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Fluidification du sang et fibrillation auriculaire
Introduction
La fibrillation auriculaire peut causer les symptômes suivants : palpitations, essoufflement,
gêne au niveau de la poitrine, étourdissement,
évanouissement ou fatigue ; toutefois, certains
patients ne montrent aucun symptôme.
Que la fibrillation auriculaire provoque des
symptômes ou non, elle soulève un risque
d’accident vasculaire cérébral (AVC) chez le
sujet. Une personne souffrant de fibrillation auriculaire a une chance sur trois d’avoir un AVC
durant sa vie.
Les deux objectifs du traitement de la fibrillation auriculaire sont de réduire les symptômes
d’une personne provoqués par un rythme cardiaque anormal et de réduire également le risque d’AVC.
Accident vasculaire cérébral
(AVC) et fibrillation auriculaire
Le cœur a un rythme naturel ; c’est un stimulateur appelé nœud sinu-atrial situé dans la cavité supérieure du cœur qui donne ce rythme.
Ce stimulateur déclenche une légère contraction du cœur. Cette contraction commence
dans la cavité supérieure (oreillette) du cœur,
dirigeant doucement le sang dans la cavité de
pompage inférieure (ventricule). Tandis que le
ventricule se contracte, la cavité supérieure
se détend pour permettre au sang qui revient
d’être stocké pendant un instant jusqu’à ce que
la cavité inférieure soit prête à le recevoir.
Dans cette situation, le flux sanguin est réduit
dans certaines zones. Il s’agit d’un problème
typique survenant dans une cavité latérale de
l’oreillette gauche appelée « l’annexe atriale
gauche ». Quand le sang cesse de se déplacer, il aura tendance à former des caillots.
Quand des caillots se forment dans l’oreillette
il y a un risque qu’ils se déplacent dans le flux
sanguin. Quand cela se produit, ils sont transportés dans la circulation vers des petits vaisseaux sanguins du cerveau. Quand une artère
du cerveau est bloquée par un caillot, la partie
du cerveau que l’artère irrigue perd son approvisionnement en sang. C’est la cause d’un
AVC.
Coagulation du sang
La coagulation du sang est un processus complexe. En effet, le sang doit pouvoir coaguler
rapidement si nécessaire mais rester liquide à
d’autres moments. Le processus est souvent
désigné comme la « cascade de la coagulation
» par les cliniciens. Ce terme est utilisé pour
expliquer de quelle manière la stimulation pour
former un caillot déclenche une série d’étapes
avant de produire l’enzyme du sang appelée
thrombine. L’enzyme thrombine change le fibrinogène (protéine soluble) en fibrine (protéine
insoluble). Les caillots sont faits de fibrine.
Un deuxième système de coagulation est également en activité. Ceci implique de petites cellules se trouvant dans la circulation appelées
les plaquettes. Quand des plaquettes sont sollicitées pour guérir une fuite dans la circulation,
elles deviennent visqueuses et collent les unes
aux autres. Ainsi collées, elles activent davantage de plaquettes, qui collent également les
autres aux autres ; de cette façon, elles forment un caillot.
Pour de plus amples informations, contacter l’Atrial Fibrillation Association
Administrateurs : Professeur A John Camm, Professeur Richard Schilling,
The Heart Rhythm Charity
Mme Jayne Mudd, infirmière spécialisée dans l’arythmie
Affiliated to Arrhythmia Alliance
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©2010 Organisme de charité enregistré N° 1122442
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Fluidification du sang et fibrillation auriculaire
La fibrillation auriculaire est un problème de
rythme cardiaque provoquant une irrégularité
des pulsations. Ce type de trouble s’appelle «
arythmie cardiaque ». La fibrillation auriculaire
est l’arythmie cardiaque la plus commune. Bien
qu’elle puisse être identifiée chez les jeunes,
elle devient plus fréquente avec l’âge. Selon les
estimations, une personne sur douze de plus
de 65 ans souffre de fibrillation auriculaire.
Dans le cas de la fibrillation auriculaire, la contraction de la cavité supérieure est désorganisée et ne se fait pas en douceur. Les oreillettes
semblent vaciller comme de la gélatine.
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Prévention des AVC
doivent prendre des anticoagulants.
Il y a trois manières de réduire le risque d’AVC
dans la fibrillation auriculaire.
Réduction de la viscosité des plaquettes : afin
d’empêcher les clous plaquettaires, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire leur
déclenchement et les rendre plus difficiles à
stimuler. De cette façon, ils réduisent la formation de caillots. Les médicaments principaux
dans ce secteur sont l’aspirine et le clopidogrel. Parfois, ces médicaments peuvent être utilisés ensemble.
Annexe atriale gauche : la cavité latérale de
l’oreillette gauche est souvent une zone où le
flux sanguin est réduit et où subsiste un risque
de formation de caillots. Cette zone peut être
bloquée ou, dans les cas extrêmes, retirée afin
d’y réduire le risque de formation de caillots.
Cette option est habituellement conseillée aux
personnes qui ne peuvent pas prendre ni tolérer une médication à base de warfarine.
Qui nécessite un traitement?
Les traitements utilisés pour réduire les risques
d’AVC peuvent également poser des problèmes. Il est important de bien définir à quels
moments les bénéfices du médicament sont
plus grands que les risques.
Les personnes avec un faible risque d’AVC
peuvent prendre de l’aspirine (et, parfois, sans
aucune thérapie si le risque est très faible) et
celles avec un risque d’AVC modéré ou élevé
Grâce à l’observation des personnes développant des AVC dans des grands groupes
de personnes souffrant de FA, il est devenu
possible d’identifier certains des facteurs qui
augmentent le risque d’AVC. Ceux-ci ont été
transformés en systèmes de notation tels que
le score CHADS ci-dessous :
Votre risque annuel d’AVC monte de moins
de 2% par an sans facteur de risque à plus de
10% par an avec cinq ou six facteurs. Pour la
plupart des experts ayant observé ce système
de notation, le seuil de tolérance entre le moment où prendre des médicaments anti-coagulation est un avantage et celui où cela devient
dangereux est un score de 2 ou plus.
Cependant, il existe des situations où votre médecin peut recommander l’utilisation
d’anticoagulants en dépit de ce que semble
être un score peu élevé (par exemple : 0 ou 1)
sur la base du système ci-dessus. Ils en discuteront si tel est le cas.
Evaluez votre risque personnel
Question
Points Votre score
Avez-vous plus de 75 ans ?
1
Souffrez-vous d’hypertension ?
1
Êtes-vous diabétique ?
1
Souffrez-vous d’insuffisance cardiaque ?
1
Avez-vous déjà eu un AVC (même léger)? 2
Total
Auteur : Dr. Matthew Fay, GP
Avec le soutien du Professeur G Y H Lip,
Cardiologue Date de publication : Octobre 2010
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Fluidification du sang et fibrillation auriculaire
Les médicaments de la « cascade de la coagulation » peuvent affecter divers points de cette
cascade. Ainsi, le risque de formation de caillot est réduit. Les médicaments qui affectent la
cascade de la coagulation s’appellent les anticoagulants. Le médicament le plus connu dans
ce domaine est la warfarine. Les personnes
sous anticoagulants sont plus exposées aux
risques de saignement mais moins aux AVC
liés aux caillots.
Risque personnel d’AVC
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