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CHAPITRE 1 : LES SOURCES ECONOMIQUES ET LES LIMITES DE
LA CROISSANCE
1. LA CROISSANCE RESULTAT DE LA HAUSSE DE LA PRODUCTIVITE DU TRAVAIL.
c) Comment la hausse de la productivité du travail permet-elle un accroissement de l'activité économique ?
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1) Remplissez le tableau suivant.
Evolution
des prix
Stagnation
Augmentation
Diminution
Evolution du
salaire nominal
Prix augmentent +
vite que le SN
Prix augmentent -
vite que le SN
Prix diminuent -
vite que le SN
Prix diminuent +
vite que le SN
Augmentation
Le salaire réel
augmente
Le salaire réel
diminue
Le salaire réel
augmente
Le salaire réel augmente
Diminution
Le salaire réel
diminue
Le salaire réel diminue
Le salaire réel
diminue
Le salaire réel
augmente
Stagnation
Le salaire réel
stagne
Le salaire réel diminue
Le salaire réel augmente
Doc.4 p.51
3) Exportations (X°)= Demande (D) extérieure / D de biens de pdt° / D de biens de conso
4) Entreprise sous forme de profit / travailleurs sous forme de salaire / moins important: les prélèvements de l'Etat sur la pdt°
5) Car gains de pdté => baisse des coûts unitaires de pdt° que l’entrepreneur peut répercuter sur les trois variables : salaires
nominaux, profit, prix. Il peut baisser les prix et/ou augmenter les salaires nominaux et/ou augmenter les profits.
6)
7) coûts de production / VA/ baisse / prix / salaires nominaux / hausse / profits / salaires réels /demande / consommation /
compétitives / demande / investir / production / baisse des coûts de production / hausse de la VA / dépenses / demande /
production
=> La corrélation entre la croissance et la pdté du travail s’explique par le lien de causalité: la hausse de la pdté du travail
génère une stimulation de la crce.
=> Il faut connaître les notions de crce extensive (qui résulte du seul accroissement des facteurs de pdt°) et intensive (qui résulte
de l'existence de gains de pdté). En réalité la crce est toujours les deux à la fois.
d) Comment accroître la productivité du travail ?
1) L'accumulation de capital productif. (Chapitre 2)
Textes «L’accroissement du capital : l’investissement » et « Capital fixe, capital circulant et croissance économique »
1) K fixe : Machines, bâtiments ...les biens de pdt°, les biens d'équipement.
Aussi les routes, ponts, hôpitaux etc. càd les investissements (I) faits par l’Etat
K circulants : les conso intermédiaires.
2) « intensité capitalistique de la production » : Quantité de capital utilisée pour pdre par rapport à la quantité de travail et que
l’on peut mesurer à l’aide du Coefficient de capital = capital / production
3) Investissement des entreprises : opération par laquelle une entreprise acquiert des biens de pdt° ou du capital fixe. On
mesure l’I par la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) des entreprises.
4) Elle permet : de remplacer les hommes par des machines qui sont plus efficaces qu’eux / d’accroître la quantité pduite et
donc éventuellement de bénéficier d' éco d'échelle. Elle permet aussi de faire bénéficier l'entreprise du PT incorpodans les
Gains
de
productivité
Hausse
de la consommation
Hausse des salaires nominaux et/ou baisse
des prix càd
baisse des prix
ou
hausse des salaires nominaux
ou
baisse des prix + hausse des salaires
nominaux
Hausse
du
salaire
réel
2
machines et les équipements nouvellement acquis. CF. le 2)
On va voir maintenant les notions de rendements d’échelle et de rendement factoriels : les variations de K peuvent faire varier
le rendement de la combinaison productive => deux notions à maîtriser.
Tableaux 1 et 2
3)
Tableau 1 : Les rendements d’échelle.
Rendements d’échelle …
Augmentation de la production ...
Exemples
croissants
La production augmente de 1.2 tonne
constants
La production augmente de 1 tonne
décroissants
La production augmente de 0.8 tonne
Tableau 2 : les rendements factoriels.
Rendements factoriels …
Augmentation de la production ...
Exemples
croissants
La production augmente de 1.2 tonne
constants
La production augmente de 1 tonne
décroissants
La production augmente de 0.8 tonne
Dans la théorie néoclassique les rendements factoriels sont décroissants
2) Le progrès technique. (Chapitre 3)
3) La spécialisation. (Chapitre 4)
Ce terme désigne deux concepts : la division technique du travail et les progrès organisationnels
Division technique du travail = division horizontale et verticale => taylorisme
Division horizontale des tâches càd ce que l’on appelle aussi la parcellisation. Elle permet plus de dextérité d'habilité dans
la tâche / moins de temps mort dus au passage d'une tâche à l'autre (A. Smith)
Division horizontale du travail permet aussi selon Smith l’intro de machines car les tâches sont plus simples. La pdté en
est encore accrue.
Division verticale : séparation des tâches d’exécution et de conception (=> plus de productivité car un seul type de che)
Cette division Induit aussi un contrôle de la hiérarchie => les ouvriers travaillent mieux et plus vite.
Le travail à la chaîne(Fordisme) qui viendra se rajouter à cette division technique du travail impose une cadence de travail
plus rapide => gains de pdté..
Progrès organisationnel dans les entreprises = meilleure organisation des entreprises avec des services spécialisés dans les
différents type d’activités cessaires à l’entreprise pour qu’elle fonctionne, et pas que au niveau de la production
proprement dite. Spécialisation des travailleurs : services de gestion, services administratifs, services de conception =>
rejoint idée de division verticale.
Dans le chapitre nous étudierons la spécialisation sous l’angle de la division technique du travail.
2. LE ROLE DE LA DEMANDE DANS LA DETERMINATION DE LA CROISSANCE.
a) Keynes : La demande, moteur de la croissance.
Pour l’instant, nous avons adopté une vision de la crce seulement comme impulsée par l'offre càd par les choix faits par le
producteur au niveau des facteurs de pdt° => vision «traditionnelle» au sens de libérale : ce sont les facteurs d'offre qui
déterminent le rythme de crce et donc pour soutenir la crce il faut soutenir l'offre afin de faire en sorte que les producteurs
produisent plus. .
Vision qui prend sa source et est exprimée dans la phrase de Jean-Baptiste SAY appelée loi des débouchés: « toute offre créé sa
propre demande ». Car la pdt° => distribution de revenus => demande.
J.B. Say économiste français, 1767-1832, ouvrage principal : Traité d'économie politique, 1803
Maintenant, on va adopter un point de vue opposé et voir, rapidement, le rôle essentiel de la demande, mis en évidence par
Keynes.
Doc.20 p.41
1) Le revenu peut être utiliser pour consommer et épargner.
2) Crise éco des années trente qui succède au jeudi noir de Wall street. Crise aux USA et en Europe, très fort ralentissement de
l'activité éco et fort chômage.
3) J.M. Keynes réfute la loi de Say en introduisant l’épargne.
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4) Relance de la conso => plus de pd=> embauche => moins de chômage.
5) Keynes recommande aux collectivités locales de se moderniser => investissements publics (idée des grands travaux) pour
relancer l'activité éco. Cette recommandation est fidèle à sa vision du fonctionnement de l'économie car cette modernisation
et ces I publics constituent une demande de biens de pddes municipalités aux entreprises qui pour pouvoir satisfaire cette
demande supplémentaire vont devoir embaucher davantage => plus de revenus dans l’éco => demande supplémentaire de
conso => besoin en main d’œuvre plus important pour répondre à cette demande de conso supplémentaire.
Faire une fiche sur Keynes.
En bref, selon Keynes, pour stimuler la croissance et lutter contre le chômage il faut relancer la demande (de conso et de pdt°).
Keynes s’oppose aux néoclassiques (libéraux) pour qui tout part de l’offre et pour qui l’Etat ne doit pas intervenir dans
l’économie.
b) Le constat : l'équilibre emplois-ressources et les contributions à la croissance.
Doc.21 p.41 et doc.23 p.43
Equilibre emplois-ressources: instrument de la compta nationale des opérations sur produits. Opérations qui obéissent à l'égalité
comptable ressources = emplois.
Ressources =
Emplois
PIB + M°(importations) =
C° + FBCF + + variations de stocks (de pdts finis des entreprises: ce qui a pas été vendu)
(Acquisitions et cessions on les comptabilise dans FBCF)
Cette égalité signifie que tout ce qui est pdt est utilisé.
Pour connaître l’impact de chaque variable de l’égalité sur la croissance d le poids de chacune dans la détermination de la
crce, on calcule les contributions à la croissance => poids que représente la variation de chaque variable dans la croissance.
Variables : dépense de conso / FBCF / solde extérieur des B et S (X° - M°) / variation des stocks
taux de variation= ((VF-VI) / VI) *100
1) Doc.23 : Les dépenses de consommation ont augmenté de 1.4 % en France en 2005 alors que le PIB n’a augmenté que de
1.2%. En 2005, les dépenses de consommation ont contribué à la croissance pour 1.4 point de %.
2) Doc.23 : On note l’importance de la conso : corrélation la plus forte entre conso et crce. Rôle important aussi de l’I mais
moins. Celui du solde extérieur encore moins.
3. LES LIMITES DE LA CROISSANCE.
a) Le PIB, un indicateur contesté.
Doc.5 p.33
1) Les accidents de la route ou l’alcoolisme par exemple permettent d’augmenter le PIB car ils génèrent une activité éco et donc
de la croissance.
2) L’auteur reproche au PIB de mesurer la richesse quelle qu’elle soit et même si cette richesse signifie un moindre bien être
pour les êtres humains, qu’elle soit la cause -pollution- ou la conséquence (par ex un accident) de ce moindre bien être.
Document « L’indice de bien-être économique ».
3) Sur l’ensemble de la période observée le PIB par hab. du RU a augmenté alors que l’IBEE a diminué : la croissance ne
garantit pas le bien être (bê).
4) LE PIB ne permet donc pas de mesurer correctement le bê et donc aussi le développement. On peut avoir une augmentation
des richesses produites mais des conditions de vie et la sensation de bê, de bonheur qui diminue.
On peut tirer le même constat de la comparaison des classements des pays en fonction du PIB et en fonction de l’IDH :
Doc.10 p.35
5) La Norvège arrive à la première place quand on classe les pays en fonction de l’IDH et à la 4ème (1+3) lorsqu’on classe les
pays en fonction du PIB (Japon : 8ème place selon IDH et 2ème selon PIB)
6) Cette dernière colonne montre l’insuffisance du PIB par hab. pour évaluer le niveau de développement puisqu’on n’obtient
pas le même classement avec le critère de croissance (PIB) et celui de développement (IDH). De manière générale, les
indicateurs de crce sont insuffisants pour évaluer le développement car ils ne donnent qu’une mesure quantitative de
l’évolution des sociétés, ils ne mesurent que l’aspect éco et en plus, ne prennent pas en compte les inégalités.
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b) Le développement durable.
Ici, nous allons développer l’idée d’une croissance destructrice.
Article « Le développement durable: le défi du XXIème siècle ».
1) Accroissement des inégalités éco et sociales entre une poignée de pays riches et une masse de PED.
Effets négatifs sur l'environnement: réchauffement climatiques, menace sur bon nombre d'espèces, rareté croissante de l'eau.
2) Comment notre mode de développement conduit-il à ces effets ?
Le développement éco, ou encore la crce, est basé sur les connaissances techniques et scientifiques qui de plus en plus se
concentrent dans les PI. Parallèlement, la possession de matières première est de moins en moins un atout => écart de plus
en plus grand entre riches et pauvres.
De plus, notre modèle de crce est très consommateur de ressources naturelles, d'énergie et est polluante.
3) CF. article. Notion qui apparaît en 1987 à l'issu des travaux d'un groupe de scientifiques résumé dans « Le rapport
Bruntland».
4) Oui car prise de conscience à l'ONU mais aussi dans l'opinion publique. Ex : le commerce équitable, le ri sélectif
Non car pas d'accord important entre les pays pour satisfaire les objectifs du développement durable(DD).
Refus des USA de ratifier le protocole de Kyoto (ensemble de mesures pour limiter les émissions de gaz à effet de serre),
adopté en 1997. Ratifié par le gouvernement Russe en 2004. Mesures mises en place en Europe à partir de Janvier 2005.
Plus récemment, peut-on dire que le Grenelle de l’environnement a débouché sur des mesures radicales rendant moins
dangereux pour l’environnement, notre modèle de développement ?
Graphique Empreinte écologique et PIB par habitant pour 128 pays en 2000
5) En 2000 aux USA, le PIB par hab. est d’environ 34 000 dollars et l’empreinte écologique de presque 10 hectares par
habitant.
6) Corrélation positive entre niveau de richesse et empreinte écologique ; plus le PIB par hab. est élevé, plus l’empreinte écolo
l’est aussi (cf. la droite de régression). Explication : plus une société produit, plus elle consomme de ressources naturelles et
plus elle pollue.
Texte « Le protocole de Kyoto ».
7) Système de permis d’émission de gaz à effet de serre (GES)
8) Notion d’efficacité éco: chaque action rapporte qqchose / inefficacité éco = gaspillage => on agit pour rien au sens ou ça ne
rapporte rien !!!
Solution qui ne remet pas en cause le recherche du profit (objectif ultime du capitalisme) avec intervention minimale de l’Etat
(que prône le libéralisme / libéralisme contre l’idée de réglementation)
Solution libérale que l’on peut critiquer : On n’agit pas pour planète et on cherche à préserver notre modèle libéral de crce.
c) Quelle croissance pour demain ?
Dossier documentaire : développement durable ou décroissance ?
1) La production est néfaste à l’environnement et au rapports entre les hommes, notre modèle éco ne peut qu’aboutir à
destruction de la nature et à de mauvais rapports entre hommes. La crce n’est pas conciliable avec la préservation de
l’environnement et la baisse des inégalités. Il faut donc arrêter de toujours chercher à produire plus =>Thèse qui est donc
contre la société de conso et contre la publicité (= incitation à consommer).
2) Le document 1 contient l’idée que la croissance, à partir d’un certain seuil de développement, est néfaste au bien-être.
3) Celui de développement durable = concilier crce et environnement. Il s’agit donc de continuer à pdre et consommer en
essayant de moins polluer et de moins détruire les ressources naturelles.
4) Serge Latouche.
5) Car le concept de DD pour eux, reste dans la même logique de toujours produire plus de richesses, on reste dans le
capitalisme et le libéralisme et donc on aura toujours des effets néfastes sur l’environnement. Pour S Latouche , le DD c’est
pdre moins pour pdre plus longtemps.
6) Signification de la phrase soulignée : les AE comme les entreprises par ex, cherchent à diminuer leurs coûts de pdt° pour
avoir le meilleur prix et le meilleur profit, et se faisant, rejettent les opérations qui permettraient de réduire l’impact de leur
activité de pdt° sur l’environnement, car ces actions génèrent des coûts supplémentaires.
7) Le concept de DD perd de sa crédibilité dans la mesure ou il est maintenant récupéré par les AE dont au départ il remet en
cause les activités et qui semblent l’utiliser à des fins marketing (ex : la grande distribution).
Il peut en effet, paraître paradoxal que certains AE aient une activité éco ou commerciale « capitaliste » et agissent pour le
DD, dans la mesure la logique libérale marchande, qui anime notre éco et notre société, cause des dégâts sur
l’environnement et participe à l’accroissement des inégalités.
Les limites de la crce que nous venons de voir permettent de contester la relation crce => développement puisqu’elles montrent
que la croissance est néfaste au développement et donc ne peut pas le garantir.
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