Atrial Fibrillation Association Info@atrial-fibrillation.org www.afa-international.org www.afa-fr.eu afa-fr.eu Fluidification du sang et fibrillation auriculaire Introduction La fibrillation auriculaire peut causer les symptômes suivants : palpitations, essoufflement, gêne au niveau de la poitrine, étourdissement, évanouissement ou fatigue ; toutefois, certains patients ne montrent aucun symptôme. Que la fibrillation auriculaire provoque des symptômes ou non, elle soulève un risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) chez le sujet. Une personne souffrant de fibrillation auriculaire a une chance sur trois d’avoir un AVC durant sa vie. Les deux objectifs du traitement de la fibrillation auriculaire sont de réduire les symptômes d’une personne provoqués par un rythme cardiaque anormal et de réduire également le risque d’AVC. Accident vasculaire cérébral (AVC) et fibrillation auriculaire Le cœur a un rythme naturel ; c’est un stimulateur appelé nœud sinu-atrial situé dans la cavité supérieure du cœur qui donne ce rythme. Ce stimulateur déclenche une légère contraction du cœur. Cette contraction commence dans la cavité supérieure (oreillette) du cœur, dirigeant doucement le sang dans la cavité de pompage inférieure (ventricule). Tandis que le ventricule se contracte, la cavité supérieure se détend pour permettre au sang qui revient d’être stocké pendant un instant jusqu’à ce que la cavité inférieure soit prête à le recevoir. Dans cette situation, le flux sanguin est réduit dans certaines zones. Il s’agit d’un problème typique survenant dans une cavité latérale de l’oreillette gauche appelée « l’annexe atriale gauche ». Quand le sang cesse de se déplacer, il aura tendance à former des caillots. Quand des caillots se forment dans l’oreillette il y a un risque qu’ils se déplacent dans le flux sanguin. Quand cela se produit, ils sont transportés dans la circulation vers des petits vaisseaux sanguins du cerveau. Quand une artère du cerveau est bloquée par un caillot, la partie du cerveau que l’artère irrigue perd son approvisionnement en sang. C’est la cause d’un AVC. Coagulation du sang La coagulation du sang est un processus complexe. En effet, le sang doit pouvoir coaguler rapidement si nécessaire mais rester liquide à d’autres moments. Le processus est souvent désigné comme la « cascade de la coagulation » par les cliniciens. Ce terme est utilisé pour expliquer de quelle manière la stimulation pour former un caillot déclenche une série d’étapes avant de produire l’enzyme du sang appelée thrombine. L’enzyme thrombine change le fibrinogène (protéine soluble) en fibrine (protéine insoluble). Les caillots sont faits de fibrine. Un deuxième système de coagulation est également en activité. Ceci implique de petites cellules se trouvant dans la circulation appelées les plaquettes. Quand des plaquettes sont sollicitées pour guérir une fuite dans la circulation, elles deviennent visqueuses et collent les unes aux autres. Ainsi collées, elles activent davantage de plaquettes, qui collent également les autres aux autres ; de cette façon, elles forment un caillot. Pour de plus amples informations, contacter l’Atrial Fibrillation Association Administrateurs : Professeur A John Camm, Professeur Richard Schilling, The Heart Rhythm Charity Mme Jayne Mudd, infirmière spécialisée dans l’arythmie Affiliated to Arrhythmia Alliance www.heartrhythmcharity.org.uk ©2010 Organisme de charité enregistré N° 1122442 A branch of AFA International www.afa-international.org Fluidification du sang et fibrillation auriculaire La fibrillation auriculaire est un problème de rythme cardiaque provoquant une irrégularité des pulsations. Ce type de trouble s’appelle « arythmie cardiaque ». La fibrillation auriculaire est l’arythmie cardiaque la plus commune. Bien qu’elle puisse être identifiée chez les jeunes, elle devient plus fréquente avec l’âge. Selon les estimations, une personne sur douze de plus de 65 ans souffre de fibrillation auriculaire. Dans le cas de la fibrillation auriculaire, la contraction de la cavité supérieure est désorganisée et ne se fait pas en douceur. Les oreillettes semblent vaciller comme de la gélatine. Atrial Fibrillation Association Info@atrial-fibrillation.org www.afa-international.org www.afa-fr.eu afa-fr.eu Prévention des AVC doivent prendre des anticoagulants. Il y a trois manières de réduire le risque d’AVC dans la fibrillation auriculaire. Réduction de la viscosité des plaquettes : afin d’empêcher les clous plaquettaires, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire leur déclenchement et les rendre plus difficiles à stimuler. De cette façon, ils réduisent la formation de caillots. Les médicaments principaux dans ce secteur sont l’aspirine et le clopidogrel. Parfois, ces médicaments peuvent être utilisés ensemble. Annexe atriale gauche : la cavité latérale de l’oreillette gauche est souvent une zone où le flux sanguin est réduit et où subsiste un risque de formation de caillots. Cette zone peut être bloquée ou, dans les cas extrêmes, retirée afin d’y réduire le risque de formation de caillots. Cette option est habituellement conseillée aux personnes qui ne peuvent pas prendre ni tolérer une médication à base de warfarine. Qui nécessite un traitement? Les traitements utilisés pour réduire les risques d’AVC peuvent également poser des problèmes. Il est important de bien définir à quels moments les bénéfices du médicament sont plus grands que les risques. Les personnes avec un faible risque d’AVC peuvent prendre de l’aspirine (et, parfois, sans aucune thérapie si le risque est très faible) et celles avec un risque d’AVC modéré ou élevé Grâce à l’observation des personnes développant des AVC dans des grands groupes de personnes souffrant de FA, il est devenu possible d’identifier certains des facteurs qui augmentent le risque d’AVC. Ceux-ci ont été transformés en systèmes de notation tels que le score CHADS ci-dessous : Votre risque annuel d’AVC monte de moins de 2% par an sans facteur de risque à plus de 10% par an avec cinq ou six facteurs. Pour la plupart des experts ayant observé ce système de notation, le seuil de tolérance entre le moment où prendre des médicaments anti-coagulation est un avantage et celui où cela devient dangereux est un score de 2 ou plus. Cependant, il existe des situations où votre médecin peut recommander l’utilisation d’anticoagulants en dépit de ce que semble être un score peu élevé (par exemple : 0 ou 1) sur la base du système ci-dessus. Ils en discuteront si tel est le cas. Evaluez votre risque personnel Question Points Votre score Avez-vous plus de 75 ans ? 1 Souffrez-vous d’hypertension ? 1 Êtes-vous diabétique ? 1 Souffrez-vous d’insuffisance cardiaque ? 1 Avez-vous déjà eu un AVC (même léger)? 2 Total Auteur : Dr. Matthew Fay, GP Avec le soutien du Professeur G Y H Lip, Cardiologue Date de publication : Octobre 2010 Pour de plus amples informations, contacter l’Atrial Fibrillation Association Administrateurs : Professeur A John Camm, Professeur Richard Schilling, The Heart Rhythm Charity Mme Jayne Mudd, infirmière spécialisée dans l’arythmie Affiliated to Arrhythmia Alliance www.heartrhythmcharity.org.uk ©2010 Organisme de charité enregistré N° 1122442 A branch of AFA International www.afa-international.org Fluidification du sang et fibrillation auriculaire Les médicaments de la « cascade de la coagulation » peuvent affecter divers points de cette cascade. Ainsi, le risque de formation de caillot est réduit. Les médicaments qui affectent la cascade de la coagulation s’appellent les anticoagulants. Le médicament le plus connu dans ce domaine est la warfarine. Les personnes sous anticoagulants sont plus exposées aux risques de saignement mais moins aux AVC liés aux caillots. Risque personnel d’AVC