MINISTERE DU PLAN ET DU DEVELOPPEMENT

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MINISTERE DU PLAN ET DU DEVELOPPEMENT
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ALLOCUTION DE Mme KABA NIALE,
MINISTRE DU PLAN ET DU DEVLOPPEMENT
A L’OCCASION DE LA
Abidjan, le 15 décembre 2016
BAD, Immeuble CCIA
CEREMONIE D’OUVERTURE DU 5è ATELIER ANNUEL DE
L’INITIATIVE DES MARCHES FINANCIERS AFRICAINS
(AFMI/AFDB)

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- Monsieur Thierry TANOH, Ministre, Secrétaire Général
délégué de la Présidence de la République, chargé des
Affaires Economiques et Financières ;
- Mesdames et Messieurs les Administrateurs de la Banque
Africaine de Développement ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des
Gouverneurs de Banques Centrales Africaines ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux de
Banques ;
- Monsieur Charles BOAMAH, Vice-Président du
Complexe finance,
- Monsieur Stefan Nalletamby, Directeur du Département
chargé du Développement de la Finance ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des structures
agréées du Marché financier ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants du Secteur Privé
- Honorables invités ;
- Chers amis de la presse ;
- Tous en vos rangs, grades et qualités respectifs

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Mesdames et Messieurs,
C'est un réel plaisir pour moi de présider ce jour, la cérémonie
d’ouverture du 5è atelier annuel de l’Initiative des Marchés
Financiers Africains (AFMI/AFDB) sur les Obligations en
Monnaies Locales et le développement du secteur financier.
Je voudrais à cette occasion, au nom de Son Excellence Monsieur
Alassane OUATTARA, Président de la République et du
Gouvernement ivoirien, souhaiter le traditionnel AKWABA, c’est-
à-dire la cordiale et chaleureuse bienvenue, en terre ivoirienne, aux
éminents invités ici présents, ainsi qu’à tous les participants.
Je voudrais saluer votre présence massive et distinguée qui est la
parfaite illustration de votre volonté à prendre une part active aux
réflexions stratégiques en cours sur les marchés financiers et les
enjeux pour le développement de notre sous-région et de notre
continent.
Qu’il me soit permis de renouveler toute ma gratitude et celle du
Gouvernement au Groupe de la Banque Africaine de
Développement (BAD) non seulement pour son soutien constant à

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notre pays dans la marche vers l’émergence, mais également, pour
avoir choisi la Côte d’Ivoire pour abriter cet important atelier.
Je me félicite de la forte mobilisation et de la qualité de
représentation des invités qui témoignent de l’intérêt que vous
accordez à cette cérémonie et de ses enjeux notamment des
problématiques des marchés des Obligations en Monnaies Locales
et le Développement des Marchés Financiers, de capitaux et de la
régulation financière.
Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Cet Atelier se tient dans un contexte marqué par un regain de
croissance des économies africaines, en général, et celles de
l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) avec
une croissance économique d’environ 7% en 2015.
En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, depuis 2012, notre pays
enregistre un taux de croissance annuelle moyenne de 9% par an, la
plaçant ainsi dans le top 10 des économies les plus performantes de
notre continent et même du monde.

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Cette croissance enregistrée sur la période a été possible grâce à la
mobilisation d'un niveau important de ressources d’emprunts, tant
sur le marché financier local qu’international, qui ont été affectés
au financement des investissements publics, particulièrement dans
le secteur des infrastructures économiques.
Le Gouvernement ivoirien qui envisage de consolider ce
dynamisme économique pour l’émergence de la Côte d’Ivoire en
2020 doit faire face, selon le dernier rapport de la Banque Mondiale
sur la situation économique récente de la Côte d’Ivoire, au défi de
la transformation de son système financier.
Selon cette institution, les marchés de capitaux sont peu développés
et ne financent pas de façon adéquate l’économie : le montant de
titres publics est peu profond à 14% du PIB (contre 25% pour la
dette publique totale sur PIB) ; le marché secondaire de la dette est
pratiquement inexistant ; et seulement 41 entreprises sont cotées à
la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et de nouvelles offres
publiques initiales sont attendues d’ici la fin 2016.