
La finalité des plans climat est de lutter contre le changement climatique et de réduire les 
émissions de gaz à effet de serre en répondant à des enjeux de développement durable du 
territoire. 
 
M. Niemiec précise que les exemples ne sont pas toujours reproductibles. Il cite 
une enquête régionale de l’ADEME qui a montré que si on peut faire générer une 
économie de 10 %, la commune rentre à peu près dans ses frais au niveau de 
l’investissement réalisé. 
 
M. Thiot évoque une action collective menée par les services de la Préfecture qui 
aurait permis une diminution de 40 % des dépenses énergétiques. 
 
Le chauffage le plus économique est à priori le bois, puis le gaz et ensuite le fuel. 
Les pompes à chaleur se situent entre le gaz et le fuel, surtout pour les pompes à 
chaleur à l’eau. 
 
M. Burcet donne l’exemple d’un logement communal en cours de réhabilitation 
pour lequel l’obtention du financement PALULOS est conditionné par le choix du 
fuel. M. Niemiec indique, qu’en absence de gaz, le comparatif a peut donner le 
fuel en priorité. 
 
M. Thiot évoque l’émission en CO2 du bois énergie. M. Niemiec explique qu’il faut 
raisonner sur le cycle complet du bois qui stocke du CO2 tout au long de sa vie puis 
le rejette lorsqu’il brûle, dans une forme d’équilibre. 
 
M. Barthelon expose l’exemple d’un chauffage électrique par accumulation 
nécessitant un abonnement de 32 kwh. La chaufferie bois a permis de demander un 
abaissement de 6kwh de la puissance de l’abonnement. La commune a attendu 6 
mois pour obtenir l’intervention d’EDF. 
 
M. Niemiec propose un partenariat avec la Communauté dans le cadre de son plan 
climat qui pourrait comprendre une action de Maîtrise de la Dépense Energétique 
(MDE) dans les bâtiments publics. Energie SDED pourrait accompagner les 
communes qui souhaitent réaliser des campagnes d’audits énergétiques et des 
travaux et se charger du suivi des consommations et l’évaluation. 
Le choix du prestataire peut se faire sur la base d’un cahier des charges qui permet 
d’évaluer son sérieux. 
 
M. Abel pense que ce que l’on peut attendre du SDED c’est la démarche de conseil, 
d’accompagnement et d’aide à la décision pour que les dépenses faîtes par les 
communes soient les plus judicieuses. 
La Communauté pourrait conventionner avec le SDED pour coordonner et 
rationnaliser les interventions du SDED dans les communes. 
Il précise qu’il convient de vérifier préalablement les questions de compétences de 
la Communauté dans ce secteur.  
La Communauté reste dans le domaine de l’animation et de l’accompagnement, les 
communes se chargeant des investissements sur leur patrimoine. 
 
Mme Bompard demande quelle est l’articulation avec l’ADIL qui propose déjà aux 
communes ce type d’interventions dans le cadre de subventions que les Points 
Informations Energie reçoivent de la Région Rhône Alpes et l’ADEME.