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sont les premiers importateurs à Tahiti, l’île principale de la Polynésie. C’est donc ainsi que la
vanille contribue comme elle peut l’économie du Fenua.
Quant au rotui ananas, c’est un produit local portant aussi l’image de la Polynésie française
puisque celui-ci est un jus qui possède une production de 1500 tonnes par an. Donc on peut
supposer que si sa production est aussi importante et que les planteurs d’ananas souhaitent obtenir
encore quarante hectares pour plus de production, les ventes doivent être importantes. Grâce à sa
surface cultivée de 100 ha et son nombre de production, elle crée des emplois. On parle alors
d’une cinquantaine de planteurs que l’entreprise « jus de fruit de Moorea »a besoin.
C’est donc par ses ventes et ses créations d’emplois que le jus rotui ananas intervient dans
l’économie locale.
En conclusion la perle, la vanille et le rotui ananas sont trois produits locaux de la Polynésie
française portant son image. Ces trois produits jouent un rôle important dans l’économie mais
c’est la perle qui reste le pilier de l’économie.
Ils sont aussi exportés.
L’exportation des biens de l’environnement polynésien subit une importante baisse. C’est le
secteur agro-alimentaire le plus concerné. Malgré cette décroissance, on peut constater que la
Polynésie française possède toujours d’importants acheteurs.
Tout d’abord exporter* signifie le fait de vendre à l’étranger une partie de la production de biens
d’un ensemble économique, d’un pays ou bien encore d’une région.
Sur la tendance générale les exportations du domaine de l’agriculture, de la pêche, de l’alimentaire
sont en chute de 0,94 (k= 16500cfp/17500cfp=0,94)
Cela est principalement dû à la demande mondialisée des pays extérieurs, comme les pays
d’Europe et les pays des États-Unis, qui s’affaiblit en raison de la crise économique. La deuxième
explication qui justifierait les réductions pourrait provenir du fait qu’à l’échelle mondiale, nos
produits locaux ne sont pas concurrentiels par rapport aux autres. Si l’on regarde les choses de
plus près, on peut s’apercevoir que ces amoindrissements ont commencé à partir de 2005. De 2004
à 2005 les exportations avaient augmenté de 1,17 (k=20000cfp/17500cfp= 1,17) alors que de 2005
à 2007, elles ont chuté de 0,85 (k=17000cfp /20000cfp=0,85) mais on peut remarquer une faible
stabilisation de 2007 à 2008 de 0 ,98 (k=16500cfp/16800cfp=0,98)
Néanmoins, ces produits disposent d’importants acheteurs comme Hong Kong et le Japon qui se
sont pendant longtemps disputés la première place. Mais ce fut à Hong Kong que revint le titre.
Puisqu’en 2004, le Japon importait 5500 F cfp de perles brut et Hong Kong 3800 F cfp. Mais en
2008 les rôles s’intervertir, le Japon importa alors 2500 F cfp de perles brut pour 7000 F cfp de la
part de Hong Kong. En prenant en compte tous les acheteurs entre 2004 et 2008, la baisse fut de
1900 F cfp soit de 10,8%. A Hong Kong la majorité de perles achetées se fait par des grossistes*.