informations portées par les répliques prononcées. Par exemple lorsque Silvia dit « Vous travaillez à
me fâcher, Lisette. » d’une part elle exprime sa colère à Lisette, d’autre part elle apprend au public que
son interlocutrice s’appelle Lisette.
Drame : Il s’agit d’un terme qui s’applique à plusieurs genres théâtraux, comme le drame bourgeois,
au XVIIIe s. ou surtout le drame romantique (Hugo, Musset, Dumas...). Celui-ci refuse la séparation
classique entre comédie et tragédie : les deux se mêlent dans le drame romantique, qui affirme ainsi
être plus proche de la vraie vie, où se succèdent le rire et les larmes.
Exposition : Il s’agit du début d’une pièce de théâtre (les premières scènes, parfois tout le premier
acte). Le dramaturge doit faire connaître au public les personnages, le contexte spatio-temporel, la
situation. L’exposition doit aussi avoir un rôle d’accroche.
Gestuelle : C’est la partie du jeu des acteurs qui consiste dans ses gestes et mouvements.
Intrigue : Il s’agit de l’histoire interprétée sur scène, l’équivalent du scénario au cinéma en quelque
sorte.
Jeux de scène : Il s’agit de tous les procédés utilisés par les acteurs : gestes, intonations, expressions
du visage...
Mimesis : Ce mot grec à rapprocher des notions de mimétisme et de mime correspond à un principe
d’imitation. Il s’agit d’un des principes fondamentaux du théâtre, tel que l’évoque Aristote : au théâtre,
on ne raconte pas une histoire, mais il y a des acteurs qui imitent les personnages et jouent l’histoire.
Mimique : Il s’agit à peu près de la même chose que la gestuelle, mais on emploie souvent le mot
mimique pour désigner plus spécifiquement les expressions du visage.
Mise en scène : C’est le travail du metteur en scène, c’est à dire l’ensemble des éléments artistiques et
techniques nécessaire pour passer du texte écrit à l’interprétation d’une pièce. La mise en scène inclut
notamment les choix matériels (décors, costumes, éclairages...), les choix musicaux et sonores, la
direction d’acteurs, l’état d’esprit du spectacle...
Monologue : Il s’agit d’un moment où un personnage parle seul, pour lui-même en quelque sorte (et
donc aussi pour le public). Il s’agit notamment d’un moyen de faire connaître des pensées du
personnage... des pensées qu’il ne souhaite pas communiques à d’autres personnages.
Nœud de l’action : C’est le moment de la pièce où les problèmes des personnages atteignent leur
paroxysme, leur point culminant.
Personnage, acteur, comédien, rôle : On appelle personnage l’être fictif qui apparaît dans la pièce,
tandis que l’acteur ou le comédien (les deux mots sont à peu près synonymes) est la personne réelle
qui interprète (joue) le rôle du personnage. Silvia, Lisette, Arlequin et Dorante, sont des personnages ;
Alexandra Tiedemann, Doinique Gubser, François Nadin et Joan Mompart sont les comédiens qui
jouent ces quatre rôles dans la mise en scène de Jean Liermier.
Quiproquo : Il s’agit d’un procédé de comique de situation où des personnages croient parler d’un
même sujet alors que ce n’est pas le cas (par exemple dans L’Avare de Molière Harpagon et Valère
croient parler d’une même chose, mais le premier parle de son argent, et le second parle de la fille
d’Harpagon).