1. Particularités des photorécepteurs formant la rétine
La rétine est un tissu composé de différents types de cellules, dont des cellules photoréceptrices : les
cônes et les bâtonnets. Chacune de ces cellules contient des millions de pigments photosensibles, les
opsines pour les cônes, la rhodopsine pour les bâtonnets.
Les cônes sont sensibles aux formes et aux couleurs, les bâtonnets sont sensibles aux contrastes et
aux mouvements. Lorsqu'ils sont frappés par un rayon lumineux, ces pigments produisent un signal
électrique ; ce message est alors transmis au nerf optique, qui se charge de l'acheminer vers le cerveau.
Chaque type de cône est particulièrement sensible à une couleur : le bleu, le rouge ou le vert. Par contre,
les cônes sont peu sensibles à la lumière, ils participent donc surtout à la vision diurne et sont
inefficaces en vision nocturne.
Les bâtonnets ne sont pas capables de distinguer les couleurs, ils sont par contre cent fois plus sensibles
à la lumière que les cônes, ils sont donc tout indiqués pour la vision nocturne et inefficaces en vision
diurne car ils sont saturés par la luminosité.
Quand l'éclairage est faible (aube, crépuscule, nuit avec clair de lune), les deux types de photorécepteurs
fonctionnent avec une efficacité relative ; l'image obtenue sera donc de qualité moyenne.
2. Vision centrale et vision périphérique
Expérience « lecture d’une phrase » 2 p33
L’acuité visuelle est limitée à une zone centrale et étroite du champ visuel, tandis que les larges zones
périphériques de part et d’autre ne permettent pas une telle acuité.
exo 7 p 47
a. Vision centrale : la fovéa
Scan œil p 32 hachette. Si l’on observe une coupe d’œil, on remarque une petite dépression centrale de
la rétine : la fovéa ou tache jaune.
Doc. 2 p 33. Dans la fovéa, il n’y a que des cônes. De plus dans la fovéa, à chaque cône correspond 1
seul bipolaire et 1 neurone ganglionnaire propre : cela permet une vision précise des détails (une bonne
acuité).
C’est pour ces 2 raisons que dans la zone centrale l’acuité visuelle et la vision des couleurs sont
optimales, qualité de la vision centrale.
b. La vision périphérique
- Quand on s’éloigne de la fovéa, on trouve de moins en moins de cône et de plus en plus de
bâtonnets.
- De plus, le système de bâtonnets est fortement convergent : 1 neurone ganglionnaire est relié à
grand nombre de photorécepteurs.
Résultat : Les objets situés à périphérie du champ visuel sont donc perçus avec une faible acuité et
une mauvaise vision des couleurs, mais leur détection reste possible même si leur luminance est
faible.
En réalité, pour bien voir, l’Homme recherche un bon éclairement et bouge sans arrêt les yeux de façon
à diriger la fovéa des 2 yeux vers les objets regardés (cas de la lecture).
c. Le point aveugle
Au point de départ du nerf optique existe une zone totalement dépourvue de photorécepteurs : le point
aveugle. Mise en évidence par l’expérience de Mariotte p 45.