer voire à retenir pour « l’interprète » (son de la
voix, sourires, mimique, regard…).
Par ailleurs, chaque contexte d’interprétation véhicule des figures exemplaire de
l’autorité et de la communauté (entités historique et parfois politique : Charlemagne,
la monarchie absolue en France, A. Lincoln). Ces figures gravées dans l’histoire de
chaque culture servent de référence pour de multiples interprétations. Malgré cela, la
diversité culturelles n’est pas en inadéquation totale avec des références d’éthique
universelles : par exemple la Déclaration des Droits de l’Homme dans toutes les
langues incite la notion de dignité de la personne humaine dans toutes les cultures.
D’autres notions cités dans le texte comme ce qui est considéré comme « décision
juste » ou « situation digne » sont loin d’être universel, même si il y a sans doute
dans le sens de ces mots quelque chose d’universel.
La définition de culture politique est donc, selon d’Iribarne la manière dont les
hommes s’organisent pour vivre ensemble, au sein d’une société nationale (politique
au sens premier) comme d’organisations particulières .On peut donc penser ici que
l’entreprise peut représenter cette organisation particulière car les hommes au sein
d’une même entreprise doivent avoir les mêmes objectifs, et doivent s’organiser d’où
l’importance du management. D’autre part en considérant cette définition, il faut
évidemment tenir compte des multiples institutions politiques, juridiques, sociales. On
adhère facilement aux remarques de Montesquieu, Rousseau ou Tocqueville en
tenant compte que le transfert de cette complexe et complète organisation, de ce
mode de vie devient très difficile à évaluer, d’autant plus difficile que le sens des
concept au sein d’une cultures revêt des détails très fins spécifique aux personnes
d’une même culture (il y a un réaction spécifique à tel concept qui ne provoquera pas
la même réaction au sein d’une autre culture). (p 264) ptt bookin
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En reprenant le concept de politique, d’Iribarne remarque qu’au sein d’une nation, les
citoyens ont des « conception suffisamment communes » pour « arbitrer entre les
intérêts, répartir les charges et distribuer les bénéfices, désigner ceux qui accèdent
au pouvoir, mettre fin aux conflits, faire pression sur ceux qui résistent aux
injonctions de la communauté ». Au sein d’une entreprise, ce sont d’abord des
pratiques qui frappent les individus : la gestion, les institutions, les procédures.
Regarder une culture : de l’extérieur et de l’intérieur : différence entre la réalité d’une
culture et l’image que la culture a d’elle-même.
Cf Culture et mondialisation d’Iribarne pages 257-258-259…
Mettre au début déf. fascicule « mythes, soubassements rationnels et historiques »
Ex : français américains mexicains
3- typologie des cultures politiques : cf fascicule communautaire et individualisme
B. différences d’interprétation selon les cultures: liberté Rousseau, dilemme
société : règles et lois, différentes interprétation de la liberté. joe
Comme l’écrit J.-J.Rousseau, « Du Contrat Social » (1762), l’homme est libre, c’est
à dire que depuis sa naissance il ne peut faire autrement qu’aspirer à la liberté. La logique
du rapprochement des hommes pour Rousseau est le fait que la coexistence entre la liberté
et les lois provient de notre propre volonté. Cours de phylo
Aux Etats-Unis
« Ce sont des individus qui « conviennent », par « consentement mutuel et solennel », de
ce « former en corps de société politique ». C’est l’accord libre des volontés, donc un
« contrat », qui est fondateur. Et on conçoit que, dans l’optique américaine, il ne puisse rien y
avoir de plus haut que cet accord souverain de ceux qui s’engagent mutuellement. Le contrat
n’est pas seulement une technique commode, mais a quelque chose de sacré, et le contrat
fondateur est pour sa part passé « devant dieu »,d’Iribarne dans la logique de l’honneur,
p.162
En d’autres termes, la liberté selon les américains est l’accord mutuel qui au nom de la
morale et de la religion se doit d’être respecté.
Ce que nous avons vu précédemment permet d’insister sur le fait qu’il ne suffit pas de
parler d’une de ces notions pour se faire comprendre par tous, il existe une multitude de
variantes dans les sens donnés aux mots.
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Le texte consacre un paragraphe entier sur la conception de liberté dans trois pays
pourtant proches : le monde anglo-saxon pour lequel la liberté est avant tout « être
propriétaire de soi-même », le monde germanique c’est « celui qui gère » et la France
c’est « celui qui adhère librement à un pouvoir ». Ces divergences aboutissent souvent aux
malentendus : la mauvaise compréhension, ce qui peut avoir des incidences majeurs sur la
manière dont les hommes vont exercer ce qu’ils ont, eux, compris : c’est à dire créer un
décalage entre ce qui a été dit et ce qui a été compris et fait. Ceci a une incidence dans le
monde de l’entreprise qui doit faire face à des cultures différentes et donc sur le
management des hommes en milieu interculturel.
Contrats garantissent nos droits dc liberté> ango-saxons
p.161-162 la logique de l honneur> conception de la liberté selon les européens
Cette question d’interprétation est liée à la constitution de la culture : son Histoire et
donc de son contexte. En effet, lors d’une rencontre culturelle, deux blocs se font face :
l’interprétation doit être en adéquation avec ces deux parties. Avant d’interpréter une
situation étrangère à notre culture, il faut d’abord voir le sens qu’en donne les intéressés. Le
manager doit alors faire une étude externe de la culture puis interne en s’immergeant dans le
mode de pensée de son interlocuteur afin de ne pas biaiser la compréhension. Cette
« méthode » est primordiale car elle influe sur les décisions à prendre qui ne doivent, en
aucun cas, être hésitantes voire non comprises. Le symbolisme culturel tient ici une place
importante car être capable de s’y imprégner constitue une phase non négligeable pour la
compréhension.
Le contexte est primordial dans l’évaluation d’une culture. Si une entreprise veut imposer sa
culture en n’importe quel coin du globe, en la faisant triompher des cultures nationales, elle
doit tenir compte du contexte et des spécificités locales, car l’Histoire laisse des traces
indélébiles dans les traits culturels d’une société.
>Conception de l’homme libre dans la France, l’Allemagne et l’Angleterre : langue
idem
>Langues différentes
> Occidentales et non occidentales
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II : Des différences culturelles qui influent sur le management :
A. influences de l’éthique sur le management angeline
Le terme éthique trouve ses origines du Grec « ethos »: réflexion qui guide l’activité
Philosophe du VIIIè siècle, saint Thomas d’Aquin défendait l’existence d’une « loi
naturelle » transcendant les frontières nationales et « englobant la préservation de la vie
humaine, la promotion de la vie de famille et d’une vie sociale rangée, et la quête de
savoir »1(Becker, H. et Fritzsche, D.J (1987) « A comparison of the ethical behavior of
America, French and german managers », Columbia of World Business, hiver, pp. 87-95, p
87)
Cependant au fil de l’histoire, les philosophes se sont opposés sur le critère servant à
définir le comportement éthique :
Justice : Aristote et l’éthique de la vie accomplie.
Selon Aristote connaître le but (le bien) inhérent à tous les aspects de la vie pratique
mais aussi intellectuelle permet de distinguer les bonnes actions des mauvaises, « tout art
(tékhné) et toute investigation (méthodos), et pareillement toute action (prâxis) et tout choix
(proairesis) tendent vers quelque bien » Histoire de la philosophie, 1993 sous la direction de
J. Russe éditions Armand Colin, p 61.
Cette définition permet de caractériser l’éthique d’Aristote comme téléologique, du grec
télos signifiant le but, la fin.
Utilisarisme : le plus grand plaisir pour le plus grand nombre
Le terme a vu le jour aux 18ème et 19ème siècle en Angleterre. Il se caractérise par un rejet
total des fondements métaphysiques d’Aristote mais aussi de la philosophie de Thomas
d’Aquin.
Jeremy Bentham (1748-1832) et John Stuart Mill (1806-1873) jugent « les actes humains
exclusivement d’après leurs conséquences, le principe qui permet de distinguer les
(moralement) bonnes ou mauvaises actions n’est cependant plus localisé dans les chimères
de la métaphysique » L’éthique des affaires et de l’entreprise, d’après F. Seidel éditions
Eska 1995. J-S.
Ces auteurs sont convaincus de la possibilité de calculer précisément la somme de plaisir
procurer par nos actions (hedonistic calculus). Ce principe suppose une approche
instrumentale et fonctionnaliste.
Raison et devoir
Immanuel Kant (1724-1804) privilégie la prise en compte de la finalité des actions humaines
et l’exercice des vertus comme chemin individuel vers le bien. On juge les actions en
fonction de leur conformité avec une obligation morale. Il reste à déterminer quels sont ces
droits: ceux de la hiérarchie ou, selon d’Iribarne, ceux du rôle (France), des contrats (Etats-
Unis), ou du consensus (Pays-Bas). On appelle les approches de ce type déontologiques
(terme dérivé du grec, deon= devoir).
La morale communicationnelle
Selon Habermas, célèbre philosophe allemand contemporain son intention peut se résumer
en une tentative de défense du projet des Lumières, « qui était de fonder une morale
sécurisée, indépendante des hypothèses de la métaphysique ». L’intention d’Habermas ets
de laisser les acteurs, individuels et sociaux, libres de déterminer eux-mêmes les normes
concrètes et de se mettre d’accord, à travers l’action communicationnelle, « pour accorder
en bonne intelligence leurs plans d’action ».
(Morale et Communication d’Harbermas, éditions du cerf 1991 p79.)
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