
Aujourd’hui on prône l’ouverture des frontières, l’ouverture des marchés, l’acceptation des règles de la
concurrence, de la compétition, du commerce international, la création d’infrastructures financières, la
diminution des budgets militaires. Avec la croissance économique on peut en effet améliorer les conditions de
vie, la qualité de l’éducation, l’évolution de la recherche, augmenter les aides sociales, le nombre de logements.
Ces recettes proposées au pays endettées et pauvres pour sortir de cette précarité ne sont pas réellement
démontrées mais on espère que la mondialisation sera propice à l’installation d’un cercle vertueux de la
croissance.
III. La fracture numérique et technologique.
Tous les experts s’accordent pour dire que l’économie du futur c’est les technologies de l’information. Les USA
ont une croissance économique très forte en particuliers grâce à l’économie de l’information. Ainsi aujourd’hui
les pays les plus fort économiquement sont les pays qui ont mis l’accent sur leur économie de l’information.
Si l’on compare cette fracture entre pays du nord et pays du sud on observe que par exemple il y a en côte
d’Ivoire 60 télévisions/ 1000 habitants alors qu’aux Etats-Unis il y a 800 télévisions/ 1000 habitants. En Suisse,
340 ordinateurs/ 1000 habitants, à Singapour 170/1000, en Afrique du sud 27/1000 et au Burkina 1/1000.
Quant à l’utilisation d’Internet, on observe en Europe et aux USA, 1 habitant sur 5 utilise Internet alors qu’en
Afrique cela représente 1 habitant pour 5000.
90% des utilisateurs qui utilisent Internet vivent dans les pays industrialisés qui ne représentent que 19% de la
population mondiale, 1% d’utilisateurs en Afrique alors que l’Afrique représente 13% de la population mondiale.
Ainsi, on observe le fossé qu’il y a entre pays du nord et pays du sud. Ce clivage a été considéré par le président
sénégalais comme constituant un grave danger de décrochage irrémédiable de l’Afrique par rapport aux autres
pays. Lors du sommet mondial de la société d’information en 2003 le président sénégalais a proposé de combler
ce fossé par des financements au sujet des technologies de l’information. Il a proposé que dans les pays riches,
sur chaque vente de matériel informatique soit prélevé 1euro destiné à financer les infrastructures en matière
numérique et technologique. Mais cette proposition n’a pas aboutie.
La technologie de l’information permet cependant aujourd’hui d’accroître la croissance des pays bien avant
l’industrie.
Aujourd’hui on soumet le sujet de « la politique de la reportance » c'est-à-dire l’idée selon laquelle les pays
riches auraient tendance à oublier la situation des pays pauvres et à reporter sans cesse la situation et les
solutions pour remédier à ces fractures.
Section 2 : Les objectifs des Nations Unies en matières de développement
L’article 55 de la charte des nations unies établit un lien étroit entre le développement et la paix. Il énonce : »en
vue de créer les conditions de stabilité et de bien être nécessaires pour assurer entre les Nations des relations
pacifiques et amicales fondées sur le respect du principe des droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-
mêmes. Les Nations Unies favoriseront le relèvement des niveaux de vie, le plein-emploi et les conditions du
progrès et du développement dans l’ordre économique et social, la solution des problèmes internationaux dans le
domaine économique et social et dans le domaine de la santé publique. »
L’objectif est d’assurer la prospérité et l’égalité des peuples. D’autres textes ont été adoptés dans le cadre des
Nations Unies et forment le socle du droit au développement.
Le pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels adopté en 1966 ainsi qu’une déclaration
adoptée par l’assemblée générale des Nations unies, déclaration sur le progrès le développement adopté en 1969.
L’article 1 de celle-ci énonce : « tout les peuples, tous les êtres humaine sont droit de vivre librement et de jouir
librement des fruits du progrès social ».
La déclaration pose aussi le principe de la responsabilité de la communauté internationale. L’article 9 énonce :
« la communauté internationale toute entière doit se préoccuper du progrès social et du développement social et
doit compléter par une action internationale concertée les efforts entrepris sur le plan national pour élever le
niveau de vie des populations. »
Les objectifs du millénaire adoptés en 2000 par l’assemblée générale des nations unies : Objectif de 2015 :
éradiqué 50% de la pauvreté dans le monde, diminuer de moitié la population vivant en dessous du seuil de
pauvreté.
C’est l’organisme chargé de financer les actions, les projets des Nations Unis (Banque mondiale) qui est aussi un
organisme de réflexion chargé de proposer des modèles de développement ou des théories du développement,
des « recettes » qui devraient ou auraient du permettre aux Etats de pouvoir accéder au développement, à la
prospérité.
Depuis 1960, avec l’activité de la Banque mondiale qui c’est accru,e la Banque mondiale a composé plusieurs
théories, modèles de développement