A l’inverse de Freud, elle va faire des psychanalyse d’enfants : car pour elle les psychanalyse d’enfant
peuvent avoir lieu car on peut avoir accès aux fantasmes de l’enfant grâce aux jeux et aux dessins.
Elle fait un // avec le jeu et l’association verbale chez l’adulte. C’est novateur. C’est aussi une autre
manière d’envisager les capacités de l’enfant.
Elle dit : « par le jeu l’enfant traduit sur un mode symbolique ses fantasmes, ses désirs, ses XP
vécues. » livre : la psychanalyse des enfants.
Elle retient une plus grande précocité du fonctionnement psychique du bébé ( s’oppose a Freud). Elle
insiste sur l’importance des phases préœdipiennes. Elle détrône donc une peu le complexe d’œdipe.
D’après elle dès la phase oral le complexe d’œdipe s’amorce. Beaucoup de choses de joue dès la
première ou deuxième année de la vie du bébé (Alors que le complexe d’œdipe a lieu vers 3, 4 ans)
c’est là que la vie psychique de l’enfant se structure.
a/Clivage de L’objet :
Klein nous explique que les sensations physiques et les affects, sont la source des pulsions et les
pulsions sont a l’origine de la vie fantasmatique. Dès la naissance, existe un moi archaïque, immature,
incohérent, rudimentaire en prise avec les pulsions conflictuelles ; a savoir la pulsion de vie et la
pulsion de mort. Ce conflit apparaît dès la naissance.
Elle se réfère a un auteur qui parle de l’angoisse de naissance (O. Rank). Cet auteur montre que la
naissance est un traumatisme. Car ce changement brutal que vit l’enfant a la naissance est
traumatisant. Passage d’un monde liquide a un monde qui agresse le bébé.
O Rank, va utiliser un autre terme d’angoisse de persécution. Car l’enfant est agressé par ce monde de
bruits, sensations. Agression dû a la rupture qu’il subit.
A cause de cette angoisse, le premier objet du nourrisson a savoir le sein maternelle est ressenti
comme hostile. Selon Klein, ce premier objet est présent dans le psychisme du nourrisson dès la
naissance.
D’emblée les pulsions orales sont associés a la relation d’objet. Mais ce premier objet est aussi source
des gratifications orales. C’est donc aussi un bon objet. Cet objet est associé a du négatif et du positif
bon sein et mauvais sein.
Face a cette angoisse première de persécution, le psychisme de l’enfant va mettre en place un
mécanisme de défense qui est le clivage c’est l’idée de deux objets partiels complémentaires et
antagonistes ( adversaires).
D’autres objets et même tout objet peut être cliver et ouvre sur l’ambivalence des sentiments aimer
et haïr a la fois.
Le bon sein est introjecté et il devient fantasmatiquement « objet partiel internalisé ». Il contribue a
façonner l’image d’une mère aimante, une mère qui répond aux désirs de l’enfant.
Le mauvais sein lié a la frustration et a l’angoisse de persécution, implique la projection fantasmatique
de pulsions sur l’extérieur. Cela contribue a l’élaboration d’une image maternelle négative,
persécutive.
Résumé : A la naissance l’enfant vivant son accès au monde de manière pénible, négative, difficile
perçoit le sein comme négatif mais l’expérience de nourriture lui fait découvrir le beau sein. L’objet est
donc marquée par le clivage entre bon et mauvais. Klein va retenir l’idée de ce fonctionnement
psychique référé a tout objet clivé Notion d’ambivalence des sentiments, de chaque humain… (Tout
humain n’est pas tout bon ou tout mauvais).
Ce clivage a l’objet se produit durant les 6 premiers mois de la vie de l’enfant. Klein appelle cela : la
position schizo-paranoïde.
b/Unification de l’objet :