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1 ALLEMAGNE
1-1 BERLIN
Le 12 novembre à Berlin Kreuzberg,
Une marche a été organisée par l’IRDIK (Initiative du Dialogue interreligieux entre les lieux de culte, elle a
réuni plus de 200 personnes.
Par ailleurs suite à la charte interreligieuse élaborée depuis 2004, la Municipalité a accordé la libre
disposition d’un jardin municipal pour la réalisation d’un jardin interreligieux.
Le 12 novembre de 20.00 à 21.30 heures :
Présentation d’un livre dans les locaux de l’Université Humboldt, organisée par ZMO (Zentrum des
Modernen Orient, Kirchweg 33, D-14129 Berlin, tél. : 0049 30 803070) non annoncée :
Auteur : Stefan Weidner
Titre : Manuel für den Kampf der Kulturen Warum der Islam eine
Herausforderung ist (Manuel pour la lutte entre les cultures pourquoi
L’Islam est-il une provocation).
Devant 50 personnes non musulmanes l’auteur montre le contraire de ce que le titre laisse entrevoir entre les
universalistes et les relativistes par une différenciation interminable et contre toute généralisation et des
conclusions d’une culture à l’autre. Il met toutes les traductions du coran et des hadiths en question et montre
la problème de la langue arabe écrite et parlée entre lesquelles il n’y a pas d’évolution parce que la tradition
orale domine. Il critique les islamologues qui n’ont jamais été dans un pays musulman et qui ont une idée
fixe de l’Islam.
Le 13 novembre de 19.00 à 21.00 heures :
Septième table ronde pour le dialogue interculturel sur le thème « Société et islamophobie », pour une
convivance pacifique dans le respect mutuel, la reconnaissance, l’accueil et l’amour du prochain avec une
discussion sur le podium entre 7 personnes qualifiées dont 3 musulman(e)s.
Manifestation de l’Association IZDB (Interkulturelles Zentrum für Dialog und Bildung, Drontheimer Str.
32 a, D-13359 Berlin. Tel.: 0049 30 495008031, Fax: 0049 30 49500804. E-mail: [email protected]e;
www.izdb-berlin.de.
Le 16 novembre de 18.00 à 20.30 heures :
Entretien mensuel d’un groupe islamo-chrétien à l’Academie Catholique de Berlin d’une quinzaine de
personnes dont un tiers est musulman, sur le thème
« Grâce et miséricorde dans le Coran et dans la Bible ».
Après une présentation brève sur la conception de la Bible et du Coran, il y a eu échange avec la conclusion
que du côté des chrétiens la grâce et la miséricorde sont une assistance permanente de Dieu et du côté
musulman les deux sont vues plutôt dans l’angle de toute la création. Des deux côtés la facon de vivre avec
ces termes a une répercussion pour et dans l’au-delà.
Le 23 novembre de 18.00 à 21.00 heures :
Manfestation à la Paroisse Catholique Ste Claire à Neukölln sur le thème « Maladie et souffrance » vue par
les chrétiens et par les musulmans, organisée par le groupe de travail du Conseil des Laiques de
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l’Archidiocèse de Berlin en collaboration avec la DITIB. Dans l’assistance il y avait un tiers de musulmans
sur 50 personnes.
L’introduction du côté des muslmans a présenté la santé comme un don de Dieu
Et la maladie comme une épreuve et une attention spéciale de Dieu pour s’exercer dans la patience et
d’autres propriétés des Dieu que l’homme doit reflèter, aussi Dieu qui guérit. La souffrance rappelle la mort,
conduit à l’espé-
rence, empêche de s’accrocher au monde, fait envisager la libération de la prison de ce monde sans douter de
la sagesse de Dieu et suivre les récommandations des prophètes dans la persévérance selon l’exemple Job
utilisant la création comme une pharmacie.
Du côté chrétien on a montré que l’homme est une créature de Dieu, pas seulement un organisme qui
fonctionne come un système physique, qui doit devenir homme de plus en plus malgré ses limites et
fragilités avec patience.
L’accompagnemet doit aider dans l’explication et la compréhension renonçant à des activités missionnaires
suivant un Dieu qui accompagne (selon l’exemple du récit des disciples d’Emmaüs) s’inspirant du livre de
Job qui admet des plaintes et la rébellion, évitant de présenter la souffrance comme suite des péchés .
Les deux côtés on parlé des la patience, de la pédagogie de Dieu citant le livre de Job. Dans la discussion la
plainte de Job allant jusqu’à la rébellion ainsi que la souffrance du Christ ne sont pas comphréhensibles pour
les musulmans et demandent une suite pour clarification (qui aura lieu au mois de mars).
Le 24 novembre de 18.00 à 20.00 heures :
A l’Eglise protestante Ste Trinité de Berlin-Lankwitz une séance périodique d’un groupe islamo-chrétien de
15 personnes dont la moité sont des musulmans de la mosquée de Berlin-Mariendorf appartenant à la
Féderation Islamique de Berlin, proche de Milli Görüs, d’origine turque sur les rites mortuaires des chrétiens
et des musulmans.
Les échanges ont porté surtout sur les difficultés de suivre les traditions musulmanes ici en Allemagne à
cause des lois qui existent et les désirs des Turcs d’être enterrés dans leur pays d’origine et selon leurs rites et
coutûmes propres. Une approche à peu prêt pareille des deux côtés a été constaté pour la préparation du
corps de la personne décédée pour l’enterrement qui doit avoir lieu le plus vite possible chez les musulmans
et est souvent retardé de plusieurs jours chez les chrétiens pour différentes raisons. Une grande différence est
l’incinération qui est refusée par les musulmans et acceptée de plus en plus par les chrétiens. Des
arrangements sur certains cimetières de la ville pour rendre possible un enterrement selon les rites
musulmans ont été relevés.
2- SAARBRÜCKEN
Dans le cadre du dialogue inter religieux, il a été organise une rencontre en date du 12 novembre de l‘année
en cours, entre les musulmans de l’IGS et les chrétiens d’Elm. L’assistance a été nombreuse, constituée en
majorité d’intellectuels et de théologiens. Les débats ont débuté a 18 heures et ont dure plus de trois heures
tant les débats étaient intéressants.
Cette rencontre programmée au niveau de l’IGS était sur le thème d’actualité à savoir la Charia, la
loi islamique. Parmi les sujets évoques et les questions soulevées par les intervenants, ils ont été
essentiellement axes sur la femme et sa situation par rapport à la Charia.
L’autorité religieuse et spirituelle de l’IGS en la personne de l’Imam a su amener des
éclaircissements sur toutes les questions relatives à la Charia posées par les participants, en particulier les
mariages de force en cours dans certaines sociétés, qui est dicte par pure tradition et non par la Charia.
L’imam a appuyé ses explications par des versets coraniques et des Hadiths et il a insisté sur le fait qu’il
fallait impérativement demander l’avis de la femme dans ce sens. D’autres points ont été débattus à travers
la Charia, en l’occurrence l’héritage, la séparation entre la religion et l’état etc.
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Faisant suite aux activités de l’IGS, une rencontre sportive a été organisée au niveau de l’association en
date du 21 Novembre entre les enfants chrétiens et musulmans, cette manifestation était un tournoi de
football anime par cinq équipes de sept joueurs chacune, et échelonnées en quart et demi finales et finale. En
fin de compétition, des coupes ont été distribuées aux finalistes et des attestations de participation aux autres
équipes ainsi que des cadeaux à tous les enfants.
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2 - BELGIQUE
2 1 - BRUSSELS
A Bruxelles, trois rencontres ont été programmées organisées par le centre El Kalima (Centre
chrétien pour les relations avec l’islam) en collaboration avec Espaces (Spiritualités, cultures et société en
Europe), IDP (Plateforme pour le dialogue interculturel) et KMS (Kerkwerk Multicultureel Samenleven) et
la Comece.
La première rencontre : « L’art au service du dialogue. Le « Beau » rapproche. »
Elle a eu lieu le 21 novembre et rassemblait des artistes chrétiens et musulmans de différentes
disciplines. L’après-midi était introduite par deux brefs exposés de Farid El Asri et Alain Arnould. Ensuite,
les artistes présents exprimaient en quelques mots le sens de leur activité artistique. Il y avait deux
musiciens : Wesam Ayub Al Azzawy, qui chantait et jouait du santur (instrument de musique mésopotamien
très ancien) et Michel Berger, organiste, qui avait amené un ancien petit orgue de voyage sur lequel il
improvisait une belle musique. Ils sont intervenus à plusieurs reprises.
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L’art graphique était à l’honneur avec Mohamed Zahir, calligraphe (qui souligne le fait que la
calligraphie est un art spirituel : il dessine des paroles sacrées), et l’étonnante technique de l’Ebru, art du
« marbré » ottoman, dont Mehmet Refii Kileci faisait une démonstration en réalisant plusieurs tableaux
(tulipe stylisée).
Un artiste peintre « assyrien », Moussa Malki, nous laissait admirer un grand tableau avec nombre de
figures symboliques chrétiennes du Proche Orient.
Thérèse Fromont et Elvire Closon quant à elles, avaient réalisé sur place une magnifique pièce
florale, symbolisant l’harmonie. Leur spécialité, c’est l’expression florale liturgique. Pour elles, les fleurs
sont signes de la présence de Dieu qui crée la beauté et l’harmonie.
Le 7e art s’exprimait à son tour avec le cinéaste Mourad Boucif, connu pour son film « La couleur du
sacrifice » et qui a montré des extraits du film qu’il est en train de réaliser.
Après un bon thé à la menthe, les participants ont circulé librement dans la salle pour s’entretenir avec les
artistes et regarder de près leurs réalisations.
La deuxième rencontre s’intitulait : « L’image de l’autre. Chrétiens et Musulmans, acteurs de
réconciliation. »
Elle a lieu le 23 novembre. Il s’agissait d’une conférence à deux voix : Farid El Asri et Ignace
Berten, avec François Vinsot (de la RTCB) comme modérateur.
Farid El Asri rappelle que tous, nous construisons un « monde de l’image » : des représentations de
l’autre qui ne correspondent pas à sa réalité, mais relèvent de l’imaginaire qui façonne l’autre selon nos
conceptions, nos sensibilités, nos cultures.
Il n’y a pas de rapport virginal à l’autre, il est toujours conditionné et il permet de trouver sa propre
identité : Je sais que je suis parce que je ne suis pas toi. L’exotique souligne mon identité.
Pour les gens d’ici, l’islam est étrange, il est étranger à l’Europe. De même pour le musulman,
l’Européen est aussi un étranger. Il y a tension entre les imaginaires.
Nous sommes tous conditionnés, prendre conscience de notre imaginaire, c’est le début du dialogue.
De part et d’autre, il faut déconstruire pour construire.
Ignace Berten souligne que devenir acteurs de réconciliation est une tâche qui nous incombe à tous.
Il énumère quelques conditions :
1. Etre convaincu qu’on n’a pas toute la vérité, d’où la démarche : quelles images de l’autre sont
véhiculées ? Qu’est-ce qui se dit de l’autre? Ici et dans les pays musulmans ?
2. Relire notre propre histoire (croisades, conquêtes arabes et ottomanes) les rapports de violence,
comment sont-ils racontés (dans les récits, les peintures, les sculptures) ?
3. Entendre l’histoire racontée par l’autre partie
4. Relire les sources de la foi : il y a de la violence dans les textes, que faisons-nous de ces textes ?
5. Rencontrer ensemble les questions difficiles, voir jusqu’où déplacer les images
Il faudrait réécrire l’histoire ensemble. A la base du dialogue, il y a la vie quotidienne ensemble.
Après les deux introductions, il y eut un long temps de questions-réponses.
La troisième rencontre bruxelloise eu lieu à la Comece, square de Meeûs 19, 1050 Bruxelles. Le
sujet : De la Révélation à l’interprétation était traité par le professeur Nasr Abu Zaïd, Egyptien, qui se
souvient du bel islam de son village d’origine. Pour comprendre l’islam aujourd’hui, il faut voir ses racines,
il a donc étudié l’expérience religieuse et découvert le mu’tazilisme.
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