The Heart Rhythm Charity
Affi liated to Arrhythmia Alliance
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Pour de plus amples informations, contacter l’Atrial Fibrillation Association
Administrateurs : Professeur A John Camm, Professeur Richard Schilling,
Mme Jayne Mudd, infi rmière spécialisée dans l’arythmie
©2010 Organisme de charité enregistré N° 1122442
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AFA International
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Fluidifi cation du sang et fi brillation auriculaire
Introduction
La fi brillation auriculaire est un problème de
rythme cardiaque provoquant une irrégularité
des pulsations. Ce type de trouble s’appelle «
arythmie cardiaque ». La fi brillation auriculaire
est l’arythmie cardiaque la plus commune. Bien
qu’elle puisse être identifi ée chez les jeunes,
elle devient plus fréquente avec l’âge. Selon les
estimations, une personne sur douze de plus
de 65 ans souffre de fi brillation auriculaire.
La fi brillation auriculaire peut causer les symp-
tômes suivants : palpitations, essouffl ement,
gêne au niveau de la poitrine, étourdissement,
évanouissement ou fatigue ; toutefois, certains
patients ne montrent aucun symptôme.
Que la fi brillation auriculaire provoque des
symptômes ou non, elle soulève un risque
d’accident vasculaire cérébral (AVC) chez le
sujet. Une personne souffrant de fi brillation au-
riculaire a une chance sur trois d’avoir un AVC
durant sa vie.
Les deux objectifs du traitement de la fi brilla-
tion auriculaire sont de réduire les symptômes
d’une personne provoqués par un rythme car-
diaque anormal et de réduire également le ris-
que d’AVC.
Accident vasculaire cérébral
(AVC) et fi brillation auriculaire
Le cœur a un rythme naturel ; c’est un stimula-
teur appelé nœud sinu-atrial situé dans la cav-
ité supérieure du cœur qui donne ce rythme.
Ce stimulateur déclenche une légère contrac-
tion du cœur. Cette contraction commence
dans la cavité supérieure (oreillette) du cœur,
dirigeant doucement le sang dans la cavité de
pompage inférieure (ventricule). Tandis que le
ventricule se contracte, la cavité supérieure
se détend pour permettre au sang qui revient
d’être stocké pendant un instant jusqu’à ce que
la cavité inférieure soit prête à le recevoir.
Dans le cas de la fi brillation auriculaire, la con-
traction de la cavité supérieure est désorgan-
isée et ne se fait pas en douceur. Les oreillettes
semblent vaciller comme de la gélatine.
Dans cette situation, le fl ux sanguin est réduit
dans certaines zones. Il s’agit d’un problème
typique survenant dans une cavité latérale de
l’oreillette gauche appelée « l’annexe atriale
gauche ». Quand le sang cesse de se déplac-
er, il aura tendance à former des caillots.
Quand des caillots se forment dans l’oreillette
il y a un risque qu’ils se déplacent dans le fl ux
sanguin. Quand cela se produit, ils sont trans-
portés dans la circulation vers des petits vais-
seaux sanguins du cerveau. Quand une artère
du cerveau est bloquée par un caillot, la partie
du cerveau que l’artère irrigue perd son ap-
provisionnement en sang. C’est la cause d’un
AVC.
Coagulation du sang
La coagulation du sang est un processus com-
plexe. En effet, le sang doit pouvoir coaguler
rapidement si nécessaire mais rester liquide à
d’autres moments. Le processus est souvent
désigné comme la « cascade de la coagulation
» par les cliniciens. Ce terme est utilisé pour
expliquer de quelle manière la stimulation pour
former un caillot déclenche une série d’étapes
avant de produire l’enzyme du sang appelée
thrombine. L’enzyme thrombine change le fi -
brinogène (protéine soluble) en fi brine (protéine
insoluble). Les caillots sont faits de fi brine.
Un deuxième système de coagulation est égale-
ment en activité. Ceci implique de petites cel-
lules se trouvant dans la circulation appelées
les plaquettes. Quand des plaquettes sont sol-
licitées pour guérir une fuite dans la circulation,
elles deviennent visqueuses et collent les unes
aux autres. Ainsi collées, elles activent davan-
tage de plaquettes, qui collent également les
autres aux autres ; de cette façon, elles for-
ment un caillot.
Fluidifi cation du sang et fi brillation auriculaire
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Prévention des AVC
Il y a trois manières de réduire le risque d’AVC
dans la fi brillation auriculaire.
Les médicaments de la « cascade de la coagu-
lation » peuvent affecter divers points de cette
cascade. Ainsi, le risque de formation de cail-
lot est réduit. Les médicaments qui affectent la
cascade de la coagulation s’appellent les anti-
coagulants. Le médicament le plus connu dans
ce domaine est la warfarine. Les personnes
sous anticoagulants sont plus exposées aux
risques de saignement mais moins aux AVC
liés aux caillots.
Réduction de la viscosité des plaquettes : afi n
d’empêcher les clous plaquettaires, des médi-
caments peuvent être utilisés pour réduire leur
déclenchement et les rendre plus diffi ciles à
stimuler. De cette façon, ils réduisent la forma-
tion de caillots. Les médicaments principaux
dans ce secteur sont l’aspirine et le clopidog-
rel. Parfois, ces médicaments peuvent être uti-
lisés ensemble.
Annexe atriale gauche : la cavité latérale de
l’oreillette gauche est souvent une zone où le
ux sanguin est réduit et où subsiste un risque
de formation de caillots. Cette zone peut être
bloquée ou, dans les cas extrêmes, retirée afi n
d’y réduire le risque de formation de caillots.
Cette option est habituellement conseillée aux
personnes qui ne peuvent pas prendre ni tolér-
er une médication à base de warfarine.
Qui nécessite un traitement?
Les traitements utilisés pour réduire les risques
d’AVC peuvent également poser des prob-
lèmes. Il est important de bien défi nir à quels
moments les bénéfi ces du médicament sont
plus grands que les risques.
Les personnes avec un faible risque d’AVC
peuvent prendre de l’aspirine (et, parfois, sans
aucune thérapie si le risque est très faible) et
celles avec un risque d’AVC modéré ou élevé
doivent prendre des anticoagulants.
Risque personnel d’AVC
Grâce à l’observation des personnes dével-
oppant des AVC dans des grands groupes
de personnes souffrant de FA, il est devenu
possible d’identifi er certains des facteurs qui
augmentent le risque d’AVC. Ceux-ci ont été
transformés en systèmes de notation tels que
le score CHADS ci-dessous :
Votre risque annuel d’AVC monte de moins
de 2% par an sans facteur de risque à plus de
10% par an avec cinq ou six facteurs. Pour la
plupart des experts ayant observé ce système
de notation, le seuil de tolérance entre le mo-
ment où prendre des médicaments anti-coagu-
lation est un avantage et celui où cela devient
dangereux est un score de 2 ou plus.
Cependant, il existe des situations où vo-
tre médecin peut recommander l’utilisation
d’anticoagulants en dépit de ce que semble
être un score peu élevé (par exemple : 0 ou 1)
sur la base du système ci-dessus. Ils en dis-
cuteront si tel est le cas.
Auteur : Dr. Matthew Fay, GP
Avec le soutien du Professeur G Y H Lip,
Cardiologue Date de publication : Octobre 2010
Fluidifi cation du sang et fi brillation auriculaire
Evaluez votre risque personnel
Question Points Votre score
Avez-vous plus de 75 ans ? 1
Souffrez-vous d’hypertension ? 1
Êtes-vous diabétique ? 1
Souffrez-vous d’insuffi sance cardiaque ? 1
Avez-vous déjà eu un AVC (même léger)? 2
Total
1 / 2 100%