VVC impact homme Prep

Voix et vues de classe – Impact de l’homme sur son milieu – Préparations - 2016 Page 1
La place de l’homme dans son milieu
Beaucoup de supports sont à retrouver sur manuel ou internet, pour des raisons de droits
d’auteur ou d’actualisation.
Les graphiques des dossiers élèves ne comportent pas de données chiffrées, car celles-ci
évoluent très vite dans le temps et demandent à être sans cesse remises à jour.
Les notions à expliciter peuvent l’être par comparaison des ordres de grandeur sans qu’il y
ait nécessité d’une quantification exacte.
Notions évoquées dans le dossier
Un écosystème - qu’il soit très grand ou très petit - est régulier et autonome et
fonctionne sans apport extérieur (quand il n’est pas pollué ou attaqué de l’extérieur).
Il comprend :
Un biotope
Une bioscénose
Un écosystème
Il forme un lieu de
vie homogène par sa
géographie (climat,
température,
humidité,
ensoleillement,
altitude, latitude …).
Les éléments de ce
biotope sont
inorganiques :
- la matière non
vivante, l’énergie
(la lumière, la
chimie des
éléments)
- …
C’est l’ensemble des êtres vivants du
biotope, tout ce qui est organique (les
plantes, les animaux).
Chaque biotope possède des espèces
vivantes endémiques (qui lui sont propres).
Ils peuvent être :
- Producteurs comme les végétaux (qui
transforment l’énergie lumineuse) ou
certaines bactéries
- Consommateurs qui ont besoin de
manger d’autres êtres vivants pour se
nourrir : les animaux (herbivores,
carnivores), mais aussi les plantes
parasites (le gui, certains champignons …)
- Les décomposeurs qui détruisent la
matière vivante (organique) pour la
rendre au sol, à la terre (matière
minérale) : ils vont des charognards qui
digèrent les animaux morts aux bactéries
et autres champignons.
C’est l’ensemble du
biotope (le milieu)
et de la bioscénose
(les êtres vivants)
ainsi que de leurs
interactions :
- Les chaînes
alimentaires
formant un réseau
d’interdépendances
appelé réseau
trophique.
Un écosystème est
influencé par les
écosystèmes
voisins : milieu rural
influence par la
montagne, la mer …

Voix et vues de classe – Impact de l’homme sur son milieu – Préparations - 2016 Page 2
Au sein de chaque écosystème, les êtres vivants ont un rôle particulier et complémentaire
par rapport aux autres.
Chaque espèce de la flore ou de la faune est adaptée à un écosystème qui lui est propre et
auquel elle est adaptée.
Les animaux peuvent
être classés selon :
- Leur nombre de
représentants
- Leur poids
- L’énergie qu’ils
consomment (leur
alimentation)
Ce classement peut
être symbolisé sous
forme de pyramide :
La diversité biologique (autrefois appelée biodiversité) repose sur :
- La diversité des milieux de vie, des biotopes
- La diversité des espèces d’animaux dans chaque biotope
- La diversité génétique à l’intérieur de chaque espèce (les différentes espèces d’oiseaux,
d’insectes …) …)
L’espèce
La notion d’espèce a été crée par l’homme et à ce titre elle répond aux critères qu’il a
défini lui-même.
Une espèce est une population d’individus :
- Présentant des caractères communs (phénologie) :
- Se reproduisant naturellement entre eux engendrant une descendance viable, stable
et féconde à son tour (ainsi, le cheval et l’âne ne sont pas de la même espèce, et la
réunification en une seule espèce de l’homme de Néanderthal et de celui Cromagnon
est encore en discussion). L’espèce est donc une unité génétique isolée des autres
espèces, en constante évolution morphologique et génétique, bien qu’on considère
qu’à un moment « t », l’espèce est immuable.
Parce que cette notion d’espèce manque de précision et est née d’une classification de la
nature par l’homme, le mot espèce peut définir au sens large des organismes ayant des
caractéristiques communes :
- Morphologiques : taille, forme

Voix et vues de classe – Impact de l’homme sur son milieu – Préparations - 2016 Page 3
- Phylogénétiques : une population étant la seule à présenter certaines
caractéristiques
- Ecologiques : vivant dans une même niche écologique,
- ayant un même comportement …
- Phénétiques : organismes se ressemblant sans pour autant être semblables
Exemples d’espèces :
Les plantes : algues, mousses, fougères, champignons …
Les animaux : invertébrés :
- insectes, arachnides, mollusques (gastéropodes, bivalves, vers…) …
- vertébrés : poissons (y compris requins, raies …), amphibiens, reptiles, oiseaux,
mammifères.
L’homme est inclus dans la race animale,
Cependant, peu à peu, ce terme ou celui de « bête » a servi à distinguer l’homme des
autres créatures vivantes et organisées, mobiles et « animées » (d’anima, le souffle ou l’air,
dotées de sensibilité, « d’âme »).
L’adjectif animal désignera ainsi par contraste quelque chose de bestial, non doté de
discernement.
La loi reconnaît l’animal comme étant doté de sensibilité, et condamne les mauvais
traitements et les cruautés qui lui sont régulièrement infligés.
Sommaire des séances
Les pollutions
générales de la
Terre
Lire des cartes sur les pollutions permanentes dues à l’homme.
Connaître des systèmes utilisés pour la mesure de ces pollutions.
Les différents milieux pollués :
- L’air
- Les eaux (douces ou les océans)
- L’espace
Les traces de
l’homme et sa
culture
Savoir que l’impact de l’homme sur la nature peut être irréversible et
peut mener à la destruction de la flore et de la faune, l’homme y
compris.
Les destructions de l’homme dues à son impact sur le milieu
Trouver sa place
dans la nature : la
« niche écologique
humaine »
Prendre conscience que tout homme est un pollueur.
- Connaître les actions simples que l’on peut mener à son niveau
pour limiter notre impact sur la nature et s’intégrer à elle.
Notion de milieu naturel et de son fonctionnement
Comparaison entre milieu naturel et agro- culturel
Les espèces menacées

Voix et vues de classe – Impact de l’homme sur son milieu – Préparations - 2016 Page 4
Exemple de prévention : continuités écologiques et partage de
l’espace
Le sens du mot
milieu
Savoir que le mot milieu peut désigner aussi bien ce qui est au centre
d’un « cadre » que le cadre lui-même, selon les circonstances.
Comprendre que le milieu « centre » et le milieu « cadre » sont
interdépendants.
Les pollutions générales de la Terre
Objectifs du maître :
Lire des cartes sur les pollutions permanentes dues à l’homme.
Connaître des systèmes utilisés pour la mesure de ces pollutions.
Lire des graphiques, les comparer, les expliciter.
Le travail est réparti en 4 groupes. Chaque groupe traite d’un thème / objectif :
- Les aires de stockage permanent
- La pollution de l’air
- La pollution des eaux
- La pollution de l’espace
Les questions posées à chaque groupe se recoupent même si certaines présentent
quelques particularités :
- Les types de déchets concernés
- Les seuils à ne pas dépasser et l’impact sur l’environnement :
o Les aires géographiques touchées par la pollution
o Le danger que représentent les déchets et leur stockage
- Le niveau de pollution atteint dans chaque domaine et sa durée dans le temps :
o Les appareils servant à mesurer voire à prévenir la pollution
- Les éventuelles nouvelles techniques pouvant être employées soit pour éviter
maintenant ce type de déchets, soit pour les réutiliser, soit pour les retraiter.
- …

Voix et vues de classe – Impact de l’homme sur son milieu – Préparations - 2016 Page 5
Les stockages permanents : proposer comme supports des cartes de géographie sur les
aires permanentes de stockage de déchets :
- Cartes des incinérateurs et questionnement sur les zones d’enfouissement des
déchets « ultimes »
- Cartes des sites de stockage de pneus
- Cartes des centrales nucléaires
La pollution de l’air
Comparer deux photos de la même ville :
- Une prise en temps normal
- L’autre prise pendant un pic de pollution de
l’air
Lire, lister ou synthétiser à partir de différents documents :
- L’origine de la pollution de l’air suivant le milieu (dans les villes, dans les usines,
- La liste des principaux polluants
- Le danger qu’ils représentent pour le milieu naturel (flore et faune) ou humain