concertation des organisations représentatives de l'économie sociale asbl
769901027 27/05/2017 2/2
- L’idée de base de voir se créer 18 EI d’environ 30 travailleurs chacune n’est pas réaliste ; on assiste
plutôt à la création de projets plus nombreux mais de plus petite envergure
- Le multiservice n’est pas le concept le plus porteur, ou il est à tout le moins difficile à mettre en
œuvre. Par contre, on a vu émerger plusieurs projets se développant dans le champ de
l’environnement au sens large – éco construction, recyclage – présageant de pistes plus
prometteuses en termes de création d’emplois
- Le découpage par province s’est révélé peu pertinent. En Province de Luxembourg, l’AC éprouve
de grandes difficultés à créer des projets, vu la couverture des différents marchés par les ETA
existantes et d’autres facteurs tels les distances. Le projet Périclès sera finalement abandonné sur la
province et il sera proposé que les 5 AC restantes y collaborent.
- Les comités de pilotage n’ont globalement pas fonctionné.
- Les AC répertorient également une série de freins :
o Il est assez difficile de susciter chez les entreprises une demande de services de toute
nature ; les projets créés l’ont été sur base d’une activité bien définie et au départ d’un
savoir-faire existant
o La méconnaissance de l’économie sociale en général et de l’EI en particulier induit des
préjugés concernant tant les travailleurs que le coût des services, et demande un important
travail de clarification/promotion de la part des développeurs
o Le manque de porteurs de projet s’est avéré un frein majeur. D’autre part, la viabilité d’un
projet se révèle plus difficile à assurer lorsque le porteur n’est pas lui-même l’initiateur.
o La clientèle exclusive des entreprises se révèle trop étroite : les besoins d’associations ou
de pouvoirs publics peuvent conduire au développement de projets
o Le cadre de l’EI est inopérant pour de petits projets ne pouvant générer que 2 ou 3
emplois
o La concurrence avec les ETA est particulièrement forte dans le secteur des services aux
entreprises
Globalement cependant, le Gouvernement reste confiant dans le projet Périclès et décide de le
reconduire. Il lui reconnaît même certaines qualités inattendues :
- Le développement de projets réellement innovants, hors cadre du multiservice, et positionnés sur
des niches nouvelles hautement potentiellement créatrices d'emplois
- Le caractère transférable d’une bonne partie de ces projets
- Les nouveaux porteurs de projets attirés dans le secteur de l'économie sociale apportent des
expériences professionnelles nouvelles et de nouveaux réseaux de contacts
Périclès II
Le projet Périclès est reconduit pour une durée de 2 ans, moyennant quelques aménagements :
- Une meilleure collaboration entre AC devrait assurer la transférabilité des projets et le
développement sur la province de Luxembourg
- Même si d’autres créneaux sont désormais acceptés (détecter de nouvelles activités encore peu ou
pas suffisamment exploitées ; développer des services aux entreprises plus traditionnels), le
multiservice reste prioritaire : il est demandé aux AC de mettre l’accent sur les groupements
d’entreprise
- Si l’EI reste la forme à privilégier, d’autres sont désormais admises : ETA ou SFS
- Evaluation semestrielle plutôt que trimestrielle