Les propositions subordonnées _________________________________________________________________ 1. Généralités : la proposition subordonnée Une proposition subordonnée est une proposition qui dépend d'une autre proposition sans laquelle elle ne peut exister. parce que [Les feuilles tombent ] [ l'automne arrive.] 1 2 Locomotive --------tender-------- wagon Dans la phrase précédente, [ parce que l'automne arrive ]est une proposition subordonnée. Elle dépend de la proposition principale [Les feuilles tombent ] sans laquelle elle n'aurait aucun sens et à laquelle elle est reliée par une locution conjonctive de subordination. 2. Les subordonnées relatives Une proposition relative est une proposition introduite par un pronom relatif. Elle complète l'antécédent du pronom relatif : c'est sa fonction : C de l’antécédent. [J'ai apporté des fleurs ] [que j'ai cueillies dans notre jardin.] [que j'ai cueillies dans notre jardin.] est une proposition subordonnée relative, introduite par que dont elle complète l'antécédent fleurs. 3. Les subordonnées conjonctives Une proposition subordonnée conjonctive est une proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination : comme, quand, lorsque, quoique, si, puisque, parce que, que et ses composés (après que, etc.). [Les feuilles tombent ] [quand l'automne arrive.] [quand l'automne arrive.]est une proposition subordonnée conjonctive, CCT du V de la principale tombent. En effet, [quand l'automne arrive.] répond à la question : quand les feuilles tombent-elles ? 4. Les subordonnées complétives Une proposition subordonnée conjonctive complétive est une proposition introduite par que. Elle peut être COD, S du V de la principale ou (plus rare) Att. du S de la principale. [Je crois] [que l'automne arrive.] [que l'automne arrive.] est une proposition subordonnée complétive, COD du V de la principale crois. En effet, [que l'automne arrive.] répond à la question : qu'est-ce que je crois ? [Il arrive] [que les feuilles tombent très tôt.] [que les feuilles tombent très tôt.] est une proposition subordonnée conjonctive, S du V de la principale arrive. En effet, il arrive est une tournure impersonnelle. C'est le fait [que les feuilles tombent très tôt.] qui arrive.