1. ------IND- 2017 0126 IRL FR- ------ 20170407 --- --- IMPACT Ministère du logement, de la planification, de la collectivité et des collectivités locales Analyse d’impact de la réglementation (AIR) Projet de modifications des dispositions réglementaires et du document d’instructions techniques L Partie L des dispositions réglementaires relatives à la construction (économies de combustible et d’énergie) pour les bâtiments autres que des habitations vendredi 24 février 2017 1. Introduction générale La présente analyse d’impact de la réglementation (AIR) concerne des projets de modification des exigences de la partie L (économies de combustible et d’énergie) de la deuxième annexe des dispositions réglementaires relatives à la construction, applicables aux bâtiments autres que des habitations. La deuxième annexe des dispositions réglementaires de 19972017 relatives à la construction établit les normes de construction et exigences de performance minimales réglementaires qu’un bâtiment neuf doit respecter lors de sa construction. L’annexe se compose de douze parties distinctes, classées de A à M, dont le but principal est d’assurer la sécurité et le bien-être des personnes se trouvant dans et à proximité des bâtiments. Un document d’instructions techniques est publié en accompagnement de chaque partie et établit la manière dont les exigences légales de cette partie peuvent être respectées dans la pratique. Les exigences des parties A à M, ainsi que les documents d’instructions techniques associés, sont révisés périodiquement par la section ministérielle en charge des normes de construction, au vu des évolutions de l’environnement bâti et en réponse aux développements et tendances de l’industrie du bâtiment. L’objectif de la section en charge des normes de construction est de développer et de promouvoir un code du bâtiment solide et évolutif soutenant une construction de qualité et le développement durable. La présente analyse d’impact de la réglementation a pour objectif d’examiner en détail les impacts, les coûts et les bénéfices du projet de modifications de la partie L (économies de combustible et d’énergie) pour les bâtiments autres que les habitations. Cette évaluation, ainsi que des copies du projet de modifications de la partie L des dispositions réglementaires et du document d’instructions techniques L associé, formera la base d’un processus exhaustif de consultation publique qui durera deux mois. Ce processus prendra en compte les observations reçues et permettra au ministère de recommander, au ministre du logement, de la planification, de la collectivité et des collectivités locales, un ensemble de dispositions réglementaires modifiées à adopter au troisième trimestre de 2017. 2. Partie L – Bâtiments autres que des habitations: Contexte actuel 2.1 Programme de modification actuel La partie L (économies de combustible et d’énergie) des dispositions réglementaires relatives à la construction établit les normes minimales réglementaires en matière d’efficacité énergétique et d’émissions de dioxyde de carbone, applicables à un bâtiment de construction nouvelle, à une nouvelle extension d’un bâtiment existant ou à un bâtiment existant soumis à une modification de matériaux ou un changement d’usage de matériaux. Le document d’instructions techniques L établit la manière dont les propriétaires, constructeurs, promoteurs et concepteurs peuvent garantir la conformité aux exigences de la partie L dans la pratique. Depuis 2008, des volumes distincts du document d’instructions techniques L ont été publiés pour les habitations et les bâtiments autres que des habitations. La directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil relative à la performance énergétique des bâtiments (refonte)(la «directive») fixe les exigences à un niveau européen pour que les États membres améliorent la performance énergétique des bâtiments, et pour qu’ils contribuent de manière significative à la réduction des gaz à effet de serre. L’article 9, paragraphe 1 de la directive exige des États membres qu’ils veillent à ce que: d’ici au 31 décembre 2020, tous les nouveaux bâtiments soient à consommation d’énergie quasi nulle; et après le 31 décembre 2018, les nouveaux bâtiments occupés et possédés par les autorités publiques1 soient à consommation d’énergie quasi nulle. La directive définit un bâtiment dont la consommation d’énergie est quasi nulle (Nearly Zero Energy Building, NZEB) comme un bâtiment qui a des performances énergétiques très élevées et pour lequel la quantité quasi nulle ou très basse d’énergie requise devrait être couverte dans une très large mesure par de l’énergie produite à partir de sources renouvelables, notamment l’énergie produite à partir de sources renouvelables sur place ou à proximité. Cette définition a été incorporée aux dispositions réglementaires 1997 – 2017 relatives à la construction en début d’année par le biais de l’instrument réglementaire (I.R. n° 4 des dispositions réglementaires de 2017 relatives à la construction (modification)) et un indicateur numérique pour les habitations à consommation d’énergie quasi nulle a été inséré dans le document d’instructions techniques modifié L concernant les habitations (2011). La directive prévoit que le secteur public donne l’exemple et à ce titre, les États membres doivent appliquer la norme bâtiment à consommation d’énergie quasi nulle aux nouveaux bâtiments 1 Les nouveaux logements sociaux ne sont pas soumis à la date du 31 décembre 2018, car ils ne sont pas occupés par les autorités publiques occupés et possédés par le secteur public deux ans avant son application générale à l’ensemble des nouveaux bâtiments. À ce sujet, le ministère du logement, de la planification, de la collectivité et des collectivités locales (le «ministère») a publié en décembre 2016 une spécification provisoire relative aux NZEB pour le secteur public, qui concerne les bâtiments dont la conception débute au 1er janvier 2017, pour que ces derniers respectent les exigences de la Commission pour le secteur public. La Commission européenne a publié une communication en juillet 2016, la recommandation de la Commission (UE) 2016/1318 concernant des lignes directrices destinées à promouvoir des bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle et des meilleures pratiques garantissant que tous les nouveaux bâtiments seront à consommation d’énergie quasi nulle d’ici à 2020. La recommandation stipule que «dans le secteur de la construction, il n’est pas rare que la date de fin des travaux de construction ou d’achèvement d’un bâtiment soit incertaine et les retards sont possibles. Les États membres devraient tenir compte de la durée de validité des permis de construire, de la durée des travaux de construction et d’achèvement et des objectifs de l’article 9, paragraphe 1, de la directive PEB pour parvenir à respecter l’obligation de veiller «à ce que d’ici janvier 2021, tous les nouveaux bâtiments soient à consommation d’énergie quasi nulle» et à ce sujet, le ministère propose une période de consultation de deux mois afin de finaliser les dispositions réglementaires et le document d’instructions techniques d’ici au troisième trimestre 2017, dans le but d’allouer suffisamment de temps pour garantir le respect de la directive. Le ministère a la responsabilité d’apporter les modifications nécessaires aux dispositions réglementaires relatives à la construction pour s’assurer qu’elles respectent la directive. Le projet de modification de la partie L des dispositions réglementaires et du document d’instructions techniques, qui a été publié conjointement à la présente analyse d’impact réglementaire, fixe les exigences spécifiques en matière de performance des NZEB pour les bâtiments autres que des habitations en Irlande. La directive prévoit que les États membres fixent des exigences minimales de performance énergétique pour les bâtiments et éléments de construction à des niveaux de coûts optimaux. Les calculs des coûts optimaux doivent être réalisés par les États membres au moins tous les cinq ans, et calculés conformément au cadre méthodologique comparatif2 publié par la Commission en mars 2012. La performance doit être fixée dans l’objectif d’atteindre un équilibre optimal entre les investissements d’une part et les coûts énergétiques économisés sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment d’autre part; elle doit être analysée et actualisée pour prendre en compte les avancées technologiques à des intervalles qui ne devront pas dépasser cinq ans. Le rapport de l’Irlande sur le développement des calculs des coûts optimaux et l’analyse des écarts pour les bâtiments autres que les habitations a été publié sur le site internet du ministère en mars 2013. Le rapport a identifié un écart de plus de 15 % entre les exigences actuelles de 2008 dans la partie L pour les bâtiments autres que des habitations, et une performance énergétique à un niveau de coût optimal. 2 Règlement délégué (UE) nº 244/2012 Enfin, la directive exige que lorsque des travaux de rénovation de grande ampleur sont effectués dans un bâtiment, définis comme des travaux sur une surface dépassant 25 % de la surface de la structure du bâtiment, le bâtiment atteigne une performance énergétique à un niveau de coût optimal au niveau du bâtiment, dans la mesure où c’est faisable sur le plan technique, fonctionnel et économique. 2.2 Les engagements au niveau européen et international L’Irlande a réagi de manière positive face aux défis planétaires du changement climatique et de la durabilité énergétique. Le livret blanc de l’Irlande sur la transition vers un futur à énergie à basses émissions de carbone 2015-2030 a été publié en décembre 2015; il tient compte des objectifs européens et internationaux en matière de changement climatique, et notamment des objectifs décidés lors de la COP 21, la 21e conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies qui s’est tenue à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. L’objectif d’atténuation de l’Irlande fera partie de l’objectif que l’UE s’est engagée à tenir, à savoir 40 % minimum de réduction des émissions domestiques de gaz à effet de serre d’ici à 2030, par rapport au niveau de 1990. Cet engagement a été fixé par le Conseil européen en octobre 2014. L’Irlande devra réduire ses émissions de 30 % par rapport à ses émissions de 2015 pour fournir une contribution réalisable sur le plan technique, rentable et équitable pour cet objectif global européen. La loi de 2015 sur l’action climatique et le développement de faibles teneurs en carbone fixe l’objectif national de transition vers une économie bas carbone, résistante aux phénomènes climatiques et durable d’un point de vue environnemental pour la période allant jusqu’à 2050. Elle nécessite la publication tous les cinq ans d’un plan national de transition et d’atténuation des émissions de carbone,et le ministère doit identifier et développer des mesures d’atténuation sectorielles pour l’environnement construit. À ce sujet, la mise en œuvre des exigences européennes pour les NZEB sera identifiée comme une mesure de l’environnement construit qui participera aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre de l’Irlande. Plan d’action national en matière d’efficacité énergétique de 2014 (National Energy Efficiency Action Plan, NEEAP 3) Le troisième plan irlandais d’action national en matière d’efficacité énergétique de 2014 (NEEAP) réaffirme l’engagement de l’Irlande d’arriver à une réduction de 20 % de la demande en énergie dans l’ensemble de l’économie d’ici à 2020, ainsi qu’à une réduction de 33 % dans l’utilisation de l’énergie dans le secteur public. Il souligne également des mesures spécifiques à poursuivre dans les secteurs clés de l’économie, et notamment dans les secteurs du transport, commercial, résidentiel et des services de l’énergie. 2.3 Émissions non résidentielles en Irlande – Position actuelle La principale source d’informations sur la consommation d’énergie nationale est le rapport de la SEAI (Sustainable Energy Authority of Ireland, autorité irlandaise de l’énergie durable), Energy in Ireland 1990-2015 (l’énergie en Irlande) (2016). Les informations suivantes sont particulièrement pertinentes: - La consommation finale d’énergie 3 dans le secteur commercial a augmenté de 29,5 % entre 1990 et 20154. La part de la consommation totale d’énergie du secteur commercial est passée de 13 % en 1990 à 11 % en 2015, en phase avec les réductions dans l’ensemble des autres secteurs à l’exception du secteur des transports.5 En termes d’énergie finale, la consommation totale d’énergie du secteur résidentiel s’élevait à 1 259 kilotonnes en équivalent pétrole (ktoe) en 2015. Le pétrole, le gaz et l’électricité représentent 97 % de l’énergie consommée dans le secteur des services. Les contributions du charbon et de la tourbe sont négligeables.6 Concernant les émissions de CO2, les émissions de CO2 liées à l’énergie pour l’ensemble du secteur commercial ont augmenté de 4,1 % en 2015, pour se monter à 4,8 Mt CO2.7 La consommation d’énergie et les émissions de CO2 associées au secteur non résidentiel sont toujours considérables et des mesures de réduction de leur impact dans les bâtiments neufs et existants continueront à représenter une part importante des politiques gouvernementales en matière d’énergie et de changement climatique. 3. Finalité et objectifs L’objectif de ce projet de modernisation de la partie L des dispositions réglementaires relatives à la construction est d’améliorer la performance énergétique et de réduire ainsi la 3 La consommation finale d'énergie désigne uniquement l’énergie consommée directement par l’utilisateur final et n'inclut pas l’énergie utilisée pour convertir les sources d'énergie primaires sous des formes pouvant servir à un consommateur. 4 Page 19, rapport de la SEAI Energy In Ireland 1990-2015 (2016) 5 Page 19, rapport de la SEAI Energy In Ireland 1990-2015 (2016) 6 Page 69, rapport de la SEAI Energy In Ireland 1990-2015 (2016) 7 Page 69, rapport de la SEAI Energy In Ireland 1990-2015 (2016) demande énergétique et les émissions de CO2 du secteur résidentiel. Le programme de 2016 pour un gouvernement de partenariat s’implique spécifiquement dans la transition de l’Irlande vers une société à faibles émissions de carbone d’ici à 2050, et les économie d’énergie et d’émissions de CO2 susceptibles de se développer en conséquence des propositions ont déjà été représentées dans les plans en cours de préparation dans le cadre du plan sectoriel carbone pour l’environnement construit; ce dernier ira nourrir le plan national d’atténuation qui sera publié par le ministère de la communication, du changement climatique et de l’environnement dans les mois à venir, conformément à la loi de 2015 sur l’action climatique et le développement de faibles teneurs en carbone. De plus, la proposition de modification de la partie L des dispositions réglementaires relatives à la construction est rendue nécessaire par les exigences obligatoires de la directive relative à la performance énergétique des bâtiments en ce qui concerne les NZEB et les travaux de rénovation de grande ampleur. 4. Options Deux options ont été identifiées: Option 1 – Ne rien faire Option 2 – Adopter des mesures obligatoires contenues dans la directive Option 1 – Ne rien faire (A) Aucun coût supplémentaire ne serait associé à cette option, mais aucun bénéfice ne serait engrangé non plus. De plus, si les impacts de l’environnement bâti sur les obligations nationales et internationales en matière de changement climatique ne sont pas pris en compte, cela nuira considérablement gouvernementaux à la réalisation d’augmentation des de objectifs l’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO2. Cela aurait des conséquences négatives sur le développement durable et le gouvernement se verrait inévitablement dans l’obligation de recourir à des interventions alternatives pour arriver à satisfaire à ses engagements existants. De plus, la refonte de la directive relative à la performance énergétique des bâtiments nécessite des États membres qu’ils introduisent des exigences pour s’assurer que: - d’ici au 31 décembre 2020, tous les nouveaux bâtiments soient à consommation d’énergie quasi nulle; - après le 31 décembre 2018, tous les nouveaux bâtiments occupés et possédés par les autorités publiques soient à consommation d’énergie quasi nulle; et - quand un bâtiment fait l’objet de travaux de rénovation de grande ampleur, qu’il arrive à un niveau de performance énergétique optimal par rapport aux coûts, dans la mesure où c’est faisable sur le plan technique, fonctionnel et économique. La directive ne permet pas aux États membres de déroger à ces mesures dans leurs dispositions réglementaires nationales, et cette option n’est donc pas considérée comme viable. (B) Option 2 – Adopter les mesures obligatoires appropriées contenues dans la directive Étant donné que l’option 1 peut potentiellement exposer l’Irlande à une action de la Commission européenne pour infraction, l’option 2 est l’option privilégiée, car elle représente la méthode la plus efficace pour transposer les exigences de la directive et pour tenir nos engagements de réduction de la consommation d’énergie primaire domestique et de réduction des émissions de CO2, comme prévu dans les accords internationaux. Les dispositions réglementaires modifiées relatives à la construction – partie L et document d’instructions techniques L associé – stipuleront que les bâtiments neufs autres que des habitations devront satisfaire aux nouvelles normes, comme suit: Améliorer de 50 % à 60 % l’efficacité énergétique des nouveaux bâtiments autres que des habitations (par rapport aux normes de l’année de référence 2005). Réduire de 50 % à 60 % les émissions de CO2 (là encore, par rapport aux normes de l’année de référence 2005). Améliorer considérablement les valeurs U de sécurité des niveaux d’isolation des murs, des toits et des planchers. Atteindre des niveaux de performance plus élevés pour les valeurs U de sécurité des fenêtres et des portes. Réduire la valeur de sécurité de perméabilité à l’air. Prévoir une description et un calcul plus précis de la déperdition de chaleur des ponts thermiques. Installer des chaudières à mazout et à gaz à meilleur rendement. Prévoir 20 % d’énergies renouvelables ou 10 % si la performance énergétique de l’ensemble du bâtiment dépasse de 10 % les exigences de performance de référence.xxx Prévoir des niveaux de performance minimum de rendement des chaudières à biomasse. Amélioration de la performance énergétique du bâtiment à un niveau optimal en fonction des coûts quand un bâtiment existant fait l’objet de travaux de rénovation de grande ampleur. 5. Consultation publique Les modifications proposées de la partie L qui sont rendues nécessaires par la directive relative à la performance énergétique des bâtiments ont été précédées d’un processus de consultation inter-agences exhaustif impliquant des contacts étroits entre le ministère du logement, de la planification, de la collectivité et des collectivités locales, le ministère des communications, de l’énergie et des ressources naturelles, l’autorité irlandaise de l’énergie durable (SEAI), le bureau des travaux publics, le représentant des services de santé et le ministère de l’éducation. Une réunion des parties prenantes s’est tenue à la Custom House le 21 novembre 2016 avec les membres du conseil de l’industrie de la construction, qui est composé de représentants des organismes professionnels et industriels suivants: The Building Materials Federation (fédération des matériaux de construction) Association of Consulting Engineers in Ireland (association des ingénieurs-conseils en Irlande) The Construction Industry Federation (fédération de l’industrie de la construction) Engineers Ireland (ingénieurs irlandais) The Royal Institute of the Architects of Ireland (Institut royal des architectes d’Irlande) The Society of Chartered Surveyors Ireland (société irlandaise des experts agréés) Lors de cette réunion, le groupe a suivi une présentation de haut niveau sur les changements proposés au bâtiment de référence, sur la performance énergétique globale requise, sur les performances d’éléments indicatifs d’un bâtiment, sur les exigences en matière de pourcentage d’énergies renouvelables et de travaux de rénovation de grande ampleur. L’OPW a également fait une présentation montrant des exemples de bâtiments non résidentiels qui ont été construits selon une norme de performance énergétique très élevée. Le ministère a consulté les organisations du secteur public impliquées dans la planification et la livraison de projets de construction afin de développer la spécification temporaire pour les NZEB pour le secteur public, qui a été publiée en décembre 2015. Le ministère du logement, de la planification, de la collectivité et des collectivités locales et l’autorité irlandaise de l’énergie durable ont organisé ensemble un atelier de travail pour le secteur public en janvier 2017, pour s’assurer que le secteur public était prêt à respecter l’exigence stipulant que tous les bâtiments occupés et possédés par les autorités publiques seraient à consommation d’énergie quasi nulle à partir du 31 décembre 2018. Le ministère a également participé à l’événement de portes ouvertes des NZEB qui a été inauguré dans le bâtiment du QG d’OPW en octobre 2016. Le programme de portes ouvertes a été conçu par le programme «Énergie intelligente pour l’Europe» de la Commission européenne; il avait pour objectif de mettre en avant des projets de NZEB exemplaires en Irlande, afin d’inspirer les personnes qui s’embarquent dans de nouveaux projets pour qu’ils recherchent des niveaux optimums de performance de consommation d’énergie. Nous nous sommes appuyés sur les commentaires reçus de l’industrie lors de précédentes consultations concernant la partie L, ainsi que sur les expériences développées dans le cadre de l’exigence obligatoire en matière d’énergie renouvelable qui s’applique depuis 2017 à toutes les habitations. Une liste des aides mises en place après la consultation sur les modifications précédentes du document d’instructions techniques L est donnée ci-dessous: Ministère de l’environnement, du patrimoine et des collectivités locales «Limiting Thermal Bridging and Air Infiltration – Acceptable Construction Details» (limiter les ponts thermiques et l’infiltration d’air – caractéristiques de construction acceptables) NSAI: programme pour testeurs d’étanchéité à l’air NSAI: programme de performance énergétique des fenêtres Document d’instructions techniques F de 2010 Ventilation Projet NSAI SR 50-2:2012 Code of practice for building services (code de bonnes pratiques pour les services de construction) - Partie 2: lignes directrices pour les panneaux solaires thermiques 6. Qui est concerné par le projet de modifications de la partie L exigé par la directive PEB? Les parties prenantes suivantes seront directement concernées par le projet d’exigences de la partie L: Propriétaires et locataires de bâtiments autres que des habitations Professionnels du bâtiment Certificateurs assignés Promoteurs et constructeurs Secteur public Fabricants de systèmes/produits de construction Fournisseurs de l’industrie Fabricants de systèmes d’énergie renouvelable Autorités de contrôle des bâtiments Établissements scolaires Organismes de formation Si le projet d’exigences de la partie L améliore considérablement les exigences de performance énergétique pour les nouveaux bâtiments autres que des habitations, les concepteurs, promoteurs, constructeurs et consommateurs ont toujours une marge considérable pour choisir la démarche qui leur permettra de satisfaire globalement aux exigences. Ainsi, aucune technologie ou aucun système particulier n’est ou ne sera favorisé ou désavantagé. Cela encouragera les fournisseurs d’éléments et de composants de construction, qui ont un impact considérable sur la performance énergétique, à innover et à adapter leurs produits existants ou à en créer des nouveaux, puisque les exigences modifiées de la partie L/du document d’instructions techniques L reconnaissent sans réserve que ces produits contribuent à réduire la demande énergétique et les émissions de CO2. Les exigences modifiées de la partie L/du document d’instructions techniques L devraient également participer à l’atteinte des objectifs nationaux de réduction des émissions de CO2 et elles contribueront donc à traiter les engagements internationaux de l’Irlande en matière de CO2. 7. Garantir la conformité dans la pratique Dans les calculs de 2013 des coûts optimaux 8 présentés à la Commission européenne conformément à la directive 2010/31/UE pour cinq types de bâtiments décrits dans le tableau 1. Tableau 1 - Modèles de construction Catégorie de bâtiment Type de construction Murs Charpente creux métallique 1 250 m2 Commerce (climatisé) Bureau (ventilation naturelle) 1 500 m2 1 500 m2 Bureau (climatisé) École (ventilation principale-naturelle) 2 300 m2 Hôtel (climatisé) 2 500 m2 Ces calculs mettent en avant la possibilité d’améliorer la performance énergétique des nouveaux bâtiments autres que des habitations d’environ 50 % à 60 %. 8 http://www.housing.gov.ie/housing/building-standards/energy-performancebuildings/report-development-cost-optimal-calculations Une spécification de performance est détaillée dans l’annexe C du projet de document d’instructions techniques, qui représente une amélioration dans la performance de 50 % à 60 % sur l’ensemble des bâtiments non résidentiels. Cette spécification de performance inclut par ailleurs une exigence de 20 % d’énergies renouvelables afin de répondre à la définition de la directive PEB sur les bâtiments à consommation d’énergie quasi nulle. Si un nouveau bâtiment autre qu’une habitation respecte l’exigence de performance en matière d’énergie et d’émissions de dioxyde de carbone atteintes par un bâtiment de référence de la même forme et de la même surface que la spécification de l’annexe C, le bâtiment aura alors atteint une performance énergétique qui peut être décrite comme respectant la définition de l’Irlande des bâtiments à consommation d’énergie quasi nulle. La spécification de structure contenue dans cette spécification se base sur les leçons tirées lors de l’atteinte de performances avancées de structure de niveau A3 BER dans des bâtiments du secteur public. Elle tient également compte des spécifications avancées de performance utilisées pour respecter les exigences de performance du document d’instructions techniques L – Habitations et exemples de meilleures pratiques9 transmis par la Commission européenne. La spécification pour les services dans le bâtiment de référence contenue dans l’annexe C du projet de document d’instructions techniques L est similaire aux spécifications avancées de performance exigées au Royaume-Uni; par conséquent, les équipements et matériaux nécessaires à l’atteinte de cette performance seront disponibles et accessibles sur le marché. 9 http://www.buildup.eu/en/practices/publications/selected-examples-nearly-zeroenergy-buildings-detailed-report L’exigence relative à 20 % d’énergies renouvelables a été introduite en se basant sur l’exigence des NZEB, qui stipule que le niveau très faible ou quasi nul d’énergie requis devra être couvert dans une très large mesure par de l’énergie provenant de sources renouvelables, et notamment de l’énergie provenant de sources renouvelables produites sur place ou à proximité, et par la recommandation de la Commission (UE) 2016/1318 du 29 juillet 2016 concernant des lignes directrices destinées à promouvoir des bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle et des meilleures pratiques garantissant que tous les nouveaux bâtiments seront à consommation d’énergie quasi nulle d’ici à 2020. 10 Suite à la consultation avec le secteur public,11 le conseil de l’industrie de la construction et les parties prenantes de l’industrie, il est admis que dans certaines situations confinées l’objectif de 20 % pourra être difficile s’agissant de sources d’énergie renouvelables produites sur place ou à proximité, et qu’une certaine flexibilité est nécessaire. À ce sujet, une flexibilité par rapport à l’option sur les énergies renouvelables a été introduite. Elle précise que si la performance énergétique de l’ensemble du bâtiment dépasse de 10 % les exigences de performance de référence, alors la contribution des énergies renouvelables pourra être réduite à 10 % d’énergies renouvelables produites sur place ou à proximité. La méthodologie de calcul pour évaluer la performance énergétique et en matière d’émissions de dioxyde de carbone et les exigences relatives aux énergies renouvelables pour la conformité à la partie L des dispositions réglementaires relatives à la construction est la méthodologie NEAP. Une nouvelle 10 http://eur-lex.europa.eu/legalcontent/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:32016H1318&from=FR 11 http://www.seai.ie/Your_Building/BER/Non_Domestic_buildings/NZEBCommercial-and-Public-Sector/Nearly-Zero-Energy-Buildings.html version de la NEAP sera publiée en même temps que la présente révision de la partie L. La liste des changements dont la mise en en œuvre est envisagée dans la NEAP est publiée par la SEAI dans une annexe à la consultation publique de la partie L. Comme la révision de la NEAP devra tenir compte des commentaires de la consultation publique concernant la partie L, nous proposons que la nouvelle version de la NEAP soit disponible pour l’industrie avant la fin de l’année 2017. Une étude a été organisée pour évaluer l’amélioration de la performance énergétique et de la performance en matière d’émissions de dioxyde de carbone pour les bureaux. Elle est présentée dans le tableau 2 ci-dessous. L’étude complète inclut également la performance pour les écoles, les commerces et les hôtels; elle sera publiée dans son intégralité sur le site internet du ministère au mois de mars. La performance énergétique et relative aux émissions de dioxyde de carbone pour des immeubles de bureaux de deux et quatre étages, tous deux ventilés de manière naturelle (VN) et climatisé (AC) et disposant de surfaces au sol de 1 440 m2 et 2 880 m2, calculée selon les spécifications proposées dans le tableau 1, est présentée dans le tableau 2 ci-dessous. L’exigence énergétique et en termes d’émissions de dioxyde de carbone des dispositions réglementaires actuelles relatives à la construction est également présentée à titre informatif. Tableau 2 Performance énergétique et en matière d’émissions de dioxyde de carbone pour les immeubles de bureaux Coefficient de performance énergétique Coefficient de performance carbone TEB EPC CPC 0,8 B2 1,00 1,00 12,6 0,3 A2 0,35 0,35 296,7 61,9 1,4 C3 1,00 1,00 Bureau AC 2E: CML - Opt1 100,1 20,7 0,5 A3 0,34 0,33 Bureau VN 4E: CM - Réf. 162,8 33,3 0,8 B2 1,00 1,00 Bureau VN 4E: CM - Opt1 60,1 12,1 0,3 A2 0,37 0,36 Bureau AC 4E: CM - Réf. 285,4 60,0 1,4 C3 1,00 1,00 Bureau AC 4E: CM - Opt1 98,6 20,5 0,5 A3 0,35 0,34 Bureau VN 4E: CML - 162,8 33,3 0,8 B2 1,00 1,00 Bureau VN 4E: CML - Opt1 60,1 12,1 0,3 A2 0,37 0,36 Bureau AC 4E: CML - 285,4 60,0 1,4 C3 1,00 1,00 Bureau AC 4E: CML - Opt1 98,6 20,5 0,5 A3 0,35 0,34 Note énergétique du bâtiment Énergie principale Émissions de CO2 kWh/an/m² kg/an/m² Indicateur Bureau VN 2E: CML - 178,6 36,2 Bureau VN 2E: CML - Opt1 62,8 Bureau AC 2E: CML - Type de bâtiment Ref-performance partie L actuelle 2008; Opt 1 – Spécification Partie L 2017; CML Charpente métal léger; CM=creux en maçonnerie 2E-2 étages; 4E-4 étages L’amélioration de la performance énergétique et en matière d’émissions de dioxyde de carbone pour ces immeubles de bureaux est de l’ordre de 60 % à 70 %. Principaux coûts et bénéfices du projet de modification des dispositions réglementaires relatives à la construction Bâtiments neufs Un consultant indépendant a été recruté pour organiser une analyse de coûts sur l’impact en termes de coûts du projet de modification de la partie L. L’augmentation des coûts pour un immeuble de bureaux est fournie ci-après. On peut noter une hausse de capital pour atteindre la performance NZEB de l’ordre de 2 % à 5 %. La hausse des coûts permettant d’atteindre la spécification de performance NZEB est donnée pour les bureaux dans le tableau 3 ci-dessous. La hausse des coûts pour les autres bâtiments identifiés dans le tableau 2 sera incluse dans le rapport complet sur les coûts qui sera publié dans son intégralité en mars dans le cadre de la présente consultation publique. Par ailleurs, il pourrait y avoir des coûts supplémentaires intangibles associés à la remise à niveau du secteur de la construction, dans la conception et la construction de bâtiments à faible consommation d’énergie. Il faut également noter que les immeubles de bureaux à grands étages dans des espaces urbains et les immeubles prestigieux de grande qualité du secteur public et privé pourront encourir des frais supplémentaires. Tableau 3 Résumé de la modélisation des coûts pour les immeubles de bureaux Dépenses totales en capital dans la construction Dépenses en capital pro-rata de la superficie au sol € €/m² Bureau VN 2E: CML - 3 420 000 2 375 Bureau VN 2E: CML - Opt1 3 498 319 2 429 Bureau AC 2E: CML - 3 967 200 2 755 Bureau AC 2E: CML - Opt1 4 065 079 2 823 Bureau VN 4E: CML - 6 840 000 2 375 Bureau VN 4E: CML - Opt1 6 984 507 2 425 Type de bâtiment Delta des dépenses en capital € €/m² % 78 319 54 2,3 % 97 879 68 2,5 % 144 507 50 2,1 % Bureau AC 4E: CML - 7 934 400 2 755 Bureau AC 4E: CML - Opt1 8 117 812 2 819 Bureau VN 4E: CM - Réf. 6 840 000 2 375 Bureau VN 4E: CM - Opt1 6 996 368 2 429 Bureau AC 4E: CM - Réf. 7 934 400 2 755 Bureau AC 4E: CM - Opt1 8 129 673 2 823 183 412 64 2,3 % 156 368 54 2,3 % 195 273 68 2,5 % Ref-performance partie L actuelle 2008; spécification Partie L 2017; CML-Charpente métal léger; CM=creux en maçonnerie 2E-2 étages; 4E-4 étages Remarques concernant le tableau: Les coûts sont présentés en prix au 1er trimestre 2017. Les données proviennent des informations de coûts détenues à Dublin par une entreprise indépendante d’expertise comptable, ainsi que de la mobilisation auprès de la chaîne d’approvisionnement de la construction. Quand les données proviennent d’informations historiques, elles ont été ajustées aux prix de 2017. Les coûts n ’incluent pas les frais préliminaires, les frais généraux et la marge de profit, les frais de contingence, frais et TVA. Les données des coûts en capitaux résultent d’une combinaison entre des offres récentes pour des projets pertinents de rénovation et la planification des coûts fondamentaux s’appuyant sur les coûts de matériaux et taux de coûts de main-d’œuvre publiés pour les activités concernées. Cette analyse de coûts a été compilée à partir des types de bâtiments et des spécifications se trouvant dans les spécifications fournies, et ont été tarifés comme défini. Dans certains cas la spécification exacte fournie (ex. une épaisseur spécifique d’isolation) n’a pas pu être identifiée comme disponible sur le marché, et dans ces cas-là la spécification et le coût associé ont été arrondis à une spécification disponible sur le marché de la République d’Irlande. Travaux de rénovation de grande ampleur Conformément à la directive, si plus de 25 % de la surface de la structure du bâtiment fait l’objet de travaux de rénovation, la performance énergétique de l’ensemble du bâtiment doit être améliorée pour atteindre le niveau optimal de coût, dans la mesure où c’est faisable sur un plan technique, fonctionnel et économique. Les calculs du coût optimal12 ont été réalisés pour des travaux de rénovation de grande ampleur dans des bâtiments non résidentiels en 2015. Le tableau 5.7a du rapport sur les calculs des coûts optimaux, qui est disponible sur le site internet du 12 http://www.housing.gov.ie/housing/building-standards/energy-performancebuildings/cost-optimal-calculations-and-gap-analysis ministère, montre la performance à un niveau de coût optimal pour ces bâtiments. L’augmentation de coût pour atteindre une performance à un niveau de coût optimal en utilisant une chaudière à gaz dans ces bâtiments se situe dans la fourchette 8 à 40 euros/m². 9. Autres impacts Impact sur le niveau de compétences dans l’industrie du bâtiment L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments autres que des habitations nécessitera une amélioration des niveaux de compétences des concepteurs et des constructeurs. Les évaluateurs NEAP devront également se mettre au fait du document d’instructions techniques L de 2017. La section suivante s’intéresse à la capacité actuelle du secteur de la construction et de l’éducation à fournir ces compétences. Professionnels de la conception Les établissements postuniversitaires proposent actuellement aux professionnels de la construction des formations sur l’énergie et le développement durable de niveaux 7, 8 et 9 du NFQ. Des organismes professionnels et autres organisations de formation professionnelle continue proposent également des formations additionnelles aux professionnels déjà en place. Les évaluateurs TEB non domestiques doivent avoir au minimum un NFQ de niveau 7 dans une discipline de construction ou connexe à cette dernière, être membre d’une organisation professionnelle au niveau précisé et réussir l’examen de la SEAI pour le TEB non domestique. Il existe actuellement 167 évaluateurs TEB non domestiques inscrits qui sont formés pour appliquer la méthodologie de la procédure d’évaluation de l’énergie non domestique (Non-domestic Energy Assessment Procedure, NEAP). Métiers de la construction La mise en œuvre précoce de normes obligatoires nationales ambitieuses pour la performance énergétique et d’exigences en matière d’énergies renouvelables pour les habitations a donné à l’industrie de la construction une période de temps pour s’ajuster, et des enseignements importants auront été tirés de cette période; il existe néanmoins une exigence pour les constructeurs qui leur demande de porter une attention particulière à la construction des raccords afin d’arriver à des niveaux réduits de perméabilités de l’air et de perte de chaleur des ponts thermiques. Bien qu’il ne soit pas requis d’engager des coûts de matériaux supplémentaires pour améliorer ces domaines, il est toutefois nécessaire de renforcer le niveau de sensibilisation et le souci du détail sur site. Les formations et aides suivantes sont mises en place pour faciliter le développement des compétences supplémentaires requises: La politique du gouvernement a financé à ce jour la remise à niveau d’environ 75 professionnels par le biais de financements Springboard d’un diplôme de troisième cycle en analyse numérique et rénovation énergétique. Qualibuild a été créé en 2013 et organise des formations aux compétences fondamentales en matière d’énergie dans les grandes villes irlandaises Programmes de formations SOLAS pour développer les compétences sur site en matière d’étanchéité à l’air et de ponts thermiques Intégration des instructions révisées de la partie L dans des formations en apprentissage proposées par des instituts de technologie Cours de remise à niveau pour les métiers existants proposés par SOLAS et les instituts de technologie NSAI: programme de performance énergétique des fenêtres (WEPS) En ce qui concerne les métiers de gestion des bâtiments, les aides suivantes sont en place: Cours de remise à niveau pour les métiers existants proposés par SOLAS et les instituts de technologie Modules de formation sur les énergies renouvelables proposés par SOLAS Impact sur la chaîne d’approvisionnement Un bon approvisionnement en matériaux de construction économes en énergie sera nécessaire pour satisfaire aux exigences améliorées de performance énergétique. La mise en œuvre précoce de normes obligatoires nationales ambitieuses pour la performance énergétique et d’exigences en matière d’énergies renouvelables pour les habitations a donné aux fournisseurs une période de temps leur permettant de s’ajuster pour pouvoir répondre à la demande future changeante en matériaux, composants et éléments de structure. Impact sur la compétitivité nationale Il n’y aura aucun impact négatif sur la compétitivité de l’Irlande. Les dispositions réglementaires modifiées relatives à la construction devraient plutôt encourager l’industrie et les entreprises irlandaises à développer de nouveaux produits et systèmes à faible consommation d’énergie. Elles permettront de réduire la nécessité d’importer ces technologies et pourront offrir des opportunités d’exportation à l’avenir. Elles contribueront à atteindre les objectifs nationaux de réduction des émissions de CO2 et à réduire la dépendance à l’énergie importée, tout en améliorant l’efficacité globale et la compétitivité de l’économie irlandaise. Fardeau de conformité/réglementaire Il est généralement admis dans l’industrie que les exigences réglementaires, les normes nationales et européennes, ainsi que les codes de pratiques évoluent au fil du temps à la lumière des progrès technologiques, du développement de nouveaux produits et des évolutions dans les pratiques de construction. Il ne devrait y avoir aucun impact important sur les frais de conception et de supervision, ni de fardeau de conformité associé aux vérifications de conformité supplémentaires imposées par les dispositions réglementaires relatives à la construction sur les agences de contrôles des bâtiments et les certificateurs assignés. Certificateurs assignés Le certificateur assigné, conformément aux dispositions réglementaires de 2014 (modification) relatives au contrôle des bâtiments (I.R. No9 de 2014) doit certifier (conjointement avec le constructeur) que les travaux de construction, une fois achevés, respectent la nouvelle partie L des dispositions réglementaires relatives à la construction. Évaluation de la concurrence Il n’existe pas de domaines significatifs dans lesquels des problèmes de concurrence, de restriction ou de déséquilibre ont été identifiés. Le ministère considère que les modifications proposées à la partie L /au document d’instructions techniques L n’auront pas d’effet significatif sur la concurrence dans les marchés. On considère que les propositions de changement des dispositions réglementaires s’appliquent de manière proportionnelle et équitable. 10. Application et conformité En vertu de la loi de 1990 sur le contrôle des bâtiments, l’application des dispositions réglementaires relatives à la construction de 1997 à 2017 relève de la responsabilité des 31 autorités locales de contrôle des bâtiments, qui disposent d’un ensemble étendu de pouvoirs conférés par la loi pour enquêter et, le cas échéant, prendre des mesures dans les cas d’identification de non-conformité des bâtiments. Les dispositions réglementaires relatives à la construction de 1997 à 2017 prévoient un système de contrôles administratifs destinés à assurer la conformité avec les dispositions réglementaires sur la construction en exigeant, entre autres, la présentation des avis de commencement de travaux, des certificats de sécurité incendie, des certificats d’accès aux handicapés et des certificats de conformité à l’achèvement des travaux plus récents (introduit en vertu des dispositions réglementaires 1er mars 2014). nº 9 de 2014 entrées en vigueur le La responsabilité de la conformité aux exigences des dispositions réglementaires relatives à la construction de 1997 à 2017 relève en premier lieu des propriétaires, des concepteurs et des constructeurs des bâtiments. La SEAI modernisera son logiciel pour la procédure d’évaluation de l’énergie des bâtiments qui ne sont pas des habitations (NEAP) parallèlement à la présente analyse de la partie L pour prendre en compte les nouvelles exigences de la partie L/du document finalisées. d’instructions techniques L, lorsqu’elles seront