Après une enfance protégées, il épousa une jeune princesse. C’est à partir de ces années que la
vie du jeune prince va radicalement changer. Un jour, il ordonna à son cocher de l’emmener visiter
un parc en bordure de la capitale royale. En route, il a rencontré successivement un vieillard
décrépit, un homme atteint d’une maladie incurable, un cortège funèbre menant dans les sanglots
un cadavre au bûcher. Ces visions sont une révélation pour lui sur le caractère tragique de
l’existence. Après la rencontre avec un ascète, il décide à abandonner la vie habituelle : il renonça le
titre du roi et quitta le palais.
Il étudia avec des maîtres religieux (brahmanes) mais leur enseignement ne le satisfait pas. Il se
soumit à de dures pratiques ascétiques, jeûna, et se mortifia jusqu’à l’épuisement complet avant de
reconnaître l’affaiblissement de son énergie obscurcit sa conscience. Il pense que c’est en lui-même
qu’il doit trouver la Vérité. Il s’installa alors au pied d’un figuier pour méditer. Après trois nuits de
méditation et après avoir résisté aux tentations de Mara (dieu de l’amour et de la mort), il connaît
l’illumination plénière. Ainsi, à l’âge de 35 ans, il est devenu le Bouddha, « l’Eclairé, l’Eveillé ».
Il pouvait en principe entrer dans le nirvana, mais il a décidé de demeurer sur la terre afin de
montrer aux autres le chemin. Il enseigne pour la première fois le sermon de Bénarès, où il met en
route « la roue de Dharma », annonçant ainsi la naissance du bouddhisme. Très vite, il a eu de
nombreux disciples venant de toutes classes sociales. Il consacre sa vie à la prédication pendant près
de 45 ans. A l’âge de 80 ans, il donne ses dernières instructions. Allongé sur le côté droit, la main
droite sous la tête, il entre dans un état de profonde méditation et quitte ce monde. Le Bouddha a
atteint le « parinirvana », le nirvana complet, qui libère de tout lien avec ce monde.
III. Le fondement de la doctrine.
Le Bouddha ne condamne aucune divinité spécifique, mais il ignore les dieux dans sa conception
de l’homme et de son destin. L’idée d’un dieu personnel n’est pas incorporée dans sa doctrine. Il