RE\447858FR.doc 3/4 PE 308.756
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dans la mise en œuvre d’une stratégie mondiale contre le réchauffement planétaire;
considère en outre que l’accord de Bonn forme une étape importante vers l’émergence
d’un processus décisionnel global et multilatéral dans le domaine de l’environnement;
2. condamne une nouvelle fois le rejet unilatéral du protocole de Kyoto par l’administration
américaine et souligne que cette attitude a conduit à l’isolement politique des États-Unis;
redemande instamment à l’administration américaine de reconsidérer sa position sur cette
question; rappelle que les États-Unis sont responsables d’environ 25% des émissions de
dioxyde de carbone et qu’ils ne peuvent dont pas renier leurs responsabilités en la matière;
3. se félicite du rôle clé joué par la diplomatie de l’Union européenne, qui confirme
largement le fort engagement de l’Union européenne dans le processus de Kyoto;
demande à la Commission et aux États membres de prendre toutes les mesures nécessaires
à la poursuite de ce processus, à la mise en œuvre des décisions prises lors de la
Conférence de Bonn et à une ratification rapide du protocole de Kyoto;
4. soutient la décision visant à instaurer un fonds spécifique destiné à financer des mesures
visant à aider les pays développés à s’adapter au changement climatique et à leur fournir
de nouvelles technologies qui respectent l’environnement, et considère qu’il convient
d’aborder le problème de la solidarité à mettre absolument en place entre pays développés
et pays en développement;
5. se félicite de la mise en place d’un système clair visant à contrôler et à promouvoir le
respect par les parties de leurs objectifs respectifs en matière d’émission; regrette
cependant les insuffisances de l’accord en ce qui concerne les sanctions, mais considère
que l’organe chargé de faire appliquer les décisions et d’identifier les cas de non-
application devrait être le point de départ d’un futur instrument juridique plus contraignant
assorti de sanctions appropriées;
6. regrette que l’accord de Bonn présente un déséquilibre pour ce qui est de l’importance
accordée aux différents instruments pour une stratégie de lutte contre le changement
climatique; renvoie à sa résolution du 26 octobre 2000 intitulée ‘Vers un programme
européen sur le changement climatique’ prévoyant notamment:
- d’une part, que les réservoirs de carbone ne doivent être mis en œuvre que sous
contrôle et dans des proportions limitées sont discutables du point de vue scientifique;
- d’autre part, qu’il faudrait introduire une limitation similaire à l’utilisation de systèmes
flexibles tels que les systèmes de négociation des droits d’émission;
7. demande à la Commission et aux États membres de prendre de nouvelles initiatives en vue
d’élaborer, au niveau de l’Union européenne, une stratégie reposant sur ces principes et,
plys généralement, sur les recommandations formulées par le Parlement européen dans les
résolutions mentionnées ci-dessus; demande en particulier à la Commission de présenter
dans les meilleurs délais sa communication basée sur le programme européen sur le
changement climatique, qui devrait comprendre des propositions concrètes devant
déboucher sur des mesures dans tous les secteurs concernés;
8. rappelle que le processus de Kyoto ne constitue qu’un point de départ nécessaire de la