Mathines lacaniennes Groupe dtude anim par Jorge Cacho, Henri Cesbron Lavau et Virginia
Hasenbalg
Corobianu
novembre P.Ch. Cathelineau, Le retour la question de ltre chez Lacan
Jorge Cacho Comme nous lavions annonc, ce matin PierreChristophe Cathelineau va nous
parler dune question qui nous avait sembl intressante pour lorganisation de ces Mathines,
cest la question pourquoi Lacan dans le sminaire Encore revient sur la question de ltre. Nous
avons invit aussi Hubert Ricard qui avait fait tout un expos au sminaire dt sur la question de
ltre et il y aura donc un dbat entre eux, parce quil y a, je pense, deux positions un peu
diffrentes au moins, cest ce quon peut dire en commenant. Je passe la parole tout de suite
PierreChristophe et nous tablirons un dbat, qui nest pas que philosophique cest la question
de ltre dans le sminaire de Lacan Encore et en gnral sur la position de Lacan concernant
cette problmatique qui a t un des dbats majeurs de la philosophie et qui continue constituer
son point fondamental. Alors, PierreChristophe
PierreChristophe Cathelineau
Donc Jorge Cacho et Virginia mont demand dintervenir sur la question de ltre dans Encore.
Et jai la tche assez difficile de parler aprs lintervention de Hubert Ricard qui sest exprim avec
une grande prcision sur ce thme et dont, je pourrais dire, je partage une partie des
conclusions. Pourtant il mest apparu que le propos que je voulais avancer allait tre quand
mme assez diffrent de celui de Hubert Ricard, quant laccent port sur certains faits de
structure, souligns par Lacan dans Encore. Et cest sur ces faits de structure que je
souhaiterais revenir. Je pense quen sappuyant sur certains textes de Lacan, il tait
certainement possible comme la fait Hubert de montrer quil y avait chez Lacan une
problmatique de ltre du sujet, de ltre du savoir et de ltre du sexe. Mais il me semble qu partir
de ou pire, et surtout dans Encore, ces occurrences laissent place un dplacement de la
question de ltre, quand bien mme il est souvent fait usage par Lacan, et a cest vrai, du terme
dtre. La problmatique qui se dgage dune lecture de Encore est littralement une mise en
perspective et une mise distance de la question de ltre. Je voudrais partir de ce point que
jestime important, repris de Lacan luimme, selon lequel son abord, mme sil fait usage du
terme dtre, part de ce quil appelle, pour caractriser sa dmarche dans ou pire, une totale
rcusation daucun rapport ltre, donc ce quil appelle lontologie et, avec elle, la philosophie.
Une totale rcusation daucun rapport ltre .Ce qui nvite pas Lacan lanalyse de ce discours de
ltre, de ce discours du mtre, m apostrophe tre, comme imposition du langage, inscriptible
donc dans un discours mais dont le support ultime nest pas ltre luimme mais et jessaierai de
le dmontrer lobjet petit a. Tout dabord rcusation. Que nous dit Lacan Dans la leon du mai de
ou pire Cest bien pour a quaprs tout, on nest pas encore venu bout de cette chose qui tait
pourtant simple, il le dit propos du Parmnide, de sapercevoir que lUn, quand il est vridique,
quand il dit ce quil a dire, on voit o a va, en tout cas la totale rcusation daucun rapport ltre.
Ce propos est une interprtation du Parmnide de Platon qui vaut
. au prdicat et quaussi bien il y a insuffisance du prdicat caractriser ce qui est et qu supposer
ltre dune faon absolue La lumire steint dans la salle Virginia HasenbalgCorobianu La lumire
sil vous plat. nous ditil. Cest linstant.. la cassure. cest l que surgit le commentaire de ce quil
dit propos de ltre sexu. donc ce nest pas seulement propos du temps il lappelle .. cest de me
supposer une ontologie ou ce qui revient au mme un systme. pour un propos que la
psychanalyse peut reprendre lUn. cest ltre sexu. de linstant et du soudain. on est bien
daccord PierreChristophe Cathelineau Oui. . ne tenir son soutien que dun dehors qui nest
pas. le systme se rfre toujours un tre suppos fondamental. Qu supposer ltre dune faon
absolue. qui est le livre de LacoueLabarthe Le dcalage de ce livre. ce qui se soupire. Nous la
retrouvons dans un livre quil tudie et dont il dit quil est la fois venimeux et intelligent. Cest. Ni
tre ni substance parce que ltre est troitement reli. Lacan voque une topologie qui converge
avec une exprience qui justifie. Il ne faut pas croire que ce soit comme il semble seulement
propos du temps. Cest. Parce que cest a la question. Cest linstant. Questce que a signifie a
Que signifie cette phrase Premirement il affirme toujours la mme position tout au long de ce
sminaire. la manire de ce quil avait fait quand il avait parl de lUn. nous ditil. le soudain. se
pose dtre Un sans ltre exsistere. il le reprend. Virginia HasenbalgCorobianu Cest une phrase
qui est trs importante dans cette Estce que tu peux la redire. Qu ceci trs prcisment joppose
que dans cette . ce que rencontre le psychanalyste. ce nest pas ltre. Mais au lieu de ltre. ditil.
Il le reprend dans la leon du novembre . Hubert Ricard Tout a. linterruption de la formule tre
sexu en tant que ltre sexu est intress par la jouissance. Car la vrit do surgitil En ce point o
Platon arrive le serrer. le soudain. le plus fuyant dans lnonable Ce qui nexiste qu ntre pas.
cest une phrase de Lacan. PierreChristophe Cathelineau Il y a une rsistance . nous ditil. ditil.
comme il semble seulement propos du temps. Cest le mars . Donc il est assez radical pour
effectivement faire rfrence quelque chose qui justement nest de lordre. nous naurions jamais
affaire qu la fracture.. sil te plat PierreChristophe Cathelineau En ce point o Platon arrive le
serrer il ne faut pas croire que ce soit... mais on parle de lUn cest le seul point o il peut le
faire subsister. Ce qui nexiste qu ntre pas. Cest bien l ce dont il sagit dans lUn.videmment
dans sa dmonstration ou dans sa monstration. Estce quil reprend ce quil dit dans ou pire ou
pas mon sens. de ne jamais se rfrer aucun tre. ce nest pas que du temps quon parle. dans le
Parmnide. ce que rencontre le psychanalyste. de ne jamais recourir aucune substance. ditil.
il lappelle .. cest le seul point o il peut le faire subsister . cestdire la jouissance. Peuttre
doutezvous que ce point radical soit repris dans Encore. Pour Lacan. dtre en rupture de ce
fait avec quoi que ce soit qui snonce comme philosophie. oui. le plus fuyant dans lnonable.
ne se soutient daucun tre.
trs explicitement. cest la jouissance en tant quelle est jouissance du corps. Jorge Cacho
Laissez un peu que a se dploie et puis nous verrons. Ce quapporte le discours analytique. ce
que joppose comme tre. sans cesse. ce dont tmoigne. Alors. cest. ctait prcisment cet enjeu
quest la jouissance du corps. comme si ce qui tait au cur de la problmatique que propose
Lacan. fvrier Pascale BelotFourcade a court un peu vite. Bref. questce que nous dit Lacan
propos de cette formule interrompue de ltre sexu quon trouve dans la philosophie. que la
pense est jouissance. ce qui se trouve confirm par la suite du propos ceci. tu peux aller
doucement PierreChristophe Cathelineau Daccord. et ritr dans le texte. PierreChristophe
Cathelineau Jy arrive. au lieu de parler de ltre sexu en supprimant le sexu parce que . Alors
quand on parle de la pense est jouissance en philosophie on se rfre trs nettement dabord
Platon. il parle du livre de LacoueLabarthe cest savoir ltre de la signifiance. nous sommes
jous par la jouissance. Mais la jouissance de ltre. car en fait ce quil reproche la
philosophie.affaire mme celle de la philosophie . le corps jouit PierreChristophe Cathelineau
Mais jy arrive. la jouissance en tant que jouissance du corps. PierreChristophe Cathelineau
Si vous me permettez davancer dans ce que je raconte Bref. propos de lactivit thortique
dans le livre X de lEthique Nicomaque. ds ses premires pages de lecture. quoi faitelle rfrence
Et cest a que je voudrais effectivement clairer. dans la problmatique que propose Lacan
dans Encore. jouissance de la pense. Je suis un peu lent. ltre serait l o le corps jouit.
Cestdire elle interrompt la formule et elle parle de ltre. jouissance du corps. ce dont est forc
de tmoigner. de reconnatre que la raison de cet tre de la signifiance cest la jouissance du
corps. si lon veut tout prix que je me serve de ce terme. fvrier Donc nous avons
effectivement un accent port. Si je suis ce que tu dis. jouissance de ltre. mais en particulier
Aristote. Linstant. cest l. Virginia HasenbalgCorobianu Jaurais une question. Et ltre de la
signifiance. on va vers linstant l. ce petit volume. la question de ltre serait pose par Lacan
dans ce sminaire au niveau de la jouissance du corps. cest dinterrompre la formule tre sexu
Jean Prin PierreChristophe. Cest ce que font lontologie et la philosophie. Laccent mrite dtre
port sur la jouissance et non sur ltre. savoir quil y a jouissance de ltre. Il nest pas ncessaire
dinterrompre la formule tre sexu comme le fait lontologie et la philosophie. je ne vois pas en
quoi je dchois aux idaux du matrialisme. tu vas un peu vite pour moi. sur cette articulation
extrmement serre entre jouissance. ce qui tait dj annonc dans la philosophie de ltre. Tu peux
reprendre cette jouissance de la pense. cest la problmatique de la jouissance. Cest donc par
rapport la jouissance que se situe la question de ltre. PierreChristophe. Donc la question qui
est centrale et pose par cette articulation de ltre sexu.
de par luimme. Alors la question. ne se produit comme tel comme ternel. il ny a pas dtre non
ternel qui puisse tre de luimme. Jorge Cacho Non ternel. Il sinterroge au passage sur ce que
pourrait tre un tre non ternel. Cest l ce que Saussure. l cest une manire damener le fait que
cette existence est une existence . mais qui ne se soutient que de luimme. une existence. do
vient quon suppose . nous ditil. savoir la jouissance qui est la jouissance du corps. Ce nest
pas possible dun point de vue logique. vous allez me dire. Alors questce que nous dit Lacan
Estce quil ne semble pas pourtant quil y a l prcisment ce dont il sagit concernant le signifiant
Cestdire que ce quil carte comme thologien.cest prcisment alors lessentiel qui se trouve
manqu. Le signifiant. de lordre du contingent. je dirais. si effectivement on admet que cest
cette modalitl qui est la modalit. Voil ce que dit Lacan. Cest ainsi quil se propose nous . sur
lequel spcule Richard de SaintVictor. cest la jouissance en tant quelle est sexue. mais il tire
dune hypothse thologique. ceci parat Richard SaintVictor devoir tre cart. cit par Lacan. de la
substance jouissante. en tout cas de ce qui nest assurment pas ternel. emprunt lontologie.
parce que en dfinitive ce quoi a affaire le sujet. De ce qui rpudie la catgorie de lternel mais
qui pourtant singulirement est de luimme. Nous le voyons. cest prcisment ce quoi a affaire la
psychanalyse dans sa pratique le signifiant. janvier . il va jusqu parler de. Cestdire que pour
Richard de SaintVictor. puisque lusage du mot tre est toujours rfr la question du signifiant et
de la jouissance. Aucun signifiant ne savance. cest du signifiant et de la jouissance quil parle
en ralit. Quand il parle dtre. Saussure aurait pu tenter de formuler. de quelle nature est ce
signifiant dans son rapport ltre Et vous verrez quon va retrouver dans ce quil dit du signifiant
dans son rapport ltre quelque chose qui se rapproche de ce quil dit de lUn. plutt que de le
qualifier darbitraire. Cest a la thse que je veux dfendre. ce signifiant. lorsquil parle dtre.
disons. Lusage du mot substance est subverti et fait entendre quelle raison dtre le sujet a
affaire. PierreChristophe Cathelineau Et assurment. dtre du signifiant. celle de Richard de
SaintVictor. prcisment ce dont il parlait quand il parlait de lUn. Mais alors. par abus de
langage. si vous vous rappelez. Il nest pas tonnant que nous retrouvions propos de Richard
de SaintVictor et de son opuscule sur La Trinit Divine. Ce signifiant de par luimme a ses
effets. une question qui rappelle mais sous un autre angle ce quil disait propos de lUn. mieux
et valu lavancer de la catgorie du contingent. non seulement il prend ses distances avec
lontologie. Donc quelque chose qui effectivement nest pas de lordre dun tre stable. a ses
effets. le terme de substance. de lordre du provisoire. Cestdire lusage quil fait du mot tre
dans son ambigut. Ce qui explique pourquoi reprenant un terme de la scolastique. et cest
vrai quil y a une ambigut dans le texte de Encore. pour faire porter laccent non pas sur
lternel mais sur le signifiant dans son caractre contingent. un savoir. La question donc
revient. est toujours rfr la question du signifiant et de la jouissance. La question est la
suivante y atil un tre qui non ternel puisse tre de luimme Pourquoi Richard de SaintVictor se
pose cette question Parce quil rflchit sur ce quest ltre ternel.
Cestdire que ce nest pas seulement au langage de ltre quil va sen tenir. Cest donc une
automaticit du signifiant que nous sommes renvoys pour penser ce suppos ende et audel
quest ltre mais une automaticit ct de ce qui se joue rellement Ce quil faut. cest autre chose.
justement. Cestdire quil sagit bien dune supposition. ladmission de dpart que de ltre nous
navons rien. a. mais lcrire autrement que le partre. ce quoi il faut nous rompre. un tre ende et
audel.. dit Lacan. un suppos ende.. Je reprends la citation supposer un ende nous sentons
bien quil ny a l quune rfrence intuitive. cest substituer cette imposition qui est celle que le
langage provoque. jamais.. cest que nous nen avons de cette supposition que le partre.Ch.
dune imposition quon trouve dans toutes les philosophies de ltre dans toute la tradition
philosophique et ce que nous laisse en quelque sorte entendre Lacan. Exactement. dune
supposition daudel. PierreChristophe Cathelineau . r. P. Donc au regard de ce partre. De cet
tre nous navons dautre accs que dans la dimension du partre. Cest bien partir de l quil faut
prendre ce qui est en jeu dans ce qui se trouve tre aussi dans une relation de partre. dtre ct.
Et pourtant nous savons bien que le langage se distingue de ceci que dans son effet de
signifi il nest jamais. imposition de ltre. Lacan introduit ici une dimension clinique. ce qui
supple ce rapport.ltre Do vient la supposition de ltre Do vient que cette question de ltre se
pose propos du signifiant Il ne suffit pas de lui substituer la signifiance et la jouissance qui sy
attache . tre.. dtre para au regard de ce rapport sexuel dont il est clair que dans tout ce qui
sen approche le langage ne se manifeste que de son insuffisance. C. La dimension clinique
nouvelle quil introduit. dans le langage et dune imposition du langage. Alors questce que le
partre Vous pouvez bien ladmettre si vous prenez laccent de cette nouvelle orthographe. .
cest celle de lamour. que ct du signifiant. cestdire que ce que cerne en quelque sorte ce
paratre Virginia HasenbalgCorobianu Tu vas un peu vite Alors permetsmoi de reprendre ce
que jai compris. Virginia HasenbalgCorobianu Tu introduis cette dimension du partre et ce
partre. il convient dexpliciter plus clairement ce qui se joue dans de cette supposition dtre.
donc cest dans le langage quil y a une imposition de ltre la prise radicale. Lacan lintroduit
comme tant autre chose que ltre qui dcoule automatiquement du langage. avec toutes ses
consquences. nous ditil dans la leon du janvier . crire p. Il y aurait un automatisme propre au
langage et cest cet automatisme qui donc ferait croire ltre. ou un suppos audel. dende.
Hubert Ricard Estce que ce nest pas le mot quil faut employer prcisment parce que ltre est
foment en quelque sorte par le langage dans cet espce de mouvement la fois de supposition
dont il dit quelle est inliminable dans le texte dEncore et quen mme temps .
Plutt que demployer le mot tre. cest quoi PierreChristophe Cathelineau Je vais y venir. si on
me laisse exprimer Virginia HasenbalgCorobianu Tu arrives lamour. Alors la question
videmment. seulement la question du langage mais quelque chose de plus articul encore
chez Lacan. Jean Prin Ce que tu disais de la pense tout lheure. jemploierai le mot partre. ce
nest pas boucl. car en fait pour parler dimposition dtre. La pense de ltre. pour masquer en
quelque sorte une interrogation sur la jouissance. ditil. le dfaut de rapport sexuel. nommer et
mme crire. et sur une jouissance impossible. Voil ce que je voulais dire si on men laisse le
temps. Alors cette imposition dtre a trouv sinscrire dans un discours qui est celuil mme dont
sorigine la philosophie et cette imposition du discours na de sens que dans le contexte. je ne
fais que dire ce que dit Lacan. auquel pare le sujet par lamour. Ce nest pas boucl mon
propos. non pas. que la question du partre surgit comme une rponse au dfaut de rapport
sexuel. alors jaimerais bien comprendre ce que tu vas dire sur lamour. qui est celle du
discours. de tourner autour. Je reprends la dmonstration que propose Lacan pour voquer
cette imposition dtre . mais dans un registre qui est celui trs prcisment du miracle. non. forme
du partre qui dfaut de ce rapport en arrive ce quvoque Lacan la fin dEncore. Jorge Cacho
Comment lcrire ce/matre/mtre/ PierreChristophe Cathelineau m apostrophe tre discours du
mtre. Jean Prin Jai le don danticiper PierreChristophe Cathelineau Non. dtre autour. dtre
autour dune jouissance impossible saisir. ce que je dirais. Si vous ntes pas daccord
PierreChristophe Cathelineau Moi. oppose quelque chose qui cesse de ne pas scrire dans le
registre de lamour. puisquon a but sur ce terme do vient cette imposition de ltre Dans quel
discours cette imposition dtre atelle trouv sinscrire. du discours du matre . de la rencontre Et
donc cette dimension du partre est une dimension qui se rencontre trs prcisment dans la
rencontre amoureuse. tu ny es pas revenu . comme la contingence dune rencontre qui. Et
cest toujours dans cette problmatique de para. PierreChristophe Cathelineau Une nouvelle
fois la question de ltre se trouve subvertie pour renvoyer dune part une imposition de
langage qui masque et je reviens sur la thmatique que je proposais au dbut une interrogation
sur la jouissance et plus prcisment sur le dfaut de rapport sexuel. limpossibilit de ce qui ne
cesse pas de ne pas scrire. a mintressait.nous nayons rien. je dirais. on va dire a comme a. il
faut penser.
De cette remarque proprement linguistique Lacan va tirer lenseignement symptomatique
suivant . le lire partir de lexprience analytique. me sembletil. et cest a. Donc la thse que je
dfendrai ici. . de laccentuer. cest de lobjet a. Si vous vous souvenez de la manire dont scrit le
discours du matre. restituer lobjet. Et l Lacan reprend les termes de la mtaphysique puisque
pour ce qui est de ltre. Ainsi retrouvonsnous la formulation selon laquelle ltre de la
signifiance. ce que a est. Il dit quil la dabord qualifi de semblant dtre. et il semble que l le
pdicule se conserve qui nous permet de situer do se produit le discours de ltre. que nous
pouvons. Bref toute lconomie de la cit dpend du rapport matre/ esclave et lesclave est au
service de celui qui lemploie comme un instrument de production. parce quil faut se rfrer non
pas La Mtaphysique pour penser la vise de ce discours mais La Politique et ce qui se joue
dans La Politique de ce rapport du matre lesclave Il nous dit si les navettes tissaient
dellesmmes et les plectres pinaient tout seuls la cithare. cest que on ny voit pas que du feu
et on ny voit pas que du feu parce que prcisment le discours. voir que ce dont il sagit. Dans
la leon du mars . ce que jai mis au tableau. de ltre aux ordres.Il suffisait davancer peuttre
que rien noblige quand on dit quoi que ce soit cest ce que cest. de lisoler. ce qui tait tre.
nous ditil. savoir ce qui se serait produit si ctait venu tre. et qui. il oppose. ce qui tait tre. il ny
aurait rien y redire et on ne porterait pas laccent sur cette expression cest ce que cest. Mais
le problme. Il dit a dans le livre I de La Politique. daucune faon.. en place de production. cest
que cette supposition dtre sarticule dans un discours et quelle vise lobjet a et que cest
comme tel que Lacan appelle lobjet a semblant dtre. savoir cette question de la production
de lobjet a. un discours qui est celui du matre articule la question dune faon relativement
plus carre dans la mtaphysique. il est tout simplement celui de ltre la botte. Lacan voque la
vraie nature de lobjet a. ce tre. comme a dans le langage commun. et quoi que ce soit de
ltre. ce que signifie tre la botte. a se prononce cest ce que cest et a pourrait bien aussi scrire
seskec quon ny verrait cet usage de la copule. janvier Donc limposition de discours qui est
une imposition. ce qui tait tre. cest la vise mme dun certain discours et dun certain rapport au
signifiant. Alors quelle est la vise de ce discours dans La Politique dAristote. je dirais. que
cest lobjet a qui est lenjeu du discours du matre. vous avez lobjet a. cest la jouissance du
corps puisque cette jouissance trouve prcisment sarticuler lobjet a comme semblant dtre et
support.. sarticule assez clairement la question de ltre. Ce qui allait tre si tu avais entendu ce
que je tordonne. janvier Si on disait cest ce que cest . Donc il nen reste pas au cest ce que
cest du langage courant. et cette supposition quil y a de ltre. on ny verrait que du feu. date
dans la philosophie nous conduit la supposition quil y a de ltre. non par le hasard mais parce
quil lui semble donner le support de ltre cest bien ainsi ce qui se confirme de tout ce qui sest
labor comme tel. Le discours de ltre indique dans sa formulation mme o se situe lenjeu. tout
court. . alors ni les chefs artisans nauraient besoin douvriers ni les matres desclaves. il nen
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