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SERVICE DIOCESAIN DES RELATIONS AVEC LE JUDAÏSME
(SDRJ 91)
Brèves Février 2012
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Formation SDRJ 2011-2012
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Les Dix Commandements (2ème Table)
Quand Dieu parle aux hommes
Les Dix Commandements sont appelés dans la Torah "les Dix Paroles". Elles constituent la base de la
législation d'Israël, mais plus que cela, elles interpellent tous les croyants monothéistes dans leur rapport à Dieu
et au prochain. Paroles de vie, elles sont porteuses d'une éthique universelle, comme nous avons pu en juger
dans notre approche de la première Table (les 5 premières Paroles), en 2010-2011. Notre travail de cette
deuxième année consistera à étudier la deuxième Table (les 5 dernières Paroles) pour en faire jaillir du sens
selon l’interprétation d'Israël, tout en les rapprochant du Sermon sur la Montagne. Le programme nous mènera de
Moïse à Jésus, pour aller « d’une montagne à l’autre » selon la belle expression du Père Beauchamp, depuis le
mont Sinaï jusqu’au mont des Béatitudes, sous le regard de Dieu dont le nom est Chalom (Paix).
6 soirées qui peuvent se vivre en continuité du programme 2010-11 ou indépendamment.
avec Rabbin Philippe HADDAD (Les Ulis)
et Père Daniel DORE (eudiste)
Lieu : Maison d’accueil La Clarté-Dieu, Orsay (95, rue de Paris)
Dates et horaires : de 20h à 22h 30 les :
mardi 8 novembre 2011 : L’homme et la vie (6ème Parole)
Avec Rabbin Haddad « Tu n’assassineras pas »
mardi 6 décembre 2011 : L’homme et la famille (7ème Parole)
Avec Rabbin Haddad « Tu ne commettras pas d’adultère »
mardi 24 janvier 2012 : L’homme et le bien d’autrui (8ème Parole)
Avec Rabbin Haddad « Tu ne voleras pas »
Nouvelle date : mardi 27 mars 2012 : L’homme et la société (9ème et 10ème Paroles)
Avec Rabbin Haddad « Tu ne feras pas de faux témoignage »
« Tu ne convoiteras pas »
jeudi 10 mai 2012 : Le Sermon sur la Montagne.
Avec Père Doré Approche biblique et théologique.
mardi 22 mai 2012 : Dialogue à deux voix autour du Décalogue et du Sermon sur la Montagne
Avec Rabbin Haddad et Père Doré
.
42 € pour les 6 rencontres (70 € pour couples / 25 € pour étudiants et chômeurs).
Chèque à l'ordre de ADECE Judaïsme (entrée libre pour les membres de la communauté juive des Ulis)
Inscriptions à :
Carole Garnault - 4, rue Clément Ader - 91220 Brétigny sur orge / Tél : 01 60 84 17 47
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Assemblée Générale de D.A.V.A.R. le dimanche 4 mars 2012
au Centre Alliance Edmond J. SAFRA (ENIO) 6 bis, rue Michel-Ange 75016 PARIS
(à 50m du métro Michel-Ange Auteuil)
(14 h 30, Assemblée Générale Ordinaire La vie de l'Association, votes, rencontre amicale).
16 h (ouvert à tous) : Conférence d’Armand ABECASSIS
Oeil pour oeil, dent pour dent
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L’association DAVAR, en partenariat avec l’association
Yahad-In Unum et le Collège des Bernardins,
vous invitent lundi 5 mars 2012 à 20h15 à un débat entre
le Cardinal André Vingt-Trois
et le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim
sur le thème
«Les Dix Commandements et les Droits de l’Homme»
Collège des Bernardins (Grand auditorium) 20 rue de Poissy - 75005 Paris
Inscription obligatoire : [email protected] Tél. 01 42 88 40 53
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COMMUNAUTE DU CHEMIN NEUF
SERVICE DES RELATIONS AVEC LE JUDAÏSME DIOCESE D’EVRY (91)
SEMINAIRE : du lundi 12 (9h) au mercredi 14 mars (17h) 2012
Comment les juifs lisent-ils la Bible ?
avec le rabbin Alain Michel
Rabbin israélien du courant massorti, Alain Michel habite Jérusalem. Il a dirigé plusieurs
communautés et animé de nombreux séminaires en français. Historien, il a entre autres publié
« Racines d’Israël » (Ed. Autrement) et septembre 2011, « Vichy et la Shoah » (Ed. CLD.)
Dans un important document publié en 2001, « Le peuple juif et ses Saintes Ecritures dans la Bible
chrétienne », la Commission biblique pontificale affirmait que les chrétiens avaient beaucoup à
apprendre de l’exégèse juive pratiquée depuis 2000 ans. Ce séminaire de trois jours, à l’école d’un
rabbin israélien, vise à faire découvrir et comprendre comment les juifs lisent la Bible.
PROGRAMME :
- La bible hébraïque et sa place dans la littérature rabbinique loi orale et loi écrite. Le Talmud.
- Les grands commentateurs de la bible : Rashi ; de Maïmonide à l’anthropologie moderne ;
Lévinas, Manitou. Les courants du judaïsme contemporain.
- Place des Psaumes dans la liturgie. Le Cantique des cantiques.
CONFERENCE : Lundi 12 mars 2012, 20 h 30
Mgr Michel Dubost et le rabbin Alain Michel
La place et le rôle des Saintes Ecritures
dans la foi et la pratique religieuse
Lieu : Le Cénacle (Chemin Neuf) Place Beaufort 91250 Tigery
SEMINAIRE (conférence comprise) : 176 € avec hébergement / 128 € sans hébergement
CONFERENCE seule : 5 € participation souhaitée à l’entrée
Inscriptions : Communau du Chemin Neuf c/o JP Nave - 1 passage des Haubans - 91250 Tigery
RENSEIGNEMENTS 06 70 88 07 87
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Sous le haut patronage de M. David Ros, Maire d'Orsay le CCJUVC vous invite à assister à la
Conférence du Grand Rabbin de France,
Gilles Bernheim
Quel avenir pour l'Homme aujourd'hui ?
La mondialisation, les progrès de la communication et de la technologie offrent le meilleur et le pire pour notre
humanité : des actes de solidarités exemplaires mais aussi de terribles conflits; des dialogues inter-religieux
mais aussi du fanatisme...
Comment les hommes de foi et le judaïsme en particulier peuvent proposer aux hommes et femmes
d'aujourd'hui des réponses pour espérer un monde meilleur ?
A la fin du débat, Gilles Bernheim dédicacera ses livres
dont "Quarante méditations juives"
MARDI 20 MARS A 20 heures
Accueil à partir de 19h30
14 av St Laurent 91400 ORSAY Salle Jacques Tati
ENTREE GRATUITE-RESERVATION OBLIGATOIRE [email protected] / 01.64.46.69.65
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Dov Maimon invite les dirigeants juifs français
à faire le choix d’un « judaïsme moins exclusif »
Né à Paris, Dov Maimon est diplômé du Technion (Haifa, Israel) en Génie Rural, Eaux et Forêts. Il est titulaire
d'un MBA de l'INSEAD (Fontainebleau, France), d'un Master en anthropologie religieuse et d'un doctorat en
Islam et Littérature médiévale de la Sorbonne. Il a été récipiendaire du "Grand Prix du Chancelier des
Universités 2005" qui récompense le meilleur travail en littérature et sciences humaines des 17 universités
franciliennes et des 5 Grandes Ecoles françaises.
Dov Maimon a notamment dirigé le département d'intelligence artificielle pour le Plan directeur de l'eau
israélien et créé des filiales en Grande Bretagne et au Canada pour la Compagnie Générale des Eaux. Impliqué
dans le social, il a également mis en place des programmes éducatifs à la tolérance entre directeurs d'écoles
juives et arabes religieuses pour Yesodot, Centre pour la Torah et la démocratie.
Au sein du Jewish People Policy Planning Institute (l'institut de planification d’une politique pour le peuple
juif), il travaille comme Directeur de recherche au développement d'une stratégie de rapprochement des
communautés juives envers les musulmans au niveau mondial et développe les activités du JPPPI dans les pays
francophones.
Le Jewish People Policy Institute est un centre d’étude stratégique, basé à Jérusalem, qui se consacre aux
problématiques liées à l’avenir du peuple juif. À la demande du premier ministre israélien, il a rédigé, « après
de nombreuses interviews d’acteurs majeurs juifs issus du monde entier, un rapport pour essayer de voir ce que
pourraient être en 2030 le peuple juif en général et le judaïsme européen aujourd’hui ». Le JPPI accompagne
dans plusieurs grandes capitales des exercices de prospectives. Un groupe de ce type « se réunit depuis
plusieurs mois » à Paris, a indiqué son directeur. Le rapport annuel 2005-2006 du JPPI a fait l’objet d’une
édition spéciale en Français sous-titré « Le peuple juif en 2005-2006 Entre Renaissance et Déclin »
http://jppi.org.il/uploads/Annual2006-FRN.pdf
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La Croix 12 décembre 2011
« La culture juive semble avoir une place importante dans le monde intellectuel français, que ce soit
au niveau littéraire, philosophique, cinématographique ou musical, et Paris s’est imposé comme un
lieu de créativité juive. De plus, le monde religieux juif est en pleine effervescence. Nous trouvons
tous les soirs plus de cent cours de Torah et de Talmud. Le 17e arrondissement à lui seul est le plus
grand rassemblement de juifs d’Europe. Enfin francité oblige, Paris est devenu en vingt ans la
capitale mondiale de la gastronomie cachère. »
C’est par ces mots que Dov Maimon, directeur de recherche au Jewish People Policy Institute (JPPI)
a débuté son intervention le 20 novembre lors de la convention nationale du Conseil représentatif des
juifs de France, et intitulée « Les juifs de France en 2030 ». Après cet état des lieux « les juifs de
France sont la troisième plus importante communauté juive au monde, après Israël et les États-Unis
» , le chercheur a bousculé son auditoire par deux constats :
Absence de projet
Contrairement aux « dirigeants américains, australiens ou anglais » qui « construisent des scénarios
et proposent des plans d’intervention intégrés », «les juifs français sont inquiets pour le futur, se
plaignent et critiquent les dirigeants, mais ne prennent que peu d’initiatives personnelles pour lancer
des projets novateurs», a observé le directeur de ce centre de recherche basé à Jérusalem.
À la lumière des enquêtes statistiques dans différents pays d’Europe, d’Amérique et d’Océanie, il
apparaît que « les Français en général, et les juifs français en particulier, ne se pensent pas dans 20
ans et un grand nombre n’est pas convaincu que leurs enfants continueront à vivre ici. Dans un tel
contexte, il n’y a bien entendu pas de réflexion sur le long terme, pas de plans de carrière pour les
cadres communautaires, pour les rabbins et cela n’encourage pas les vocations des plus brillants de
nos jeunes et les organisations toutes bien intentionnées n’ont pas de projet commun. Les
symptômes dont la rue juive se plaint (absence d’activités pour les 18-30 ans, manque de
représentativité des institutions, guerres internes, absence de plans de carrière pour les
professionnels, blocage des initiatives de terrain, désaffection de 70 % des jeunes) témoignent d’une
absence de projet. »
Le problème des mariages mixtes
Surtout, le directeur du Jewish People Policy Institute regrette une «polarisation» de la communauté
juive française. Les «juifs qui étudient le Talmud et qui fréquentent les synagogues sont de plus en
plus nombreux et on ne peut que se réjouir de ce revivalisme» mais «ne totalisent qu’une petite
minorité des 700 000 ou 500 000 juifs de France». Les «juifs qui ont un lien même ténu avec la
synagogue, à savoir ceux qui viennent à la prière de la Ne’ila du jour de Kippour» ne seraient que
150 000. À l’inverse, «les 80 % d’autres ne trouvent pas leur place dans les institutions».
«Nos études, a affirmé Dov Maimon devant les responsables juifs de France, montrent qu’ils
s’intéressent à leur identimais veulent du judaïsme en environnement non-juif, ne veulent pas être
séparés des non-juifs, et l’identité juive centrée sur le culte, la Shoah, l’antisémitisme et la défense
d’Israël ne les motive que moyennement. Un grand nombre de jeunes juifs ont du mal avec ce
modèle et à défaut d’une tente on les accepterait tels qu’ils sont, ils choisissent par défaut ou par
choix, l’assimilation.»
Le choix d’un judaïsme moins exclusif et plus diversifié
Pour le chercheur israélien, le choix de « privilégier le noyau communautaire au détriment des autres
modes d’engagement juif », qui constitue le principe organisationnel qui régit les institutions juives
de France, notamment depuis la création du Consistoire central israélite par Napoléon, « n’est pas
forcément approprié à la postmodernité ».
« Ce modèle les enfants de mariage mixte sont les laissés pour compte des structures éducatives
juives était probablement adapté quand le taux de mariage mixte était infinitésimal mais cette
politique est-elle adaptée aujourd’hui ? », s’interroge-t-il avant d’interpeller vigoureusement les
dirigeants communautaires juifs : « Si aujourd’hui presque rien n’est fait pour les jeunes juifs de 18 à
5
35 ans, si l’on n’encourage pas ni ne finance les initiatives les plus audacieuses d’engagement juif
nous avons toutes les chances de perdre les forces d’influence du judaïsme français ».
« Je noterais simplement que les communautés qui ont fait le choix d’un judaïsme moins exclusif et
plus diversifié ces quinze dernières années, celles qui ont fait le choix de diversifier l’offre
d’engagement juif et de faire de la place aux jeunes, ont vu leur taux de mariage mixte baisser », a
conclu le chercheur.
Montée des ultra-orthodoxes en Israël
Source : Matthieu Mégevand, Le Monde des Religions, 9/1/2012
Depuis plusieurs semaines, la communauté juive ultra-orthodoxe israélienne fait beaucoup parler
d’elle. Minoritaires, ses membres sont toutefois très visibles et suscitent par leurs actions
l’incompréhension ou l’indignation dans tout le pays.
C’est l’histoire de Naama Margolese, qui a d’abord suscité l’indignation en Israël. Cette petite fille de
huit ans a raconté aux médias comment des juifs ultra-orthodoxes s’en sont pris à elle alors qu’elle se
rendait à l’école parce qu’elle n’était pas vêtue assez "modestement". Insultes, crachats, intimidation,
la minorité haredim (littéralement, craignant-dieu) terrorise les femmes de la ville de Beit Shemesh
entre Tel-Aviv et Jérusalem parce qu’elles ne sont pas habillées "convenablement", autrement dit
couvertes de la tête aux pieds. Quelques jours avant, c’est Tanya Rosenblit, jeune femme de 28 ans, qui
a été prise pour cible parce qu’elle refusait de s’asseoir à l’arrière d’un bus comme l’exigeaient ces
mêmes ultra-orthodoxes.
Les Haredim ont encore fait parler d’eux il y a quelques jours en défilant à Jérusalem déguisés en
déportés et arborant l’étoile jaune, symbole de la discrimination nazie. En conflit permanent avec le
gouvernement israélien, les Haredim sont allés jusqu’à traiter de "nazis" les policiers qui surveillaient
le rassemblement. Les responsables politiques se sont empressés de dénoncer cette manifestation, à
l’image d’Ehud Barak, ministre de la Défense, déclarant que "tout cela est choquant et consternant",
tandis que le premier ministre Benyamin Netanyahou s’est engagé à sévir contre tous ceux qui
tenteraient de s’en prendre aux femmes.
Une contre-manifestation de laïcs, inquiets et indignés par cette minorité ultra-orthodoxe - qui
représente tout de même 20% de la population de Jérusalem -, a par ailleurs eu lieu à Beit Shemesh
pour dénoncer la discrimination et l’intolérance des Haredim.
Stéphane Amar, journaliste franco-israélien basé à Jérusalem, nous explique : "Il y a, dans la société
israélienne, un consensus contre les excès de certains fanatiques, y compris au sein même des milieux
orthodoxes ou ultra-orthodoxes ; des laïcs jusqu’aux traditionalistes, tout le monde condamne les
actions de cette minorité extrémiste. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces ultra-orthodoxes sont
traversés par de multiples courants qui divergent entre eux. Ainsi, il existe des orthodoxes qui, depuis
les années 1910-1920, soutiennent le projet sioniste et sacralisent l’Etat d’Israël et qu’on appelle les
sionistes-religieux. Il y a ensuite les ultra-orthodoxes, qui ont à l’égard de l’Etat d’Israël des points de
vue divergents : les plus tolérants le considèrent comme un moyen utile pour rassembler les juifs et
leur assurer une certaines sécurité tandis que les plus hostiles comparent le sionisme au nazisme. Entre
deux, il existe une masse molle qui va profiter des avantages qu’offre l’Etat mais reste à l’écart de
toute vie nationale : ce sont des gens qui ne font par leur service militaire, qui ne fréquentent ni les
écoles, ni les hôpitaux publics, et qui vont même jusqu’à ne pas poster de lettres pour ne pas avoir à
acheter un timbre à l’Etat d’Israël. Ceux que l’on a vu manifester ces derniers jours font donc partie
d’une minorité ultra-orthodoxe très critique à l’égard d’Israël : leurs actions visent à montrer que,
puisque l’Etat ne fait pas appliquer les lois juives, il ne remplit pas son rôle et n’a donc aucune
légitimité. Pour ces ultra-orthodoxes, le sionisme n’a rien à voir avec le judaïsme".
Ainsi, c’est au nom même de la loi juive que ces Haredims s’en prennent à Israël en tant qu’Etat qui ne
respecte pas les préceptes religieux. Minoritaires, les ultra-orthodoxes gagnent toutefois du terrain dans
de nombreux quartiers, et pas seulement à Jérusalem : ils risquent donc d’être de plus en plus visibles
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