1. La Vallée du Madriu-Perafita-Claror (Andorre) (C 1160bis) Année

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1.
La Vallée du Madriu-Perafita-Claror (Andorre) (C 1160bis)
Année d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial 2004
Critères (v)
Année(s) d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril Néant
Décisions antérieures du Comité voir page http://whc.unesco.org/fr/list/1160/documents/
Assistance internationale
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars EU
Pour plus de détails, voir page http://whc.unesco.org/fr/list/1160/assistance/
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO
Néant
Missions de suivi antérieures
Néant
Facteurs affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Achèvement du plan de gestion et de l'inventaire
Matériel d’illustration voir page http://whc.unesco.org/fr/list/1160/
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2010
En application de la décision prise lors da la 32e session (Québec, 2008) du Comité du patrimoine
mondial, concernant l’avancement de la mise en œuvre du plan de gestion, l’Etat partie a transmis un
rapport le 1er février 2010.
Le rapport de l'Etat partie fait état de difficultés dans l’avancement de l’élaboration d’un instrument de
gestion du bien, cette fois-ci, en raison d’une nouvelle procédure judiciaire concernant les Plans
d’Aménagement Urbanistiques des quatre Comuns (Mairies), sur le territoire desquels est situé le bien
du patrimoine mondial. En effet, des propriétaires privés recouraient, devant le Tribunal Supérieur de
Justice, les dispositions établies par le Plan d’Aménagement Urbanistique du Comú d’EscaldesEngordonay (une des 4 mairies qui n’avait pas approuvé la première ébauche de plan de gestion en
2007). Ces dispositions avaient trait à la réduction du taux d’édification autorisé sur l’un des secteurs
situé au bas de la Vallée. Cette procédure a de nouveau bloqué le processus d’élaboration du document
de gestion de la Vallée. Elle a pris fin le 11 décembre 2009 lorsque le Tribunal a reconnu la validité des
normes urbanistiques fixées par le Comú d’Escaldes-Engordonay. Par conséquent, depuis décembre
2009, les quatre Comuns (Mairies) ont repris le travail d’élaboration de l’instrument de gestion de la
Vallée du Madriu-Perafite-Claror.
L’Etat partie souligne à juste titre que, juridiquement, l’approbation partielle du plan de gestion,
uniquement par trois Comuns, aurait été insuffisante. D’autre part, l’absence de consensus ne pourrait
en aucun cas permettre d’atteindre les objectifs d’une gestion positive pour la Vallée.
Le rapport de l’Etat partie informe par ailleurs que le Ministère en charge de la culture est dans l’attente
de la proposition élaborée par les quatre Comuns (Mairies) afin de pouvoir l’évaluer.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives regrettent le retard pris dans
l’élaboration du plan de gestion et de sa mise en œuvre dus à l'attente de la décision du Tribunal dans
le cas de contestation de compétences et de la nouvelle procédure judicaire liée aux Plan
d’Aménagement Urbanistiques.
Par ailleurs, conformément à la décision 28 COM 14B.36 prise lors de l’inscription du bien (Suzhou,
2004), un inventaire entomologique du bien a été effectué en 2008 par les autorités et transmis le 31
août 2009 par la Délégation permanente.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives considèrent que l’étude a été
effectuée à un bon niveau et complimentent l'Etat partie pour son achèvement. Ils considèrent que
l'étude a confirmé la richesse entomologique de ce bien, y compris les aspects relatifs à son utilisation
humaine. Ils notent également qu’elle a abouti à des découvertes nouvelles, en ce qui concerne les
Pyrénées et les massifs andorrans. Une conclusion importante de cette étude est l'indication des
impacts du changement climatique sur certaines espèces, dont endémiques. Le Centre du patrimoine
mondial et les Organisations consultatives recommandent à l'État partie à poursuivre les travaux visés
à travers cette étude, concernant la «supramontagnard» de la faune, et les options potentielles de
conservation relatives au changement climatique. Cependant, ces options doivent être liées au
pastoralisme qui a créé le paysage inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.
Ils recommandent également que l'étude soit considérée comme une base pour poursuivre la
surveillance du site, y compris en ce qui concerne le maintien des valeurs associées aux pratiques
agricoles, pastorales et les impacts du changement climatique.
Analyse et conclusions du Centre du patrimoine mondial, de l’ICOMOS et de l’ICCROM
Néant
Décision adoptée: 34 COM 7B.75
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7B,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.80, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Prend note avec inquiétude des retards observés dans la finalisation du plan de gestion, dus à
l'attente de la décision du Tribunal dans le cas de contestation de compétences et de la nouvelle
procédure judicaire liée aux Plan d'Aménagement Urbanistiques;
4. Prend note avec satisfaction de l'inventaire entomologique du bien effectué en 2008 et demande à
l'Etat partie de poursuivre les travaux visés à travers cette étude, concernant la « supramontagnard »
de la faune, et les options potentielles de conservation relatives au changement climatique;
5. Recommande que le travail de l'inventaire soit considéré comme une base pour poursuivre la
surveillance du bien, y compris en ce qui concerne le maintien des valeurs associées aux pratiques
agricoles, pastorales et les impacts du changement climatique;
6. Demande à l'Etat partie de fournir trois exemplaires imprimés et électroniques du plan de gestion
révisé pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives;
7. Demande également à l'Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février
2012, un rapport d'avancement sur la mise en œuvre du plan de gestion pour examen par le Comité du
patrimoine mondial à sa 36e session en 2012.
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