DIMINUTION DE LA TENSION ARTÉRIELLE PAR LE MASSAGE
L'étude a porté sur les effets du massage à des adultes hypertendus recevant 2
massages par semaine, comparé à la pratique de relaxation.
La conclusion de l'étude est que le massage a eu pour effet sur les adultes dans
l'étude de se sentirent moins déprimé et aussi moins hostile et que l'analyse de la
salive et des urines a démontré une diminution des hormones responsables du
stress.
30 adultes furent sélectionnés, leur hypertension était sous contrôle depuis 6 mois,
deux groupes de 15 personnes dont un groupe assigné à des sessions de massage
et l'autre en thérapie de relaxation. La durée du massage ou de la relaxation était de
30 minutes 2 fois par semaine pour une durée de 5 semaines. Le traitement autant
en massage qu'en relaxation se faisait en fin d'après-midi ou en début de soirée.
La technique de relaxation consistait à prendre des respirations profondes en
contractant et relâchant les muscles.
Avant et après le traitement une évaluation du degré d'anxiété pour évaluer l'état
émotionnel et une analyse de la salive pour mesurer le taux d'hormone du stress, le
cortisol de même que la prise de la tension artérielle systolique et diastolique et de
faire remplir un questionnaire pour évaluer le degré de dépression, d'anxiété et
d'hostilité ainsi qu'une mesure des catécholamines dans les urines (amines actives
qui affectent le système nerveux et cardiovasculaire) et une mesure du taux de
cortisol..
Les résultats démontrent une diminution de l'anxiété et de la dépression dans les
deux groupes. Le massage par contre causa une diminution de la tension systolique
et diastolique, une diminution dans la salive et l'urine du taux de cortisol et un score
plus important à la baisse de l'anxiété de la dépression et de l'hostilité.
L'étude conclut que puisque le massage réduit les symptômes associés à
l'hypertension il pourrait donc réduire le risque des complications comme un infarctus
ou un accident cérébrovasculaire.
L'étude a été complétée en mai 1999, à l'Université de Miami École de médecine et à
Nova Southeastern l'Université de Floride en coopération avec le Touch Research
Institute et publiée dans Journal of Bodywork and Movements en Janvier 2000, Vol.
4, No.1.
Ressentir... C’est vivre !
Bien cordialement. Patrick Drapel