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B.T.S. Banque Notre-Dame Stéphane SCHAULER Année 2005 - 2006
de conserver un pouvoir d’achat qu’il pourra mobiliser au moment de son choix.
L'évolution des prix vient diminuer la valeur d'échange de la monnaie puisque la
hausse des prix augmente la quantité de monnaie nécessaire à l'acquisition d'un
bien. (Voir Inflation par la monnaie)
B : Les formes de la monnaie :
- monnaie divisionnaire = monnaie métallique, c’est à dire l’ensemble des
pièces en circulation dans une économie.
- monnaie fiduciaire = la monnaie « papier », c’est à dire l’ensemble des billets
détenus par les agents économiques.
- monnaie scripturale = ensemble des soldes positifs des comptes à vue dans
les banques, des comptes postaux ou des comptes du Trésor Public.
C : La circulation de la monnaie :
La monnaie divisionnaire ou scripturale est directement échangée entre deux
individus par le biais d’un paiements au comptant lors d’une transaction. En
revanche, la monnaie scripturale est transférée d’un compte à un autre compte par le
biais d’instruments spécifiques : le chèque, la carte de crédit, le virement, etc.
L’augmentation des échanges et l’importance croissante prise par la monnaie
scripturale entraîne une dématérialisation de la monnaie. Ainsi, la monnaie
fiduciaire a pris le pas par rapport à la monnaie divisionnaire. Le développement de
la monnaie scripturale s’est traduite par une diminution du poids de la monnaie
divisionnaire et fiduciaire dans les échanges économiques. Le développement du
porte-monnaie électronique et des virements bancaires devraient accentuer ce
phénomène dans les années à venir.
II/ La création monétaire
La monnaie est un instrument indispensable à l’activité économique
puisqu’elle facilite les transactions. La masse monétaire en circulation représente le
pouvoir d’achat dont dispose les agents économiques à un moment donné.
L’accroissement de la masse monétaire est donc synonyme de croissance
économique puisqu’il permet l’augmentation des échanges.
A : La masse monétaire.
Définitions françaises
M1 = Billets, monnaie divisionnaire, dépôts à vue en euros mobilisables [définition de
la monnaie au sens strict]. Ce sont donc les disponibilités.
M2 = M1 + livrets bancaires ordinaires, livrets A, B et bleus, CODEVI, LEP, comptes
d'épargne logement [« quasi-monnaie » : placements à vue qui peuvent sans risque
et presque immédiatement être convertis en moyens de paiement]
M3 = M2 + dépôts de devises, placements à terme non négociables (comptes à
terme, bons de caisse, bons d'épargne des banques, bons du Trésor sur formule),
titres de créances négociables émis par des établissements de crédit, titres
d'OPCVM court terme (FCP + SICAV). [placements à risques qui demeurent très
liquides parce que très facilement et rapidement négociables sur un marché]
M4 = M3 + bons du Trésor négociables, billets de trésorerie émis par les entreprises