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FR 4 FR
Italie, Hongrie, Malte, Pays-Bas, Slovénie, Finlande, Suède et Royaume-Uni
. La partie 2
résume les conclusions générales qui peuvent être tirées de cette analyse; la partie 3 présente
les principales conclusions pays par pays
; enfin, dans la partie 4, la Commission présente
brièvement ses conclusions et expose les prochaines étapes du processus de gouvernance
économique de l'UE.
2. PRINCIPALES CONCLUSIONS HORIZONTALES DES BILANS APPROFONDIS
L'ajustement macroéconomique est en cours, mais sa nature et son rythme diffèrent
d'un État membre à l'autre. Ce processus est décrit dans les bilans approfondis, qui
examinent, données à l'appui, les principaux facteurs tels que la réduction des déficits des
comptes courants, la convergence des coûts salariaux unitaires (CSU), la correction des prix
excessifs de l'immobilier ainsi que la réduction de l'endettement du secteur privé. Compte
tenu de la diversité des problèmes et des déséquilibres, les écarts de croissance entre pays
devraient persister dans les années à venir
.
L'atonie de l'activité économique et la fragilité des perspectives économiques peuvent,
dans certains cas, avoir aggravé les risques liés aux déséquilibres macroéconomiques
analysés et les retombées que ceux-ci peuvent avoir sur les autres pays. De plus, la plupart
des États membres n'ont pas encore achevé leur processus d'ajustement. En particulier,
l'encours du passif extérieur (mesuré par les positions extérieures globales nettes, fortement
négatives, et par la dette extérieure nette), l'endettement du secteur privé et la situation des
marchés de l'immobilier dans certains États membres restent problématiques. Ce n'est qu'en
relevant ces défis que des pays endettés pourront générer de la croissance, être compétitifs,
garantir leur stabilité financière et réduire leur taux de chômage. Les déséquilibres
macroéconomiques détectés dans plusieurs États membres devront faire l'objet d'une
surveillance étroite et, pour être corrigés, d'un engagement ferme en faveur de réformes
structurelles. Un grand nombre des mesures qui doivent être prises pour assurer la correction
harmonieuse des déséquilibres externes et internes favorisent également la croissance
économique à moyen terme. Dans ces conditions, la stratégie de l'Union pour stimuler la
croissance et l'investissement à moyen terme comprend les mesures qui devront être prises
dans le contexte de la PDM.
Aucun bilan approfondi n'est publié pour Chypre, étant donné l’accord politique conclu entre
l’Eurogroupe et les autorités chypriotes sur les principaux éléments d'un programme d'ajustement
macroéconomique et d'un financement officiel. La PDM ne s'applique pas aux pays faisant l'objet d'un
programme puisque ceux-ci sont soumis à une surveillance économique renforcée au titre du
programme d’ajustement économique lié à l’assistance financière dont ils bénéficient. Ce principe a été
officialisé avec l'adoption du «two-pack», ensemble de deux règlements visant à renforcer encore le
pilier économique de l’Union économique et monétaire. La mise en œuvre de la PDM a aussi été
suspendue en ce qui concerne la Grèce, l'Irlande, le Portugal et la Roumanie.
La présente communication répond à l'obligation de l'article 6, paragraphe 1, et de l’article 7,
paragraphe 1, du règlement (UE) nº 1176/2011 (le «règlement PDM»), selon laquelle la Commission
informe le Parlement européen, le Conseil, l’Eurogroupe et le CERS de l'existence ou non de
déséquilibres sur la base des bilans approfondis. Ces bilans sont rendus publics conformément à
l’article 5, paragraphe 3, du règlement PDM, en même temps que la présente communication. En
application de l'article 7, paragraphe 1, la Commission informe dans quels cas elle considère que les
déséquilibres sont excessifs.
Voir les prévisions d'hiver des services de la Commission, publiées le 22 février 2013, European
Economy, 1(2013).