Je t’entends, toi parole fécondée par l’imagination de ton cerveau surpuissant.
Je vous entends paroles des jours, paroles des années, paroles d’une vie,
paroles des anges. Echanges, échanges exquis des épousailles humains, de
rencontres d’âmes comme ici aujourd’hui. Preuve de l’irréel descendu dans le
réel, liberté indomptée des amours en conscience, dans l’inouï de la conscience.
Ce beau s’exprime également par le rythme. Pour cela nous avons beaucoup de
formes fixes avec des quantités de styles de poèmes comme :
Le sonnet – l’ode – la ballade – le rondeau – le rondel – la terza rima – le
madrigal – le triolet – le virelai – le pantoum – l’acrostiche – le chant, etc.
Chaque style de poème propose une architecture différente. L’architecture est la
forme générale des poèmes. Des alternances de strophes donnent aussi
l’architecture. La longueur des vers ajoute aussi une forme architecturale. Nous
reconnaissons le type de poème rien qu’à sa forme. Exemple : le sonnet.
Le poème peut être constitué de vers : chaque alignement de mots est constitué
d’un nombre de pieds (souvent les vers comportent le même nombre de
syllabes : de un à douze pieds et quelquefois davantage). Le rythme est ainsi
donné par une même longueur métrique du vers.
La rime crée une répétition qui ajoute une musique au vers. Pour embellir le
vers, quand il est long (décasyllabe ou dodécasyllabe) une césure va être posée.
Cette césure, souvent au milieu du vers, représente un léger temps de silence
entre les différents groupes de mots. Pour le décasyllabe nous aurons le rythme :
4-6 – 4-6 – 4-6, etc. ou 5-5 – 5-5 – 5-5… Mais dans le dodécasyllabe ou
Alexandrin est appelé « trimètre romantique » le vers composé de deux césures
aux 7ème et 8ème pieds. Prenons pour exemple le fameux vers de Victor Hugo
« J’ai disloqué / ce grand niai / d’Alexandrin ».
Les assonances : elles apportent également dans le vers des répétitions de sons
se rapprochant comme les consonnes dentales composées de « t » et de « d ».
Exemple : « Tes détours distendus tendent à retarder ».
Ce rythme c’est l’orchestre du monde ou parfois simplement l’instrument
touchant, émouvant, relaxant, réveil des manifestations de l’âme dans les cuivres
et les cordes, les timbales et les tambours, dans les vocalises des expressions
diverses, multiples, nombreuses, infiniment riches. Les voix humaines parlent de
soi. Chacun exprime son caractère unique, astre ensoleillant de la fortune des
innombrables galaxies. L’illimité des expressions dans la reconnaissance du tout