Chaque branche entre deux nœuds doit être justifiée par au moins
une innovation évolutive (ou état dérivé, ou évolué, d’un
caractère).
Chaque nœud d’un arbre phylogénétique correspond au dernier
ancêtre commun. Il restera toujours hypothétique, et on ne
pourra que reconstituer quelques-unes de ses caractéristiques : il
possède toutes les innovations évolutives acquises par ses
précédents ancêtres.
L’évolution des caractères homologues nous renseignent ainsi sur
la plus ou moins grande parenté de certains organismes : le
partage d’états dérivés de certains caractères témoigne d’une plus
étroite parenté que le partage d’états ancestraux de ces mêmes
ancêtres.
L’établissement d’une relation de parenté est possible en comparant
les différents états d’un même caractère (embryonnaire (document 1
page 20), morphologique (document 2 page 20) ou anatomique
(document 1,2 et 3 page 22 et 23)). Les caractères choisis peut se
présenter sous différents aspects, amenant l’idée d’évolution chez les
descendants d’un ancêtre possédant ce caractère (document 2 page 22
exemple des dents de proboscidiens). Ces caractères sont dits
homologues.
Des structures homologues occupent une position identique à
l’intérieur d’un plan d’organisation partagé par plusieurs individus
(document 1 page 20-21 et document 3 page 23) : ce sont elles que
l’on peut comparer puisqu’elles dérivent d’une même structure
ancestrale.
Les modifications que les structures homologues ont subi au cours de
l’évolution définissent des états de caractères nouveaux, dérivés
d’états de caractères ancestraux (passage d’un caractère dit primitif à
un caractère dit dérivé). (Document 3 page 23)
L’évolution des caractères homologues nous renseignent ainsi sur la
plus ou moins grande parenté de certains organismes : le partage