Salonique: Introduction: Ville de Macedoine, située au nord de la

Salonique:
Introduction:
Ville de Macedoine, située au nord de la Grèce Salonique -désormais nommé
Thessalonique- appartient à l'Empire Ottoman. Elle est constituée de plusieurs communautés à la
culture et à la religion différente, qui vivent dans leurs propres quartiers. Parmi ces communautés
on trouve majoritairement des Juifs (plus de 50% de la population), puis des Turcs et des Grecs,
malgré la présence de Bulgare, d'occidentaux (des Français en grande partie) et d'une petite
communauté Armenienne. Cependant, c'est la communauté Sépharade, chassé d'Espagne durant la
Reconquista espagnole, qui domine largement la ville. C'est grâce à cette domination numérique
que Salonique va pouvoir profiter du développement de la communauté. Mais bien que
communauté moteurs, les Juifs de Salonique ne sont pas les seuls responsables de l'évolution et la
modernisation de Salonique et les autres communautés jouent un rôle important dans l'entrée de la
ville dans le progrès. Comment la présence de cultures aussi variées et différentes permet à
Salonique d'occuper une place de choix dans les événements qui jalonnent les années 1850 à 1945 ?
Ainsi nous pouvons voir l'importance de la communauté Sépharade dans le développement culturel
et social de Salonique, mais aussi l'importance Turcs dans l'urbanisation de la ville. Nous étudierons
ensuite l'importance de cette urbanisation dans le développement économique de la ville. Enfin,
Salonique est aussi une ville dont l'ébullition politique sert de cadre aux conflits du XXème siècle.
Axe I: Le developpement intellectuel et social de Salonique.
A Salonique, la communauté juive représente près de la moitié de la population, le
développement scolaire, intellectuel et social de Salonique et donc étroitement lié à celui de cette
communauté. Cette modernisation de la société séfarade est dû à une évolution de l'enseignement
scolaire mis en marche dès 1856. En effet, jusqu'à cette date seul les écoles rabbiniques offraient à
la communauté un enseignement, mais basé sur la Torah, et sclérosé par le point de la tradition .
Cet enseignement archaïque était un frein au développement de la société et ainsi une école à
l'instruction moderne et laïque vit le jour. Ces nouvelles écoles ont un double but économique et
politique.
Dans un premier temps il s'agit d'empêcher la communauté de sombrer dans un marasme
économique, ce dont elle est menacée en raison de la pauvreté de l'instruction que reçoient les
enfants. Il s'agit de former les élites aux nouvelles techniques de commerce et d'industrie afin
qu'elles puissent produire des produits qui tiennent tête à la concurrence européenne et américaines.
Dans un second temps il s'agit aussi d'avoir des élites en mesure de défendre les intérêts de la
communauté. L'enseignement cherche à donner à ces futures élites une capacité à s'organiser et à
débattre afin de peser sur l'échiquier politique de l'Empire Ottoman.
Bien que ces écoles soient mises, d'abord en place par des locaux, ces derniers reçoivent à partir des
années 1860 l'aide de l'Alliance Israélite Universelle. Le but de l'AIU, est de lutter contre la haine
anti-juive en proposant un enseignement axé sur la culture juive, mais aussi moderne et ouvert sur
le monde. Cette aide est le moteur principal de la modernisation de la communauté juive de
Salonique, mais aussi des autres communautés de la ville, car les écoles fondées grâce à l'AIU, sont
ouvertes à tous et de nombreuses familles turques, grecques, ou encore occidentales, inscrivent leurs
enfants dans ces écoles, afin qu'ils bénéficient de la qualité de l'instruction qu'elles offrent.
Suite à cette évolution du système scolaire, les séfarades développent une vie associative de plus en
plus importante et qui touche à tous les sujets. Une association s'occupe d'aider les membres les
plus pauvres de la communauté en leur fournissant soins médicaux et nourriture. Une autre se
charge de garder et de transmettre la culture et l'histoire juives, on peut cité par exemple le Club des
Intimes et sa bibliothèque (fondée en 1873) et dont le but est de lutter contre la propagation de la
culture grecque que tente d'imposer le gouvernement grec.
Cette vie associative tournée vers la modernisation n'est pas uniquement bénéfique aux juifs mais
Salonique profite aussi des innovations qu'elles promeuvent. Ainsi, la création d'un asile d'aliénée,
favorisant les techniques modernes de thérapie et de réhabilitation des malades, servie aussi bien à
la communauté qu'aux autres habitant de Salonique. Ainsi, par son ouverture aux mondes et son
modernisme, la communauté juive dynamise la ville.
Alors que la communauté Séfarade permet à Salonique d'évoluer socialement et
intellectuellement, ce sont les turcs qui favorisent la modernisation de la ville. Avant 1860, elle
arbore un aspect médiéval, chaque communauté vit replier sur elle-même et la ville est dans un état
important d'insalubrité. De plus l'absence d'infrastructure ralentit considérablement le
développement économique de la ville et même l'empêche de peser sur le marché du commerce
mondial.
C'est Sabri Pacha, nommé gouverneur de Salonique en 1860, qui est le point de départ de la
modernisation de Salonique. Il lance une politique d'urbanisation de la ville qui permet de rattacher
Salonique aux réseaux ferroviaire tourné vers L'occident. Mais il fait aussi détruire le vieux port
pour en reconstruire un plus grand et moderne. Le but du gouverneur est de facilité ainsi le
commerce avec lOccident afin de dynamiser l'économie de la ville.
En réorganisant la ville il la dote d'une coeur économique, mais permet aussi le développement
social. En effet, les communautés ne sont plus totalement enfermées dans leur quartier, mais se
mélanger les unes aux autres en habitant dans les mêmes rues.
Mais ce raccord aux réseaux commerciaux occidentaux ne sert pas uniquement l'économie, mais
aussi l'expansion culturelle, puisqu'elle permet à l'Europe et surtout la France d'avoir un pied dans
Salonique. L'aide apportée par l'AIU avait déjà favorisé un rapprochement entre Salonique et la
France, car l'Alliance est d'origine française est à pour second but de transmettre la culture et la
langue française à travers les écoles qu'elle construit. Mais le chemin de fer met cette culture à porté
de main, il favorise les échanges avec l'Europe. Désormais, les élites peuvent envoyer leurs enfants
à l'étranger où ils apprennent sur place les langues étrangères qu'ils doivent maitriser pour faire du
commerce international, le français étant à l'époque la langue diplomatique et commerciale de
référence et nécessaire à maîtriser. Mais ils peuvent aussi observer sur place les techniques
modernes nouvellement découverte et les appliquer ensuite à Salonique.
Mais cette ouverture sert aussi au pays Européen, elle leur permet d'avoir un point d'encrage dans
l'empire Ottoman, un moyen d'étendre leur influence. C'est ainsi le cas de la France, grâce aux
écoles de l'AIU, mais aussi aux Salonicien ayant étudié à Paris, la culture française s'impose peu à
peu dans le mode de vie des gens de la ville. Ainsi, les costume traditionnelles sont abandonnées au
profit des tenues à la mode parisienne. Les Salonicens prennent aussi l'habitude de se réunir dans
des cafés, mais surtout la presse se développe. Ils utilisent les journaux pour faire pression sur le
gouvernement et la presse rassemble et organise autour d'elle les différents groupes politique. Cet
essor de la presse, qui est très libre à Salonique, permet aux journaux étranger d'être publié dans
l'Empire Ottoman. On compte ainsi quatre journaux francophone dans la ville qui font la
propagande du modèle français, consolidant l'influence de la France sur Salonique.
Axe II: Salonique: Une économie dynamique qui attire la convoitise.
Entre 1840 et 1912, Salonique connait un développement économique fulgurant, la
fréquence de ses échanges commerciaux est multiplié par vingt. Ce qui la classe proche d'Istanbul
dans la hierarchie des villes vitales à l'économie de l'Empire. Cette évolution est due à plusieurs
facteurs : Dans un premier temps l'essor culturelle des élites (aussi bien de la communauté Séfarade
que des autres) leur permet d'être de meilleurs commerçants internationales. De plus la rénovation
qu'a connu la ville grâce à Sabri Pacha donne lieu à un renouveau dynamique de Salonique. Elle est
désormais capable d'assurer des échanges performants à une plus grande échelle, ce qui fait de
Salonique une plaque tournante du marché international.
Dans un second temps, Salonique possède une position de choix à une période du XIXème siècle
qui est marqué par la multiplicité des conflits. En effet l'enchainement successif de la guerre de
Crimé et de la Guerre Civile américain servent les intérêts de la ville. Les conflits forcent les
marchants à trouver d'autre lieux de commerce et Salonique, avec sa situation géographique,
apparaît comme l'un des meilleurs lieux de passage: elle devient, pour l'Europe, une porte d'entrée
sur l'Orient. Salonique devient ainsi l'entrepôt de l'Europe, là où toutes les puissances viennent faire
transiter leur produits avant de les exporter en Orient. Cette situation valorise et dynamise la ville.
Ce développement de l'activité portuaire et commercial est bénéfique aux autres dynamiques
économiques de la ville.
Ainsi des banques apparaissent dans la ville, offrant un pouvoir politique important à de
nombreuses communautés. En effet, les banques sont en grande partie aux mains des communautés
de la ville et non des autorités de l'Empire ce qui permet d'obtenir du gouvernement certains
avantages tel une meilleures protections de la communauté. La banque c'est aussi la possibilité
d'avoir recours au crédit et cette possibilité d'emprunter de l'argent est bénéfique à de nombreuses
industries de Salonique.
En effet grâce à l'argent emprunter, les patrons peuvent moderniser leur entreprise et exporter à
l'étranger, un atout capitale car jusqu'alors l'industrie salonicienne était cantonnée à l'empire
Ottoman. Par exemple, les manufactures de Salonique s'occupaient de fournir le corps des
Janissaires en draps de laine, mais son démantèlement en 1826, produise une chute dans la
production et les manufactures avaient énormément de mal à subsister.
Grâce à la modernisation de l'équipement et de la production, Salonique exporte au-delà de
L'empire et l'industrie du de la laine redevient fleurissant dans les années 1870, comme le prouve la
multiplication des manufactures dans la ville. L'industrie devient ainsi une deuxième source de
revenue pour la ville et participe au dynamisme de Salonique. Salonique s'ouvre ainsi au monde
grâce au dynamisme économique de ces communautés, petit a petit elle parvient à s'imposer dans
sur la scène économique mondiale et devient une ville pilier, ce qui attire les convoitises.
Au cours du XIXème siècle de nombreux s'état se construisent autour de la Macedoine, ceux
ayant le plus d'influence sur l'histoire de Salonique étant la Grèce et la Bulgarie. Ces deux pays sont
en pleine construction et désir étendre leur zone d'influence au maximum de leur possibilité, il s'agit
aussi de récupérer une partie des territoires sous contrôles de l'Empire Ottoman. C'est ainsi que
l'intérêt de ces pays se porte sur la Macedoine et en particulier sur le moteur dynamique que
constitue Salonique.
La ville se classant parmi les plus importantes dans l'économie de l'Empire, son contrôle relève d'un
intérêt aussi bien économique que politique. Mais Salonique attire aussi la convoitise des vieilles
puissances telles que l'Autriche-Hongire qui voit là un moyen de prendre le contrôle d'une partie de
l'Empire Ottoman et de s'ouvrir ainsi une voix vers l'Orient. A côté, on trouve aussi la France qui
s'intéresse énormément a Salonique et surtout s'intéresse à ce qu'elle reste entre de bonne main. En
effet la France à beaucoup de ressortissant installer et veille à ce que rien ne leur arrive.
La France utilise Salonique à son profit pour étendre sa zone d'influence culturelle, avoir des
contact et partenariat commerciaux avec l'Orient et projeter une bonne image d'elle-même au reste
du monde, Salonique faisant office de vitrine. Salonique se trouve donc au centre de l'intérêt
politique de divers pays, ce qui se ressent dans le dynamisme de la vie politique Salonicienne. En
effet, le patchwork culturelle de la ville fait que Salonique bouillonne d'activité, chaque
communauté en place se charge de faire la propagande de son pays.
Ainsi la Grèce, par le biais de la communauté grecque, aide à financer des écoles grâce au crédit
que les banques grecques proposent. Il s'agit de constituer un noyau d'influence et un réseau de
relation dans la ville afin de faire basculer Salonique dans leur camps. Les militants en place ont
aussi recourt à la presse, à Salonique les journaux sont très nombreux et la censure beaucoup moins
forte que dans le reste de l'Empire, ils représentent donc un instrument de propagande efficace. De
ce fait la presse étrangère est très présente, par exemple on recense quatre journaux francophones
qui font l'apologie du régime français, preuve que la censure est assez laxiste à Salonique. Mais à
partir de 1903, l'approche des militants se fait beaucoup plus violente et ils ont désormais recourt à
l'attentat comme forme de protestation, profitant de l'affaiblissement progressif du régime. Ainsi en
1903 un attentat est commis par un membre de la communauté Bulgare. Salonique ne représente
pas seulement un atout économique, elle est aussi au coeur d'intérêt polémique qui la marquent
fortement, particulièrement au cours des nombreux conflits qui jalonne le XXème siècle
Axe III: Les conflits, le centre névralgique de l'évolution de Salonique au
cours du Xxème siècle.
Du fait de leur grande diversité, les communautés de Salonique doivent s'organiser pour
s'imposer sur la scène politique. La modernisation de l'éducation permet aux élites d'organiser la vie
politique de leur communauté : ils se réunissent en association a caractère politique. Outre
l'éducation, le meilleur agent pour le développement de la vie politique de Salonique est
l'importation des « Clubs » dans la haute société. Le Club offre un lieu de rassemblement aux élites
qui peuvent discuter entre elle des derniers événements politique du monde.
L'apparition de ces groupes politiques est aussi favorisé par la liberté qui règne à Salonique,
notamment pour la presse. Sans cela, il serait très difficile pour les militants de faire leur
propagande, mais aussi d'utiliser les journaux comme armes politiques. En effet les communautés
ont recours à la presse lorsqu'elles sont en désaccord avec le gouvernement de Salonique et désire
faire pression sur ses représentants.
La communauté Sépharade est un excellent exemple de ce qu'une bonne organisation politique peut
apporter à une communauté. Par exemple les Juifs obtiennent la surpression de l'impôt collectif et
ils peuvent utiliser l'argent conservé aux associations de la communauté et ainsi développer leur
influence politique et économique un peu plus.
Cette liberté fait donc de Salonique un moteur de la révolution Jeune Turcs. Les habitants de
Salonique peuvent se procurer les journaux de propagande jeune Turcs dans les hôtels étrangers
installer dans la ville et la faible présence des espions du sultan dans la ville permet au membre du
Comité Union et Progrès de s'organiser et de recruter des militants.
Un exemple de l'absence de présence contraignante et policière à Salonique : une grande partie des
exilés jeunes turcs viennent se réfugier à Salonique et continue leur action depuis la ville. De sorte
Salonique se place à la tête de la révolution et les idées des jeunes turcs touche rapidement un grand
nombre de gens.
Le Comité est suffisamment sur d'elle-même et de son emprise sur Salonique pour envoyer un
manifeste aux consuls étrangers pour qu'ils soutiennent le mouvement et la révolution. Si les
Consuls dénigrent ce manifeste et n'y porte aucune attention, les membres de gouvernement de
l'Empire en place à Salonique comprennent par cet acte que le mouvement grandit et devient de
plus en plus menaçant. Preuve de son importance dans la révolution de 1908, Salonique devient
l'une des villes principales du Comité Union et Progrès au point qu'elle est la ville d'accueil du
sultan détrôner afin d'assurer sa sécurité.
En 1912, les états balkaniques se coalisent pour faire tomber l'Empire Ottoman et s'attaque
en premier lieu à la Macédoine. Le régime des Jeunes Turcs ont du mal réagir comme il se doit du
fait d'institutions lentes à mettre en place une réplique. Salonique est alors envahit par les Bulgares
et les Grecs, affaiblissant encore plus l'Empire. Dans la ville, les communautés tentent chacune de
s'organiser pour sauver leurs intérêts.
Les plus inquiets sont les Juifs, ils offrent leur soutien à la Bulgarie, car c'est dans ce pays que leurs
intérêts résident. Si la Macédoine rejoint la Bulgarie, Salonique deviendra le premier port du pays et
conservera sa suprématie économique, alors que si Salonique devient grecque, elle subira la
concurrence directe d'Athène, ce que veut éviter à tout prix les élites. De plus les bulgare, à l'inverse
des grecs, n'ont pas de tendance antisémite, ce qui rassure la communauté sur sa protection.
Mais les choses tournent mal pour les bulgares lorsque le roi de Grèce est assassiné. Le nouveau roi
s'allie au serbe pour repousser et massacrer la population bulgare de Macédoine. A Salonique, les
soldats bulgares tentent de résister mais l'armée grecque détruit l'endroit où ils s'étaient réfugiés.
Salonique, renommé Thessalonique, devient une ville grecque et sa puissance économique est
menacée par le dynamisme d'Athène. De plus les conflits du reste du XXème siècle vont empêcher
la ville de pouvoir se renouveler pour faire face à la concurrence et la ville va lentement perdre sa
puissance économique.
Durant la première Guerre Mondiale, Salonique doit faire face à deux conflits : premièrement la
Grèce connait une guerre interne et le premier ministre fait sécession et installe son gouvernement à
Salonique. La ville est alors encore au sommet de sa puissance et son rayonnement dans le monde
est encore grand. Mais le premier ministre pactise avec les alliés et permet aux troupes anglaises, ou
françaises de stationner de la ville.
Maisons, usines et entrepôt sont réquisitionnés ce qui nuit gravement aux commerces et à
l'industrie. Salonique a du mal à se remettre de cette occupation, qui a largement favorisé le
développement d'Athène, mais l'incendie de 1917 qui détruit le coeur économique de la ville finit
d'achever la ville. De plus le gouvernement grec profite de l'incendie pour prendre la main sur
l'économie de la ville et favorisé les grecs de souche de Salonique, tuant peu à peu l'atout qu'était la
multiplicité des cultures pour Salonique.
La deuxième Guerre Mondiale achève Salonique en anéantissant définitivement la communauté
juive durant l'occupation allemande. (Les Allemands occupent la partie Nord de la Grèce tandis que
l'Italie se charge du Sud) Dès le début l'occupant met en place une politique antisémite de plus en
plus virulente qui se termine par l'anéantissement de 98% de la communauté soit par les camps, soit
par les travaux forcé effectués dans la ville. L'extermination est facilitée par l'absence de volonté
individuelle chez cette communauté très soudé et axé sur la famille, mais aussi par la
méconnaissance du grec qui empêche les Juifs de pouvoir se cacher au fond des campagnes.
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