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La Gnose : connaissance universelle et atemporelle
Voici un texte, rédigé par Jean-Marie Claudius de l'école gnostique MGI, présentant la Gnose
en tant que connaissance universelle et atemporelle. Loin de moi l'idée de promouvoir une
école en particulier, mais ce texte (qui ne figure pas sur leur site Web) est un excellent résumé
de ce qu'est la Gnose. Je le recopie donc ici dans le seul but de permettre au lecteur de s'en
faire une idée générale.
La Gnose
Connaissance Universelle et Atemporelle
La Vie Moderne
Qu’est-ce que la vie ? Pourquoi existons-nous ? Y a-t-il quelque chose après la mort ? Tant de
questions énigmatiques difficiles à répondre…
Et pourtant, des grands êtres, hommes et femmes, sont venus à travers les siècles : des sages,
des érudits, des maîtres et des philosophes de toutes les nations. Mais la majorité des habitants
de notre planète se trouve toujours asservie par le quotidien. Dans les pays pauvres, la lutte
pour la survie, pour manger, chaque jour ; dans les pays riches, une vie centrée sur la
consommation.
De façon générale, riches et pauvres ont oublié… oublié les grandes cités d’autrefois, oublié la
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Connaissance ancienne, oublié ce qu’est l’expérience du « Réel ». Les affamés continuent de
mourir par milliers, sous le regard impuissant des foules. Que peut-on y faire ? dit-on… Sans
parler de la Terre, notre Mère, souillée.
Notre éducation n’enseigne plus les mystères de la vie, les mystères supérieurs :
Connaissance de soi et de l’univers.
De nos jours, les besoins du corps sont mis de l’avant : pour les uns, survie, pour les autres,
consommation. Nous avons perdu le contact avec les dimensions cachées de la Nature, avec le
Divin en nous, et autour de nous.
La grande Religion universelle, unique, n’est plus enseignée ; que de guerres horribles, que
d’ignorance et de fanatisme au nom de la Vérité.
Le contexte mondial actuel tend à endormir la conscience.
La Gnose
Que reste-t-il de la science et de la sagesse des constructeurs de pyramides aztèques,
égyptiens et mayas ? Que reste-t-il du savoir et de la médecine des amérindiens, des druides et
des shamans africains ? Que reste-t-il de la philosophie jadis enseignée dans les temples
bouddhistes de l’Asie et de la gloire des royaumes de l’Inde millénaire ? Que reste-t-il de la
musique et des arts sacrés ? Il en reste beaucoup, beaucoup plus qu’on pourrait le croire. Il
suffit de chercher un peu.
Au-delà de l’époque et du lieu, au-delà des croyances et des races, au-delà de notre savoir
limité, il existe une Connaissance universelle. Une Connaissance de nous-mêmes, d’abord,
puis du monde et du cosmos qui nous entourent. Une Connaissance supérieure qui répond aux
grandes questions de la vie et de la mort, des mystères de l’Être et du non-Être, de la Création
et de tout ce qui existe.
Cette Connaissance ne pourra jamais appartenir à quiconque ; jamais personne ne pourra
prétendre en avoir l’exclusivité ou prétendre l’inclure toute entière dans ses livres ou ses
enseignements. Cette Connaissance, appelée Gnose par les anciens, nous dépasse largement.
Tout comme la Vérité, nous pouvons tout au plus aspirer à en découvrir certains aspects.
La Gnose est la vie qui palpite dans chaque atome, dans chaque fleur, dans la planète qui
tourne, dans le soleil qui illumine, dans le microcosme homme-femme comme dans le
macrocosme-univers et, en définitive, dans tous les univers de l’Espace infini.
La Gnose est la science universelle qui cherche à expliquer la Réalité. La Gnose est la
philosophie qui vise à enseigner aux humains de toutes les époques comment éveiller leur
conscience et leurs facultés. La Gnose est la mystique des rites et prières de la Religion unique
qui ouvrent les portes du Divin, dans l’amour du prochain. La Gnose est l’art royal, cet art qui
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véhiculait autrefois la science, la philosophie et la mystique, du temps où ils étaient unis.
La Gnose c’est la Vérité qui nous échappe à chaque instant, en nous et autour de nous.
La Gnose c’est le fonctionnement même de la Conscience.
L’Anthropologie Gnostique
Il est très difficile pour nous, à notre époque, de prendre conscience de l’étendue de la
sagesse des anciens peuples. Parce que notre société a fait de grands progrès technologiques,
nous avons l’impression d’être plus avancés, d’avoir « évolué ». Toute notre éducation nourrit
d’ailleurs cette idée en nous. Les théories sur lesquelles se base l’anthropologie moderne ont
toujours soutenu que les anciens étaient plus naïfs et plus ignorants, voire même barbares, et
que nous sommes à la fine pointe de l’évolution humaine.
Mais ces théories, basées sur certaines hypothèses de l’anthropologie, sont de plus en plus
remises en question aujourd’hui. De nombreux scientifiques, anthropologues, archéologues et
historiens ont écrit des livres dans lesquels ils démontrent :
1.
La véritable origine de l’être humain.
2.
La supériorité de la Sagesse des anciens Peuples.
3.
La racine commune des grandes Cultures du monde.
Ce sont les bases de l’anthropologie gnostique. Dans les lignes qui suivent, nous ferons un
bref survol de celles-ci.
Il existe des quantités impressionnantes d’ossements de géants qui ont été retrouvés en
Amérique du nord et du sud, en Europe, en Asie et en Australie ; des humains qui auraient
mesuré 3, 4 et même jusqu’à 5 mètres et qui font l’objet de nombreuses publications en ce
moment.
Des traces de pieds humains gravés dans la pierre au Mexique par exemple, datées à 1,3
million d’années... alors que la théorie officielle affirme que l’être humain moderne (homo
sapiens) est apparu il y a 160 000 ans en Afrique et qu’il aurait traversé en Amérique il y a
13 000 ans.
De nombreuses traces comme celles-ci existent dans le monde, aux États-Unis, en Afrique, en
Australie, toutes datées de l’époque des dinosaures, soit des millions d’années avant la
version officielle de l’apparition de l’être humain sur Terre.
On a même retrouvé des peintures d’humains côtoyant des dinosaures dans les tombes
appartenant à la culture Nazca, au Pérou.
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On a retrouvé, en Amérique, des objets, ossements et campements datant de plus de 200 000
ans, et démontrant que les peuples amérindiens étaient présents sur le continent américain
bien avant la dernière glaciation (13 000 ans ou même la précédente il y a 30 000 ans).
Justement, certains des ossements géants retrouvés appartenaient à ces peuples.
Que dire des découvertes surprenantes faites dans l’Atlantique, aux îles Bimini et Cay Sal ; des
vestiges de l’énigmatique civilisation Atlante, qui aurait disparu il y a 12 000 ans.
De nombreux chercheurs ont dédié leur vie à accumuler les preuves archéologiques et
ethnologiques. Des livres entiers ont été écrits. Des fossiles végétaux et des roches
volcaniques, dont la structure prouve qu’ils ont été formés à l’air libre, ont été retrouvés au
fond de l’océan Atlantique ; des mammouths « surgelés » retrouvés en Sibérie avec leur repas
intact dans l’estomac ; des forêts entières, congelées instantanément gisent sous des
centaines de mètres de glace en Antarctique… Le changement de pôle dont on se moquait bien
jusqu’à récemment est maintenant une réalité scientifique. Plus personne ne peut en douter.[1]
Qui étaient les Peuples anciens ? Quelles étaient leurs connaissances ? Leur savoir ?
Que dire des formidables crânes de cristal ? Il en existe plusieurs dans le monde : au British
Museum, au Smithsonian Institute à Washington, etc. Certains sont plus anciens que d’autres.
Les spécialistes (dont ceux d’Hewlett Packard, HP) ont longuement étudié ces crânes, et ils
sont stupéfaits, surtout des plus anciens. Le crâne nommé Anna Mitchell-Hedges, par exemple,
vieux de plusieurs milliers d’années, est une véritable énigme pour les meilleurs scientifiques
du monde. Ils affirment que même avec les outils les plus modernes, il faudrait au moins un an
pour le polir, et que les vibrations et la chaleur le briseraient certainement. Ils concluent donc
qu’il faudrait développer des instruments au laser pour le confectionner avec tant de perfection
et de beauté.
Le cristal de quartz est depuis peu à la pointe du progrès scientifique : télécommunications,
système radar… Selon les Mayas, les crânes de cristal seraient d’antiques ordinateurs vieux de
plus de 15 000 ans. Ils contiendraient d’importantes informations sur les origines de l’humanité
et sur son destin. Voici d’autres cas surprenants…
Dans les années 60 en Égypte, suite à la construction du barrage d’Assouan, les meilleurs
ingénieurs anglais, français, allemand et américains ont été réunis dans un programme conjoint
dirigé par l’Unesco, pour sauver de l’inondation le Temple d’Abou Simbel. Ils ont découpé le
Temple en morceaux et l’ont hissé 60 mètres plus haut, mais ils n’ont pas réussi à l’aligner de
sorte que comme avant, le 21 février, date d’anniversaire de Ramsès II, les premiers rayons de
soleil pénètrent jusqu’au fond du Temple. L’effet se produit maintenant le 22 février, les guides
touristiques le savent.
Lorsque les scientifiques américains de la NASA ont visité le musée anthropologique de la ville
de Mexico, ils ont découvert une pierre gravée datant de l’époque des mayas et portant des
inscriptions étranges. Après l’avoir étudiée, ils ont découvert que c’est une carte très précise
de la face cachée de la Lune (invisible de la Terre).
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C’est grâce aux Dogons, une tribu du Mali, que les astrophysiciens ont découvert que l’étoile
Sirius a une sœur jumelle, Sirius B, complètement invisible aux télescopes jusqu’à récemment.
Les Dogons affirmaient même que Sirius B tourne autour de sa sœur jumelle en 50 ans, ce que
les scientifiques ont pu vérifier. Ils affirment aussi qu’il existe une troisième étoile, Sirius C ;
peut-être la découvrirons-nous un jour. Il y a suffisamment d’exemples comme ceux-ci pour
écrire de nombreux livres.
Qui étaient les architectes et géomètres des égyptiens anciens, des mayas, des aztèques ?
Que connaissons-nous de leur astrologie, leurs calendriers, leur conception du monde, leur
médecine naturelle, leur philosophie de vie, leur science, leur expérience de l’au-delà et de la
Création ?
Il est vrai que toutes les grandes civilisations, quelles qu’elles soient, après une longue
apogée, ont connu un déclin ; personne ne pourrait le nier. Malheureusement, l’histoire et
l’anthropologie insistent particulièrement sur les périodes de déclin pour soutenir leurs théories.
On sait en réalité très peu sur leurs périodes de « gloire », sur leurs centaines, voire parfois
même milliers d’années de paix, de prospérité et d’harmonie. Si cela s’applique aux
civilisations solaires et même aux royautés du Moyen-Âge, alors que dire des continents
engloutis.
De quoi notre civilisation peut-elle se vanter tellement ? Des guerres atroces au nom de
l’argent, du pouvoir, de la religion… Des nettoyages ethniques, massacres sans précédents…
Des armes de destruction massive, effrayantes et cruelles : bombes atomiques, chimiques,
biologiques… Des peuples entiers errant à la recherche d’un morceau de pain, d’une gorgée
d’eau… Armement, Tiers-monde, colonialisme économique, pollution… Et que dire des crimes
non moins horribles d’esclavage infantile, de pédophilie, de viols, de cruauté mentale de tout
genre. Sommes-nous vraiment meilleurs ?
Les anciens peuples vénéraient la Terre-Mère qui nous porte, ils adoraient le Créateur sous la
voûte céleste, ils respectaient la vie, et tous les êtres vivants qu’ils appelaient leurs frères et
sœurs. Ils s’émerveillaient devant la Nature et ses secrets.
Fort heureusement, aux XIXe et XXe siècles est apparue l’Anthropologie Gnostique. De grands
penseurs et des sages, des psychologues et des humanistes, des anthropologues de toutes les
nations ont sauvegardé les trésors de la Connaissance du passé ; Carl G. Yung, Mircea Eliade,
Helena Blavatsky, Samaël Aun Weor… Tous s’accordent pour dire : l’ancienne Connaissance
est unique et universelle, la même dans toutes les traditions.
Depuis, de nombreux chercheurs ont publié les résultats de leurs études comparatives et
continuent de le faire. Ils arrivent tous à la même conclusion. Personne ne peut plus ignorer les
racines gnostiques des grands peuples, non seulement ceux du bassin méditerranéen, mais
aussi d’Asie et d’Amérique, d’Europe du nord et d’Afrique.
Le but de l’Anthropologie Gnostique est donc de dévoiler, par l’étude comparative des
anciennes cultures, cette Connaissance unique, ou Gnose.
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La science, la religion, la philosophie et l’art sont les quatre piliers de la Gnose. Nous les
étudierons brièvement dans les pages qui suivent.
Science-Religion-Philosophie-Art
Science
La science des sages de l’antiquité était une science très pure, puis qu’elle a toujours
recherché l’harmonie avec le corps humain et avec la Nature, et l’harmonie avec le Cosmos.
Prenons par exemple la médecine amérindienne. Les compagnies pharmaceutiques et les
chercheurs dans le domaine affirment que quatre nouveaux médicaments sur cinq sont
découverts grâce aux remèdes de plantes des shamans et guérisseurs. D’où possèdent-ils
cette science ?
La science moderne postule que la vie est apparue par « hasard », suite au big-bang. Elle
prétend que les cellules vivantes, aussi complexes qu’elles soient, sont apparues de nulle part.
Et qu’en définitive, l’être humain, avec un corps si parfait, avec ses merveilleux systèmes,
sanguin, digestif, nerveux, cérébro-spinal, immunitaire, respiratoire, etc., un miracle de la
Nature, doté d’intelligence, de raison, d’émotions, d’amour… est le fruit du hasard.
La science pure des anciens reconnaît les diverses dimensions de la Nature, celles dont
Einstein lui-même a prouvé l’existence. Ce sont les mondes parallèles dont tous les peuples
nous ont parlés : l’arbre de vie de la Kabbale hébraïque, l’arbre Yggdrasil des Vikings, les
Éons des chrétiens, les neufs Cieux des Aztèques…
La science ancienne reconnaît les Principes intelligents de la Nature, les Intelligences rectrices,
principes énergétiques qui organisent la matière, qui structurent toutes choses : les particules
en atomes, les atomes en cellules, les cellules en organes, etc.
De nos jours, la science et la religion sont divorcées. Einstein disait que « la science sans
religion est handicapée, et que la religion sans science est aveugle ». Et Rabelais, le médecin
et écrivain français, disait : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »
Plusieurs savent aujourd’hui qu’il nous faut une science en harmonie avec le corps humain,
avec la Nature et avec le Cosmos, comme :
L’antique Alchimie, qui par ses axiomes explique les processus de la « chimie divine » dans les
règnes de la Nature (minéral, végétal, animal), dans notre nature psychosomatique et dans le
Cosmos.
La Kabbale, qui explique la structure multidimensionnelle de l’espace-temps et le moyen de
retrouver notre place au sein de la Création.
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La Science des Octaves, dont l’origine se perd dans la nuit des temps et que Pythagore a
apprise en Égypte. C’est la même science que l’on retrouve au cœur du christianisme primitif et
qui, depuis des milliers d’années, a été sauvegardée dans les temples du Moyen-Orient et
d’Asie. C’est la même science que les derviches tourneurs expriment par leur art, science des
soufis et des mystiques mahométans.
L’école de Pythagore, d’ailleurs, unissait mathématiques, musique, poésie et mystique.
L’école de Pythagore étudiait la structure du Cosmos et des dimensions de la Nature grâce à la
loi mathématique des octaves qu’elle enseignait et retransmettait par la poésie et la musique,
inspirant ainsi la mystique. Tant de splendeurs ignorées de nos jours…
Religion
« O Égypte, Égypte ! Il ne restera de tes religions que de vagues récits que la postérité ne
croira plus, des mots gravés sur la pierre et racontant ta piété. » (Hermès Trismégiste,Discours
d’Initiation ou Asclépios).
Les religions d’aujourd’hui ont beaucoup perdu. Le mot religion lui-même est de plus en plus
associé au sectarisme, et parfois même au fanatisme. « Croire ou ne pas croire » devient un
acte de foi basé sur des interprétations de textes, eux-mêmes difficiles à comprendre.
La véritable religion était basée sur l’expérience directe, sur le contact mystique avec les forces
de la Nature, les Intelligences cosmiques.
Mais nos facultés se sont atrophiées et nous ne voyons plus spirituellement. Nous ne
percevons plus les réalités divines. Et même à niveau spirituel ou religieux, nous sommes
égarés dans un labyrinthe de théories et de croyances, labyrinthe de tout ce qui semble être
vrai, mais qui l’est rarement.
À vrai dire, seule une religion directement expérimentable par chaque individu peut être
appelée unique et universelle. Les anciens, par des techniques scientifiques précises,
percevaient et connaissaient ce que nous appelons « la Divinité ». De plus, ils expérimentaient
ces réalités dans les dimensions supérieures. Grâce au potentiel du corps humain, nous aussi
pouvons le faire de nos jours.
Les anges, les archanges, les chérubins, les saints et saintes de la religion chrétienne ne sont
autres que les dieux, demi-dieux, déesses, dévas et messagers des religions dites
« païennes ».
La religion universelle est unique parce les hommes et les femmes véritables qui l’ont
enseignée étaient éveillés. Le but de leurs enseignements a toujours été de nous montrer le
Chemin qui mène à notre Être intérieur profond, notre Conscience supérieure, notre partie la
plus divine.
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D’ailleurs, le mot religion vient du latin religare et veut dire « relier ». Et le mot yoga a le même
sens : nous relier avec notre Dieu intérieur, éveiller notre conscience et nos facultés. C’est ce
qu’on appelle en langage gnostique l’« Autoréalisation ».
Le christianisme, le bouddhisme, l’hindouisme, le judaïsme, l’islam, etc., ont toujours eu la
même racine, le même enseignement à la base. C’est aussi la même religion que celle des
anciens égyptiens, mayas, aztèques, peuples nordiques, etc.
Toutes les religions ont rendu, par exemple, un culte à la Mère Divine et l’ont adorée sous des
noms différents : Marie, Maya, Isis, Shakti, Diane, Kwan Yin, Tonantzin…
Et comment se fait-il que des milliers d’années avant Jésus, les artistes égyptiens sculptaient
des petites statuettes d’Isis donnant le sein à son fils Horus, et que des siècles plus tard, les
artistes de la chrétienté aient peint la fameuse Maria Lactans, c’est-à-dire la Vierge Marie
donnant le sein à son fils Jésus ? [2]
Comment se fait-il que le Bouddha soit né, en l’an 563 av. J.-C., d’une vierge à qui l’Esprit
Saint est apparu en songe pour lui annoncer la naissance divine d’un enfant ?
Les théologiens dénombrent, dans le symbolisme des différentes traditions, plus d’une dizaine
de vierges ayant mis au monde un Sauveur et ce, avant l’Ère chrétienne.
Voici ce que l’anthropologue et humaniste Samaël Aun Weor disait : « Chez les Perses, le
Christ est Ormuzd, Ahura-Mazda, le terrible ennemi de Ahriman (Satan) que nous portons audedans de nous. Chez les Hindous, le Christ est Krishna, et l’Évangile de Krishna est très
semblable à celui de Jésus de Nazareth. Chez les Égyptiens, le Christ est Osiris et quiconque
l’incarnait était en fait un Osirifié. Chez les Chinois, le Christ Cosmique est représenté par FoHi, qui a composé le Yi-King, un livre des lois, et a nommé des ministres Dragons. Chez les
Grecs, le Christ est appelé Zeus, le Père des Dieux, Jupiter chez les romains. Chez les
Aztèques, au Mexique, le Christ porte le nom de Quetzalcóatl. Dans l’Edda germanique, le
Christ est Balder, qui fut assassiné par Oder, le Dieu de la Guerre, avec une flèche en bois de
gui. Nous pourrions ainsi retrouver le Christ Cosmique dans une multitude de livres archaïques
et de vieilles traditions qui datent de milliers d’années avant Jésus. Tout cela nous invite à
accepter que le Christ soit un Principe Cosmique contenu dans les principes substantiels de
toutes les Religions. »
Toutes les religions du monde ont une Trinité[3] : Brahma, Vishnou, Shiva-Shakti, chez les
hindouistes ; Osiris, Horus, Isis, chez les égyptiens ; Odin, Thor, Freyja, chez les Vikings ; le
Père, le Fils, le Saint-Esprit, chez les chrétiens ; Kether, Chokmah, Binah, chez les hébreux.
Cette trinité n’est autre que les Trois Forces primaires qui créent en pénétrant tout le Cosmos :
l’Affirmation, la Négation et la Conciliation ; soit le positif, le négatif et le neutre de la science
moderne (présent dans l’atome et dans le magnétisme) ; le Yin, le Yang et le Tao (ou Tai-Chi) ;
etc.
Tous les grands Maîtres que l’humanité a connus ont enseigné la réincarnation de l’âme, et la
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possibilité qu’a l’âme de se perfectionner (Autoréalisation). Les Pères de l’Église chrétienne
appelaient la réincarnation « préexistence des âmes », et l’autoréalisation « apocatastase ».
Origène, St-Augustin, St-Valentin, St-Jérôme, St-Basile… les ont enseignées. Mais le 5 mai 553,
malgré les protestations du Pape Vigile qui refusa d’y participer, un concile abusivement
considéré comme œcuménique[4] eut lieu à Constantinople. L’empereur Justinien 1er voulu
rompre avec les religions anciennes et créer une religion d’état. Lors d’une session extraconciliaire, c’est-à-dire non officielle, il imposa aux évêques quinze anathèmes (lois permettant
l’excommunication), dont voici le premier et le plus fameux : « Si quelqu’un croit à la fabuleuse
préexistence des âmes et à la condamnable apocatastase, qu’il soit
anathème. » (Voir : Catholic encyclopedia).
Les théologiens et exégètes reconnaissent au total 34 évangiles chrétiens authentiques ; seuls
quatre sont de nos jours officiellement acceptés par l’Église. Les 30 autres sont dits
« apocryphes », c’est-à-dire secrets. Les Évangiles selon Thomas, Judas, Marie-Madeleine…
les rouleaux de la Mer Morte, les papyrus de Nag Hamadi intitulés Pistis Sophia… les livres
comme celui de Kersey Graves, The World’s Sixteen Crucified Christ, celui d’Annie Besant
intitulé Christianisme Ésotérique, ou encore des dizaines de livres plus récents démontrent la
racine commune des grandes religions et cultures du monde.
Jésus, Bouddha, Hermès Trismégiste, Krishna, Rama, Quetzalcóatl… nous ont transmis le
même Message.
Les fondateurs de toutes les grandes religions ont enseigné les mystères de l’âme, de son
incarnation dans le corps, les mystères de la vie, les mystères de la mort et de l’au-delà…
Philosophie
Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Pour manger, dormir, nous reproduire ? Est-ce là le seul
but de la vie ?
Philosophie veut dire « amour de la sagesse ». Les anciens étaient des amants de la sagesse.
Ils cherchaient à vivre en harmonie avec la planète qu’ils aimaient, en harmonie avec euxmêmes et avec les autres, et en harmonie avec l’énergie omniprésente du Créateur. À travers
les gestes qu’ils posaient, ils tentaient de maintenir cet équilibre subtil qui unit toutes choses.
Cela faisait partie de leur attitude quotidienne face à la vie.
Cette harmonie que les anciens recherchaient était non seulement le fruit de leur vénération
pour la Création, mais aussi le fruit d’un certain « état d’âme » qu’ils cultivaient d’instant en
instant.
Les anciens Sages avaient découvert quelque chose de révolutionnaire, dont les répercussions
sont inestimables : la philosophie du moment, c’est-à-dire vivre le moment présent.En voici la
base :
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Notre conscience, à chaque instant, s’identifie avec les objets qui nous entourent, avec les
personnes, les lieux, etc., et en définitive avec la vie. C’est ce que les hindous ont
appeléMaya : l’illusion. Platon l’appelait Eikasia, le sommeil de la conscience, le rêve. Jésus a
exprimé à plusieurs reprises dans ses paraboles la nécessité de rester « éveillé ». Le
bouddhisme l’a écrit partout.
L’être humain rêve à ses biens de consommation, il rêve à ses projets, à son avenir, à ses
préoccupations, à ses frustrations… et il prend ses rêves pour des réalités. Il oublie alors le
véritable sens de la vie.
Pendant que nous sommes endormis, nous réagissons avec nos défauts : nous insultons
l’insulteur, nous nous saoulons devant une bouteille d’alcool, nous nous préoccupons de
milliers de choses pour rien. Colère, convoitise, jalousie, orgueil, paresse, gourmandise, haine…
sont bien connus de tous.
Ces états négatifs sont la conséquence de notre sommeil. Le résultat c’est qu’à chaque instant
qui passe, nos énergies vitales sont « déviées » de leur cours naturel, comme une rivière que
l’on détourne. Alors, la conscience, l’Être, n’est plus nourri. C’est alors que survient la
nécessité d’apprendre la science et l’art de la contemplation.
Ce que nous disons n’est pas de la simple poésie, mais une réalité scientifique. Nos énergies
vitales, déviées et absorbées par l’inconscient, se cristallisent alors en différents « Je », en
« Moi », l’Égo, les défauts appelés agrégats psychologiques par les tibétains.
Il s’en suit évidemment l’oubli des choses divines et la perte de nos facultés supérieures ; et à
long terme, la perte du contact avec les dimensions supérieures et avec la Réalité.
C’est ce que le grand écrivain et philosophe Shakespeare a résumé dans sa phrase célèbre :
« Être ou ne pas Être, là est la question. »
C’est pourquoi les grands Maîtres et Initiés ont insisté sur la question de l’éveil : le corps
détendu, la pensée calme, tout en cultivant les émotions supérieures.
La philosophie du moment enseigne à ne pas s’identifier, à vivre en « rappel de soi », sans
« s’oublier soi-même », sans oublier le Divin, d’instant en instant, et à lutter contre les
manifestations négatives de notre psyché : les défauts.
Les moines bouddhistes, zens, chrétiens, les yogis de l’Inde, ont toujours transmit par leur
exemple cette Philosophie.
Jésus, Bouddha, Krishna, Mahomet… tous ont insisté sur l’urgence de l’éveil.
Art
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Qui n’est pas émerveillé par les majestueuses pyramides d’Égypte ? Teotihuacan, la cité des
dieux aztèques ; Machu Picchu, ville sacrée des Incas ; Stonehenge ; les cathédrales
gothiques, la Chapelle Sixtine, le Taj Mahal, les anciennes mosquées, les temples bouddhistes
et hindouistes…
Et que dire des fresques, des peintures, des statues, des bas-reliefs, mayas, aztèques,
égyptiens, hindous, du Moyen-Âge… Que de beautés inégalées, héritage des siècles, véhicule
de sagesse…
L’art des grandes Civilisations du passé avait pour but d’élever l’âme et de l’instruire sur les
grands mystères.
Les merveilleuses cités, dans toute leur gloire, décorées avec tant de beauté, de piété, de
sagesse, inspiraient la Connaissance universelle chez leurs habitants. C’était du temps où les
quatre piliers de la Gnose, art, science, philosophie et mystique, étaient unis.
L’art élevait le niveau vibratoire, émotionnel, des individus. L’art était donc une source de
Connaissance inspirée.
L’art moderne, en comparaison, puise généralement dans l’inconscient de l’artiste, et donc
dans les dimensions inférieures de la Nature, au lieu de s’inspirer des merveilles de la
Création, dans le but de transmettre un message supérieur par l’émotion.
L’art royal de la Nature, l’art des gravures alchimiques, des hiéroglyphes, des pièces
archéologiques, des obélisques, des temples est porteur de précieuses vérités cosmiques.
Prenons par exemple les danses des derviches tourneurs : à travers leurs mouvements précis,
les derviches reproduisent parfois le mouvement des planètes du système solaire, parfois la
formation des cosmos, depuis l’Absolu jusqu’à nous, tout en illustrant scientifiquement la Loi
des Octaves (aussi appelée la Loi du Sept).
Dans l’Égypte ancienne, la Grèce, la Babylonie, l’Inde, l’Asie, les danses sacrées et les
drames cosmiques reproduits sur scène, en plus de transmettre la Gnose de façon inspirée,
étaient un véhicule d’enseignements archaïques et initiatiques.
Les anciens sages savaient instruire le cerveau intellectuel, le cerveau émotionnel et le cerveau
moteur pour communiquer une connaissance de façon intégrale.
La musique, tout comme les danses et le théâtre, était aussi sacrée. Dans l’ancienne
Babylonie, par exemple, la musique « profane » était interdite. Les instruments de musique ne
pouvaient servir qu’à des fins spirituelles. Les instruments de musique classique que nous
utilisons nous viennent d’ailleurs de la Babylonie.
Il est intéressant de remarquer que la musique des grands compositeurs tels que Mozart,
Beethoven, Chopin, Wagner… active merveilleusement les Centres Supérieurs de la
Conscience.
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La peinture, la sculpture et l’écriture étaient tous, dans l’antiquité, source de connaissances et
de beauté. Les tombeaux égyptiens de la vallée des rois et des reines, les temples tantriques
de Khajurâho en Inde, de Borobudur à Java, les temples mayas du Yucatan, la cathédrale
gothique Notre-Dame de Paris… ne sont que quelques exemples.
Les Temples
Les temples anciens, avec leur orientation, leur architecture et leurs décorations, étaient non
seulement des lieux de prière, mais aussi des écoles vivantes où les Sages retransmettaient
des Enseignements cosmiques.
Il est difficile de s’imaginer ce qui se passait réellement dans les temples de l’antiquité. En
effet, les égyptologues et les anthropologues modernes, et même les chercheurs ésotéristes et
spiritualistes, arrivent à peine à se faire une idée de la vie au temps des grandes
Civilisations.[5]
La plus grande difficulté vient du fait que l’être humain moderne projette généralement sa
propre psychologie et sa vision du monde sur les anciens. Nous pensons que les anciens
agissaient pour les mêmes motifs que nous, avec la même quantité de basses passions et de
désirs inférieurs.
Il devient alors difficile d’imaginer la conception du monde des êtres humains à des époques
reculées, et comment cette conception se reflétait dans chacun de leurs gestes, dans leurs
paroles, et dans la manière dont ils percevaient la nature et la vie.
Tout cela renforce notre conviction que notre niveau de conscience est plus élevé aujourd’hui.
L’« ambiance psychologique » qui régnait sur Terre à des époques reculées ne nous est pas
accessible. Et si cela s’applique à l’époque où vivaient Jésus ou Bouddha, alors combien plus
pour l’époque de l’Égypte pharaonique, de l’Inde millénaire ou même plus, de l’Atlantide et
des autres grandes races qui l’ont précédée.
Quelques hiéroglyphes gravés sur la pierre, quelques ossements éparpillés, et même les textes
les plus sacrés peuvent à peine nous éclairer sur la véritable pensée et psychologie des
anciens, et sur ce qui se passait dans leur vie au quotidien.
Il s’avère donc irréalisable aujourd’hui de réunir la somme des connaissances qui étaient
enseignées dans les temples anciens. « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des
choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? », disait
Jésus.
Mais tout n’a pas été perdu car il a toujours existé au sein de l’humanité deux groupes, ou
cercles, appelés depuis l’antiquité le Temple extérieur et le Temple intérieur.
Le Temple extérieur est constitué de l’humanité en général, avec ses croyances et ses
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dogmes, et avec des formes religieuses extérieures ou culturelles, pré-gnostiques.
C’est dans le Temple intérieur qu’était gardée secrète la Connaissance authentique. Même
s’il n’est plus « visible » comme dans l’antiquité, le Temple intérieur n’est pas moins vivant ; il
a survécu au temps et l’ignorance.
Les constructeurs de cathédrales, les Templiers, l’ancienne Rose-Croix, l’ancienne FrancMaçonnerie, les Alchimistes, la Théosophie, etc., ne sont que quelques exemples des
confréries et ordres qui ont retransmis l’essence de la Gnose à travers les siècles, suite à la
fermeture des temples antiques et au déclin des grandes civilisations.
Aujourd’hui cet Enseignement est présenté au grand jour.
L’Autognose
La clé de l’existence humaine se trouve dans l’Autognose.
Chacun naît avec des valeurs qui lui sont propres, cela est indéniable. Certaines personnes, par
exemple, ont des aptitudes pour l’art, la musique, d’autres pour les sciences ou les sciences
sociales, etc. Les uns ont plus de valeurs intellectuelles, les autres émotionnelles ou encore
motrices, et ainsi de suite.
Toutes ces valeurs que nous apportons à la vie se traduisent d’abord par une certaine facilité à
l’école dans les champs d’études qui nous correspondent, puis, plus tard, dans l’exercice de
différents métiers selon ces mêmes aptitudes.
L’ancienne Connaissance, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, enseigne que chaque
individu correspond à un « Rayon de la Création » spécifique, aussi appelé le Rayon de l’Être.
Les différents champs d’activité humaine – politique, mathématiques, médecine,
enseignement, art, mystique, communication, agriculture, construction, génie, etc. – sont en
quelque sorte la manifestation des différents Rayons de la Création.
Les valeurs qu’un moine tibétain amène au monde, par exemple, ne sont pas les mêmes que
celles d’un physicien, ou d’un musicien… nul ne peut en douter. Tout cela est en rapport avec
le Rayon de la Création auquel appartient notre Être intérieur profond.
Ce qui est merveilleux, c’est que toutes les valeurs de notre Être surgissent du fond de nousmêmes au fur et à mesure que nous annihilons le non-Être, c’est-à-dire les valeurs négatives,
les défauts qui nous habitent.
Ainsi libérée, la conscience s’illumine, et fleurissent alors en nous non seulement les valeurs
universelles (humilité, compassion, amour, inspiration, intuition, intelligence,sagesse…), mais
aussi toutes les qualités qui correspondent au Rayon de notre Être.
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Au fur et à mesure que nous détruisons les énergies négatives qui correspondent au « Je », au
« Moi », à l’égo, la conscience s’éveille et apparaît notre véritable Identité, ou Individualité ;
voilà la clé.
L’idée qui nous vient du courant pseudo-spirituel oriental selon laquelle l’éveil conduit à la
perte de l’individualité, est totalement fausse.
Au lieu de nous « dissoudre » dans le tout et le rien, de nous « fondre » dans le néant ou dans
l’infini, au contraire, nous cristallisons, incarnons et manifestons l’Individualité de l’Être.
Ceux qui ont éveillé leur conscience, les Maîtres de sagesse, ne se promènent pas tous avec
des toges et des barbes blanches. Il existe aussi des Êtres autoréalisés qui sont archiphysiciens, chimistes, mathématiciens… ou qui sont du rayon de la politique mondiale, de la
littérature, de l’architecture, de la musique, etc. Et ils ne sont pas tous des hommes ; il y a tout
autant de femmes.
Chacun et chacune doit donc faire jaillir du plus profond de lui-même la sagesse universelle et
la sagesse du Rayon de la Création auquel il appartient. Chacun doit faire jaillir la Gnose de
son intérieur, de sa partie la plus divine, de son Être ; c’est cela l’Autognose.
L’Autognose c’est la Révélation authentique, c’est la Connaissance inspirée, l’Éclair de
génie, la Sagesse intuitive des vérités cosmiques, les vécus mystiques profonds…
L’Autognose n’a rien à voir avec les raisonnements subjectifs basés sur les données
sensorielles (c’est-à-dire recueillies par les cinq sens).
Alors que la Gnose nous instruit sur les mystères divins, l’Autognose, en tant que processus
très intime de l’Être, permet à celui qui l’a développée d’expliquer ces mystères.
Inscrite au-dessus de la porte du temple de Delphes en Grèce la phrase « Connais-toi toi-même
et tu connaîtras l’univers et les dieux » prend tout son sens à la lumière de l’Autognose.
Dans une première étape, donc, il est nécessaire de recevoir la Gnose extérieurement, afin
qu’un jour, l’individu éveillé devienne lui-même une source vivante de celle-ci.
Platon disait très justement à ce sujet : « La Connaissance consiste plutôt à laisser sortir la
lumière qu’il y a en nous, que d’ouvrir les portes pour qu’entre celle de dehors. »
L’Autognose, en tant que Révélation intuitive, a toujours divisé les individus de tous les Rayons
de la Création en deux catégories : d’un côté, ceux qui répètent ce qu’ils ont lu ou entendu, et
de l’autre, les fondateurs d’authentiques mouvements, écoles de pensée, etc., tant dans les
domaines de la science, la philosophie, la religion et l’art.
Newton, Beethoven, Shakespeare, Cagliostro, Paracelse… Bouddha, Jésus, Marie-Madeleine,
Krishna, Radha, Mahomet… sont tous des exemples d’Initiés qui ont bu à la source pure de
l’Autognose, certains plus que d’autres.
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Il est du devoir de chacun et de chacune d’arriver à l’Autognose et de déployer sa propre
Individualité sacrée. Personne d’autre ne peut le faire pour nous.
Le Chemin
Tout ce que nous avons dit jusqu’ici nous amène à parler de façon concrète du Chemin, de la
Voie.
Il y a effectivement un concept dans toutes les religions selon lequel l’être humain peut se
« libérer ».
Un bouddhiste peut expliquer que le but ultime de la vie, selon sa religion, est d’atteindre, par
la méditation, la libération de cette vie de souffrance, l’illumination, le nirvana.
Les hindouistes ont une croyance semblable selon laquelle, par le yoga et la prière aux
diverses divinités, ils pourront se « réaliser » et quitter ce monde karmique.
Les chrétiens affirment de leur côté qu’un acte de foi en Jésus et une vie en accord avec ses
enseignements, permettra d’atteindre la vie éternelle et le paradis.
C’est là la promesse de toutes les religions modernes et aussi des sectes religieuses et écoles
de toutes sortes.
À l’intérieur de tous ces regroupements, il y a des interprétations, des opinions, des groupes et
des sous-groupes ; l’Unesco dénombre plus de 20 000 religions sur Terre. Toutes parlent du
salut de l’âme...
Cependant, si nos facultés étaient éveillées, nous verrions tous la même chose, les mêmes
réalités, et toutes les questions de l’âme, de la vie après la mort, des anges, dévas, dieux, etc.
seraient des évidences pour tous, comme au temps de la Religion unique.
Il en découle logiquement que toute école de pensée, toute religion, tout regroupement qui
n’enseigne pas intégralement la Connaissance universelle et qui pourtant prétend au salut de
l’âme, trompe ses adeptes, souvent sans le vouloir, malheureusement. Nous ne sommes
contre aucun regroupement, nous retransmettons simplement un message.
Résultat : l’ancien Chemin est tombé en disgrâce, la majorité n’y croit plus, s’en moque
même.
Dans les temples merveilleux des grandes Civilisations, les clés véritables de l’éveil de la
conscience, du développement harmonieux des facultés latentes et de l’intégration de l’Être
étaient hautement valorisées et sagement enseignées.
Le Chemin qui mène au Divin en nous, par la mort du « je » (nos défauts, le non-être) et par la
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naissance en esprit (notre étincelle divine) était la base même de tous les grands Peuples. Un
potentiel presqu’infini dort en chaque être humain.
Les grands héros et héroïnes de toutes les mythologies et de tous les contes, les pharaons et
hiérophantes égyptiens, les mystiques hindous, les philosophes grecs, les shamans
amérindiens et africains, les sages asiatiques, les lamas bouddhistes, les maîtres du rayon
aztèque, maya… ont tous parcouru le Chemin étroit qui mène au meilleur de nous-mêmes, à
l’Autoréalisation intime de l’Être.
Non seulement les grands Peuples n’auraient jamais pu douter de l’existence de ce Chemin
unique, mais ils le plaçaient au cœur même de leurs cultures et de leurs enseignements les plus
secrets et les plus sacrés.
Le Mouvement Gnostique
Le Mouvement Gnostique a été fondé au Mexique dans les années 50 par un anthropologue,
chercheur et humaniste colombien nommé Samaël Aun Weor (1917-1977) qui a écrit des
dizaines de livres, théoriques et pratiques, sur les anciennes cultures et sur la Gnose.
Depuis sa fondation, le Mouvement Gnostique s’est répandu sur les cinq continents et abrite
aujourd’hui de nombreuses associations et institutions différentes qui enseignent la Gnose,
chacune selon son entendement de la Connaissance.
Et les livres de Samaël Aun Weor, originalement écrits en espagnol, ont été traduits dans de
nombreuses langues.
Dire que le Mouvement Gnostique enseigne la véritable Connaissance, la Gnose authentique,
celle qui était enseignée dans les temples, n’est pas chose aisée. Ce n’est pas aisé à cause
du contexte mondial actuel dans lequel chacun est convaincu d’avoir l’heure juste. Il n’y a pas
de solution facile à ce problème.
Cependant, nous devons dire que le Mouvement Gnostique ne prétend pas détenir la Vérité. La
Vérité ne peut s’exprimer en mots. « La Vérité c’est l’inconnu d’instant en instant », disait
Samaël Aun Weor.
Lorsqu’on demanda à Jésus « qu’est-ce que la Vérité ? », il ne répondit pas. Lorsqu’on posa
la même question à Bouddha, il fit demi-tour et s’en alla.
La Gnose enseigne donc les moyens, les méthodes par lesquelles chacun pourra éveiller sa
conscience et expérimenter par lui-même des aspects de la grande Vérité, de la Réalité. Nous
conseillons au chercheur de lire, de réfléchir, de méditer et d’expérimenter la Gnose. Une fois
de plus, l’expérience directe est primordiale dans ce domaine.
Il existe de nombreux auteurs modernes sérieux qui ont exprimé dans leurs œuvres la
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Connaissance universelle. En voici quelques-uns :
Alice Bailey
Annie Besant
Carl G. Yung
Charles Leadbetter
Dr Krumm-Heller
Éliphas Lévi
Gurdjieff
Krishnamurti
Helena P. Blavatsky
Le Dalaï-Lama
Lobsang Rampa
Max Heindel
O. M. Aïvanhov
Ouspensky
Rudolf Steiner
Samaël Aun Weor
Sri Ramakrishna
Swami Vivékananda
…
Le Mouvement Gnostique ne prétend donc pas être le détenteur de la Vérité avec un grand
« V ». Il ne prétend pas non plus avoir inventé quoique ce soit de nouveau. La Gnose a toujours
existé et existera toujours. La Gnose correspond aux plus hautes aspirations spirituelles de
l’humanité à travers les temps, et des milliers d’individus y ont puisé, participé et contribué.
Le Mouvement Gnostique International (MGI) est donc un regroupement d’individus dont le but
est de retransmettre la Connaissance universelle et atemporelle qui a survécu aux siècles et à
l’ignorance grandissante. Et quoique plusieurs regroupements dans le monde dénigrent la
Gnose parce qu’elle enseigne la synthèse authentique de toutes les religions, tout véritable
chercheur en reconnaîtra les bienfaits.
Connaître est un droit fondamental de tous et de toutes, et aucun intérêt personnel ne pourra
jamais, volontairement ou involontairement, empêcher le savoir, l’héritage de sagesse de tous
les temps, d’être retransmis aux générations futures.
Jean-Marie Claudius
Février 2006
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Quelques Extraits
Gurdjieff, tel que cité par Ouspensky
…les systèmes pseudo-ésotériques ont aussi leur rôle dans le travail et les activités des
cercles ésotériques. En fait, ils servent d’intermédiaires entre l’humanité,
complètement immergée dans la vie matérielle, et les écoles qui s’intéressent à
l’éducation d’un certain nombre de personnes, aussi bien dans l’intérêt de leur propre
existence que pour le travail de caractère cosmique qu’elles peuvent avoir à exécuter.
L’idée même d’ésotérisme, l’idée d’initiation, parvient aux gens dans la plupart des
cas par des écoles et des systèmes pseudo-ésotériques ; et si ces écoles pseudoésotériques n’existaient pas, la plupart des hommes n’auraient jamais entendu parler
de quelque chose de plus grand que leur vie, parce que la vérité sous sa forme pure est
inaccessible. En raison des nombreuses caractéristiques de l’être de l’homme, et
particulièrement de l’être contemporain, la vérité ne peut parvenir aux hommes que
sous la forme du mensonge. C’est seulement sous cette forme qu’ils sont capables de
la digérer et de l’assimiler. La vérité non dénaturée leur serait une nourriture indigeste.
D’ailleurs, un grain de vérité subsiste parfois sous une forme inaltérée dans les
mouvements pseudo-ésotériques, dans les religions d’église, dans les écoles d’occultisme et de théosophie. Il peut se conserver dans leurs écrits, leurs rituels, leurs
traditions, leurs hiérarchies, leurs dogmes et leurs règles.
Les écoles ésotériques – je ne parle plus des écoles pseudo-ésotériques – qui existent
peut-être dans certains pays d’Orient, sont difficiles à trouver, parce qu’elles s’abritent
d’ordinaire là-bas dans des monastères ou des temples. Les monastères tibétains ont
habituellement la forme de quatre cercles concentriques, ou de quatre cours séparées
par de hautes murailles. Les temples hindous, surtout ceux du Sud, sont bâtis sur le
même plan, mais en forme de carrés contenus les uns dans les autres. Les fidèles ont
accès à la première cour extérieure, et quelquefois aussi, par exception, les adeptes
d’autres religions et les Européens. À la seconde cour ont accès seulement certaines
castes et certains privilégiés. À la troisième cour n’ont accès que les desservants du
temple ; et, à la quatrième, que les prêtres et les brahmanes. Des organisations
analogues, à quelques détails près, existent partout, et elles permettent aux écoles
ésotériques d’exister sans être reconnues. Parmi des douzaines de monastères, il n’y
a qu’une école. Mais comment la reconnaître ? Si vous y entrez, vous ne serez admis
qu’à l’intérieur de la première cour ; seuls les élèves ont accès à la seconde cour. Mais
cela, vous ne le savez pas, on vous dit qu’ils appartiennent à une caste spéciale. Quant
à la troisième et à la quatrième cour, vous ne pouvez même pas soupçonner leur
existence. Vous pourriez, en principe, constater un tel ordre dans tous les temples ;
cependant, vous n’avez aucune possibilité de distinguer un temple ou un monastère
ésotérique d’un temple ou d’un monastère ordinaire, si on ne vous le dit pas.
[...]
L’Église chrétienne, la forme chrétienne du culte, n’a pas été inventée par les Pères de
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l’Église. Tout a été pris à l’Égypte, mais non pas à l’Égypte que nous connaissons :
tout a été pris tel quel à une Égypte que nous ne connaissons pas. Seuls d’infimes
vestiges en ont survécu dans les temps historiques, mais ils furent conservés en secret,
et si bien que nous ne savons même plus où.
Cela vous paraîtra étrange si je dis que cette Égypte préhistorique était chrétienne
plusieurs milliers d’années avant la naissance du Christ, ou, pour mieux dire, que sa
religion se fondait sur les mêmes principes, sur les mêmes idées que
le vrai Christianisme.
Sri Ramakrishna
Quatre aveugles s’assemblèrent un jour pour examiner un éléphant. Le premier toucha
la jambe de l’animal et dit : « L’éléphant est comme un pilier. » Le second palpa la
trompe et dit : « L’éléphant est comme une massue. » Le troisième aveugle tâta le
ventre et déclara : « L’éléphant est comme une grosse jarre. » Le quatrième enfin, fit
bouger une oreille de l’animal et dit à son tour : « L’éléphant est comme un grand
éventail. » Puis ils se mirent à se disputer sur ce sujet.
Un passant leur demanda la raison de leur querelle ; ils la lui exposèrent et le prirent
comme arbitre. L’homme déclara : « Aucun de vous n’a bien vu l’éléphant. Il n’a pas
l’air d’un pilier mais ses jambes sont des piliers ; il n’a pas l’air d’un éventail, mais
ses oreilles éventent ; il n’a pas l’aspect d’une jarre, c’est son ventre qui y ressemble.
Il n’est pas une massue, c’est sa trompe qui est semblable à une massue. L’éléphant
est une combinaison de tout cela : jambes, oreilles, trompe et ventre. »
Ainsi se querellent ceux qui n’ont vu que l’un des aspects de la Divinité.
Le Soleil ne peut se refléter dans l’eau boueuse ; de même la Connaissance de l’Être
ne peut se refléter en nous tant que le voile de l’illusion n’a pas été levé, c’est-à-dire
tant que subsiste le « moi » et le « mien » dans notre cœur.
Helena P. Blavatsky
La Sagesse-Religion fut toujours unique, et, étant le dernier mot de la sagesse humaine,
elle fut soigneusement conservée par les Initiés de tous les pays, par les profonds
chercheurs de vérité, par leurs disciples. Elle existait bien avant les théosophistes
d’Alexandrie ; elle est venue jusqu’aux modernes et doit survivre à toutes les religions
et à toutes les philosophies…
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Toutes les anciennes religions ou plutôt philosophies comprenaient un enseignement
ésotérique ou secret et un culte public, exotérique. De plus, c’est un fait bien connu que
les Mystères des anciens étaient dans chaque nation, divisés en deux : les grands
(secrets) et les petits (publics), comme par exemple dans les fêtes solennelles des
Grecs qu’on appelait Éleusines. Depuis les hiérophantes de Samothrace et d’Égypte et
les Initiés brahmanes de l’Inde antique jusqu’aux rabbins hébreux, tous, par crainte de
profanation, gardaient secrètes leurs croyances réelles. Les rabbins juifs appelaient
leurs séculaires séries religieuses la Mercavah (corps extérieur), « le véhicule », le
vêtement qui contient l’âme cachée – c’est-à-dire leur connaissance secrète la plus
profonde. Les prêtres des religions antiques ne communiquaient jamais aux masses
leurs secrets réellement philosophiques ; ils ne leur donnaient que les cosses vides de
leur savoir. Le Bouddhisme du Nord a son « grand » et a son « petit » véhicule ;
Mahayana, l’ésotérique, et Hinayana, l’exotérique. On ne peut pas les blâmer de cette
discrétion, car assurément vous ne chercherez pas à nourrir des troupeaux de moutons
par de savantes dissertations sur la botanique, au lieu de leur donner de l’herbe.
Pythagore appelait sa Gnose « la Connaissance des choses qui sont », êgnosis ton
onton, et ne la donnait qu’à ses disciples capables de digérer cette nourriture mentale
et qui s’engageaient à la tenir secrète. Les alphabets occultes et les chiffres secrets
viennent des écritures hiératiques des Égyptiens, dont le secret restait en la possession
des hiérogrammatistes ou prêtres initiés… Finalement, ne trouvons-nous pas la même
manière de procéder dans le christianisme primitif et même dans les enseignements du
Christ ? Ne parlait-il pas aux multitudes en paraboles à double sens, dont il n’expliquait
le véritable qu’à ses disciples ?
Le Dalaï-Lama
Notre époque a déjà vu un progrès remarquable au plan matériel… Nous avons été
forcés de prendre conscience que cette croissance matérielle ne pouvait répondre aux
aspirations de l’humanité. Bien plus, ce développement apporte son lot de
complications, de problèmes et de défis à surmonter. C’est la raison pour laquelle je
suis convaincu que les principales traditions religieuses ont la possibilité de contribuer
au mieux-être de l’humanité…
Dans la mesure où la plupart d’entre elles se sont développées à divers moments de
l’histoire de l’humanité, je crois fondamental d’établir une distinction très claire entre
ce que j’appellerai le cœur et l’essence des enseignements, et les aspects culturels des
traditions particulières…
Samaël Aun Weor
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Nous avons étudié les pièces archéologiques, nous avons profondément investigué les
codex, nous avons analysé la Sagesse des anciennes civilisations, nous avons fait des
études comparatives entre le Mexique, l’Égypte, l’Inde, le Tibet, la Grèce, etc., etc.,
etc., et nous sommes arrivés à la conclusion que la Sagesse universelle est toujours la
même ; seules les diverses représentations changent, selon les peuples, les nations et
les langues.
Nous sommes convaincus qu’il existe une religiosité, de type cosmique, qui prend
diverses formes et figures selon les époques et les lieux. Nous avons aussi toujours été
convaincu que les anciennes religions contiennent, dans leurs vers sacrés, la Sagesse,
que les gens d’aujourd’hui méconnaissent… Nous sommes absolument certains qu’au
milieu des vers du Coran, ou de la Bhagavad-Gîta, ou du Chilam Balam de Chumayel,
ou du Livre des Morts égyptien, etc., se cachent toujours les mêmes vérités cosmiques
de la Religion universelle, ou cosmique.
[...]
Il n’est pas superflu dans ce traité d’affirmer que le Gnosticisme est un processus
religieux très intime, naturel et profond ; Ésotérisme authentique de fond, se
développant d’instant en instant par des vécus mystiques très particuliers, par une
doctrine et des Rites propres.
Enseignement extraordinaire qui adopte fondamentalement une forme mythique, et
parfois mythologique.
Indéniablement, la Connaissance Gnostique échappe toujours aux analyses ordinaires
du rationalisme subjectif.
[...]
Autoconnaissance, Autognose, implique l’annihilation du Moi comme travail préalable,
urgent, indispensable.
Le Moi, l’Égo, est constitué de sommes d’éléments subjectifs, inhumains, bestiaux, qui
ont incontestablement un commencement et une fin.
L’Essence, la Conscience, emboutie, embouteillée, emprisonnée dans les divers
éléments qui constituent le Moi-même, l’Égo, se manifeste malheureusement et
douloureusement en vertu de son propre conditionnement.
En dissolvant le Moi, l’Essence, la Conscience, s’éveille, s’illumine, se libère ; alors
survient, comme conséquence ou corollaire, l’Autoconnaissance, l’Autognose.
[...]
Sans une information préalable sur l’Anthropologie Gnostique, il serait plus
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qu’impossible de faire l’étude rigoureuse des diverses pièces anthropologiques des
cultures aztèque, toltèque, maya, égyptienne, etc., etc., etc.
Les Codex mexicains, les Papyrus égyptiens, les Tablettes assyriennes, les Rouleaux
de la mer Morte, les anciens Parchemins, de même que certains Temples très antiques,
les Monolithes sacrés, les vieux Hiéroglyphes, les Pyramides, les Tombeaux millénaires,
etc., offrent dans leur profondeur symbolique un sens Gnostique qui échappe
définitivement à l’interprétation littérale et qui n’a jamais eu une valeur explicative de
caractère exclusivement intellectuel.
Le rationalisme spéculatif, au lieu d’enrichir le langage Gnostique, l’appauvrit
lamentablement, étant donné que les récits Gnostiques, écrits ou allégorisés sous forme
artistique, sont toujours orientés vers l’Être.
[...]
Les Principes fondamentaux de la grande Sagesse universelle sont toujours identiques.
Tant le Bouddha qu’Hermès Trismégiste, Quetzalcóatl ou Jésus de Nazareth, le grand
Kabîr, etc., ont transmis un Message. Chacun de ces Messages contient en lui-même
les mêmes Principes cosmiques de type totalement impersonnel et universel.
L’Enseignement que nous sommes en train de transmettre est révolutionnaire dans le
sens le plus complet du mot, il contient les mêmes Principes que le Bouddha enseigna
en secret à ces disciples ou ceux que le grand Kabîr Jésus remis également en secret à
ces disciples. C’est le même Enseignement…
La Gnose est la racine du Christianisme, la flamme vivante du Bouddhisme, le
fondement du Coran…
La Science secrète des Soufis et des Derviches tourneurs est dans la Gnose, la
Doctrine secrète du Bouddhisme et du Taoïsme est dans la Gnose, la Sagesse
d’Hermès, de Bouddha, Confucius, Mahomet, Quetzalcóatl, etc., est dans la Gnose, la
Doctrine du Christ est la Gnose même.
Dans la Gnose se trouve toute la Sagesse antique.
[1] Les chercheurs affirment même qu’il a eu lieu des centaines de fois depuis la formation de
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la Terre.
[2] La première Maria Lactans a été retrouvée dans les catacombes et date de l’an 350 apr.
J.-C. Par la suite, de nombreux artistes du christianisme l’ont peinte au cours des siècles.
[3] Même si elle est parfois mal comprise de nos jours, car il ne faut pas y voir trois choses
distinctes, mais plutôt un « Tout » unique composé de trois sous-parties ou aspects, d’où selon
nous le litige entre la chrétienté et l’islam.
[4] Sur les 165 évêques présents, 159 appartenaient à l’église d’orient.
[5] Nous suggérons tout de même par exemple la lecture d’ouvrages tels que Her-Bak, par
l’égyptologue Isha Schwaller de Lubicz, et le classique Les Grands Initiés d’Édouard Schuré.
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