MINISTÈRE DE L’ÉQUIPEMENT DIRECTION GÉNÉRALE DE L'ARCHITECTURE, DU LOGEMENT ET DES SOLS SOUS-DIRECTION GÉNÉRALE DE L'ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION 1. ------IND- 2012 0556 E-- FR- ------ 20121005 --- --- PROJET ARRÊTÉ FOM/XXX/2012, DU , MODIFIANT LES DOCUMENTS DE BASE DU CODE TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION, APPROUVÉ PAR LE DÉCRET ROYAL N° 314/2006 DU 17 MARS 2006 La loi n° 38/1999 du 5 novembre 1999 portant réglementation de la construction définit le Code technique de la construction (Código Técnico de la Edificación, CTE) comme le cadre réglementaire établissant les exigences de base de qualité des bâtiments et de leurs installations et assurant le respect des exigences de base établies dans son article 3. Conformément au paragraphe 2 dudit article, le CTE sera régulièrement mis à jour en fonction de l'évolution de la technique et de la demande de la société. Le décret royal n° 314/2006 du 17 mars 2006 approuvant le CTE habilite, dans sa troisième disposition finale, la ministre de l’équipement à approuver, par arrêté ministériel, les modifications requises des documents de base du CTE. Il est par ailleurs nécessaire d'intégrer au Code technique de la construction des critères qui en favoriseront l'application dans les travaux de construction existants, en mettant notamment l'accent sur les travaux de réhabilitation. De plus, lors de l’application du CTE, il a été constaté qu’il était nécessaire d’effectuer certaines mises à jour de celui-ci afin que cette application soit plus claire et précise, et de les adapter aux avancées de la connaissance et au progrès technique, comme la loi n° 38/1999 le recommande. Dans le cas particulier du document de base «DB SE-A Sécurité des structures. Acier», il est procédé à sa mise en conformité avec «l'Instruction relative aux structures en acier» (Acero estructural, EAE) prévue dans le texte d'introduction du décret royal n° 751/2011 du 27 mai 2011 approuvant ladite instruction, en vertu duquel l'actuel document de base est remplacé par un nouveau, dont le cadre d'application se limite aux structures en acier des bâtiments conventionnels et dont le contenu, plus général, est adapté à l'EAE, et apporte des solutions en tous points cohérentes avec celle-ci. La présente disposition générale a été soumise à la procédure d'information dans le domaine des normes et réglementations technique des règles relatives aux services de la société de l'information prévue par la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998, modifiée par la directive 98/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 juillet 1998, ainsi que par le décret royal n° 1337/1999 du 31 juillet 1999, qui transpose ces directives dans l'ordre juridique espagnol. De même, en accord avec les dispositions de la loi n° 50/1997 du 27 novembre 1997 du gouvernement, le projet d'arrêté a été soumis à la procédure d'audition obligatoire. En vertu de quoi, je décide: Article unique. Mise à jour des documents de base du Code technique de la construction inclus dans la partie II dudit Code, approuvé par le décret royal n° 314/2006 du 17 mars 2006. Les documents de base ci-après de la partie II du Code technique de la construction, approuvé par le décret royal n° 314/2006, sont mis à jour de la manière suivante : Un. Le document de base DB SE: Sécurité des structures est mis à jour de la manière suivante : Dans l'introduction, le deuxième paragraphe de l'article III Critères généraux d'application est rédigé de la manière suivante: «Les références à une disposition réglementaire dans les documents de base relatifs à la sécurité des structures se rapportent toujours à la version en vigueur. Les références aux normes se rapportent toujours à la version indiquée dans le document d'appui correspondant DA DB-SE/0 «Normes d'application» que publie à cette fin le ministère de l'équipement.» À l'article 1.2, point 2, la référence «EAE Instruction relative aux structures en acier» est ajoutée après la référence «EHE Instruction relative aux structures en béton». La référence à l'EFHE est supprimée. À l'article 4.2.2, point 2, la référence «Dans une situation exceptionnelle, tous les coefficients de sécurité (G P, Q) sont égaux à zéro si leur effet est favorable, ou à l'unité s'il est défavorable, selon les conditions antérieures» est remplacée par la suivante: «Dans une situation exceptionnelle, tous les coefficients de sécurité des actions permanentes et de précontrainte (G P) sont égaux à un. Les coefficients de sécurité des actions variables (Q) sont égaux à zéro si leur effet est favorable, ou à l'unité s'il est défavorable, selon les conditions antérieures.» À l'article 4.3.2, point 3, la référence «à savoir» est supprimée. Au point 4, la référence «à savoir» est remplacée par «Autrement dit, en considérant l'action simultanée de» Deux. Le document de base DB SE-AE: Sécurité des structures: actions lors de la construction est mis à jour de la manière suivante: - À l'article 3.5, le sous-article 3 suivant est ajouté: 2 «3 Les dispositions de ce document de base ne s'appliquent pas aux bâtiments situés à des altitudes supérieures à 2 000 m. Dans ce cas, les charges de neige doivent être déterminées à partir des données empiriques disponibles.» À l'article D.1, point 2, la référence «degré d'aspérité de l'environnement II selon le tableau D.2» est remplacée par «degré d'aspérité de l'environnement III selon le tableau D.2». La figure D.1 est remplacée par la suivante: Vitesse de base du vent [m/s] Zone A: 26 Zone B: 27 Zone C: 29 - À l'article D.3, le tableau D.3 (figure et données) est remplacé par le suivant: 3 A (m2) 10 5 2 1 Zone (selon la figure), -45º < < 45º h/d 5 1 0,25 5 1 0,25 5 1 0,25 5 1 0,25 “ A B C D E -1,2 “ “ -1,3 “ “ -1,4 “ “ -0,8 “ “ -0,9 “ “ -1,1 “ “ -0,5 “ -0,5 “ “ -0,5 ” “ 0,8 “ 0,7 0,9 “ 0,8 1 “ 1 -0,7 -0,5 -0,3 -0,7 -0,5 -0,3 -0,7 -0,5 -0,3 -1,4 -1,1 -0,5 1 -0,7 “ “ “ “ “ -0,5 “ “ -0,3 Dans le tableau D.5.c), la figure est remplacée par la suivante: - À l'article D.3, tableau D.6.b), la figure est remplacée par la suivante: 4 Dans le tableau D.8, la figure a) est remplacée par la suivante: La figure b) est remplacée par la suivante: 5 Dans le tableau D.12, la figure est remplacée par la suivante: "# ! - À l'article E, le tableau E.2 est remplacé par le suivant: Tableau E.2 Surcharge de neige sur un terrain horizontal (kN/m 2) Altitude(*) (m) 1 2 Zone au climat hivernal, (selon la figure E.2) 3 4 5 6 7 6 0 200 400 500 600 700 800 900 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 - 2 000 (*) 0,3 0,5 0,6 0,7 0,9 1 1,2 1,4 1,7 2,3 3,2 4,3 4,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,9 1 1,1 1,3 1,5 2 2,6 3,5 4,6 0,2 0,2 0,2 0,3 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 1,1 1,7 2,6 4 0,2 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,8 1 1,2 1,9 3 4,6 4,6 0,2 0,3 0,4 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,3 1,8 2,5 2,5 0,2 0,2 0,2 0,3 0,4 0,5 0,7 0,9 1,2 2 3,3 4,3 4,3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 Pour des altitudes intermédiaires, il est possible de réaliser une interpolation linéaire. Trois. Le document de base DB SE-C: Sécurité des structures: ciments est mis à jour de la manière suivante: - À l'article 2.4.2.6, le tableau 2.1 est remplacé par le suivant: Tableau 2.1. Coefficients partiels de sécurité Situation de dimensionnement Type Affaissement Glissement Matériaux Actions R M E F 3(1) 1,5(2) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - (4) 1 1 1,8 - (4) 0,9(3) 1,8 1 1,6 1 1 1 1 3,5 3,5 1 1 1 1 1 1 1 1 2,5(5) 2 1 1 1 1 1 1 1 2(7) 1,1(2) 1 1 1,5 1 1 0,6(6) 0,6(6) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - (4) 1 1 1,2 - (4) 0,9 1,2 1 1 1 1 1 1 2,3 2,3 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1,2 0,8 1 1 1 Basculement(2) Permanente ou temporaire Actions stabilisatrices Actions déstabilisatrices Stabilité globale Capacité structurelle Pieux Arrachement Rupture horizontale Écrans Stabilité du fond de l'excavation Siphonage Rotation ou translation Équilibre limite Modèle de Winkler Éléments finis Affaissement Glissement Basculement(2) Extraordinaire Actions stabilisatrices Actions déstabilisatrices Stabilité globale Capacité structurelle Pieux Arrachement Rupture horizontale Écrans Rotation ou translation Équilibre limite Modèle de Winkler Éléments finis 7 (1) Il est fait référence aux méthodes basées sur des essais de terrain ou des formules analytiques (long terme); il sera possible de prendre la valeur 2 pour les méthodes basées sur des formules analytiques (court terme), les méthodes basées sur des essais de charge jusqu'à la rupture et les méthodes basées sur des essais dynamiques de battage avec contrôle électronique du battage et comparaison avec les essais de charge. (2) Pour application dans des fondations superficielles et des murs. (3) Dans les fondations superficielles, sauf justification contraire, la poussée passive ne sera pas prise en compte. (4) Documents de base respectifs relatifs à la sécurité des structures des différents matériaux ou instruction EHE. (5) Le coefficient M sera égal à 2 en l'absence de bâtiments ou de services sensibles aux mouvements dans les environs de l'écran. (6) Affecte la poussée passive (7) Il est fait référence aux méthodes basées sur des essais de terrain ou des formules analytiques; il sera possible de prendre la valeur 1,5 pour des méthodes basées sur des essais de charge jusqu'à la rupture et des méthodes basées sur des essais dynamiques de battage avec contrôle électronique du battage et comparaison avec les essais de charge. À l'article 2.4.3.1, point 8, sous-article c), la référence «distorsion angulaire, , définie comme le tassement différentiel entre deux points divisé par la distance qui les sépare. AB s AB L AB sB sA L AB (2.7) Elle est appelée rotation relative lorsque l'affaissement différentiel correspond à la distance mesurée par rapport à la ligne définie par l'inclinaison moyenne de la fondation (ligne A’ D’ sur la Figure 2.1);» doit être remplacée par «inclinaison, , définie comme l'angle de rotation de la fondation dans un mouvement solide rigide (voir figure 2.1);». Dans le sous-article d), la référence «inclinaison, , définie comme l'angle de rotation à la verticale par rapport à la ligne médiane définissant la déformation de la fondation;» doit être remplacée par «distorsion angulaire ou rotation relative, AB, définie comme l'angle de rotation par rapport à la ligne droite qui unit deux points correspondant à la ligne qui définit l'inclinaison de la fondation (ligne A’D’ sur la figure 2.1) AB sB sA L AB (2.7) La figure 2.1 est remplacée par la suivante: À l'article 2.4.3.1, tableau 2.4, la référence «UNE 22-381-93» est remplacée par «UNE 22381». À l'article 3.1, point 6, la référence «et disposera du visa collégial obligatoire» est supprimée À l'article 3.2.1, tableau 3.1, la référence «surface construite inférieure à 300 m2» est remplacée par «surface construite totale inférieure à 300 m2». Dans le point 7, la référence «Dans le cas de bâtiments dotés d’une surface au sol supérieure à 10 000 m2» est remplacée par «Dans le cas de bâtiments occupant une surface au sol (à savoir la projection horizontale du bâtiment hors surplombs, terrasses, corniches, etc.) supérieure à 10 000 m2» 8 À l'article 3.3.2, point 2, la référence suivante est ajoutée: «Lorsque de la roche saine affleure de manière générale sur la surface étudiée, il sera possible de se dispenser de prospections telles que des essais de pénétration dynamique ou des sondages mécaniques en assurant une inspection visuelle réalisée par un géologue-géotechnicien justifiant cette situation». Dans le point 4, la référence «ces techniques étant déconseillées dans les centres-villes consolidés» est remplacée par «La plupart de ces techniques peuvent être difficiles à mettre en œuvre dans les centres-villes» - À l'article 3.2.6, point 12, la référence «UNE 80303:96» est remplacée «UNE 80303». À l'article 5.1.2.2.4, les paragraphes sont renumérotés 1, 2 et 3 respectivement. À l'article 4 (renuméroté 3), la référence «Les pieux préfabriqués battus pourront être isolés à condition qu'un contreventement soit réalisé dans deux directions orthogonales et qu'il soit démontré que les moments résultants dans ces deux directions sont nuls ou bien absorbés par l'armature du pieu ou par les poutres de contreventement» est remplacée par «Les pieux préfabriqués battus pourront être isolés à condition qu'un contreventement soit réalisé dans deux directions orthogonales et qu'il soit démontré que les moments résultants dans ces deux directions sont nuls ou bien absorbés par l'armature du pieu ou par les poutres de contreventement et qu'ils n'induisent pas de flexions inadmissibles pour la structure». À l'article 5.1.2.2.5, point 2, sous-article c), la référence «diamètre > 1 m» est remplacée par «diamètre ≥ 1 m» - À l'article 5.2.2, point 5, l'équation (5.4): n Fs , neg i · 'vi i 1 (5.4) est remplacée par n fs,neg i · 'vi (5.4) i1 Dans le point 7, la référence «Les pieux extérieurs des groupes de pieux doivent être considérés comme soumis au même frottement négatif que s'ils étaient isolés, en particulier ceux situés dans les angles» est remplacée par «Les pieux extérieurs des groupes de pieux doivent être considérés comme soumis au même frottement négatif que s'ils étaient isolés, en particulier ceux situés dans les angles. Pour les pieux intérieurs, il convient de vérifier que la valeur de calcul du frottement négatif sur le pieu ne dépasse pas le poids des terres à l'intérieur du groupe. Si la valeur obtenue est supérieure, il faudra prendre comme valeur de frottement négatif sur le pieu une valeur égale au poids des terres à l'intérieur du groupe. Dans le cas contraire, il conviendra d'adopter la valeur obtenue à partir du calcul. Le calcul doit considérer le poids des terres uniquement jusqu'à la profondeur à laquelle le frottement négatif est généré». À l'article 5.3.3, point 1, la référence «Parmi les éventuels problèmes susceptibles de se présenter, il conviendra de considérer plus particulièrement les suivants:» est remplacée par « Il faudra considérer que les problèmes suivants seront susceptibles de se présenter:» À l'article 5.4.1.1, point 12, la référence «UNE-EN 1536:2000» est remplacée par «UNEEN 1536». 9 À l'article 5.4.1.2, point 1, la référence «UNE-EN 12699:2001» est remplacée par «UNEEN 12699». À l'article 5.4.2.1, point 3, la référence «UNE-EN 1536:2000» est remplacée par «UNEEN 1536». À l'article 5.4.2.1, point 5, la référence «UNE-EN 1536:2000» est remplacée par «UNEEN 1536». À l'article 6.3.2.4.3, point 3, sous-article d), la référence «UNE-EN 1537:2001» est remplacée par «UNE-EN 1537». À l'article 6.4.1.2.1, point 1, la référence «UNE-EN 1538:2000» est remplacée par «UNE-EN 1538». À l'article 6.4.1.2.3.1, point 4, la référence «UNE-EN 1538:2000» est remplacée par «UNE-EN 1538». À l'article 9.2, point 1, sous-article h), la référence «UNE-EN 1537:2001» est remplacée par «UNE EN-1537». À l'article D.1, tableau D.1, le renvoi à (1) est supprimé dans la référence «sols fins». Le tableau D.6 est remplacé par le suivant: Tableau D.6. Utilisation des essais de pénétration Type de Principe de pénétromètre fonctionnement Type Sol idéal Terrain où cette technique est impraticable Statique Mesure de la résistance à la pénétration d'une pointe et d'une tige par pression CPTE CPTU UNE 103804 Argiles et limons très meubles. Sables fins meubles à denses sans graviers Roches, galets, graviers, sols cimentés. Argiles très dures. Sables très compacts. Sols très préconsolidés et/ou cimentés Dynamique Mesure de la résistance à la pénétration d'une grosse pointe par l'intermédiaire de coups appliqués à une énergie standard DPH UNE 103802 Sables meubles à moyennement compacts. Limons sableux meubles à moyennement compacts. Roches, galets, croûtes, sols très cimentés. Conglomérats Sables moyennement à très compacts. Argiles préconsolidées au-dessus du niveau phréatique. Graviers argileux et sableux Roches, galets, conglomérats BORRO DPSH UNE 103801 - À l'article D.1, tableau D.7, la référence «103800:1992» est remplacée «UNE 103800». - À l'article D.1, le tableau D.18 est remplacé par le suivant: Tableau D.18. Essais de laboratoire. Sols Propriété Identification Tests Granulométrie par tamisage Granulométrie par sédimentation Norme UNE 103101 UNE 103102 10 État Résistance Déformabilité Risque d'effondrement Expansivité Compactage Contenu chimique - Vérification de la non plasticité UNE 103104 Limite liquide UNE 103103 Limite plastique UNE 103104 Limite de retrait UNE 103108 Humidité naturelle UNE 103300 Masse volumique apparente UNE 103301 Masse volumique des particules UNE 103302 Compression simple UNE 103400 Cisaillement direct avec consolidation et drainage (C.D) UNE 103401 Cisaillement direct sans consolidation et sans drainage (UU) UNE 103401 Cisaillement triaxial dans toute situation de consolidation et de UNE 103402 drainage Essai œdométrique UNE 103405 Inondation à l'œdomètre NLT 254 Pression de gonflement nul à l'œdomètre Gonflement libre à l'œdomètre Essai de Lambe Proctor normal Proctor modifié Teneur en carbonates Contenu qualitatif des sulfates Teneur en matière organique UNE 103602 UNE 103601 UNE 103600 UNE 103500 UNE 103501 UNE 103200 UNE 103202 UNE 103204 À l'article D.1, le tableau D.19 est remplacé par le suivant: Tableau D.19. Essais de laboratoire. Roche matrice Propriété État Résistance Durabilité Pétrographie Essais Humidité naturelle Porosité Densité Absorption Compression simple Charge ponctuelle Essai brésilien Résistance au cisaillement par intermittence Effritement Cycle de sécheresse-humidité Couche mince Norme ISRM partie 1 ISRM partie 1 ISRM partie 1 ISRM partie 1 UNE 22-950 1ère partie NLT 225 UNE 22-950 2ème partie NLT 255 NLT 251 - À l'article F.2.1.1, point 1, la référence «f p = 2,5 pour les pieux bétonnés in situ;» est remplacée par «fp = 2 pour les pieux bétonnés in situ;» À l'article F.2.1.2, point 2, la référence «Np dépend de l'encastrement du pieu; il est possible d'adopter une valeur égale à 9.» est remplacée par «Np dépend de l'encastrement du pieu. On adopte généralement une valeur égale à 9 pour des longueurs d'encastrement du pieu dans la couche d'appui supérieures à quatre diamètres.» - - À l'article F.2.2.1, point 2, l'équation (F.34) est remplacée par la suivante: qp = fN NSPT (MPa) , la référence «N valeur moyenne de NSPT. À cet effet, la moyenne de la zone active inférieure et la moyenne de la zone passive supérieure seront calculées. La valeur de N utilisée sera la moyenne des deux valeurs précédentes. (Voir figure 5.5)» est remplacée par «NSPT valeur moyenne du nombre de coups de l'essai SPT. À cet effet, la moyenne de la zone active 11 inférieure et la moyenne de la zone passive supérieure seront calculées. La valeur de NSPT utilisée sera la moyenne des deux valeurs précédentes. (Voir figure 5.5)». Dans le point 3, la référence «Dans ce cas, NSPT est la valeur de l'essai SPT au niveau considéré.» est remplacée par «Dans ce cas, NSPT est la valeur de l'essai SPT au niveau considéré. Pour les pieux bétonnés in situ, la résistance par fût peut être égale à: f = 0,5·2,5 NSPT (kPa)» À l'article F.2.5, point 1, la référence «La charge de rupture horizontale du terrain «Rhk» pour un pieu peut être estimée à l’aide du schéma de calcul indiqué dans la figure F.5.» est remplacée par «La charge de rupture horizontale du terrain «Rhk» pour un pieu court (à savoir un pieu rigide) peut être estimée à l’aide du schéma de calcul indiqué dans la figure F.5.» Dans le point 3, figure F.6, la référence: 1 ___________ Charge qui agit au niveau indiqué 2 ------------------- Hypothèse de translation rigide du pieu («e» négatif) où ’ Poids effectif (immergé selon le cas) du terrain Kp Coefficient de poussée passive. On peut supposer: Kp=1,8 Angle de frottement interne est remplacée par: 1 ___________ Hypothèse pieu court libre en tête (rotation) 2 ------------------- Hypothèse pieu court avec rotation limitée de la tête (translation rigide) où: ’ Kp Poids effectif (immergé selon le cas) du terrain Coefficient de poussée passive. On peut supposer: Kp tan2 45 2 Angle de frottement interne Dans la figure F.7, la référence: 1 ___________ 2 ------------------est remplacée par: 1 ___________ 2 ------------------- Charge qui agit au niveau indiqué Hypothèse de translation rigide du pieu («e» négatif) Hypothèse pieu court libre en tête (rotation) Hypothèse pieu court avec rotation limitée de la tête (translation rigide) À l'article F.2.6.2, point 4, la référence «Le calcul du tassement dû à cette charge verticale répartie en profondeur sera estimé conformément aux procédures générales de calcul du tassement des fondations superficielles» est remplacée par «La valeur de tassement du groupe sera calculée comme la valeur due à cette charge verticale répartie à la profondeur z, conformément aux procédures générales de calcul du tassement des fondations superficielles, à laquelle il faut ajouter la valeur du raccourcissement élastique, jusqu'à la profondeur z, du pieu isolé.» - À l'article F.2.7.1, point 5, l'expression: 12 Kv = 1 D 1 2 40R AE ck (1) est remplacée par Kv = 1 D 40Qh 1 AE 2 Dans le tableau F.5, la référence «Valeurs de «nh» en MPa/m3» est remplacée par «Valeurs de «nh» en MN/m3» - L'annexe G, Normes de référence, est supprimée. Quatre. Le document de base DB SE-A: Sécurité des structures: acier est remplacé par celui joint en annexe à cet arrêté. Cinq. Le document de base DB SE-F: Sécurité des structures: maçonnerie est mis à jour de la manière suivante: À l'article 1.2, point 2, la référence «Le type structurel de référence de maçonnerie porteuse est celui utilisant des murs porteurs dans deux directions» est remplacée par «Le type structurel de référence de maçonnerie porteuse est celui de murs porteurs dans deux directions» À l'article 3.2, tableau 3.3, le renvoi au bas de tableau «(1)» est ajouté à côté de la référence «Générales». La référence suivante est introduite au bas du tableau: «(1) Les restrictions d'usage dues aux classes générales d'exposition s'appliquent uniquement aux maçonneries armées». Le renvoi au bas de tableau «(2)» est ajouté à côté des références «Catégorie I», «Catégorie II» et «Catégorie I ou II». La référence suivante est introduite au bas du tableau: «(2) Catégories selon 8.1.1». Dans la ligne correspondant à la référence «Brique pleine ou perforée. Extrusion. Catégorie II», dans la cellule correspondant à la colonne «IIa», la référence «D» est remplacée par «-». À l'article 4.1, tableau 4.1, note (1), la référence «orifices verticaux qui traversent les pièces, les feuillures ou les poignées» est remplacée par «orifices verticaux ou horizontaux qui traversent les pièces, les feuillures ou les poignées». La référence «(4)» est ajoutée à côté de l'en-tête «Groupe». La note de bas de tableau suivante est ajoutée: «(4) La nomenclature des pièces est établie afin de les classer en groupes. Celle-ci ne doit pas nécessairement correspondre aux désignations commerciales.» À l'article 4.4, point 1, la référence «conformément à UNE ENV 10080:1996, UNE EN 10088 et UNE EN 845-3:2001» est remplacée par «conformément à UNE ENV 10080, UNE EN 10088 et UNE EN 845-3» À l'article 4.6.2, point 1, la référence «(1999, 2000, 2003 et 2001, respectivement)» est supprimée. Dans le tableau 4.4, la colonne avec l'en-tête «3,5» est supprimée 13 À l'article 5.2.1, point 10, la référence «Tout mur porteur aura une épaisseur minimale de 115 mm» est remplacée par «Tout mur porteur aura une épaisseur minimale de 115 mm. La dimension minimale des pièces de maçonnerie sera de 105 mm dans le sens de l'épaisseur du mur». - À l'article 5.2.3, les paragraphes sont renumérotés en commençant par 1. - À l'article 5.5, l'équation (5.34) est renumérotée (5.33) - À l'article 5.6.2.2, point 2, l'équation (5.35) est renumérotée (5.34) - À l'article 5.7.1, point 2, l'équation (5.36) est renumérotée (5.35) À l'article 7.3.1.1, point 5, la référence «UNE EN 845–1:2001» est remplacée par «UNE EN 845–1» À l'article 7.3.2.3, point 2, la référence «UNE EN 845-3:2006» est remplacée par «UNE EN 845-3» À l'article 8.1.1, point 3, la référence «UNE EN 772–1:2002» est remplacée par «UNE EN 772–1» À l'article 8.1.1, point 7, la référence «EN 772-1:2002» est remplacée par «UNE EN 7721» À l'article 8.2.1, point 1, sous-article c), la référence «UNE EN 1052-1:1999, à la traction et au cisaillement conformément à la norme UNE EN 1052-4:2001» est remplacée par «UNE EN 1052-1, à la traction et au cisaillement conformément à la norme UNE EN 1052-4» À l'article 8.3, point 6, la référence «UNE EN 1015-11:2000» est remplacée par «UNE EN 1015-11» Dans l'annexe C, point 1, la référence «où fm n'est pas supérieure à 20 N/mm², ni à 0,75 fb» est supprimée. La référence «non supérieure à 20 N/mm², ni à f b» est remplacée par «non supérieure à 20 N/mm², ni à 0,75·fb». Dans le point 3, la référence «UNE EN 7714:2000» est remplacée par «UNE EN 771-4» et la référence «UNE EN 771-2:2000» est remplacée par «UNE EN 771-2» - Dans l'Annexe D, point 1, l'équation (D.2) est remplacée par la suivante: A1 1 2 - em t L'annexe H, Normes de référence, est supprimée. Six. Le document de base DB SE-M: Sécurité des structures: bois est mis à jour de la manière suivante: À l'article 2.2.3, le point suivant est ajouté: «2 Lorsqu'une jonction est formée de deux éléments en bois ayant différents comportements dans le temps, la valeur du coefficient de modification, kmod, peut être établie par l'expression suivante: kmod kmod,1 kmod,2 (2.8) 14 À l'article 4.5.3, point 1, la référence «UNE EN 12436: 2002» est remplacée par «UNE EN 12436» - À l'article 6.4.2, la figure 6.9 est remplacée par la suivante: À l'article 7.1, le point suivant est ajouté: «4 Si la structure est formée de pièces ou de composants ayant différentes propriétés dans le temps, la valeur moyenne finale du module d'élasticité, Emoyen, du module de cisaillement Gmoyen, et la valeur du module de glissement, Kser, utilisées pour calculer la déformation finale, peuvent être estimées à partir des dispositions de l'article 2.3.2 de la norme UNE-EN 1995-1-1. À l'article 7.2, tableau 7.2, la ligne correspondant aux connecteurs dentelés est remplacée par la suivante: Connecteurs dentelés Connecteurs à simple face (types C1 à C9 selon la norme UNE EN 912) Connecteurs à double face (types C10 et C11 selon la norme UNE EN 912) 1,5 m dc / 4 m dc / 2 À l'article 8.3.1.1, point 2, la référence «f h,i,k résistance caractéristique à l'écrasement dans la pièce i; voir les articles 8.3.1.1.2 et 8.3.2.1.3;» est remplacée par la suivante: «fh,i,k résistance caractéristique à l'écrasement dans la pièce i; voir les articles 8.3.2.1.2, 8.3.2.1.3 et 8.3.4.1.2;». Dans le point 5, la référence «EN 383» est remplacée par «UNE EN 383» À l'article 8.3.1.2, point 4, la référence «f h,i,k résistance caractéristique à l'écrasement dans la pièce i;» est remplacée par la suivante: «fh,i,k résistance caractéristique à l'écrasement dans la pièce i; voir les articles 8.3.2.1.2, 8.3.2.1.3 et 8.3.4.1.2;» - À l'article 8.3.2.1.2, la figure 8.7 est remplacée par la suivante: 15 À l'article 8.3.2.3, point 1, sous-article a), la référence «UNE EN 14547» est remplacée par «UNE EN 14592». À l'article 8.3.6.2, points 6 et 8, la référence «EN 14592» est remplacée par «UNE EN 14592». - À l'article 10.4.1.2, la figure 10.6 est remplacée par la suivante: À l'article 10.4.2.2, point 3, la référence «bi largeur du module (b1, bi, bj, bn, (voir figure 10.8));» est remplacée par «bi largeur du panneau (b1, bi, bj, bn, (voir figure 10.8));» À l'article C.2, tableau C.1, dans la note de bas de tableau, la référence «UNE EN14081-4» est remplacée par «EN 14081-4» - L'annexe I, Normes de référence, est supprimée. Sept. Le document de base DB SI: Sécurité en cas d'incendie est mis à jour de la manière suivante: Dans l'introduction, article I Objet, article 11.5, le titre de l'exigence de base SI 5 est rédigé de la manière suivante: «Intervention des pompiers». Dans l'introduction, article II Cadre d'application, dans la note de bas de page (2) associée au second paragraphe, la référence «Sécurité d'utilisation» est remplacée par «Sécurité d'utilisation et accessibilité», et la référence «DB SU» est remplacée par «DB SUA». Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le premier paragraphe est rédigé de la manière suivante: «Il est possible de recourir à d'autres solutions que celles contenues dans ce DB, auquel cas il conviendra de suivre la procédure établie dans l'article 5 du CTE et de documenter dans le projet le respect des exigences de base. Lorsque l'application des conditions de ce DB dans les bâtiments existants n'est pas viable d'un point de vue technique ou économique ou lorsqu'elle est incompatible avec le niveau de protection requis, il sera possible d'appliquer d'autres solutions permettant d'assurer le meilleur niveau possible d'adéquation effective auxdites conditions. La documentation finale des travaux devra indiquer les limitations d'usage du bâtiment susceptibles d'être requises en raison du niveau final d'adéquation atteint et devant être prises en compte par les titulaires des activités.» 16 Dans l'introduction, le deuxième paragraphe de l'article III Critères généraux d'application est rédigé de la manière suivante: «Les références à une disposition réglementaire de ce DB se rapportent à la version en vigueur au moment de l'application. Les références aux normes de ce DB se rapportent toujours à la version indiquée dans le document DA DB-SI/0 Normes d'application que publie à cette fin le ministère de l'équipement.» Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, au point 2, la référence «…Annexe SI A…» est remplacée par «…Annexe A…» Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le point 6 est rédigé de la manière suivante: «Pour les interventions dans des bâtiments existants avec conservation de l'usage, ce DB doit s'appliquer à tous les éléments du bâtiment modifiés par l'intervention, ainsi qu'aux éléments qui, suite à celle-ci, sont affectés quant aux exigences qu'ils doivent respecter, bien qu'il n'ait pas été prévu d'agir sur eux. Le tout à condition que, dans les deux cas, l'application du DB à l'élément en question suppose une meilleure adéquation effective globale aux conditions de sécurité établies dans ce DB.» Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, au point 7, première phrase, la référence «…la rénovation…» est remplacée par «…une intervention dans un bâtiment existant…» et, dans la seconde phrase, la référence «…la rénovation…» est supprimée. Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le point 8 est rédigé de la manière suivante: «Sauf dans les cas où ce DB établit un critère différent, les conditions préexistantes de sécurité en cas d'incendie moins exigeantes que celles établies dans ce DB ne pourront pas être réduites et celles plus exigeantes pourront uniquement être réduites au niveau établi dans le DB.» - Dans l'introduction, article V Conditions de comportement au feu des produits de construction et des éléments de construction, le point 1 est rédigé de la manière suivante: «À partir du 1er janvier 2013, le respect des conditions de l'exigence de base SI du CTE pour les produits entrant dans le cadre d'application d'un Guide DITE disponible depuis plus d'un an doit être justifié par un marquage CE. À partir du 1er juillet de 2013, ledit respect devra être justifié par le marquage CE et une Évaluation Technique Européenne (ETE) délivrée par un Organisme d'Évaluation Technique Européenne, conformément au règlement n° 305/2011 du Parlement Européen et du Conseil.» - Dans l'introduction, article V Conditions de comportement au feu des produits de construction et des éléments de construction, le point 2 est supprimé et les points suivants sont renumérotés en conséquence. Dans l'introduction, article V Conditions de comportement au feu des produits de construction et des éléments de construction, point 3 renuméroté 2, la référence «les portes» dans la première phrase est remplacée par «les portes de passage» et les dates des références aux normes UNE-EN 1154 et UNE-EN 1158 sont supprimées. Dans l'introduction, article V Conditions de comportement au feu des produits de construction et des éléments de construction, point 4 renuméroté 3, la date de la référence à la norme UNE-EN 1155 est supprimée. 17 Dans l'introduction, article VII Terminologie, la référence «…annexe SI A…» est remplacée par «…annexe A…» Dans le sommaire, le titre de l'article SI 1-1 «Compartimentation en secteurs d'incendie» est remplacé par «Compartimentation générale face aux incendies». Dans le sommaire, la référence «Annexe SI A Terminologie» est remplacée par «Annexe A Terminologie». Dans le sommaire, la référence «Annexe SI B Temps équivalent d'exposition à l'incendie» est remplacée par «Annexe B Temps équivalent d'exposition à l'incendie». Dans le sommaire, la référence «Annexe SI C Résistance au feu des structures en béton armé» est remplacée par «Annexe C Résistance au feu des structures en béton armé». Dans le sommaire, la référence «Annexe SI D Résistance au feu des structures en acier» est remplacée par «Annexe D Résistance au feu des structures en acier». Dans le sommaire, la référence «Annexe SI E Résistance au feu des structures en bois» est remplacée par «Annexe E Résistance au feu des structures en bois». Dans le sommaire, la référence «Annexe SI F Résistance au feu des structures en maçonnerie» est remplacée par «Annexe F Résistance au feu des structures en maçonnerie». Dans le sommaire, la référence «Annexe SI G Normes relatives à l'application du DBSI» est supprimée. Le titre de l'article SI 1-1 «Compartimentation en secteurs d'incendie» est remplacé par «Compartimentation générale face aux incendies». Dans l'astérisque en bas de la page, associé à l'article SI 1-1, point 4, la date de la référence à la norme UNE-EN 81-58 est supprimée. À l'article SI 1-1, dans le nom du «Tableau 1.1 Conditions de compartimentation en secteurs d'incendie», la référence «en secteurs d'incendie» est supprimée. Par conséquent, le nom devient: «Tableau 1.1 Conditions de compartimentation». À l'article SI 1-1, tableau 1.1, dans la ligne correspondant à «Résidentiel public», second tiret de la seconde colonne, la référence «…doit avoir des murs EI 60…» est remplacée par: «…doit avoir des éléments séparateurs EI 60…». À l'article SI 1-1, tableau 1.1, dans la ligne correspondant à «Hospitalier», le premier tiret de la seconde colonne est rédigé de la manière suivante: «Les étages comprenant des zones d'hospitalisation ou des unités spéciales (blocs opératoires, USI, etc.) doivent être compartimentés en au moins deux secteurs d'incendie, chacun doté d'une surface construite inférieure ou égale à 1 500 m2 et conçu comme une sortie d'étage du secteur contigu, par conséquent il doit disposer d'un espace suffisant pour accueillir les patients de celui-ci assignés à cette sortie en appliquant les hypothèses correspondantes de blocage, ainsi que d'un vestibule indépendant communicant avec les deux secteurs. Le paragraphe précédent exclut les étages dont la surface construite n'excède pas 1 500 m2, disposant de sorties directes vers un espace extérieur sûr et dont les parcours d'évacuation vers ces sorties n'excèdent pas 15 m.» 18 À l'article SI 1-1, tableau 1.1, dans la ligne correspondant à «Fréquentation du public», dernier tiret de la seconde colonne, la référence «…doivent constituer un secteur d'incendie distinct» est supprimée, ce qui donne: «Les cages de scènes». À l'article SI 1-1, tableau 1.1, dans la ligne correspondant à «Parc de stationnement», second paragraphe de la seconde colonne, un renvoi de note (6) est ajouté à la fin des notes de bas de tableau avec le texte: «Les parcs de stationnement robotisés disposeront, dans chaque secteur d'incendie, d'une voie compartimentée dotée d'éléments EI 120 et de portes EI2 60-C5 permettant l'accès des pompiers à chaque niveau existant.» À l'article SI 1-1, tableau 1.2, dans la note remplacée par «…Annexe B.». , la référence «…Annexe SI B.» est (2) À l'article SI 1-2, tableau 2.1, dans la colonne correspondant à «Dans tout bâtiment ou établissement», le troisième tiret est rédigé de la manière suivante: «Parc de stationnement de véhicules dont la surface S n'excède pas 100 m2 ou intégré dans une habitation individuelle». À l'article SI 1-2, tableau 2.1, note (2), le texte suivant est ajouté au deuxième tiret à la fin du premier paragraphe: «…conforme aux normes UNE-EN.13501-4 et UNE-EN 1366-8.» À l'article SI 1-2, tableau 2.1, note (2), au quatrième tiret, la date de la référence à la norme UNE-EN 12101-3 est supprimée et la référence «F400 90» est remplacée par «F400 (90)». À l'article SI 1-2, tableau 2.2, dans la note remplacée par «…Annexe B.». , la référence «…Annexe SI B.» est (2) À l'article SI 1-2, tableau 2.2, le texte de la note (6) est remplacé par le suivant: «L'évacuation d'un local à risque particulier peut être réalisée à travers d'autres locaux au contenu similaire, à condition que le parcours total pour les traverser n'excède pas 25 m.» À l'article SI 1-2, tableau 2.2, dans la dernière ligne, une note (7) est ajoutée à côté de chacune des trois notes (6) qui y figurent et la note (7) est ajoutée à la fin des notes de bas de tableau avec le texte suivant: «Il sera possible de l'augmenter de 25% si la zone est protégée par un système d'extinction automatique.» À l'article SI 1-4, tableau 4.1, la seconde entrée de la première ligne est rédigée de la manière suivante: «Revêtements et finitions». À l'article SI 1-4, tableau 4.1, le texte suivant est ajouté à la fin du texte de la note (1): «N'inclut pas les portes, les cloisons de séparation légères à petits habitacles tels que les cabines d'essayage, les cabinets de toilette, etc., ni le mobilier fixe ou encastré.» À l'article SI 1-4, le point 3 est rédigé de la manière suivante: «Les enceintes constituées d'éléments textiles, telles que des tentes, seront de niveau T2 conformément à la norme UNE-EN 15619 «Supports textiles revêtus de caoutchouc ou de plastique. Sécurité des structures temporaires (tentes). Spécification des supports textiles revêtus destinés aux tentes et structures similaires».» À l'article SI 1-4, point 4, lettre a), les dates des références aux normes UNE-EN 1021-1 et UNE-EN 1021-2 sont supprimées. 19 À l'article SI 1-4, point 4, lettre b), la référence d'entrée est rédigée de la manière suivante «Éléments textiles suspendus, tels que les rideaux et les tentures:», et la date de la référence à la norme UNE-EN 13773 est supprimée. À l'article SI 2.-1, point 4, la référence «…matériaux...» est remplacée par «...matériaux et éléments de construction...» À l'article SI 3-2, tableau 2.1, le titre d'entrée de la colonne «Usage prévu» n'est plus en italique. À l'article SI 3-2, tableau 2.1, ligne «Tous», seconde colonne, la référence «Toilettes d'étage», est remplacée par «Toilettes». À l'article SI 3-3, tableau 3.1, colonne «Conditions», dans la troisième ligne, dont le début est «La longueur des parcours d'évacuation...», le deuxième tiret est rédigé de la manière suivante: «50 m s'il s'agit d'un étage, y compris à usage de parc de stationnement, qui dispose d'une sortie directe vers un espace extérieur sûr, dont l'occupation n'excède pas 25 personnes et où ne convergent pas les occupants d'autres étages, ou bien s'il s'agit d'un espace extérieur où le risque d'incendie est insignifiant, par exemple une couverture de bâtiment, une terrasse, etc.» À l'article SI 3-3, tableau 3.1, colonne «Conditions», dans la quatrième ligne, dont le début est: «La hauteur d'évacuation…», un renvoi de note (3) est ajouté au bas du tableau à la fin du paragraphe, dont le texte est le suivant: «Option valable uniquement pour les parcs de stationnement, les zones occupées par du personnel d'entretien ou de contrôle des services.» À l'article SI 3-3, tableau 3.1, colonne «Nombre de sorties existantes», la seconde entrée est rédigée de la manière suivante: «Étages ou enceintes nécessitant de disposer de plus d'une sortie d'étage ou sortie d'enceinte respectivement». La note (3) et son renvoi sont renumérotés (4). À l'article SI 3-3, tableau 3.1, colonne «Conditions», le paragraphe de la sixième ligne est rédigé de la manière suivante: «La longueur des parcours jusqu'à un point offrant au moins deux parcours d'évacuation alternatifs n'excède pas 15 m dans les étages d'hospitalisation ou de traitement intensif en usage hospitalier ou la longueur maximale acceptable en présence d'une seule sortie dans les autres cas.» À l'article SI 3-3, tableau 3.1, colonne «Conditions», une nouvelle ligne est ajoutée à l'avant-dernière place avec le texte suivant: «La distance entre au moins deux sorties considérées alternatives, mesurée entre les extrêmes les plus proches à l'intérieur de l'enceinte, n'est pas inférieure à 0,01 P m, P étant le nombre d'occupants de l'enceinte ou de l'étage considéré(e).» À l'article SI 3-4.1, point 2, la référence: «…ceux-ci…» de la seconde phrase est remplacée par «…certains…». À l'article SI 3-4.2, tableau 4.1, à la fin de la note de bas de tableau (1), la phrase suivante est ajoutée: «Dans ce cas, l'expression A P / 200 n'est pas applicable.» À l'article SI 3-4.2, tableau 4.1, à la fin de la note de bas de tableau (9), la phrase suivante est ajoutée: «En usage hospitalier, 1,40 m dans des zones d'hospitalisation avec 20 des parcours obligeant à des rotations supérieures ou égales à 90º et 1,20 m dans les autres zones.» À l'article SI 3-5, tableau 5.1, première ligne d'entrée du tableau, la référence «h = hauteur d'évacuation de l'escalier» est remplacée par «h = hauteur d'évacuation» et la référence «P = nombre de personnes utilisant l'ensemble des étages» est remplacée par «P = nombre de personnes utilisant l'ensemble des étages, sans appliquer d'hypothèse de blocage». À l'article SI 3-5, tableau 5.1, dans la partie correspondant à «Escaliers pour l'évacuation ascendante» la référence «Usage de parc de stationnement» est remplacée par «Parc de stationnement». À l'article SI 3-5, tableau 5.1, dernière ligne de la première colonne, un renvoi à la note de bas de tableau (4) est ajouté à l'entrée «h > 6 m» avec le texte suivant: «Option valable uniquement pour les zones occupées par du personnel d'entretien ou de contrôle des services.» À l'article SI 3-5, tableau 5.1, la note à SI 1-1.4,…». (2) commence par le texte suivant: «Conformément - À l'article SI 3-5, tableau 5.1, dans le texte de la note est remplacée par: «…n'excédant pas…». (3) , la référence «...avec moins...» À l'article SI 3.-6, le point 1 est rédigé de la manière suivante: «Les portes prévues pour la sortie d'étage ou de bâtiment et celles prévues pour l'évacuation de plus de 50 personnes seront battantes avec un axe de rotation vertical et leur système de fermeture ne sera pas activé tant qu'il y aura de l'activité dans les zones à évacuer, ou consistera en un dispositif à ouverture facile et rapide du côté de l'évacuation, sans nécessité d'utiliser une clé et d'actionner plusieurs mécanismes. Les conditions précédentes ne sont pas applicables lorsqu'il s'agit de portes automatiques.» À l'article SI 3-6, point 2, les dates des références aux normes UNE-EN 179 et UNE-EN 1125 sont supprimées. À l'article 3-6, point 5, lettre b), dans la dernière phrase, l'expression «...quand elle est...» est remplacée par «...quand elle doit être...». À l'article SI 3-6, point 5, dernier paragraphe, la référence à la norme UNE-EN 12635 + A1 est supprimée et la référence à la norme UNE 85121 EX est ajoutée. - À l'article SI 3-7, point 1, la date de la référence à la norme UNE 23034 est supprimée. À l'article SI 3-7, point 2, les dates des références aux normes UNE-EN 23035-1, UNE 23035-2, UNE 23035-4 et UNE 23035-3 sont supprimées. À l'article SI 3-8, le premier paragraphe du point 2 est rédigé de la manière suivante: «La conception, le calcul, l'installation et l'entretien du système peuvent être réalisés conformément aux normes UNE 23584, UNE 23585 et UNE-EN 12101-6.» À l'article SI 3-8, le point 2, lettre b) est rédigé de la manière suivante: «Les ventilateurs, y compris ceux à impulsion pour éviter les pertes de charge et/ou réguler le flux, doivent avoir une classification F300 lorsque le parc de stationnement dispose d'un système d'extinction automatique et F400 (90) dans le cas contraire.» 21 À l'article SI 3-8, le point 2, lettre c) est rédigé de la manière suivante: «Les conduits traversant un seul secteur d'incendie doivent avoir une classification E300 60. Ceux qui traversent des éléments séparateurs de secteurs d'incendie doivent avoir une classification au moins égale à celle de l'élément traversé, conformément à UNE-EN 1366-8 et UNE-EN 13501-4.» À l'article SI 3-8, point 2, un paragraphe final est ajouté avec le texte suivant: «Les parcs de stationnement robotisés disposeront d'un système mécanique d'extraction de fumée capable de réaliser 3 renouvellements/heure. Lorsque le parc de stationnement doit être compartimenté en secteurs d'incendie, ce système peut être dimensionné dans l'hypothèse d'un incendie dans un seul secteur.» À l'article SI 3-9, point 1, la référence «…dont la surface excède 1 500 m2,…» est remplacée par «…dont la surface utile excède 1 500 m2,…». À l'article SI 4-1, tableau 1.1, l'entrée «Conditions» est remplacée par la suivante: «Conditions du bâtiment ou de l'établissement». À l'article SI 4-1, tableau 1.1, entrée «En général», une ligne est ajoutée avec la référence «Colonne sèche», le renvoi de note (5) et le texte suivant dans la seconde colonne: «Hormis dans les conditions spécifiées pour l'usage parc de stationnement, dans les escaliers devant être spécialement protégés conformément à SI 3-5, avec des prises dans les vestibules indépendants à tous les étages.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, entrée correspondant à «En général», ligne «Ascenseur d'urgence», le texte de la seconde colonne est rédigé de la manière suivante: «Dans les bâtiments dont la hauteur d'évacuation est supérieure à 28 m, avec un accès à tous les étages, y compris ceux de la couverture ou du sous-sol pour lesquels une occupation est prévue.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, entrée «En général», ligne «Bouches d'incendie extérieures», dans le premier paragraphe, la référence «… est comprise entre 2 000 et 10 000 m2.» est remplacée par «… excède 2 000 m2.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, entrée «En général», ligne «Système d'extinction automatique», à la fin du premier paragraphe de la seconde colonne, la référence «..., dans l'ensemble du bâtiment.» est ajoutée. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Résidentiel d'habitation», la ligne «Colonne sèche» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Résidentiel d'habitation», la référence de la ligne «Système de détection et d'alarme incendie» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie (6)», et le texte de la seconde colonne est dissocié de la note de bas de tableau (6). Ce texte est rédigé de la manière suivante: «Si la hauteur d'évacuation excède 50 m, le système protègera les zones communes du bâtiment.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Administratif», la ligne «Colonne sèche» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Administratif», la ligne «Système d'alarme» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. 22 À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Administratif», la référence de la ligne «Système de détection d'incendie» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie (6)» et le texte de la seconde colonne est rédigé de la manière suivante: «Si la surface construite est supérieure à 2 000 m2, au moins une détection automatique dans les zones à risque particulièrement élevé. Si elle est supérieure à 5 000 m2, le système protégera l'ensemble du bâtiment et disposera d'un sous-système d'alarme vocale conformément à UNE-EN 54-1.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Résidentiel public», la ligne «Colonne sèche» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Résidentiel public», la référence de la ligne «Système de détection et d'alarme incendie» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie (6)» et le texte de la seconde colonne est dissocié de la note de bas de tableau (8). Ce texte est rédigé de la manière suivante: «Si la surface construite excède 500 m2, le système disposera d'un sous-système d'alarme vocale conformément à UNE-EN 541.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Hospitalier», la ligne «Colonne sèche» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée correspondant à «Hospitalier», la référence de la ligne «Système de détection et d'alarme incendie» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie (6)» et le premier paragraphe de la seconde colonne est rédigé de la manière suivante: «Dans tous les cas, le système disposera d'un sous-système d'alarme vocale conformément à UNE-EN 54.1.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, entrée «Hospitalier», ligne «Ascenseur d'urgence», le texte de la seconde colonne est rédigé de la manière suivante: «Dans les zones d'hospitalisation et de traitement intensif des bâtiments dont la hauteur d'évacuation est supérieure à 15 m.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Éducatif», la ligne «Colonne sèche» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Éducatif», la ligne «Système d'alarme» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Éducatif», la référence de la ligne «Système de détection d'incendie» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie (6)» et le texte de la seconde colonne est rédigé de la manière suivante: «Si la surface construite est supérieure à 2 000 m2, détection automatique dans les zones à risque particulièrement élevé. Si elle est supérieure à 5 000 m2, le système protégera l'ensemble du bâtiment et disposera d'un sous-système d'alarme vocale conformément à UNE-EN 54-1.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Commercial», la ligne «Colonne sèche» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Commercial», la ligne «Système d'alarme» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Commercial», la référence de la ligne «Système de détection d'incendie (9)» est remplacée par «Système de détection et alarme 23 incendie (6)» et le texte de la seconde colonne est dissocié de la note de bas de tableau (8). Ce texte est rédigé de la manière suivante: «Si la surface construite excède 2 000 m2, le système disposera d'un sous-système d'alarme vocale conformément à UNE-EN 54-1.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Fréquentation du public», la ligne «Colonne sèche» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Fréquentation du public», la ligne «Système d'alarme» est supprimée ainsi que son texte dans la seconde colonne. À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Fréquentation du public», la référence de la ligne «Système de détection d'incendie» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie (6)» et le texte de la seconde colonne est dissocié de la note de bas de tableau (8). Ce texte est rédigé de la manière suivante: «Si la surface construite excède 1 000 m2, le système disposera d'un sous-système d'alarme vocale conformément à UNE-EN 54-1.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Parc de stationnement», ligne «Colonne sèche», dans le premier paragraphe de la seconde colonne, la référence «...trois...» est remplacée par «...deux...» et la référence «...quatre...» est remplacée par «...trois...». Un second paragraphe avec le texte suivant est également ajouté: «Dans les parcs de stationnement robotisés, dans l'accès destiné aux pompiers, depuis la voie compartimentée indiquée dans SI 1, tableau 1.1, à chaque niveau de chaque secteur d'incendie.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, dans l'entrée «Parc de stationnement», la référence de la ligne «Système de détection d'incendie» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie (6)» et le texte de la seconde colonne est dissocié de la note de bas de tableau (8). Ce texte est rédigé de la manière suivante: «Dans les parcs de stationnements conventionnels dont la surface construite excède 500 m2. Dans les parcs de stationnements robotisés, dans tous les cas.» À l'article SI 4-1, tableau 1.1, note de bas de tableau (5), les deux paragraphes suivants sont ajoutés au début: «Les prises de sortie doivent être situées dans les vestibules indépendants de l'escalier, à tous les étages. Lorsque l’étage dispose de deux vestibules indépendants, la prise peut être située dans l'un deux, cependant si chacun desdits vestibules donne accès à des zones qui ne sont pas communicantes ou qui, étant communicantes, sont des secteurs d'incendie différents, il convient de placer un tuyau de raccordement de manière à ce qu'il y ait des prises de sortie dans les deux vestibules.» «Une prise d'étage de colonne sèche est suffisante et couvre, dans son étage et son secteur d'incendie, les points situés à 50 m de ladite prise, au maximum.» - À l'article SI 4-1, tableau 1.1, la note de bas de tableau (8) est supprimée. - À l'article SI 4-1, tableau 1.1, la note de bas de tableau (9) est supprimée. À l'article SI 4-2, point 2, les dates des références aux normes UNE-EN 23035-1, UNE 23035-2, UNE 23035-4 et UNE 23035-3 sont supprimées. À l'article SI 5-1, la note de bas de page (1) est supprimée et un point 1 est ajouté avec le texte suivant: «Conformément aux dispositions de l'article II Cadre d'application de l'introduction de ce DB, la section SI 5 ne s'applique pas aux voies et espaces publics mais uniquement aux espaces extérieurs rattachés au bâtiment en question et faisant partie du projet de construction de ce dernier.» 24 À l'article SI 5-1.2, point 2, la date de la référence à la norme UNE-EN 124 est supprimée. Dans le même article SI 5-1.2, le point 6 est entièrement supprimé. - À l'article SI 5-2, le point 2 est supprimé. À l'article SI 6-1, point 3, la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. À l'article SI 6-1, point 4, les dates des références aux normes UNE-EN 1992-1-2, UNEEN 1993-1-2, UNE-EN 1994-1-2 et UNE-EN 1995-1-2 sont supprimées. À l'article SI 6-2, le point 2 est rédigé de la manière suivante: «Dans les secteurs à risque minime et les secteurs d'incendie dans lesquels, en raison de leur taille et de la répartition de la charge calorifique, il n'est pas possible de prévoir l'existence d'incendies entièrement développés, il n'est pas nécessaire de justifier la résistance au feu de l'ensemble de la structure. Dans ces cas, la vérification de la résistance au feu peut être réalisée élément par élément par l'étude de feux localisés, comme indiqué dans l'Eurocode 1 (UNEEN 1991-1-2), en plaçant successivement la charge calorifique dans la position prévisible la plus défavorable.» À l'article SI 6-4, le point 2 est rédigé de la manière suivante: «Les structures porteuses des enceintes constituées d'éléments textiles, telles que les tentes, seront de type R 30, sauf s’il est prouvé que l'élément textile, en plus d'être de niveau T2 conformément à la norme UNE-EN 15619, selon les dispositions de SI 1-4, présente dans toutes ses couches une perforation d'une surface supérieure ou égale à 20 cm2 après l'essai défini dans la norme UNE-EN 14115.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans le titre, la référence «Annexe SI A» est remplacée par «Annexe A». Dans l'Annexe SI A Terminologie, la définition «Hauteur d'évacuation» est rédigée de la manière suivante: «Différence maximale entre la cote de l'origine de l'évacuation et la cote de la sortie du bâtiment qui lui correspond. Afin de déterminer la hauteur d'évacuation d'un bâtiment, les étages les plus hauts et les plus bas ne sont pas pris en compte car ils comprennent uniquement des zones à occupation nulle, des locaux et des zones à risque particulier ou des zones occupées par du personnel d'entretien ou de contrôle des services.» Dans l'Annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Parc de stationnement ouvert», le paragraphe a) est rédigé de la manière suivante: «Ses façades présentent à chaque étage une surface totale ouverte en permanence sur l'extérieur supérieure ou égale à 1/20 de la surface construite, dont au moins 50% sont répartis de manière uniforme entre les deux façades opposées qui sont situées à une distance inférieure l'une de l'autre;» Dans l'Annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Ascenseur d'urgence», le premier tiret est rédigé de la manière suivante: «À chaque étage, il disposera d'un accès depuis une enceinte protégée, comme un escalier protégé, un vestibule indépendant ou un couloir protégé, à travers une porte E30. Si l'accès est réalisé depuis l'enceinte d'un escalier spécialement protégé, il ne sera pas nécessaire de disposer de cette porte E30.» Dans l'Annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Cage de scène», le premier paragraphe est rédigé de la manière suivante: «Volume construit qui s'étend du niveau inférieur à la couverture d'un bâtiment formant une scène de théâtre, une salle d'opéra, etc., 25 et équipé d'éléments tels que des décors, des machineries, des mécanismes, une fosse, etc., de sorte qu'il constitue un secteur d'incendie respectant les conditions particulières suivantes:» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Cage de scène», les deux premiers tirets sont supprimés et un tiret est intégré avec le texte suivant: «Elle doit être compartimentée comme un secteur d'incendie à l'aide d'éléments EI 120. Pour le cadre de scène, il s'agit d'un élément EI2 60 mobile à fermeture automatique en un délai maximum de 30 s, capable de supporter une pression de 0,4 kN/m2 agissant de l'intérieur du secteur, pouvant être activé manuellement depuis un point situé sur la scène ou en dehors de celle-ci et disposant de signaux visuels indiquant sa fermeture.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Charge calorifique», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Courbe température/temps normalisée», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Courbes température/temps», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Densité de charge calorifique», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Densité de charge calorifique de calcul», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Escalier ouvert sur l'extérieur», le second paragraphe est rédigé de la manière suivante: «Il peut être considéré comme un escalier spécialement protégé sans que ses accès ne disposent nécessairement de vestibules indépendants et à condition que les autres conditions établies dans la définition d'un escalier protégé soient respectées.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Escalier protégé», le premier paragraphe est rédigé de la manière suivante: «Escalier construit dans une enceinte protégée continue du départ à l'arrivée à l'étage de sortie du bâtiment qui, en cas d'incendie, constitue un espace suffisamment sûr pour permettre aux occupants d'y demeurer pendant une durée déterminée. Pour cela, outre les conditions de sécurité d'utilisation exigibles à tout escalier (voir DB-SUA 1-4), il doit respecter les conditions suivantes:» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Escalier protégé», le second paragraphe du point 1 est rédigé de la manière suivante: «Dans l'étage de sortie du bâtiment, les escaliers protégés ou spécialement protégés pour l'évacuation ascendante peuvent manquer de compartimentation et ceux prévus pour l'évacuation descendante peuvent manquer de compartimentation lorsqu'il s'agit d'un secteur à risque minimum.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Escalier protégé», dans le point 4, lettre b), la référence «Ventilation…» est remplacée par «Ventilation naturelle…» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Escalier protégé», dans le point 4, lettre c), la date de la référence à la norme EN 12101-6 est supprimée. 26 Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Espace extérieur sûr», le point 3 est rédigé de la manière suivante: «Si l'espace considéré ne communique pas avec le réseau routier ou avec d'autres espaces ouverts (par exemple une cour), il n'est pas nécessaire d'appliquer la limite de la zone à l'aide du rayon 0,1P figurant dans le point 2, cependant il n'est pas possible d'envisager une zone située à moins de 15 m de toute partie du bâtiment. Lorsque le bâtiment est divisé en secteurs d'incendie structurellement indépendants et disposant en outre de sorties indépendantes vers l'espace extérieur, la zone exclue pourra uniquement être appliquée au secteur affecté par un éventuel incendie.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Feu de calcul», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Feu totalement développé», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Feu localisé», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Modèle informatique de dynamique des fluides», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Origine de l'évacuation», le premier paragraphe est rédigé de la manière suivante: «Il s'agit de tout point occupable d'un bâtiment, hormis ceux situés à l'intérieur des habitations et des unités d'hébergement touristique, telles que les chambres d'hôtel, les appartements touristiques, etc., et les points communicants de toute enceinte ou ensemble, dans lesquels la densité d'occupation est inférieure ou égale à 1 personne/5 m2 et dont la surface totale n'excède pas 50 m², par exemple les pièces d'une résidence ou d'un hôpital, les bureaux, etc. L'origine d'évacuation des points occupables situés à l'intérieur de dortoirs d'auberges ou de logements similaires doit également être établie.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Couloir protégé», la référence «…DB-SU…» est remplacée par «…DB-SUA…». Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Réaction au feu», la référence (DPC-DI2) est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Parcours d'évacuation», le troisième paragraphe est remplacé par: «Les parcours provenant de zones qui ne sont pas à risque particulier conformément à SI 1.2 ne peuvent pas traverser des zones à risque particulier ni leurs vestibules indépendants, mais peuvent traverser des zones à usage de parc de stationnement, leurs vestibules indépendants ou des parcs de stationnement de véhicules dont la surface n'excède pas 100 m2, à condition qu'il n'existe pas d'autre parcours non affecté par ladite circonstance. Les parcours partant de zones à usage de parc de stationnement pourront traverser les vestibules indépendants servant à un ou plusieurs locaux à risque particulier.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Parcours d'évacuation», dans le quatrième paragraphe, la référence «...DB-SU 7.» est remplacée par «...DB-SUA 7.». 27 Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Parcours d'évacuation», dans le tableau figurant à la fin, le premier texte sous l'entrée Usage prévu et zone», est rédigé de la manière suivante: «En général, sauf dans les cas indiqués ci-après ainsi que dans les zones occupées par du personnel d'entretien ou de contrôle des services.» Dans l'Annexe SI A Terminologie, la définition de «Parcours d'évacuation alternatifs» est rédigée de la manière suivante: «Deux parcours d'évacuation qui conduisent d'un point à deux sorties d'étage ou de bâtiment différentes sont des parcours alternatifs lorsqu'ils n'envahissent pas la zone délimitée par un angle de 45º avec le sommet au point considéré et situé entre lesdits parcours, ou bien lorsque ceux-ci sont séparés par des éléments de construction EI 30 qui empêchent que les deux parcours puissent être simultanément bloqués par la fumée. Comme établit dans SI 3-3, tableau 3.1, la séparation entre au moins deux sorties d'étage ne doit pas être inférieure à 0,01P, mesurée entre ses extrêmes les plus proches, à l'intérieur de l'enceinte.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Résistance au feu», la référence (DPC-DI2) est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Sortie d'étage», le point 1 est rédigé de la manière suivante: «Le départ d'un escalier non protégé qui conduit à un étage de sortie du bâtiment avec un tracé continu, à condition que l'ouverture du plancher n'excède pas de plus de 1,30 m² la surface au sol de l'escalier. Cependant, lorsque dans le secteur abritant l'escalier, l'étage considéré ou tout autre étage inférieur ou supérieur, selon que l'évacuation est descendante ou ascendante respectivement, communique avec d'autres étages par des ouvertures différentes de celles des escaliers, le départ de l'escalier susmentionné ne peut pas être considéré comme une sortie d'étage, sauf en cas de secteur à risque minimum occupant plus d'un étage.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Sortie d'étage», point 2, dans le premier paragraphe, la référence «Le départ de…» est remplacée par «Une porte d'accès à…», et le second paragraphe, à partir du point, est rédigé de la manière suivante: «Dans le cas d'escaliers, ladite surface fait référence à celle du palier de l'étage considéré, en admettant comme exception à l'usage exclusif pour la circulation exigé dans la définition d'escalier protégé, son utilisation pour des activités à faible risque, comme les salles d'attente, etc., à condition que des éléments garantissent l'absence d'obstruction de la zone de circulation des escaliers.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Sortie d'étage», dans le point 3, un dernier tiret est ajouté avec le texte suivant: «toutes les communications entre les deux secteurs, y compris celles ne devant pas obligatoirement être des sorties d'étage, sont réalisées par un vestibule indépendant.» Dans l'annexe SI A Terminologie, la définition de «Système d'alarme incendie» est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, l'entrée «Système de détection des incendies» est remplacée par «Système de détection et alarme incendie» et sa définition est rédigée de la manière suivante: «Système permettant de détecter un incendie dans le plus court délai 28 possible et d'émettre les signaux d'alarme et de localisation adéquats afin que les mesures appropriées puissent être adoptées (UNE-EN 54-1).» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Système de pression différentielle», les dates des références aux normes UNE 23585 - CR 12101-5 et UNE EN 12101-6 sont supprimées. Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Temps équivalent d'exposition au feu», la date de la référence à la norme UNE-EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe SI A Terminologie, la définition d'«Usage administratif» est rédigée de la manière suivante: «Bâtiment, établissement ou zone où se déroulent des activités de gestion ou de services dans l'une de leurs modalités, notamment les administrations publiques, les banques, les bureaux, les cabinets d'avocats, les bureaux techniques, les cabinets de notaire, etc.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Usage de parc de stationnement», dans le second paragraphe, la référence «…l'accès…» est remplacée par «…la cabine de transfert, de livraison et de réception des véhicules…». Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition d'«Usage commercial», dans le premier paragraphe, la référence «Bâtiment ou établissement…» est remplacée par «Bâtiment, établissement ou zone…». Dans l'annexe SI A Terminologie, la définition d'«Usage résidentiel public» est rédigée de la manière suivante: «Bâtiment, établissement ou zone destiné(e) à fournir un logement temporaire, géré(e) par un titulaire d'activité autre que l'ensemble des occupants et qui peut proposer des services communs, tels qu'un entretien, une salle à manger, une blanchisserie, des locaux pour des réunions et des spectacles, des sports, etc. Cela comprend les hôtels, les résidences, les pensions, les appartements touristiques, etc.» Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Vestibule indépendant», premier tiret, la référence «…au moins EI2 30-C5.» est remplacée par «…au moins EI2 30-C5, sauf si l'un d'eux est à risque particulièrement élevé, auquel cas toutes les portes du vestibule doivent être EI2 45-C5.». Dans l'annexe SI A Terminologie, dans la définition de «Zone à occupation nulle», le second paragraphe est rédigé de la manière suivante: «Les points desdites zones dont la surface excède 50 m2, ou ceux de toute surface lorsqu'il s'agit par ailleurs de zones à risque particulier, doivent respecter les limites établies pour les parcours d'évacuation jusqu'aux sorties d'étage, et jusqu'aux sorties desdits espaces (lorsqu'il s'agit en outre de zones à risque particulier), cependant il n'est pas nécessaire de les prendre en considération afin de déterminer la hauteur d'évacuation d'un bâtiment ou le nombre d'occupants.» Dans l'annexe B Temps équivalent d'exposition au feu, article B.1, dans le point 2, les dates des références aux normes UNE EN 1363 et UNE EN 1991-1-2 sont supprimées. Dans l'annexe B Temps équivalent d'exposition au feu, article B.2, dans le titre, la référence «Courbe température/temps normalisée» est remplacée par «Courbe température/temps normalisée» et dans le point 1, la date de la référence à la norme UNE EN 1363 est supprimée. 29 Dans l'annexe B Temps équivalent d'exposition au feu, article B.3, dans le titre, la référence «Temps équivalent d'exposition au feu» est remplacée par «Temps équivalent d'exposition au feu» et dans le point 1, la date de la référence à la norme UNE EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe B Temps équivalent d'exposition au feu, article B.4, dans le titre, la référence «Valeur de calcul de la densité de charge calorifique» est remplacée par «Valeur de calcul de la densité de charge calorifique». Dans l'annexe B Temps équivalent d'exposition au feu, article B.5, dans le point 3, la date de la référence à la norme UNE EN 1991-1-2 est supprimée. Dans l'annexe C Résistance au feu des structures en béton armé, article C.2.1, point 2, dans la définition de «a si», la référence «…plus…» est remplacée par «…le plus…». Dans l'annexe C Résistance au feu des structures en béton armé, article C.2.4, dans le point 1, la date de la référence à la norme UNE ENV 13381-3 est supprimée. Dans l'annexe C Résistance au feu des structures en béton armé, article C.2.4, dans le point 2, la référence «…mortier…» est remplacée par «…crépi…». Dans l'annexe SI E Résistance au feu des structures en bois, dans le titre, la référence «Annexe SI E» est remplacée par «Annexe E». Dans l'annexe SI E Résistance au feu des structures en bois, article E.4.1, dans le point 1, la date de la référence à la norme UNE EN 912 est supprimée. Dans l'annexe SI E Résistance au feu des structures en bois, article E.6, dans le point 2, les dates des références aux normes UNE EN 301 et UNE EN 314 sont supprimées. Dans l'annexe F Résistance au feu des éléments de maçonnerie, dans le second paragraphe, la référence «…on peut adopter comme valeur de résistance au feu de l'ensemble la somme des valeurs correspondant à chaque feuille.» est remplacée par «…on peut adopter comme valeur de résistance au feu EI de l'ensemble:» et les deux tirets suivants sont ajoutés au même paragraphe: - «La somme des valeurs correspondant à chaque feuille. Également valable pour les valeurs provenant des rapports de classification.» - «EI correspondant à une solution de construction équivalente à une seule feuille dont l'épaisseur est obtenue en ajoutant les épaisseurs des différentes feuilles non revêtues, et en prenant comme revêtements ceux des faces extérieures.» - L'annexe SI G Normes relatives à l'application du DB SI est entièrement supprimée. Huit. Le document de base DB SUA: Sécurité d'utilisation et accessibilité est mis à jour de la manière suivante : Dans l'introduction, article II Cadre d'application, le paragraphe suivant est ajouté après le second paragraphe: «Dans les zones d'activité non industrielle des bâtiments industriels, les conditions établies dans ce DB pour lesdites zones doivent s'appliquer. En revanche, dans les zones d'activité industrielle, la réglementation relative à la sécurité industrielle et à la sécurité au travail doit s'appliquer.» 30 Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, premier paragraphe, la référence «des conditions de ce DB lors de travaux dans des bâtiments existants» est remplacée par «des conditions de ce DB dans des bâtiments existants» et la référence «la plus grande adéquation possible» est remplacée par «le plus haut niveau d'adéquation effective possible». Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, la note (1) du premier paragraphe est remplacée par les deux paragraphes suivants: «Dans les bâtiments existants, ainsi qu'à l'intérieur des logements accessibles aux utilisateurs de fauteuils roulants, il est possible de proposer des solutions basées sur l'utilisation d'éléments et de dispositifs mécaniques capables de remplir la même fonction. À cette fin, voir la définition des logements accessibles aux utilisateurs de fauteuils roulants et le document d'appui DA DB-SUA/2 «Critères d'utilisation d'éléments et de dispositifs mécaniques». Le cas particulier de l'installation de plateformes monte-escaliers a pour condition que dans leur position d'utilisation, elles n'empêchent pas l'utilisation sûre de l'escalier par des personnes à pied, que dans leur position pliée elles ne réduisent pas la largeur minimale exigible ni celle de calcul des éléments d'évacuation (couloirs, escaliers, etc.) et que les moyens humains ou techniques nécessaires soient mis en œuvre afin d'assurer le bon déroulement de l'évacuation en cas d'urgence.». Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le deuxième paragraphe est remplacé par le suivant: «Les références à une disposition réglementaire de ce DB se rapportent à la version en vigueur au moment de l'application. Les références aux normes de ce DB se rapportent toujours à la version indiquée dans le document DA DB-SUA/0 Normes d'application que publie à cette fin le ministère de l'Équipement.» Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le point 2 est remplacé par le suivant: «Lorsqu'un changement d'usage affecte uniquement une partie d'un bâtiment ou lorsqu'un bâtiment existant est agrandi, ce DB devra s'appliquer à ladite partie ou ledit agrandissement, ainsi qu'aux éléments existants du bâtiment qui nécessitent d'être modifiés afin d'assurer la réalisation du changement d'usage de ladite partie ou dudit agrandissement. Plus spécifiquement, lorsque la Section SUA 9 l'exige, il faudra disposer d'au moins un itinéraire accessible qui communique avec la voie publique.» Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le point 3 est remplacé par le suivant: «Pour les interventions dans des bâtiments existants avec conservation de l'usage, ce DB doit s'appliquer à tous les éléments du bâtiment modifiés par l'intervention, ainsi qu'aux éléments qui, suite à celle-ci, sont affectés quant aux exigences qu'ils doivent respecter, bien qu'il n'ait pas été prévu d'agir sur eux. Le tout à condition que, dans les deux cas, l'application du DB à l'élément en question suppose une meilleure adéquation effective globale aux conditions de sécurité établies dans ce DB.» Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le point 4 est remplacé par le suivant: «Sauf dans les cas où ce DB établit un critère différent, les conditions préexistantes de sécurité d'utilisation et d'accessibilité moins exigeantes que celles établies dans ce DB ne pourront pas être réduites et celles plus exigeantes pourront uniquement être réduites au niveau établi dans le DB.» 31 Dans le sommaire du document, à l'article SUA 6, la référence «1.1 Barrières de protection» est remplacée par «1.1 Accès au bassin». Dans le sommaire du document, à l'article SUA 7, le point «3 Protection des passages piétons» est supprimé. Dans le sommaire du document, à l'article SUA 7, la référence «4 Signalisation» est remplacée par «3 Signalisation». Dans le sommaire du document, l'«Annexe C Normes relatives à l'application du DBSUA» est supprimée. - À l'article SUA 1-1, à la fin du point 1, le paragraphe suivant est ajouté: «Les sols considérés comme sûrs conformément au DA DB-SUA/3 peuvent être utilisés dans toute zone sans nécessité de réaliser l'essai.» À l'article SUA 1-1, point 2, le second paragraphe est remplacé par le suivant: «La valeur de résistance au glissement Rd est déterminée par l'essai au pendule décrit dans la norme UNE-ENV 12633 en prenant comme valeur de Rd celle de la résistance au glissement/dérapage sans polissage (URSV) et en utilisant l'échelle C du pendule avec une précision de lecture d'une unité, ainsi que les spécifications techniques complémentaires établies dans le DA DB-SUA/3, selon le cas. L'échantillon sélectionné sera représentatif des conditions les plus défavorables de glissance.» À l'article SUA 1-1, point 3, dans le tableau 1.2, le texte de la note (1) est remplacé par «On considère comme zones humides les zones situées à moins de 3 m de l'entrée depuis un espace extérieur découvert, sauf lorsque le projet prévoit des éléments de type paillasson dans ces zones ou lorsqu'il s'agit d'accès directs à des zones à usage restreint.» À l'article SUA 1-1, point 3, dans le tableau 1.2, une note (3) est ajoutée à «Zones intérieures sèches». Le texte de ladite note est le suivant: «(3) Dans ces zones seront également admis des sols qui, testés avec la procédure à sec décrite dans le DA DB-SUA/3, ont une valeur Rd supérieure à 40 pour les surfaces ayant une pente inférieure à 6% et supérieure à 65 pour les surfaces ayant une pente supérieure ou égale à 6% et les escaliers.» À l'article SUA 1-3.2.3, point 1, la référence «Dans toute zone des bâtiments à usage résidentiel d'habitation ou des écoles pour enfants, ainsi que dans les zones à usage public des établissements à usage commercial ou à usage de fréquentation du public,…» est remplacée par «Dans toute zone des bâtiments à usage résidentiel d'habitation ou des écoles pour enfants, à l'intérieur des logements des bâtiments à usage résidentiel public, et dans les zones à usage public des établissements à usage commercial, à usage résidentiel public ou à usage de fréquentation du public,…». À l'article SUA 1-3.2.3, point 1, dans la lettre a), après les deux tirets, le paragraphe suivant est ajouté: «Les conditions antérieures sont également applicables aux éléments fixes prévus dans le projet qui, bien qu'ils ne fassent pas partie de la barrière de protection à proprement dite, supposent le même risque de modularité que s'ils faisaient partie de la barrière car ils sont situés à moins de 50 cm de celle-ci, notamment certains types de radiateurs, de bancs, de ventilo-convecteurs, etc.» 32 À l'article SUA 1-3.2.3, point 1, lettre b), dans le second paragraphe, la référence «…dans les bâtiments ou établissements à usages divers…» est remplacée par «…dans les bâtiments à usage divers…». À l'article SUA 1-4.1, point 3, la référence «…n'inclura pas la projection verticale de la marche,…» est remplacée par «…n'inclura pas la projection de la marche…». À l'article SUA 1-4.1, point 4, la référence «Ils disposeront d'une rampe...» est remplacée par «Ils disposeront d'une barrière de protection...» À l'article SUA 1-4.2.1, point 4, la référence «…la projection verticale de la marche…» est remplacée par «…la projection de la marche…». À l'article SUA 1-4.2.2, à la fin du point 1, le paragraphe suivant est ajouté: «Au début et à la fin de chaque volée, il y aura un palier d'une longueur d'au moins 1 m dans le sens de l'escalier ou au moins égale à la largeur de l'escalier si celui-ci a une largeur inférieure à 1 m.» À l'article SUA 1-4.2.2, tableau 4.1, dans la ligne correspondant à l'usage sanitaire, la référence «Zones destinées aux patients internes ou externes avec des parcours…» est remplacée par «Zones destinées aux patients internes avec des parcours…». À l'article SUA 1-4.2.2, tableau 4.1, note (2), la référence «...avec une zone accessible...» est remplacée par: «…avec une zone qui doit être accessible conformément aux dispositions du SUA 9,…». À l'article SUA 1-4.2.3, le point 1 est remplacé par «Afin de limiter la chute continue dans les volées d'escalier ayant la même direction, les paliers disposés entre ces volées auront une longueur moyenne dans leur axe d'au moins 1 m». À l'article SUA 1-4.2.3, le point 2 est remplacé par «Afin de ne pas empêcher l'usage sûr de l'escalier, la largeur de l'escalier ne sera pas réduite le long du palier, y compris lorsqu'il existe un changement de direction entre deux volées (voir figure 4.4). La zone délimitée par cette largeur sera dénuée d'obstacles et de mouvements d'ouverture/de fermeture de portes, sauf celles des zones à occupation nulle définies dans l'annexe SI A du DB SI.» À l'article SUA 1-4.2.3, point 3, la référence «Dans les zones d'hospitalisation...» est remplacée par «Afin de permettre la rotation des brancards, dans les zones d'hospitalisation...» À l'article SUA 1-4.2.3, point 4, la référence «Dans les paliers d'étage...» est remplacée par «Afin de limiter le risque de chute dans les dénivellations imprévues, dans les paliers d'étage...» À l'article SUA 1-4.2.4, le point 2 est remplacé par le suivant: «Des mains courantes intermédiaires seront installées lorsque la largeur de la volée sera supérieure à 4 m. La séparation entre les mains courantes intermédiaires sera de 4 m maximum dans les escaliers soumis à un passage intense d'occupants, comme c'est le cas des accès aux auditoriums, des infrastructures de transport, des enceintes sportives et d'autres installations à forte occupation. Dans les autres cas, au moins une main courante sera installée.» 33 À l'article SUA 1-4.3.1, point 1, lettre a), la référence «si sa longueur est inférieure à 3 m, de 8% si la longueur…» est remplacée par «si sa longueur en projection au sol est inférieure à 3 m, de 8% si ladite longueur…» À l'article SUA 1-4.3.2, point 1, la référence «une longueur de 15 m maximum, sauf si la rampe fait partie des itinéraires accessibles, auquel cas la longueur de la volée sera…» est remplacée par «une longueur en projection au sol de 15 m maximum, sauf si la rampe fait partie des itinéraires accessibles, auquel cas cette longueur sera…» À l'article SUA 1-4.3.2, point 3, la référence «…elles disposeront d'une surface horizontale au départ et à l'arrivée…» est remplacée par «…elles disposeront d'un palier au départ et à l'arrivée…». À l'article SUA 1-4.3.4, point 2, la référence «...disposeront de mains courantes continues sur tout le parcours, y compris les paliers, des deux côtés. De même, les bords libres…» est remplacée par: «…disposeront de mains courantes continues sur tout le parcours, y compris les paliers, des deux côtés, et leurs bords libres…» À l'article SUA 2-1.1, le point 4 est remplacé par le suivant: «Si certains éléments ne respectent pas les conditions antérieures dans des zones de circulation, des éléments fixes seront installés, limitant le passage jusqu'à ces éléments et permettant la détection par les cannes des malvoyants, tels que des barrières de protection, des jardinières, des haies, etc.» À l'article SUA 2-1.2, point 1, la référence «les portes des enceintes...» est remplacée par «les portes des zones...» À l'article SUA 2-1.2, point 2, la référence «Les portes va-et-vient situées entre des zones de circulation auront…» est remplacée par «Les portes va-et-vient des zones qui ne sont pas à occupation nulle auront…» À l'article SUA 2-1.2, point 3, la référence «UNE-EN 13241-1:2004» est remplacée par «UNE-EN 13241-1» et la référence «UNE-EN 12635:2002+A1:2009» est remplacée par «UNE-EN 12635 et la norme UNE 85635». À l'article SUA 2-1.2, le point 4 est remplacé par «Les portes automatiques piétonnes respecteront les conditions de sécurité d'utilisation établies dans leur réglementation spécifique et auront un marquage CE conformément à la directive 2006/42/CE sur les machines.» À l'article SUA 2-1.3, point 1, la référence «UNE-EN 12600:2003» est remplacée par «UNE-EN 12600». À l'article SUA 2-1.3, le point 3 est remplacé par «Les pare-douches et pare-baignoires auront un marquage CE conformément à la norme UNE-EN 14428.» À l'article SUA 2-2, le point 2 est remplacé par «Les éléments d'ouverture et de fermeture automatiques respecteront les conditions de sécurité d'utilisation établies dans leur réglementation spécifique et auront un marquage CE conformément à la directive 2006/42/CE sur les machines.» À l'article SUA 3-1, point 3, la référence «La force d'ouverture des portes de sortie sera de 140 N,…» est remplacée par «La force d'ouverture des portes sera de 150 N,…» et la 34 référence «…65 N lorsqu'elles sont résistantes au feu…» est remplacée par «…65 N lorsqu'elles doivent être résistantes au feu…». À l'article SUA 3-1, point 4, la référence «UNE-EN 12046-2:2000» est remplacée par «UNE-EN 12046-2». À l'article SUA 4-1, point 1, la référence «Chaque zone disposera…» est remplacée par «Sauf à l'intérieur des logements, chaque zone disposera…» À l'article SUA 4-2.1, point 1, lettre b), la référence «jusqu'à l'espace extérieur sûr et jusqu'à…» est remplacée par «jusqu'à l'espace extérieur sûr, dans les limites de la parcelle, et jusqu'à…». À l'article SUA 4-2.1, point 1, la lettre e) est remplacée par «Les toilettes générales d'étage dans les zones à usage public, les sanitaires accessibles et la salle de bain accessible des logements accessibles aux utilisateurs de fauteuils roulants;» À l'article SUA 4-2.1, point 1, la lettre g) est remplacée par: «Les signaux de sécurité, sauf les signaux photoluminescents conformément à DB SI 3-7.2 et SI 4-2.2;» À l'article SUA 6-1.1, le titre «Barrières de protection» est remplacé par «Accès au bassin». À l'article SUA 6-1.1, le point 1 est remplacé par «Afin de réduire à des limites acceptables le risque que des enfants en bas âge puissent accéder seuls et sans surveillance au bassin d'une piscine lorsque celle-ci n'est pas utilisée, les piscines dont l'accès à la zone de bain n'est pas contrôlé disposeront d'une protection ou d'éléments de protection empêchant l'accès à l'eau.» À l'article SUA 6-1.1, le point 2 est remplacé par «Si la protection est réalisée à l'aide de barrières de protection, celles-ci auront une hauteur minimale de 1,20 m, résisteront à une force horizontale appliquée sur le bord supérieur de 0,5 kN/m et respecteront les conditions de construction établies à l'article 3.2.3 de la Section SUA 1. L'accès au bassin sera réalisé aux points prévus à cet effet, lesquels auront des éléments ouvrables dotés d'un système de fermeture et de blocage.» À l'article SUA 6-1.1, le point 3 suivant est ajouté: «Si la protection est réalisée à l'aide de bâches ou de structures rigides couvrant le bassin, celles-ci devront être capables de supporter le poids d'un adulte sans couler.» À l'article SUA 6-1.2.4, point 2, la référence «sera de couleur claire...» est remplacée par «sera de couleur claire principalement...». À l'article SUA 7-1, le point 1 est remplacé par «Afin de réduire le risque de dommages pour les piétons, cette section s'appliquera aux zones intérieures comme extérieures à usage de parc de stationnement des bâtiments ainsi qu'aux voies existantes de circulation des véhicules dans les bâtiments prévoyant également la circulation de piétons.» À l'article SUA 7-2, point 1, la référence «Les zones à usage de parc de stationnement disposeront d'un espace d'accès et d'attente à l'extérieur d'une profondeur adéquate…» est remplacée par: «Les rampes de véhicules débouchant sur des zones de circulation de piétons en sens ascendant et dans des conditions de visibilité réduite disposeront d'un espace d'accès et d'attente avant la zone piétonne d'une profondeur adéquate…» 35 À l'article SUA 7-2, le point 2 est remplacé par «Tout parcours pour piétons prévu sur une rampe pour véhicules ayant une pente supérieure à 5%, sauf quand il est uniquement prévu en cas d'urgence, aura une largeur de 80 cm minimum et sera protégé par une barrière de protection de 80 cm de hauteur minimum ou par un trottoir à un niveau plus élevé.» Dans la section SUA 7, le titre «3 Protection des parcours piétons» est supprimé et les points «1» et «2» dudit titre sont renumérotés «3» et «4» du titre «2 Caractéristiques de construction». Dans le point 3 renuméroté, la référence «...les itinéraires piétons des zones à usage public seront identifiés…» est remplacée par: «…les itinéraires piétons des zones à usage public auront une largeur de 80 cm minimum, non incluse dans la largeur minimale exigible aux voies pour véhicules et seront identifiés…». Dans le point 4 renuméroté, la référence «le point 1 antérieur…» est remplacée par «le point 3 antérieur…». - Dans la section SUA 7, le titre «4 Signalisation» est renuméroté «3 Signalisation». À l'article SUA 8-1, le point 1 est remplacé par «L'installation d'un système de protection contre la foudre sera nécessaire, selon les conditions établies à l'article 2, si la fréquence d'impacts attendue Ne est supérieure au risque admissible Na et si la valeur d'efficacité E requise est supérieure ou égale à 0,80.» À l'article SUA 8-2, dans le point 1, la référence «L'efficacité E requise…» est remplacée par «L'efficacité E requise…» À l'article SUA 9-1, point 2, la référence «…y compris les habitations individuelles et leurs zones extérieures privatives…» est remplacée par: «…y compris les habitations individuelles et les zones extérieures privatives de chacune d'entre elles…» À l'article SUA 9-1.1.2, point 1, dans le premier paragraphe, la référence «Dans les autres cas, le projet doit prévoir, …» est remplacée par «Dans les autres cas, sauf dans les habitations individuelles, le projet doit prévoir, …». À l'article SUA 9-1.1.2, point 1, le second paragraphe est remplacé par «Les étages avec des logements accessibles aux utilisateurs de fauteuils roulants disposeront d'un ascenseur accessible ou d'une rampe accessible qui communique avec les étages offrant une entrée accessible dans le bâtiment, avec lesquels ils ont des éléments associés, comme le débarras ou la place de parking du logement accessible, et avec lesquels ils ont des zones communautaires, comme le parc de stationnement, la salle communautaire, le séchoir à linge, etc.» À l'article SUA 9-1.1.2, point 2, premier paragraphe, la référence «200 m2 de surface utile (voir définition dans l'annexe SI A du DB SI), en excluant la surface des zones à occupation nulle des étages sans entrée accessible dans le bâtiment, disposeront…» est remplacée par «200 m2 de surface utile (voir définition dans l'annexe SI A du DB SI) dans les étages sans entrée accessible dans le bâtiment, en excluant la surface des zones à occupation nulle, disposeront…». 36 À l'article SUA 9-1.1.2, point 2, le second paragraphe est remplacé par les deux paragraphes suivants: «Les étages ayant des éléments accessibles, tels que des places de parking accessibles, des logements accessibles, des places réservées, des sanitaires accessibles, etc., disposeront d'un ascenseur accessible ou d'une rampe accessible qui communique avec les étages d'entrée accessible dans le bâtiment. Au sein d'un établissement, on admet des zones à usage public qui représentent moins de 100 m2 de surface utile de l'ensemble de l'établissement et qui ne communiquent pas avec les étages accessibles de l'établissement par un ascenseur accessible ou une rampe accessible, à condition qu'il n'existe pas dans ces zones des services différents de ceux proposés dans les étages accessibles de l'établissement.» À l'article SUA 9-1.1.3, le point 1 est remplacé par «Les bâtiments à usage résidentiel d'habitation disposeront d'un itinéraire accessible qui communique, à chaque étage, les accès accessibles de celui-ci (entrée principale accessible dans le bâtiment, ascenseur accessible ou prévision de celui-ci, rampe accessible) entre eux et avec les logements, avec les zones à usage communautaire et avec les éléments associés aux logements accessibles aux utilisateurs de fauteuils roulants, comme les débarras, les places de parking accessibles, etc.» À l'article SUA 9-1.1.3, le point 2 est remplacé par «Les bâtiments ayant un autre usage disposeront d'un itinéraire accessible qui communique, à chaque étage, les accès accessibles à celui-ci (entrée principale accessible dans le bâtiment, ascenseur accessible, rampe accessible) entre eux et avec les zones à usage privé à l'exception des zones à occupation nulle et des enceintes de moins de 50 m2, avec les zones à usage public et avec les éléments accessibles tels que les places de parking accessibles, les sanitaires accessibles, les places réservées dans les salles de conférences et dans les espaces d'attente dotés de sièges fixes, les logements accessibles, les points d'accueil accessibles, etc.» À l'article SUA 9-1.2.3, dans le point 2, la référence «tout bâtiment ou établissement doté d'un parc de stationnement» est remplacée par «tout bâtiment doté d'un parc de stationnement». À l'article SUA 9-1.2.6, point 1, la référence «À condition que la présence de toilettes ou de vestiaires soit exigible par une disposition légale obligatoire, il y aura au moins:» est remplacée par «Si des toilettes ou des vestiaires sont légalement exigibles, ceux à usage privé qui servent à des zones à usage privé dont la surface utile représente plus de 100 m2 (voir définition dans l'Annexe A du DB SI) et dont l'occupation représente plus de 10 personnes conformément à SI 3, et ceux à usage public dans tous les cas, auront au moins:» À l'article SUA 9-2.2, point 2, la référence «entre 0,80 et 1,20 m» est remplacée par «entre 1,45 et 1,75 m». À l'article SUA 9-2.2, point 3, la référence «entre 0,80 et 1,20 m» est remplacée par «entre 1,45 et 1,75 m». 37 À l'article SUA 9-2.2, point 5, la référence «UNE 41501:2002» est remplacée par «UNE 41501». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Ascenseur accessible, la référence «UNE EN 81-70:2004» est remplacée par «UNE-EN 81-70». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Itinéraire accessible, premier tiret Dénivellations, un deuxième tiret avec le texte suivant est ajouté: «Dans les accès aux bâtiments, il est admis de remédier à une dénivellation n'excédant pas 5 cm par une pente n'excédant pas 25%». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Itinéraire accessible, deuxième tiret Espace pour la rotation, la référence «dénué d'obstacles» est remplacée par «dénué d'obstacles et d'ouverture/fermeture des portes». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Itinéraire accessible, quatrième tiret Portes, dans le premier tiret, la référence «mesurée dans le cadre et fournie par une feuille maximum.» est remplacée par «mesurée dans le cadre et, si la porte est manuelle, fournie par une feuille maximum.», dans le second tiret la référence «à une hauteur comprise entre 0,80 et 1,20 m,» est remplacée par «à une hauteur comprise entre 0,70 et 1,20 m,» et le cinquième tiret est remplacé par «Force d'ouverture des portes ≤ 25 N (≤ 65 N lorsqu'elles doivent être résistantes au feu)». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Mécanismes accessibles, dans le premier tiret la référence «à une hauteur comprise entre 80 et 120 cm» est remplacée par «à une hauteur comprise entre 70 et 120 cm». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Niveau de protection, la référence «efficacité» est remplacée par «efficacité». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Place réservée aux utilisateurs de fauteuils roulants, le second tiret est remplacé par «Ses dimensions sont 0,80 m de large par 1,20 m de long au minimum en cas d'accès frontal et de 0,80 m de large par 1,50 m de long au minimum en cas d'accès latéral.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Sanitaires accessibles, premier tiret Toilettes accessibles, le troisième tiret est remplacé par «Portes respectant les conditions de l'itinéraire accessible. Elles ne sont pas rabattables vers l'intérieur». Un tiret est ensuite ajouté avec le texte suivant: «Elles disposeront au moins de toilettes et d'un lavabo». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Sanitaires accessibles, second tiret Vestiaire avec éléments accessibles, second tiret Espace de circulation, dans le second tiret la référence «dénué d'obstacles» est remplacée par «dénué d'obstacles et d'ouverture/fermeture des portes», et le troisième tiret est remplacé par «Portes respectant les caractéristiques de l'itinéraire accessible. Les portes des cabines de vestiaires, des toilettes et des douches accessibles ne sont pas rabattables vers l'intérieur». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Sanitaires accessibles, dans le second paragraphe, la troisième ligne Mécanismes et accessoires est remplacée par la suivante: - Mécanismes et accessoires - Dans les toilettes, mécanismes d'évacuation à pression ou à levier, avec de grands boutons 38 - Miroir, hauteur du bord inférieur du miroir ≤ 0,90 m ou orientable verticalement d'au moins 10º - Hauteur d'usage des mécanismes et accessoires comprise entre 0,70 et 1,20 m - Robinetterie - Elle ne nécessitera pas de rotation du poignet ni un grand effort de pression et ne sera pas minutée. - Dans les toilettes, portée horizontale depuis le dossier du siège ≤ 60 cm - Dans la douche, elle ne sera pas installée sur le mur où se trouve le siège mais sur un mur situé à 90º pour permettre une portée horizontale ≤ 60 cm depuis le dossier du siège Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition des Sanitaires accessibles, second paragraphe, quatrième tiret Sièges d'appui des douches et des vestiaires, le premier tiret est remplacé par «Ils disposeront d'un siège de 40 cm de profondeur x 40 cm de largeur au minimum, de 45 à 50 cm de hauteur, rabattable et équipé d'un dossier.», et dans le second tiret la référence «Espace de transfert latéral ≥ 80 cm» est remplacée par «Espace de transfert latéral d'une largeur ≥ 80 cm». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage administratif, le premier paragraphe est remplacé par le suivant «Bâtiment, établissement ou zone où se déroulent des activités de gestion ou de services dans l'une de leurs modalités, notamment les administrations publiques, les banques, les bureaux, les cabinets d'avocats, les bureaux techniques, les cabinets de notaire, etc.». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage administratif, après le second paragraphe, le paragraphe suivant est inclus «Les établissements accueillant des activités professionnelles et destinés à des usages autres que l'usage administratif, tels que les cabinets de médecins et de dentistes, les écoles, etc., peuvent être considérés à usage administratif lorsqu'ils ont moins de 100 m2 de surface utile et une occupation de moins de 10 personnes.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage commercial, la référence «Bâtiment ou établissement dont l'activité...» est remplacée par «Bâtiment ou zone dont l'activité...». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage éducatif, le paragraphe suivant est ajouté: «Les établissements accueillant des activités professionnelles et destinés à des usages tels que des écoles, des établissements d'enseignement, etc., peuvent être considérés à usage administratif lorsqu'ils ont moins de 100 m2 de surface utile et une occupation de moins de 10 personnes.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage public, la référence «Bâtiment ou établissement destiné...» est remplacée par «Bâtiment, établissement ou zone destiné(e)...». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage public, premier paragraphe, quatrième tiret usage éducatif, la référence «les zones de circulation...» est remplacé par «les zones de circulation utilisables par les élèves…». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage public, premier paragraphe, septième tiret usage résidentiel public, la référence «les zones de circulation, les zones communes d'accès aux utilisateurs, telles que les salles à manger, les salons, etc.» est 39 remplacé par «les zones communes utilisables par les clients, telles que les salles à manger, les salons, les zones de circulation, etc.». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage public, le paragraphe suivant est inclus à la fin de la définition «Les établissements ayant moins de 100 m2 de surface utile et une occupation de moins de 10 personnes, dans lesquels les personnes se rendent sur rendez-vous en nombre limité et de manière personnalisée, ne sont pas ouverts «au public», par conséquent leurs zones, comme la réception, l'information, les salles d'attente, etc., ne peuvent pas être considérées à usage public.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage résidentiel public, la référence «Bâtiment ou établissement destiné à fournir un logement temporaire, géré(e)...» est remplacée par «Bâtiment, établissement ou zone destiné(e) à fournir un logement temporaire, géré(e)...». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage restreint, la référence «à l'exception des zones communes des bâtiments d'habitations.» est remplacée par «à l'exception des zones communes des bâtiments d'habitations, comme les escaliers communs, les paliers d'accès aux habitations, les portes d'entrée, le parc de stationnement, les couloirs de communication avec le débarras, les zones aménagées en espaces verts et les zones sportives, etc. ainsi que les zones à usage de parc de stationnement.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage sanitaire, la référence «Bâtiment ou zone dont l'usage...» est remplacée par «Bâtiment, établissement ou zone dont l'usage...». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition d'Usage sanitaire, le paragraphe suivant est ajouté: «Les établissements accueillant des activités professionnelles et destinés à des usages tels que des cabinets de médecins et de dentistes, etc., peuvent être considérés à usage administratif lorsqu'ils ont moins de 100 m2 de surface utile et une occupation de moins de 10 personnes.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, le premier tiret Dénivellations est remplacé par «Les dénivellations sont franchies à l'aide d'une rampe accessible conformément à l'article 4 du SUA 1, une plateforme élévatrice verticale conformément au DA DB-SUA/2 ou un ascenseur accessible.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, quatrième tiret Portes, dans le premier tiret, la référence «mesurée dans le cadre et fournie par une feuille maximum.» est remplacée par «mesurée dans le cadre et, si la porte est manuelle, fournie par une feuille maximum.», dans le second tiret la référence «à une hauteur comprise entre 0,80 et 1,20 m» est remplacée par «à une hauteur comprise entre 0,70 et 1,20 m», et un cinquième tiret est ajouté «Force d'ouverture des portes ≤ 25 N (≤ 65 N lorsqu'elles doivent être résistantes au feu)». Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, sixième tiret Pièce principale, la référence «dénué d'obstacles en considérant l'ameublement de la pièce» est remplacée par «dénué d'obstacles en considérant l'ameublement de la pièce et non exposé à l'ouverture/fermeture des portes». 40 Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, septième tiret Chambres, dans le premier tiret la référence «dénué d'obstacles en considérant l'ameublement de la chambre» est remplacée par «dénué d'obstacles en considérant l'ameublement de la chambre et non exposé à l'ouverture/fermeture des portes» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, huitième tiret Cuisine, dans le premier tiret la référence «dénué d'obstacles en considérant l'ameublement de la cuisine» est remplacée par «dénué d'obstacles en considérant l'ameublement de la cuisine et non exposé à l'ouverture/fermeture des portes» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, neuvième tiret Salle de bain, au moins une, le second tiret Portes, est remplacé par «respectant les conditions des portes des sanitaires accessibles.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, neuvième tiret Salle de bain, au moins une, le sixième tiret Robinetterie, est remplacé par «Respectant les conditions établies pour la robinetterie dans les sanitaires accessibles.» Dans l'annexe A Terminologie, dans la définition de Logement accessible aux utilisateurs de fauteuils roulants, dixième tiret Terrasse, dans le premier tiret la référence «dénué d'obstacles» est remplacée par «dénué d'obstacles et non exposé à l'ouverture/fermeture des portes» et le second tiret est remplacé par «Dans l'accès à la terrasse, il est admis de remédier à une dénivellation n'excédant pas 5 cm par une pente n'excédant pas 25%». - L'annexe C Normes relatives à l'application du DB-SUA est supprimée. Neuf. Le document de base DB HS: Salubrité est mis à jour de la manière suivante: Dans l'introduction, article III Critères généraux d'application, le troisième paragraphe est rédigé de la manière suivante: «Les références à une disposition réglementaire de ce DB se rapportent à la version en vigueur au moment de l'application. Les références aux normes de ce DB se rapportent toujours à la version indiquée dans le document d'appui correspondant DA DB-HS/0 Normes d'application que publie à cette fin le ministère de l'équipement.» Dans l'introduction, l'article «IV Conditions particulières pour le respect du DB HS» est renuméroté «V Conditions particulières pour le respect du DB HS». - Dans l'introduction, l'article «V Terminologie» est renuméroté «VI Terminologie». - Dans l'introduction, un nouvel article IV rédigé de la manière suivante est ajouté: «IV Critères d'application dans les bâtiments existants Sauf dans les cas où ce DB établit un critère différent, les conditions préexistantes de salubrité moins exigeantes que celles établies dans ce document de base ne pourront pas être réduites et celles plus exigeantes pourront uniquement être réduites au niveau établi dans le DB. 41 Lorsque le respect des exigences n'est pas viable ou compatible d'un point de vue technique avec la réglementation en matière d'urbanisme ou que l'intervention est réalisée dans des bâtiments à valeur historique ou architecturale reconnue, que leur caractère ou aspect est susceptible d'être altéré de manière inacceptable, il convient d'atteindre le plus grand niveau d'adéquation compatible avec de telles conditions. La documentation finale des travaux doit indiquer le niveau de prestation atteint et les conditions d'utilisation et d'entretien le cas échéant. HS-1: Protection contre l'humidité 1 Dans les bâtiments existants, dans les zones ou les éléments de celui-ci qui n'ont pas présenté, pendant une période suffisamment longue, de dommages dus à l'humidité, il est possible de considérer comme satisfaite l'exigence de protection contre l'humidité, en marge de la procédure de vérification établie dans le DB. Par conséquent, lors d'interventions sur des bâtiments existants, si l'intervention ne les concerne pas ou si l'intervention sur lesdits éléments (ou d'autres qui auraient une incidence sur eux) n'implique pas une diminution de leurs prestations en matière de protection contre l'humidité (ou en cas de diminution, des mesures ponctuelles sont mises en place afin de les compenser), il sera possible de continuer de considérer que l'exigence est satisfaite. 2 En cas d'intervention sur des éléments du bâtiment existant présentant des dommages dus à l'humidité, en règle générale, la procédure de vérification définie dans cette section ne sera pas directement applicable. L'intervention sera adaptée au problème spécifique d'humidité détecté, aux caractéristiques des éléments affectés ainsi qu'au niveau d'intervention possible et nécessitera une évaluation spécifique. 3 Dans tout type d'intervention sur un bâtiment existant (rénovations ou agrandissements), s’agissant des éléments remplacés ou des nouveaux éléments ajoutés, la procédure définie dans cette section sera appliquée pour la vérification de l'exigence (ou une solution alternative conformément aux dispositions de la Partie I du CTE), à condition que soit adoptée une solution de construction analogue à celle employée dans le bâtiment existant susceptible, conformément au premier paragraphe, d'être considérée comme satisfaisant l'exigence. 4 Les points particuliers (joints et jonctions entre les différents éléments de construction, passages d'installations, etc.) doivent être traités de manière adéquate afin d'éviter qu'ils ne fragilisent l'ensemble. Les solutions indiquées dans cette section sont valables aussi bien pour les nouveaux éléments que pour les éléments remplacés ou modifiés. Cependant, si le point particulier implique un élément existant, il sera possible d'adapter la solution aux caractéristiques spécifiques des éléments existants affectés et aux conditions de l'intervention, en adoptant par exemple des solutions de construction analogues à celles employées dans le bâtiment existant. HS-3: Qualité de l'air intérieur 1 Il convient d'adapter le bâtiment de manière à respecter les exigences établies dans le DB lorsque: a) le bâtiment est entièrement rénové b) il se produit un changement d'usage caractéristique vers l'usage résidentiel privé ou 42 c) des agrandissements sont réalisés, dans les parties agrandies. HS-4: Approvisionnement en eau 1 Les parties existantes de l'installation sur lesquelles il n'est pas nécessaire d'intervenir conformément aux critères établis ci-après pourront être conservées dans leur état actuel à condition qu'elles ne présentent pas de dommages avant l'intervention et que les conditions d'approvisionnement en eau et de qualité de l'eau approvisionnée puissent être considérées comme acceptables. Dans le cas contraire, les causes devront être établies et il conviendra d'adapter l'intervention à celles-ci. 1 Rénovations et agrandissements 1.1 Qualité de l'eau 1 Lors de toute intervention modifiant l'installation d'approvisionnement en eau de bâtiments existants, les caractéristiques des éléments remplaçant des éléments préexistants ou des éléments nouvellement installés doivent être conformes aux conditions générales établies dans le DB concernant la qualité de l'eau. Il convient également de disposer des systèmes anti-retour nécessaires pour maintenir, dans la partie non concernée par l'intervention, les caractéristiques de qualité de l'eau préalables à l'intervention. 1.2 Conditions d'approvisionnement 1 Lors de toute intervention modifiant l'installation d'approvisionnement en eau de bâtiments existants, le réseau devra être conçu et dimensionné de manière à respecter les conditions suivantes: a) les parties de l'installation non concernées par l'intervention conservent au moins les conditions d'approvisionnement (pression, débit et température d'ECS, le cas échéant) préalables à l'intervention, ou les conditions générales établies dans le DB si elles sont moins restrictives que les conditions initiales, et b) les parties de l'installation remplacées ou nouvellement installées présentent des caractéristiques permettant de respecter les conditions minimales d'approvisionnement (pression, débit et température de l'ECS) à caractère général établies dans le DB en respectant les plages de vitesse établies dans celui-ci selon le matériau d'installation. 2 Dans les interventions de faible envergure, lorsque l'emplacement des points d'approvisionnement est modifié sans augmenter leur nombre ou leur capacité, ou lorsqu'une augmentation limitée du nombre ou de la capacité des appareils accueillant l'installation implique des modifications importantes (disproportionnées) de l'installation pour garantir les conditions d'approvisionnement générales établies dans le DB, il sera possible d'adopter à juste titre des solutions permettant le plus grand degré d'adéquation possible dans les parties affectées par l'intervention. 43 1.3 Économies d'eau 1 Il sera uniquement nécessaire de disposer d'un système de comptage indépendant pour chaque unité de consommation individualisable si l'intervention affecte globalement le bâtiment. 2 Si suite à une intervention de grande envergure sur un réseau d'eau chaude sanitaire, la longueur de la tuyauterie d'entrée jusqu'au point de consommation le plus éloigné est supérieure à 15 m, il convient d’installer un réseau de sortie ou le cas échéant d’agrandir le réseau existant. 3 Dans les zones concernées par l'intervention, que cette dernière affecte ou non le reste de l'installation d'approvisionnement, les robinets des lavabos et des citernes situés dans des zones à fréquentation du public seront dotés de dispositifs d'économies d'eau. 2 Changement d'usage 1 En cas de changement d'usage dans une zone, l'installation devra respecter les conditions générales établies dans le DB afin de garantir la qualité de l'eau et les conditions d'approvisionnement et d'économies d'eau. S'il est nécessaire d'intervenir sur l'installation dans le cadre de cette obligation, l'intervention sera réalisée conformément aux dispositions antérieures pour les agrandissements ou rénovations. 2 Dans les zones concernées par le changement d'usage, que l'intervention affecte ou non le reste du réseau d'approvisionnement, les robinets des lavabos et des citernes situés dans des zones fréquentées par le public seront dotés de dispositifs d'économies d'eau. HS-5: Évacuation des eaux 1 Les parties existantes de l'installation sur lesquelles il n'est pas nécessaire d'intervenir conformément aux critères établis ci-après pourront être conservées dans leur état actuel à condition qu'elles ne présentent pas de dommages avant l'intervention et que les conditions d'évacuation puissent être considérées comme acceptables. Dans le cas contraire, les causes devront être établies et il conviendra d'adapter l'intervention à celles-ci. 1 Configuration du système d'évacuation 1 Il est uniquement nécessaire d'adapter l'installation aux conditions de configuration du système d'évacuation établies dans le DB (réseaux mixtes ou séparatifs) lorsque le bâtiment est entièrement rénové ou lorsque l'ensemble du réseau d'évacuation est renouvelé. Lorsque cela n'est pas viable d'un point de vue technique, il sera permis de limiter l'installation au plus haut niveau d'adéquation possible. 2 Condition de l'installation 1 Lors de toute intervention modifiant l'installation d'évacuation des eaux de bâtiments existants, le réseau devra être conçu et dimensionné de manière à respecter les conditions suivantes: a) les parties de l'installation non concernées par l'intervention conservent au moins les condition d'évacuation des débits, d'étanchéité et de ventilation existant avant l'intervention, ou les conditions générales établies dans le DB si elles sont moins restrictives que les conditions initiales. 44 b) les parties de l'installation remplacées ou nouvellement installées respectent les conditions minimales générales établies dans le DB.» Dans le sommaire de la Section HS1, l'article «2 Caractérisation et quantification de l'exigence» est introduit. Dans le sommaire de la Section HS1, les références «2 Conception», «2.1 Murs», «2.2 Sols», «2.3 Façades» et «2.4 Couvertures» sont remplacées par «3 Conception», «3.1 Murs», «3.2 Sols», «3.3 Façades» et «3.4 Couvertures». Dans le sommaire de la Section HS1, les références «3 Dimensionnement», «3.1 Tubes de drainage», «3.2 Canalisations de collecte», «3.3 Pompes d'assèchement» sont remplacées par «4 Dimensionnement», «4.1 Tubes», «4.2 Canalisations de collecte» et «3.3 Pompes d'assèchement». Dans le sommaire de la Section HS1, les références «4 Produits de construction», «4.1 Caractéristiques exigibles aux produits» et «4.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier» sont remplacées par «5 Produits de construction», «5.1 Caractéristiques exigibles aux produits» et «5.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier». Dans le sommaire de la Section HS1, les références «5 Construction», «5.1 Exécution», «5.2 Contrôle de l'exécution» et «5.3 Contrôle de la fin des travaux» sont remplacées par «6 Construction», «6.1 Exécution», «6.2 Contrôle de l'exécution» et «6.3 Contrôle de la fin des travaux». Dans le sommaire de la section HS1, la référence «6 Entretien et conservation» est remplacée par «7 Entretien et conservation». Dans le sommaire de la section HS3, la référence «2 Caractérisation et quantification des exigences» est remplacée par «2 Caractérisation et quantification de l'exigence». Dans le sommaire de la Section HS4, les références «2.1 Propriétés de l'installation» et «2.2 Signalisation» sont remplacées par «2.1 Qualité de l'eau» et «2.2 Conditions minimales d'approvisionnement». Dans le sommaire de la section HS4, la référence «3.6 Économies d'eau» est supprimée. Dans le sommaire de la Section HS4, la référence «4.1 Réservation d'espace dans le bâtiment» est remplacée par «4.1 Réservation d'espace dans le bâtiment pour l'installation du compteur général». Dans le sommaire de la section HS4, la référence «5.2 Mise en service» est remplacée par «5.2 Contrôle de la fin des travaux. Mise en service». Dans le sommaire de la Section HS4, les références «6.1 Conditions générales des matériaux», «6.2 Conditions particulières des conduites», «6.3 Incompatibilités» sont remplacées par «6.1 Caractéristiques exigibles aux produits», et «6.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier». Dans le sommaire de la section HS4, la référence «Annexe C Normes de référence» est supprimée. - Dans le sommaire de la section HS4, la référence «Annexe D Symboles» est supprimée. 45 Dans le sommaire de la Section HS5, les références «2.1 Configuration du système d'évacuation» et «2.2 Conditions générales de l'installation» sont ajoutées. Dans le sommaire de la Section HS5, les références «3.1 Conditions générales de l'évacuation», «3.2 Configurations des systèmes d'évacuation» et «3.3 Éléments composant les installations» sont remplacées par «3.1 Éléments du réseau d'évacuation», «3.2 Éléments spéciaux» et «3.3 Systèmes de ventilation des installations». Dans le sommaire de la section HS5, la référence «5.6 Essais» est remplacée par «5.6 Contrôle de la fin des travaux». - Dans le sommaire de la Section HS5, les références «6.1 Caractéristiques générales des matériaux», «6.2 Matériaux des canalisations», «6.3 Matériaux des points de captage» et «6.4 Conditions des matériaux des accessoires» sont remplacées par «6.1 Caractéristiques exigibles aux produits», et «6.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier». Dans le sommaire de la section HS5, la référence «Annexe C Normes de référence» est supprimée. - Dans la section HS 1, l'article 1.1 Cadre d'application est rédigé de la manière suivante: «1. Cette section s'applique à tous les bâtiments entrant dans le cadre d'application général du CTE. 2. La vérification de la limitation des humidités produites par filtration doit être réalisée sur les enceintes en contact avec l'air extérieur (façades et couvertures) et avec le terrain (murs et sols). Les sols surélevés sont considérés comme des sols en contact avec le terrain. Les murs mitoyens découverts car les parcelles voisines n'ont pas été construites ou car leur surface dépasse celle des murs contigus sont considérés comme des façades. Les sols des terrasses et des balcons sont considérés comme des couvertures. 3. La vérification de la limitation des humidités produites par condensation superficielle doit être réalisée dans les enceintes et les séparations intérieures qui sont susceptibles d'absorber de l'eau ou de se dégrader et qui forment l'enveloppe thermique des bâtiments, définie dans le DB HE Économies d'énergie. 4. Il n'est pas nécessaire de vérifier l'existence de condensations superficielles dans les séparations intérieures attenantes aux espaces non habitables où une faible production de vapeur d'eau est prévue ainsi que dans les enceintes en contact avec le terrain. 5. La vérification de la limitation des humidités produites par condensation interstitielle doit être réalisée selon les dispositions établies dans la Section HE-1 Limitation de la demande énergétique du DB HE Économies d'énergie.» - À l'article 1.2, le point 1 est rédigé de la manière suivante: 1 Pour l'application de cette section concernant les condensations superficielles, il convient de respecter la condition établie à l'article 2. - À l'article 1.2, le point 2 est rédigé de la manière suivante: 2 Pour l'application de cette section concernant les filtrations, il convient de respecter la séquence exposée ci-après. À l'article 1.2, dans l'ancien point 2, la référence «article 2» est remplacée par «article 3»; dans l'article a), i), la référence «article 2.1.2» est remplacée par «article 3.1.2» et la référence «article 2.1.1»·est remplacée par «article 3.1.1»; dans l'article a), ii), la référence «article 2.1.3» est remplacée par «article 3.1.3»; dans l'article b), i), la référence «article 46 2.2.2» est remplacée par «article 3.2.2» et la référence «article 2.1.1» est remplacée par «article 3.1.1»; dans l'article b), ii), la référence «article 2.3.3» est remplacée par «article 3.3.3»; dans l'article c), i), la référence «article 2.3.2» est remplacée par «article 3.3.2» et la référence «article 2.3.1» est remplacée par «article 3.3.1»; dans l'article c) ii), la référence «article 2.3.3» est remplacée par «article 3.3.3»; dans l'article d) i), la référence «article 2.4.2» est remplacée par «article 3.4.2»; dans l'article d) ii), la référence «article 2.4.3» est remplacée par «article 3.4.3»; et dans l'article d) iii), la référence «article 2.4.4» est remplacée par «article 3.4.4». À l'article 1.2, dans l'ancien point 3, la référence «article 3» est remplacée par «article 4». À l'article 1.2, dans l'ancien point 4, la référence «article 4» est remplacée par «article 5». À l'article 1.2, dans l'ancien point 5, la référence «article 5» est remplacée par «article 6». À l'article 1.2, dans l'ancien point 6, la référence «article 6» est remplacée par «article 7». L'article 2 Caractérisation et quantification de l'exigence est ajouté, en changeant en conséquence la numérotation des autres articles, ainsi que des tableaux, figures, formules et références associés. Le nouvel article est rédigé de la manière suivante: «1 Afin de respecter l'exigence relative aux humidités produites par des condensations superficielles, l'humidité relative moyenne mensuelle doit être inférieure à 80% dans les surfaces intérieures des enceintes ou des séparations intérieures. Il sera possible de le vérifier en suivant la procédure décrite dans le DA DB-HE/2 Vérification de la limitation des condensations superficielles et interstitielles dans les enceintes. - L'ancien article «2 Conception» est renuméroté «3 Conception». - L'ancien article «2.1 Murs» est renuméroté «3.1 Murs». L'ancien article «2.1.1 Niveau d'imperméabilité» est renuméroté «3.1.1 Niveau d'imperméabilité». - À l'ancien article 2.1.1, point 2, article c), le tableau 2.1 est renuméroté 3.1. L'ancien article «2.1.2 Conditions des solutions de construction» est renuméroté «3.1.2 Conditions des solutions de construction», la référence «tableau 2.2» est remplacée par «tableau 3.2» et le tableau 2.2 est renuméroté tableau 3.2. À l'ancien article 2.1.2, l'ancien tableau 2.2 est remplacé par le suivant, en modifiant les notes 1 et 2 et en ajoutant les notes 4 et 5: Mur de gravité Niveau d'imperméa bilité Imp. intérieure Mur écran (4) Mur flexo-résistant Imp. extérieure Partiellement étanche Imp. intérieure Imp. extérieure Partiellement étanche Imp. intérieure Imp. extérieure ≤1 I2+D1 I2+I3+D1 V1 C1+I2+D1 I2+I3+D1 V1 C1+C2+I2 C2+I2 ≤3 C3+I1+D1+ D3 (3) I1+I3+D1+D 3 D4+V1 C1+C3+I1+ D1+D3 (2) I1+I3+D1+ D3 D4+V1 C1+C2+I1 C2+I1 Partiellement étanche D4+V1 47 I1+I3+D1+D 2+D3(5) ≤5 D4+V1 (1)(5) I1+I3+D1+ D2+D3(5) D4+V1(5) C1+C2+I1 C2+I1 D4+V1(5) (1) Solution non acceptable pour plus d'un sous-sol avec un niveau d'imperméabilité supérieur à 4. Solution non acceptable pour plus de deux sous-sols avec un niveau d'imperméabilité supérieur à 2. (3) Solution non acceptable pour plus de trois sous-sols. (4) Pour les murs écrans préfabriqués en béton dont l'extérieur ne peut pas être imperméabilisé et qui ne disposent pas d'imperméabilisation intérieure, l'imperméabilisation doit être fournie par le propre mur. (5) Solution non acceptable pour un terrain présentant une pression hydrostatique continue. (2) À l'ancien article 2.1.2, point 2, C), C1, la référence «Lorsque le mur est construit in situ, il convient d'utiliser du béton hydrofuge.» est remplacée par «Lorsque le mur est en béton, il convient d'utiliser du béton hydrofuge.» - À l'ancien article 2.1.2, le point 2, C), C2 est rédigé de la manière suivante: «Lorsque le mur est construit in situ, il convient d'utiliser du béton doté d'un coefficient d'absorption bas, comme celui pouvant être obtenu par une consistance fluide.» À l'ancien article 2.1.2, dans le point 2, I), I1, les deux premiers paragraphes sont rédigés de la manière suivante: «L'imperméabilisation doit être réalisée par l'application directe in situ de produits liquides, tels que des polymères acryliques, du caoutchouc acrylique et des résines synthétiques, de polyester ou de mortiers d'imperméabilisation. Une imperméabilisation extérieure peut être réalisée en plaçant dans l'extrados du mur une feuille imperméabilisante ou une barrière géosynthétique expansive, comme de la bentonite de sodium ou un polymère. En cas d'imperméabilisation intérieure, il convient d'utiliser des produits supportant une pression hydrostatique négative.» À l'ancien article 2.1.2, dans le point 2, I), I2, la référence «Dans les murs écrans construits avec une excavation, l'imperméabilisation est obtenue par l'utilisation de boues bentonitiques.» À l'ancien article 2.1.2, dans le point 2, D), D1, le premier paragraphe est remplacé par le suivant «Il convient de disposer une couche drainante et une couche filtrante entre le mur et le terrain ou, lorsqu'il existe une couche d'imperméabilisation, entre celle-ci et le terrain. La couche drainante peut être constituée d'une feuille drainante, de graviers (sauf en cas d'utilisation d'une couverture de bentonite de sodium comme I1), d'une maçonnerie en blocs d'argile poreuse, d'un système préfabriqué ou d'un autre matériau produisant le même effet». À l'ancien article 2.1.2, dans le point 2, D), D2, la seconde phrase est remplacée par la suivante «Le puits doit avoir un diamètre intérieur supérieur ou égal à 0,7 m et doit disposer d'une couche filtrante empêchant le déplacement des fines ainsi que de deux pompes d'assèchement pour évacuer l'eau vers un système de collecte pour sa réutilisation ultérieure ou, en l'absence d'un tel système, vers le réseau d'assainissement.» À l'ancien article 2.1.2, dans le point 2, D), la référence D3 est remplacée par la suivante «Il convient d'installer à la base du mur un tuyau de drainage raccordé à un système de collecte d'eau pour sa réutilisation ultérieure ou, en l'absence d'un tel système, au réseau d'assainissement et, lorsque ce raccordement est situé au-dessus du réseau de drainage, au moins à une chambre de pompage avec deux pompes d'assèchement.» 48 À l'ancien article 2.1.2, dans le point 2, D), la référence D4 est remplacée par la suivante «Il convient de construire des canalisations de collecte de l'eau dans la cavité du mur raccordées à un système de collecte pour sa réutilisation ultérieure ou, en l'absence d'un tel système, au réseau d'assainissement et, lorsque ce raccordement est situé au-dessus des canalisations, au moins à une chambre de pompage avec deux pompes d'assèchement.» - À l'ancien article 2.1.2, point 2, D, la référence D5 est supprimée. - À l'ancien article 2.1.2, point 2, V), la formule 2.1 est renumérotée 3.1. L'ancien article «2.1.3 Conditions des points particuliers» est renuméroté «3.1.3 Conditions des points particuliers». L'ancien article «2.1.3.1 Jonctions du mur et des façades» est renuméroté «3.1.3.1 Jonctions du mur et des façades». L'article 2.1.3.1, point 2 est supprimé, de même que sa figure. Les articles et les figures suivants sont renumérotés. À l'ancien article 2.1.3.1, dans l'ancien point 3, la référence «réliser» est remplacée par «réaliser», la référence «article 2.4.4.1.2» est remplacée par «article 3.4.4.1.2» et la référence «article 2.3.3.2» est remplacée par «3.3.3.2». L'ancien article «2.1.3.2 Jonctions du mur et des couvertures enterrées» est renuméroté «3.1.3.2 Jonctions du mur et des couvertures enterrées». L'ancien article «2.1.3.3 Jonctions du mur et des séparations intérieures» est renuméroté «3.1.3.3 Jonctions du mur et des séparations intérieures». L'ancien article «2.1.3.4 Passage des conduits» est renuméroté «3.1.3.4 Passage des conduits». - L'ancien article «2.1.3.5 Angles et arêtes» est renuméroté «3.1.3.5 Angles et arêtes». L'ancien article «2.1.3.6 Joints» est renuméroté «3.1.3.6 Joints» et est remplacé par le texte suivant, en éliminant la figure 2.2 et en renumérotant en conséquence les autres figures du document: «1 Dans les joints verticaux des murs en maçonnerie imperméabilisés à l'aide d'une feuille, il convient d'installer les éléments suivants: a) si le NI est supérieur ou égal à 4, tout d'abord un cordon de remplissage compressible et une imperméabilisation avec du mastic élastique; b) une peinture d'apprêt appliquée sur la surface du mur sur une largeur de 25 cm minimum et centrée sur le joint; c) une bande de renfort du même matériau que l'imperméabilisant dotée d'une armature et d'une largeur de 30 cm minimum, centrée sur le joint et dégarnie vers l'intérieur du joint afin de pouvoir héberger le cordon de remplissage mentionné ciaprès; d) un cordon de remplissage compressible et compatible chimiquement avec l'imperméabilisation; e) la feuille imperméabilisante du mur jusqu'au bord du joint; 49 f) une bande de finition de 45 cm de largeur minimum centrée sur le joint, du même matériau que la bande de renfort et fixée à la feuille. 2 Dans les joints verticaux des murs en maçonnerie imperméabilisés avec des produits liquides, il convient d'installer les éléments suivants, ou tout autre élément produisant le même effet: a) un cordon de remplissage compressible et compatible chimiquement avec l'imperméabilisation; b) l’imperméabilisation du joint avec du mastic élastique; c) l'imperméabilisation du mur jusqu'au bord du joint; d) une bande de renfort d'une largeur de 30 cm minimum centrée sur le joint et du même matériau que l'imperméabilisant, dotée d'une armature ou une bande de feuille imperméable. 3 Dans le cas de murs bétonnés in situ, pour l'imperméabilisation des joints verticaux et horizontaux, il convient de placer une bande élastique imbibée aux deux extrémités du joint ou un profil expansif situé sur l'arête. 4 Les joints horizontaux des murs en béton préfabriqué doivent être étanchéifiés avec du mortier hydrofuge à faible retrait, avec un matériau d'étanchéité à base de polyuréthane ou d'autres produits produisant le même effet. 5 Les joints verticaux des murs en béton préfabriqué doivent être étanchéifiés selon la procédure indiquée pour les murs en maçonnerie ou avec des produits d'étanchéité expansifs, en prévoyant dans la maçonnerie ou en réalisant in situ l'emplacement nécessaire pour les appliquer.» - L'ancien article «2.2 Sols» est renuméroté «3.2 Sols». L'ancien article «2.2.1 Niveau d'imperméabilité» est renuméroté «3.2.1 Niveau d'imperméabilité». - À l'ancien article 2.1.1, point 2, paragraphe c), le tableau 2.1 est renuméroté 3.1. L'ancien article «2.1.1 Niveau d'imperméabilité» est renuméroté «3.1.1 Niveau d'imperméabilité», la référence «tableau 2.3» est remplacée par «tableau 3.3», la référence «2.1.1» est remplacée par «3.1.1» et le Tableau 2.3 est renommé Tableau 3.3. L'ancien article «2.2.2 Conditions des solutions de construction» est renuméroté «3.2.2 Conditions des solutions de construction», la référence «tableau 2.4» est remplacée par «tableau 3.4» et le tableau 2.4 est renuméroté tableau 3.4. - Dans l'ancien article 2.2.2, l'ancien tableau 2.4 est remplacé par le suivant, en ajoutant les notes 1 et 2: 50 Mur résistant à la flexion ou de soutènement Terrain surélevé Couche Injections Degré d'étanchéité ≤1 Couche Injections V1 ≤2 C2 ≤3 I2+S1+S3+V1 I2+S1+S3+V1 ≤4 I2+S1+S3+V1 ≤5 I2+S1+S3+V1 (1) Semelle ou dalle Sans intervention Sans intervention D1 C2+C3+D1 V1 C2+C3 C2+C3+D1 C2+C3+I1+D1 I2+D4+S1+S3+V1 C1+C2+C3+I2+D1+D 2+S1+S2+S3 C1+C2+C3+I1+I2 +D1+D2+S1+S2+ S3 C1+C2+C3+I1+I2+ D1+D2+S1+S2+S3 I2+D4+S1+S3+V1 C1+C2+C3+I2+D1+D 2+P2+S1+S2+S3 C1+C2+C3+I1+I2 +D1+D2+P2+S1+ S2+S3 C1+C2+C3+I1+I2+ D1+D2+D4+P1+P2 +S1+S2+S3 I2+D4+P1+S1+S3+ V1(2) C1+C2+C3+I2+D1+D 2+P2+S1+S2+S3(2) C1+C2+C3+I1+I2 +D1+D2+P1+P2+ S1+S2+S3(2) C1+C2+C3+I1+I2+ D1+D2+D4+P1+P2 +S1+S2+S3 (1)(2) Solution inacceptable pour la semelle. Mur écran Terrain surélevé Couche Injections Degré d'étanchéité ≤1 Semelle ou dalle Sans intervention Couche Injections V1 ≤2 Sans intervention D1 C2+C3+D1 V1 C2+C3 C2+C3+D1 C2+C3+I1+D1 ≤3 S3+V1 S3+V1 D4+S3+V1 C1+C2+C3+D1+D2 +P2+S2+S3 C1+C2+C3+D1+D2 +P2+S2+S3 C1+C2+C3+I1+D1+ D3+D4+P2+S2+S3 ≤4 S3+V1 D4+S3+V1 D3+D4+S3+V1 C1+C2+C3+D1+D2 +P2+S2+S3 C1+C2+C3+D1+D2 +P2+S2+S3 C1+C2+C3+I1+D1+ D3+D4+P1+P2+S2 +S3 ≤5 S3+V1 D3+D4+S3+V1(2) C1+C2+C3+D1+D2 +P2+S2+S3(2) C1+C2+C3+D1+D2 +P2+S2+S3(2) C1+C2+C3+I1+D1+ D3+D4+P1+P2+S2 +S3(2) (2) Solution inacceptable pour des terrains soumis à une pression hydrostatique continue. L'alinéa quatre de l'ancien article 2.2.2, point 2, I), I1 est désormais rédigé comme suit: «Lorsque le plancher est une dalle, la feuille doit être formée de deux couches.» Le point 2, D), D2 de l'ancien article 2.2.2 est désormais rédigé comme suit: «Il convient de poser des drains, reliés à un quelconque système de collecte en vue d'une réutilisation et, à défaut, au réseau d'assainissement, sous le plancher, et lorsque ledit branchement se situe en amont du système de drainage, au moins une chambre de pompage avec deux pompes d'assèchement.» Le point 2, D), D3 de l'ancien article 2.2.2 est désormais rédigé comme suit: «Le système de drainage doit comprendre, en plus de ce qui est exigé au point D2, des drains disposés parallèlement au mur écran, à une profondeur d'un mètre.» Le point 2, D), D4 de l'ancien article 2.2.2 est désormais rédigé comme suit: «Un puisard doit être installé tous les 800 m2 en sous-sol. Le diamètre intérieur du puisard est d'au moins 70 cm. Le puisard doit disposer d'une enveloppe filtrante pour arrêter les fines particules. Il 51 doit être équipé de deux pompes d'assèchement, d'un raccordement vers un quelconque système de collecte pour une réutilisation ultérieure ou, à défaut, d'un branchement au réseau d'assainissement et d'un dispositif automatique d'assèchement en continu.» - La formule 2.2 de l'article 2.2.2, point 2, V) est remplacée comme suit: formule 3.2. L'ancien article «2.2.3 Conditions des points particuliers» est remplacé comme suit: article «3.2.3 Conditions des points particuliers». L'ancien article «2.2.3.1 Jonctions du mur avec les façades» est remplacé comme suit: article «3.2.3.1 Jonctions du mur avec les façades». À l'ancien article 2.2.3.1, point 1, la référence au «tableau 2.4» est supprimée et remplacée comme suit: «tableau 3.4». À l'ancien article 2.2.3.1, le point 3 est remplacé comme suit: «Lorsque le mur est un mur écran en béton coulé in situ, la jonction doit être réalisée au moyen d'un matériel étanche expansé ou de toute autre solution équivalente», le sous a) est supprimé et le sous b) est remplacé par le sous a). - À l'ancien article 2.2.3.1, la figure 2.3 est supprimée et les autres sont renumérotées. - À l'ancien article 2.2.3.1, la référence «(Voir figure 2.3)» du point 4 est supprimée. L'ancien article «2.2.3.1 Jonctions entre les planchers et les cloisons» est remplacé comme suit: article «3.2.3.1 Jonctions entre les planchers et les cloisons». Le point 1 de l'article 2.2.3.2 est remplacé comme suit: «Lorsqu'à l'occasion d'une intervention dans un bâtiment existant, l'étanchéité du plancher est réalisée par l'intérieur, il convient d'utiliser un produit qui supporte la pression négative et les cloisons doivent être en appui sur la couche de protection étanche.» - L'ancien article «2.3 Façades» est numéroté comme suit: «3.3 Façades». L'ancien article «2.3.1 Niveau d'étanchéité» est numéroté comme suit: «3.3.1 Niveau d'étanchéité». Au point 1 de l'ancien article 2.2.3.1, la référence au «tableau 2.5» est supprimée et remplacée comme suit: «tableau 3.5». Au point 1, sous a) de l'ancien article 2.3.1, la référence au «tableau 2.4» est remplacée comme suit: «tableau 3.1». Au point 1, sous b) de l'ancien article 2.3.1, la référence «figure 2.5» est remplacée par «figure 3.2» et le tableau 2.5 est remplacé par le tableau 3.5, la figure 2.4 est remplacée par la figure 3.1 et le tableau 2.6 est remplacé par le tableau 3.6. À l'ancien article 2.3.1, l'ancienne figure 2.5 est remplacée par la figure suivante, numérotée «Figure 3.2»: 52 Vitesse de base du vent [m/s] Zone A: 26 Zone B: 27 Zone C: 29 L'ancien article «2.3.2 Conditions des solutions constructives» est remplacé comme suit: «3.3.2 Conditions des solutions constructives». À l'ancien article 2.3.2 la référence «tableau 2.7» est remplacée par «tableau 3.7» et le tableau 2.7 est numéroté tableau 3.7. À l'article 2.3.2, point 2, B), B3, deuxième paragraphe du tiret relatif à la chambre d'air ventilée et à l'isolant non hydrophile, la référence «article 2.3.3.5» est remplacée comme suit: «article 3.3.3.5». À l'article 2.3.2, point 2, B), B3, quatrième paragraphe du tiret relatif à la chambre d'air ventilée et à l'isolant non hydrophile, les unités cm2 et m2 sont remplacées comme suit: cm² et m². Au point 2, C), C1 de l'ancien article 2.3.2, la référence «1/2 pied» est remplacée comme suit: «11,5 cm». Au point 2, C), C2 de l'ancien article 2.3.2, la référence «1 pied» est remplacée comme suit: «24 cm». Au point 2, H), H1, de l'article 2.3.2, le texte est remplacé comme suit: «Il convient d'utiliser un matériau faiblement hygroscopique dans les cas suivants: - brique ou bloc céramique dont le taux initial d'absorption est ≤ 4,5 kg/m2.min, conformément à l'essai décrit dans la norme UNE EN 772-11; - brique ou bloc céramique dont le taux initial d'absorption d'eau par capillarité est ≤ 75 g/m2.s, conformément à l'essai décrit dans la norme UNE EN 772-11; - pierre naturelle dont l'absorption est ≤ 2%, conformément à l'essai décrit dans la norme UNE-EN 13755.» 53 Au point 2, J) de l'ancien article 2.3.2, la référence à l'«article 5.1.3.1» est remplacée comme suit: «article 6.1.3.1». L'ancien article «2.3.3 Conditions des points particuliers» est remplacé comme suit: «3.3.3 Conditions des points particuliers». L'ancien article «2.3.3.1 Joints de dilatation» est numéroté comme suit: «3.3.3.1 Joints de dilatation». À l'ancien article 2.3.3.1, point 1, la référence au «tableau 2.1» est remplacée comme suit: «tableau 3.1». Au point 2 de l'ancien article 2.3.3.1, la référence au «tableau 2.6» est remplacée comme suit: «tableau 3.3». - Au point 3 de l'ancien article 2.3.3.1, la figure 2.6 est numérotée comme suit: figure 3.3. L'ancien article «2.3.3.2 Démarrage de la façade depuis les fondations» est numéroté comme suit: «3.3.3.2 Démarrage de la façade depuis les fondations». Au point 2 de l'ancien article 2.3.3.2, la référence «dont le coefficient de succion est inférieur à 3%» est remplacée comme suit: «dont le coefficient de succion est inférieur à 3%, conformément à l'essai décrit dans la norme UNE-EN 13755»; la référence «figure 2.7» et remplacée par «figure 3.4» et la figure 2.7 est numérotée figure 3.4. Au point 3 de l'ancien article 2.3.3.3, la référence à l'«article 2.4.4.1.2» est remplacée comme suit: «article 3.4.4.1.2». L'ancien article «2.3.3.3 Jonctions de la façade avec les planchers» est numéroté comme suit: «3.3.3.3 Jonctions de la façade avec les planchers». Au point 1 de l'ancien article 2.3.3.3, la référence à la «figure 2.8» est remplacée par «figure 3.5»; la figure 2.8 est numérotée figure 3.5. L'ancien article «2.3.3.4 Jonctions de la façade avec les piliers» est numéroté comme suit: «3.3.3.4 Jonctions de la façade avec les piliers». Au point 2 de l'ancien article 2.3.3.4, la référence à la «figure 2.9» est remplacée par «figure 3.6»; la figure 2.9 est numérotée figure 3.6. L'ancien article «2.3.3.5 Jonctions de la chambre d'air ventilée avec les planchers et les linteaux» est numéroté comme suit: «3.3.3.5 Jonctions de la chambre d'air ventilée avec les planchers et les linteaux». Au point 2 de l'ancien article 2.3.3.5, la référence «figure 2.10» est remplacée comme suit: «figure 3.7». Au point 3, sous a), de l'ancien article 2.3.3.5, la référence «figure 2.10» est remplacée par «figure 3.7»; la figure 2.10 est numérotée figure 3.7. L'ancien article «2.3.3.6 Jonctions de la façade avec la menuiserie» est numéroté comme suit: «3.3.3.5 Jonctions de la façade avec la menuiserie». Au point 1 de l'ancien article 2.3.3.6, la référence «figure 2.11» est remplacée par «figure 3.8». 54 - Au point 2 de l'ancien article 2.3.3.6, la figure 2.11 est numérotée comme suit: figure 3.8. Le point 4 de l'ancien article 2.3.3.6 est remplacé comme suit: «La pente de la gouttière vers l'extérieur doit être d'au moins 3%, elle doit être étanche ou être placée, en intercalant une couche d'adhérence, sur une barrière étanche fixée aux huisseries ou au mur qui se prolonge au niveau de la partie arrière et des deux côtés de la gouttière, en respectant une pente vers l'extérieur d'au moins 3%». La gouttière doit disposer d'une goutte d'eau en bas de la sortie, séparée du parement extérieur de la façade d'au moins 2 cm, elle doit être fixée à au moins 2 cm du montant (voir la figure 3.9).» L'ancien article «2.3.3.7 Appuis et finitions des façades» est numéroté comme suit: «3.3.3.7 Appuis et finitions des façades». Au point 2 de l'ancien article 2.3.3., les deux références «10» sont remplacées comme suit: «3%». L'ancien article «2.3.3.8 Ancrages dans la façade» est numéroté comme suit: «3.3.3.8 Ancrages dans la façade». L'ancien article «2.3.3.9 Avant-toits et corniches» est numéroté comme suit: «3.3.3.9 Avant-toits et corniches». Au point 1 de l'ancien article 2.3.3.9, la référence «10» est remplacée comme suit: «3%». Au point 1, sous b), de l'ancien article 2.3.3.9, la référence «article 2.4.4.1.2» est remplacée comme suit: «article 3.4.4.1.2». - L'article suivant est introduit: “3.3.3.10 Ouvertures et accès aux toitures 1 Les accès aux toitures et les ouvertures situées sur une façade attenante à une toiture et susceptibles d'être inondées doivent être conçus de sorte à éviter que l'eau qui s'accumule sur la toiture n'entre à l'intérieur.» - L'ancien article «2.4 Toitures» est numéroté comme suit: «3.4 Toitures». L'ancien article «2.4.1 Niveau d'étanchéité» est numéroté comme suit: «3.4.1 Niveau d'étanchéité». L'ancien article «2.4.2 Conditions des solutions constructives» est remplacé comme suit: «3.4.2 Conditions des solutions constructives». Le premier paragraphe du point 1 de l'ancien article 2.4.2 est remplacé comme suit: «Au-dessus du support résistant, les toitures doivent présenter les éléments suivants:» Le point 1, sous b), de l'ancien article 2.4.2 commence par «pour les toitures conventionnelles,». Le sous c) du point 1 de l'ancien article 2.4.2 est remplacé comme suit: «une couche de séparation sous l'isolation thermique, lorsqu'il est nécessaire d'éviter le contact entre des matériaux chimiquement incompatibles ou, dans le cas des toitures inversées, pour éviter l'adhérence entre l'étanchéité et l'isolation thermique». Au point 1, sous f), de l'ancien article 2.4.2, la référence «tableau 2.10» est remplacée comme suit: «tableau 3.10». 55 Le sous g) ii) du point 1 de l'ancien article 2.4.2 est remplacé comme suit: «l'étanchéité présentant une petite résistance au poinçonnement statique, auquel cas, la couche de séparation doit être antipoinçonnement». L'ancien article «2.4.3 Conditions des composants» est remplacé comme suit: «3.4.3 Conditions des composants». L'ancien article «2.4.3.1 Système de formation des pentes» est numéroté comme suit: «3.4.3.1 Système de formation des pentes». Au point 3 de l'ancien article 2.4.3.1, la référence «tableau 2.9» est remplacée par «tableau 3.9», le Tableau 2.9 est numéroté Tableau 3.9 et l'ancien tableau 2.9 est supprimé de la note (1). Au point 4 de l'ancien article 2.4.3.1, la référence «tableau 2.10» est remplacée par «tableau 3.10», le Tableau 2.10 est numéroté Tableau 3.10 et l'ancien tableau 2.10 est remplacé par le suivant; la note (4) est ajoutée: Tableau 2.10 Pentes des toitures inclinées Tuile arrondie Tuile mixte et plate monocanal Tuile plate de Marseille ou tuile mécanique à bourrelets Tuile plate à emboîtement Tuile(3) Couverture(1) (2) Ardoise(4) Cinq Fibre-ciment Synthétique Plaque s et profilés Galvanisés Alliages légers Bitumées Plaques symétriques ondulées grande onde Plaques asymétriques nervurées grande nervure Plaques asymétriques nervurées nervure moyenne Profilés ondulés grande onde Profilés ondulés petite onde Profilés rainurés grande rainure Profilés rainurés rainure moyenne Profilés nervurés Profilés ondulés petite onde Profilés rainurés ou grande nervure Profilés rainurés ou nervure moyenne Profilés nervurés petite nervure Panneaux Profilés ondulés petite onde Profilés nervurés rainure moyenne Plaque système monocouche Plaque système bicouche Pente: minimale en % 32 30 40 50 50 10 10 10 25 10 15 5 8 10 15 5 8 10 5 15 5 25 15 (1) Dans le cas des toitures avec plusieurs systèmes de protection superposés, la pente minimale correspond à la pente minimale de chaque système de protection. (2) Pour les systèmes et les pièces au format particulier, les pentes sont définies en accord avec les exigences d'application correspondantes. (3) Ces pentes sont indiquées pour des allèges de moins de 6,5 m, une exposition dans des conditions normales ou des conditions climatiques défavorables; dans les autres cas, la pente minimale est celle indiquée dans la norme UNE 127.100 («Tuiles en béton. Code pratique pour la conception et la pose des toitures avec des tuiles en béton») ou dans la norme UNE 136.020 («Tuiles céramiques. Code pratique pour la conception et la pose des toitures avec des tuiles céramiques»). (4) Cette pente est indiquée en cas de pluie efficace, de projection horizontale et pour tout type de fixation, dès lors que les pièces présentent l'enrobage spécifié dans la norme UNE 22.190-3 («Produits en ardoise pour les toitures inclinées et revêtements. Partie 3: systèmes de pose»). Il est possible d'utiliser des pentes plus faibles, en considérant les valeurs indiquées dans le tableau 6 de la norme UNE 22.190-3 («Produits en ardoise pour les toitures inclinées et revêtements. Partie 3: systèmes de pose»). 56 L'ancien article «2.4.3.2 Isolation thermique» est numéroté comme suit: «3.4.3.2 Isolation thermique». L'ancien article «2.4.3.3 Couche d'étanchéité» est numéroté comme suit: «3.4.3.3 Couche d'étanchéité». L'ancien article «2.4.3.3.1 Étanchéité avec des matériaux bitumineux et bitumineux modifiés» est numéroté comme suit: «3.4.3.3.1 Étanchéité avec des matériaux bitumineux et bitumineux modifiés». - Le point 1 de l'ancien article 2.4.3.3.1 est supprimé. L'ancien article «2.4.3.3.2 Étanchéité à base de polychlorure de vinyle plastifié» est numéroté comme suit: «3.4.3.3.2 Étanchéité à base de polychlorure de vinyle plastifié». L'ancien article «2.4.3.3.3 Étanchéité à base d'éthylène-propylène-diène monomère» est numéroté comme suit: «3.4.3.3.3 Étanchéité à base d'éthylène-propylène-diène monomère». L'ancien article «2.4.3.3.4 Étanchéité à base de polyoléfines» est numéroté comme suit: «3.4.3.3.4 Étanchéité à base de polyoléfines». L'ancien article «2.4.3.3.5 Étanchéité avec un système de plaques» est numéroté comme suit: «3.4.3.3.5 Étanchéité avec un système de plaques». L'ancien article «2.4.3.4 Chambre d'air ventilée» est numéroté comme suit: «3.4.3.4 Chambre d'air ventilée». Au point 2 de l'ancien article 2.4.3.4, la référence de la formule «(2.3)» est remplacée comme suit: «(3.3)». L'ancien article «2.4.3.5 Couche de protection» est numéroté comme suit: «3.4.3.5 Couche de protection». Le premier paragraphe du point 2 de l'ancien article 2.4.3.5 est remplacé comme suit: «Il est possible d'employer les matériaux ou les systèmes indiqués ci-après ou d'autres, dont l'effet est identique:» L'ancien article «2.4.3.5.1 Couche de gravier» est numéroté comme suit: «3.4.3.5.1 Couche de gravier». - Au point 1 de l'article 2.4.3.5.1 la référence «avec mortier» est supprimée. L'ancien article «2.4.3.5.2 Chape fixe» est numéroté comme suit: «3.4.3.5.2 Chape fixe». L'ancien article «2.4.3.5.3 Chape flottante» est numéroté comme suit: «3.4.3.5.3 Chape flottante». L'ancien article «2.4.3.5.4 Couche de roulement» est numéroté comme suit: «3.4.3.5.4 Couche de roulement». Le point 1 de l'ancien article 2.4.3.5.4 est remplacé comme suit: «La couche de roulement peut être en aggloméré d'asphalte, en béton, en pavés ou en tout autre matériau présentant des caractéristiques similaires.» 57 Le point 2 de l'ancien article 2.4.3.5.4 est remplacé comme suit: «Lorsque l'aggloméré est utilisé à chaud sur une étanchéité qui ne résiste pas aux fortes températures, il convient de la protéger de l'agression thermique.» Le point 3 de l'ancien article 2.4.3.5.4 est remplacé comme suit: «Lorsque l'aggloméré d'asphalte est déposé sur une couche de mortier disposée sur l'étanchéité, une couche de séparation armée de sorte à éviter toute fissuration doit être déposée entre ces deux couches pour éviter toute adhérence.» - L'ancien article «2.4.3.6 Couverture» est numéroté comme suit: «3.4.3.6 Couverture». L'ancien article «2.4.4 Conditions des points particuliers» est remplacé comme suit: «3.4.4 Conditions des points particuliers». L'ancien article «2.4.4.1 Toitures plates» est numéroté comme suit: «3.4.4.1 Toitures plates». L'ancien article «2.4.4.1.1 Joints de dilatation» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.1 Joints de dilatation». Le point 1 de l'ancien article 2.4.4.1.1 est remplacé comme suit: «Les joints de dilatation de la toiture doivent coïncider avec les noues et la distance maximale entre les joints de dilatation contigus doit être de 15 m. Un joint de dilatation doit être posé au niveau de la jonction avec une paroi verticale ou un joint structurel. Les joints doivent être appliqués à toutes les couches de la toiture à partir de l'élément qui sert de support résistant. Les bords des joints de dilatation doivent être arrondis et former un angle d'environ 45°, l'épaisseur du joint doit être supérieure à 3 cm.» Le point 2, sous a) de l'ancien article 2.4.4.1.1 est remplacé comme suit: «coïncider avec les joints de dilatation de la toiture». Le point 3 de l'ancien article 2.4.4.1.1 est remplacé comme suit: «Les joints de dilatation doivent être correctement appliqués, en conformité avec le système d'étanchéité utilisé. Le scellement des joints doit être réalisé à niveau avec la couche de protection de la toiture pour éviter la retenue d'eau». L'ancien article «2.4.4.1.2 Jonction entre la toiture et une paroi verticale» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.2 Jonction entre la toiture et une paroi verticale». Au point 1 de l'ancien article 2.4.4.1.2, la référence «figure 2.13» est remplacée comme suit: «figure 3.10». Au point 2 de l'ancien article 2.4.4.1.2, la figure 2.13 est numérotée comme suit: figure 3.10. L'ancien article «2.4.4.1.3 Jonction entre la toiture et le bord latéral» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.3 Jonction entre la toiture et le bord latéral». Le point 1 de l'article 2.4.4.1.3 est remplacé comme suit: «La jonction doit être traitée selon l'une des formes suivantes: a) en prolongeant l'étanchéité d'un moins 5 cm sur l'avant-toit ou la façade et en la fixant pour éviter qu'elle ne se soulève sous l'effet du vent ou b) en disposant un profilé d'angle 58 i) avec une bordure d'au moins 10 cm, fixée sur l'allège, de sorte que la distance entre la bordure et le bord soit d'au moins 2 cm, comme une goutte d'eau et, ii) en prolongeant l'étanchéité sur la bordure horizontale, afin de couvrir toute la surface.» L'ancien article «2.4.4.1.4 Jonction entre la toiture et un puits perdu ou une gouttière» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.4 Jonction entre la toiture et un puits perdu ou une gouttière». Au point 3 de l'ancien article 2.4.4.1.4, la référence «figure 2.14» est remplacée comme suit: «figure 3.11»; la figure 2.14 est numérotée figure 3.11. Au point 8 de l'ancien article 2.4.4.1.4, la référence «article 2.4.4.1.2» est remplacée comme suit: «article 3.4.4.1.2». Au point 10 de l'ancien article 2.4.4.1.4, la référence «article 2.4.4.1.2» est remplacée comme suit: «article 3.4.4.1.2». L'ancien article «2.4.4.1.5 Déversoirs». Déversoirs» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.5 Au point 3 de l'ancien article 2.4.4.1.5, la référence «figure 2.15» est remplacée comme suit: «figure 2.12». Au point 4 de l'ancien article 2.4.4.1.5, la figure 2.15 est numérotée comme suit: figure 3.12. L'ancien article «2.4.4.1.6 Jonction entre la toiture et les éléments traversants» est numéroté comme suit: «3.4.4.1. 6 Jonction entre la toiture et les éléments traversants». L'ancien article «2.4.4.1.7 Ancrage des éléments» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.7 Ancrage des éléments». L'ancien article «2.4.4.1.8 Coins et angles» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.8 Coins et angles». L'ancien article «2.4.4.1.9 Accès et ouvertures» est numéroté comme suit: «3.4.4.1.9 Accès et ouvertures». - Le point 1 de l'ancien article 2.4.4.1.9 est supprimé, le point 2 est numéroté point 1. Le point 2 de l'ancien article 2.4.4.1.9 est remplacé comme suit: «Les accès et les ouvertures de la toiture doivent être réalisés en posant, autour du vide, un appui surélevé d'au moins 20 cm par rapport à la couche de protection de la toiture, dont l'étanchéité doit être garantie conformément à ce qui est indiqué à l'article 3.4.4.1.2.». L'ancien article «2.4.4.2 Toitures inclinées» est numéroté comme suit: «3.4.4.2 Toitures inclinées». L'ancien article «2.4.4.2.1 Jonction entre la toiture et une paroi verticale» est numéroté comme suit: «3.4.4.2.1 Jonction entre la toiture et une paroi verticale». Au point 3 de l'ancien article 2.4.4.2.1, la référence «article 2.4.4.2.9» est remplacée comme suit: «article 3.4.4.2.9». 59 Au point 4 de l'ancien article 2.4.4.2.1, la référence «figure 2.16» est remplacée par «figure 3.13»; la figure 2.16 est numérotée figure 3.13. - L'ancien article «2.4.4.2.2 Avant-toit» est numéroté comme suit: «3.4.4.2.2 Avant-toit». L'ancien article «2.4.4.2.3 Bord latéral» est numéroté comme suit: «3.4.4.2.3 Bord latéral». - L'ancien article «2.4.4.2.4 Noues» est numéroté comme suit: «3.4.4.2. 4 Noues». L'ancien article «2.4.4.2.5 Faîtage et noues» est numéroté comme suit: «3.4.4.2.5 Faîtage et noues». L'ancien article «2.4.4.2.6 Jonction entre la toiture et les éléments traversants» est numéroté comme suit: «3.4.4.2.6 Jonction entre la toiture et les éléments traversants». Au point 1 de l'ancien article 2.4.4.2.6, la référence «noue» est remplacée comme suit: «noues». L'ancien article «2.4.4.2.7 Puits de lumière» est numéroté comme suit: «3.4.4.2.7 Puits de lumière». L'ancien article «2.4.4.2.8 Ancrage des éléments» est numéroté comme suit: «3.4.4.2.8 Ancrage des éléments». L'ancien article «2.4.4.2.9 Gouttières» est numéroté comme suit: «3.4.4.2. 9 Gouttières». Aux sous a), b) et c) du point 5 de l'ancien article 2.4.4.2.9 la référence «figure 2.17» est remplacée par «figure 3.14» et, au sous c), la figure 2.17 est remplacée par figure 3.14. - L'ancien article «3 Dimensionnement» est numéroté comme suit: «4 Dimensionnement». L'ancien article «3.1 Tuyaux de drainage» est numéroté comme suit: «4.1 Tuyaux de drainage». Au point 1 de l'ancien article 3.1, la référence «tableau 3.1» est remplacée par «tableau 4.1» et le Tableau 3.1 est numéroté Tableau 4.1. Au point 2 de l'ancien article 3.1, la référence «tableau 3.2» est remplacée par «tableau 4.2» et le Tableau 3.2 est numéroté Tableau 4.2. - L'ancien article «3.2 Goulottes» est numéroté comme suit: «4.2 Goulottes». Au point 2 de l'ancien article 3.2, la référence «tableau 3.3» est remplacée par «tableau 4.3» et le Tableau 3.3 est numéroté Tableau 4.3. - À l'ancien article 3.2, dans le tableau 3.3, le symbole % est remplacé par ‰. L'ancien article «3.3 Pompes d'assèchement» est numéroté comme suit: «4.3 Pompes d'assèchement». Le point 2 de l'ancien article 3.3 est remplacé comme suit: «Le volume de chaque chambre de pompage doit être calculé en fonction du débit d'eau à évacuer, en tenant compte du débit d'évacuation de la pompe à installer; le nombre de démarrages par heure ne doit pas être supérieur à 12». - À l'ancien article 3.3, le tableau 3.4 est supprimé. 60 L'ancien article «4 Produits de construction» est numéroté comme suit: «5 Produits de construction». L'ancien article «4.1 Caractéristiques exigibles aux produits» est numéroté comme suit: «5.1 Caractéristiques exigibles aux produits». - L'ancien article «4.1.1 Introduction» est numéroté comme suit: «5.1.1 Introduction». Au point 2 de l'ancien article 4.1.1, la référence «définissent» est remplacée par «caractérisent» et la référence «g/(m2.s0,5)» est supprimée. Au point 3 de l'ancien article 4.1.1, la référence «définissent» est remplacée par «caractérisent». Au point 4 de l'ancien article 4.1.1, la référence «Les produits pour» est remplacée par «Les plaques de» et la référence «définissent» est remplacée par «caractérisent». Au point 4 de l'ancien article 4.1.1 de la version espagnole, la référence «raices» est remplacée par «raíces» (racines). Au point 4, sous k), de l'ancien article 4.1.1, la référence «N/5 cm» est remplacée par «N/50 mm». L'ancien article «4.1.2 Composants de la peau principale des façades» est numéroté comme suit: «5.1.2 Composants de la peau principale des façades». Les points 1 et 2 de l'ancien article 4.1.2 sont supprimés et le point numéro 3 est renuméroté en conséquence. L'ancien article «4.1.3 Isolation thermique» est numéroté comme suit: «5.1.3 Isolation thermique». L'ancien article «4.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier» est numéroté comme suit: «5.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier». - L'ancien article «5 Construction» est numéroté comme suit: «6 Construction». - L'ancien article «5.1 Exécution» est numéroté comme suit: «6.1 Exécution». - L'ancien article «5.1.1 Murs» est numéroté comme suit: «6.1.1 Murs». L'ancien article «5.1.1.1 Exigences relatives aux gaines» est numéroté comme suit: «6.1.1.1 Exigences relatives aux gaines». L'ancien article «5.1.1.2 Exigences relatives aux plaques d'étanchéité» est numéroté comme suit: «6.1.1.2 Exigences relatives aux plaques d'étanchéité». L'ancien article «5.1.1.3 Exigences relatives au mortier hydrofuge» est numéroté comme suit: «6.1.1.3 Exigences relatives au mortier hydrofuge». L'ancien article «5.1.1.4 Exigences relatives aux produits liquides d'étanchéité» est numéroté comme suit: «6.1.1.4 Exigences relatives aux produits liquides d'étanchéité». L'ancien article «5.1.1.4.1 Revêtements en résine synthétique» est numéroté comme suit: «6.1.1.4.1 Revêtements en résine synthétique». 61 Le point 5 de l'ancien article 5.1.1.4.1 est remplacé comme suit: «L'épaisseur de la couche de résine doit être comprise entre 300 et 500 µm, de manière à couvrir une bande d'au moins 10 cm de largeur à partir de la jonction». L'ancien article «5.1.1.4.2 Polymères acryliques» est numéroté comme suit: «6.1.1.4.2 Polymères acryliques». L'ancien article «5.1.1.4.3 Caoutchouc acrylique et résines acryliques» est numéroté comme suit: «6.1.1.4.3 Caoutchouc acrylique et résines acryliques». L'ancien article «5.1.1.5 Exigences relatives au scellement des joints» est numéroté comme suit: «6.1.1.5 Exigences relatives au scellement des joints». L'ancien article «5.1.1.5.1 Mastics à base de polyuréthane» est numéroté comme suit: «6.1.1.5.1 Mastics à base de polyuréthane». L'ancien article «5.1.1.5.2 Mastics à base de silicone» est numéroté comme suit: «6.1.1.5.2 Mastics à base de silicone». L'ancien article «5.1.1.5.3 Mastics à base de résines acryliques» est numéroté comme suit: «6.1.1.5.3 Mastics à base de résines acryliques». L'ancien article «5.1.1.5.4 Mastics d'asphalte» est numéroté comme suit: «6.1.1.5.4 Mastics d'asphalte». L'ancien article «5.1.1.6 Exigences relatives aux systèmes de drainage» est numéroté comme suit: «6.1.1.6 Exigences relatives aux systèmes de drainage». - L'ancien article «5.1.2 Terrains» est numéroté comme suit: «6.1.2 Terrains». L'ancien article «5.1.2.1 Exigences relatives aux gaines» est numéroté comme suit: «6.1.2.1 Exigences relatives aux gaines». L'ancien article «5.1.2.2 Exigences relatives aux plaques d'étanchéité» est numéroté comme suit: «6.1.2.2 Exigences relatives aux plaques d'étanchéité». L'ancien article «5.1.2.3 Exigences relatives aux regards de visite» est numéroté comme suit: «6.1.2.3 Exigences relatives aux regards de visite». L'ancien article «5.1.2.4 Exigences relatives au béton de propreté» est numéroté comme suit: «6.1.2.4 Exigences relatives au béton de propreté». Au point 2 de l'ancien article 5.1.2.4 de la version espagnole, la référence «lamina» est remplacée comme suit: «lámina» (plaque). - L'ancien article «5.1.3 Façades» est numéroté comme suit: «6.1.3 Façades». L'ancien article «5.1.3.1 Exigences relatives à la peau principale» est numéroté comme suit: «6.1.3.1 Exigences relatives à la peau principale». Le point 1 de l'ancien article 5.1.3.1 est remplacé comme suit: «Lorsque le voile principal est en briques, avant la pose, les pièces doivent être préalablement plongées dans l'eau, exception faite des briques hydrofuges et de celles dont la succion est inférieure à 1 kg/(m2min.), conformément à l'essai décrit dans la norme UNE EN-772 11. En cas d'utilisation de joints résistants à la haute ou moyenne filtration, le matériel qui compose le voile doit être humidifié avant la pose.» 62 - Au point 4 de l'ancien article 5.1.3.1, une virgule est insérée entre «planchers» et «le». L'ancien article «5.1.3.2 Exigences relatives au revêtement intermédiaire» est numéroté comme suit: «6.1.3.2 Exigences relatives au revêtement intermédiaire». L'ancien article «5.1.3.3 Exigences relatives à l'isolation thermique» est numéroté comme suit: «6.1.3.3 Exigences relatives à l'isolation thermique». L'ancien article «5.1.3.4 Exigences relatives à la chambre d'air ventilée» est numéroté comme suit: «6.1.3.4 Exigences relatives à la chambre d'air ventilée». L'ancien article «5.1.3.5 Exigences relatives au revêtement extérieur» est numéroté comme suit: «6.1.3.5 Exigences relatives au revêtement extérieur». L'ancien article «5.1.3.6 Conditions des points particuliers» est numéroté comme suit: «6.1.3.6 Conditions des points particuliers». - L'ancien article «5.1.4 Toitures» est numéroté comme suit: «6.1.4 Toitures». L'ancien article «5.1.4.1 Exigences relatives à la formation des pentes» est numéroté comme suit: «6.1.4.1 Exigences relatives à la formation des pentes». L'ancien article «5.1.4.2 Exigences relatives à la barrière à la vapeur» est numéroté comme suit: «6.1.4.2 Exigences relatives à la barrière à la vapeur». L'ancien article «5.1.4.3 Exigences relatives à l'étanchéité» est numéroté comme suit: «6.1.4.3 Exigences relatives à l'étanchéité». L'ancien article «5.1.4.4 Exigences relatives à l'étanchéité» est numéroté comme suit: «6.1.4.4 Exigences relatives à l'étanchéité». L'ancien article «5.1.4.5 Exigences relatives à la chambre d'air ventilée » est numéroté comme suit: «6.1.4.5 Exigences relatives à la chambre d'air ventilée». L'ancien article «5.2 Contrôle de l'exécution» est numéroté comme suit: «6.2 Contrôle de l'exécution». L'ancien article «5.3 Contrôle de l'ouvrage fini» est numéroté comme suit: «6.3 Contrôle de l'ouvrage fini». L'ancien article «6 Entretien et conservation» est numéroté comme suit: «7 Entretien et conservation». - À l'ancien article 6, le Tableau 6.1 est numéroté comme suit: Tableau 7.1. À l'ancien article 6, dans l'ancien tableau 6.1, ligne relative aux terrains, la référence «Vérification de l'état des pompes d'assèchement, y compris des pompes de secours dans le cas où leur installation aurait été nécessaire pour garantir le drainage» est remplacée comme suit: «Vérification de l'état des pompes d'assèchement, y compris des pompes de secours.» À l'annexe A Terminologie, définition de l'isolation non hydrophile, la référence «UNE-EN 1609:1997» est remplacée par «UNE-EN 1609» et la référence «UNE-EN 12087:1997» est remplacée par «UNE-EN 12087». 63 À l'annexe A Terminologie, définition de la couche de séparation, le premier paragraphe est remplacé comme suit: «couche qui est intercalée entre les différents composants pour tout ou partie des finalités suivantes:» À l'annexe A Terminologie, définition de la couche de séparation, la référence «à la membrane» du sous b) est supprimée. - À l'annexe A Terminologie, la définition du surjoint est supprimée. À l'annexe A Terminologie, définition de la perméabilité à la vapeur d'eau, la référence «g·cm/(mmHG·m2·jour)» est remplacée par «g·cm/(mmHg·m2·jour)». À l'annexe A Terminologie, définition de la peinture d'étanchéité, la référence «et l'absorption» est supprimée. À l'annexe A Terminologie, concernant les entrées du système par adhérence, système fixé mécaniquement et système sans adhérence, les mots «d'étanchéité)» sont ajoutés avant les deux points. - À l'annexe A Terminologie, la définition du système par semi-adhérence est supprimée. Le point 2 de l'article 1.1 de la section HS 2 est remplacé comme suit: «Pour les autres bâtiments de construction neuve, concernant la collecte des déchets ordinaires, la preuve de la conformité à l'exigence de base doit être rapportée au moyen d'une étude spécifique basée sur des critères analogues à ceux définis dans cette section.» Aux sous a) et b) du point 2 de l'article 1.2, la référence «en l'absence d'une réglementation en matière d'urbanisme» est ajoutée. - À l'article 2.1.2.1, la formule (2.1) est remplacée par la suivante: “ S 0,8 P T f G f C f ”. Au point 1 de l'article 2.1.2.1, le «Divers» est remplacé par «Autres» dans la légende de la référence Gf. Au point 1 de l'article 2.1.2.1, la valeur correspondant à Autres est remplacée par «5,08» dans la référence Gf de la légende. - Au point 1 de l'article 2.1.2.1, la référence «Mf» est supprimée de la légende. - À l'article 2.1.2.2, la formule (2.2) est remplacée par la suivante: “ SR P ( Ff ) ”. - À l'article 2.1.2.2, tableau 2.2, la référence «Divers» est remplacée par «Autres». À l'article 2.1.2.2, tableau 2.2, la valeur de Ff correspondant à la fraction Autres est remplacée par 0,018. - Au point 1 de l'article 2.1.2.2, la référence «Mf» est supprimée de la légende. - À l'article 2.1.3, sous d), la référence suivante est supprimée: “:1994”. Au point 2 de l'article 2.2.4, sous b), la référence suivante est supprimée: «1994». - À l'article 2.3, tableau 2.3, la référence «Divers» est remplacée par «Autres». À l'annexe A Terminologie, définition du facteur de fraction, la référence «Divers» est remplacée par «Autres» et sa valeur est remplacée par «5,08». À l'annexe A Terminologie, définition du facteur de fraction, tableau A.2, la référence «Divers» est remplacée par «Autres». 64 À l'annexe A Terminologie, définition du facteur de fraction, tableau A.2, fraction Autres, la valeur de Tf est remplacée par «1», celle de Gf est remplacée par «5,08(1)» et celle de Ff est remplacée par «0,018». À l'annexe A Terminologie, définition du facteur de fraction, tableau A.2, la note suivante est ajoutée: «(1) Cette valeur est surdimensionnée de manière à envisager la possibilité qu'environ 30 % des occupants de l'immeuble ne trient pas les différentes fractions. Cette valeur résulte d'additionner la valeur estimée de Gf correspondant à la fraction Autres (1,50) aux valeurs correspondant à 30 % des autres fractions définies dans le tableau.» À l'annexe A Terminologie, la définition du déchet est remplacée comme suit: “(conformément aux dispositions de la loi 22/2011, du 28 juillet 2011, relative aux déchets et aux sols pollués) toute substance ou tout objet dont le détenteur se débarrasse ou compte se débarrasser ou a l'obligation de se débarrasser.» - À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée: Déchets ménagers: (conformément aux dispositions de la loi 22/2011, du 28 juillet 2011, relative aux déchets et aux sols pollués) les déchets issus de l'activité quotidienne des ménages. Sont également considérés comme des déchets ménagers ceux similaires aux précédents, issus des activités de services ou de l'industrie. Relèvent également de cette catégorie, les déchets produits par les foyers, provenant des appareils électriques et électroniques, les vêtements, les piles, les accumulateurs, les meubles et effets personnels, ainsi que les déchets et les déblais provenant de petits travaux de construction ou de réparation à domicile. Relèvent de la catégorie des déchets ménagers, les déchets provenant du nettoyage de la voirie, des espaces verts, des espaces de loisirs et des plages, les animaux domestiques morts et les véhicules abandonnés. À l'annexe A Terminologie, le premier paragraphe de la définition des déchets ordinaires est remplacé comme suit: Déchets ordinaires: déchets ménagers, à l'exception de: a) appareils électriques et électroniques, vêtements, piles, accumulateurs, meubles et effets personnels, ainsi que les déchets et les déblais provenant de petits travaux de construction ou de réparation à domicile; b) déchets provenant du nettoyage de la voirie, des espaces verts, des espaces de loisirs et des plages, les animaux domestiques morts et les véhicules abandonnés. À l'annexe A Terminologie, définition des déchets ordinaires, tableau A.3, la référence «Divers(1)» est remplacée par «Autres» et la note (1) est supprimée. - À l'annexe A Terminologie, la définition des déchets urbains est supprimée. - À l'annexe B, la note Mf est supprimée. - L'article 1.1 Champ d'application de la section HS 3 est rédigé comme suit: 1 «Cette section concerne les bâtiments ou parties des bâtiments affectés aux usages suivants: 65 2 a) logement et, pour la partie correspondant à ces derniers, les locaux destinés aux ordures et les débarras; b) garage ou parking. Concernant les bâtiments et locaux affectés à d'autres usages, on considère qu'il est satisfait aux exigences de base lorsque les conditions fixées dans le règlement des installations thermiques des bâtiments sont respectées». Le titre de l'article 2 est remplacé comme suit: Caractérisation et quantification de l'exigence Le point 1 de l'article 2 est remplacé par les points suivants et renuméroté en conséquence: 1 «Dans les locaux d'habitation, il est satisfait à l'exigence lorsque le débit de l'air extérieur, dans chaque local, atteint une concentration moyenne annuelle en CO2 de moins de 2 000 ppm et une concentration annuelle cumulée en CO2 inférieure à 500 000 ppm. 2 Ces conditions sont considérées comme satisfaites lorsque les débits minimaux continus de ventilation qui figurent au tableau 2.1. sont respectés. 3 Les débits minimaux continus suffisants pour satisfaire à l'exigence de base pour les autres locaux figurent également dans ce tableau. 4 Le tableau doit être appliqué en tenant compte des règles suivantes». - Le sous c) du point 1 de l'article 3.1.1, est remplacé comme suit: c) «les ouvertures d'entrée d'air consistent dans des ouvertures équipées de dispositifs d'aération ou d'ouvertures fixes dans la menuiserie, comme les dispositifs de microaération perméables à l'air, dont la position d'ouverture est supérieure ou égale à celle relevant de la classe 1, conformément à la norme UNE EN 12207; toutefois, lorsque les menuiseries extérieures relèvent de la classe 1 de perméabilité à l'air, conformément à la norme UNE EN 12207, les joints d'aération peuvent être considérés comme des ouvertures d'entrée d'air». - Le sous d) du point 1 de l'article 3.1.1, est remplacé comme suit: d) «en cas de ventilation hybride, les ouvertures d'entrée d'air doivent communiquer directement avec l'extérieur. Il est toutefois possible d'utiliser des conduits d'entrée d'air lorsque le système de ventilation fonctionne en régime naturel pendant au moins 30 % de l'année. Au point 3 de l'article 3.1.1, la référence «Lorsque ce conduit est partagé entre plusieurs extracteurs, chacun d'eux doit être équipé d'un robinet d'ouverture automatique relié au conduit seulement lorsqu'il fonctionne ou de tout autre dispositif anti-retour» est remplacée comme suit: «Ce système doit être équipé d'un mécanisme d'ouverture automatique qui relie l'extracteur et le conduit, seulement quand ce dernier fonctionne, ou de tout autre dispositif anti-retour». Au point 5 de l'article 3.1.4.2, la référence «Dans les parkings compartimentés» est remplacée comme suit: «Dans les zones de parkings compartimentés.» 66 Le point 6 de l'article 3.1.4.2 est remplacé comme suit: «Pour réduire aux limites acceptables l'arrêt de la ventilation en cas de panne des aérateurs mécaniques, la superficie du parking est divisée en zones de 25 places au maximum, chaque zone étant reliée à un réseau de conduits d'extraction, équipé d'un aérateur mécanique ou de tout autre dispositif similaire.» Au point 5 de l'article 3.2.1, la référence («voir les exemples de la figure 3.4)» est supprimée. Au point 1 de l'article 3.2.3, in fine, il est ajouté: «sauf lorsque les conduits d'extraction sont contigus et qu'ils peuvent partager l'aérateur hybride». - Le point 5 de l'article 3.2.3 est supprimé et les autres points sont renumérotés. Un nouveau point 2 est ajouté à l'article 3.2.4; il est rédigé comme suit: «Chaque conduit d'extractionde la ventilation de la cuisine doit disposer d'un extracteur situé au niveau de la bouche d'extraction, même s'il est possible qu'un même conduit d'extraction collectif soit utilisé pour plusieurs cuisines»; les autres points sont renumérotés. - Les anciens points 5 et 7 de l'article 3.2.4 et la Figure 3.5 sont supprimés. Au point 1 de l'article 4.1, la référence «qv: débit de ventilation minimal exigé du local [l/s], du tableau 2.1» est remplacé par «qv: débit de ventilation minimal exigé du local [l/s], du tableau 2.1». Le point 1 de l'article 4.2.2 est remplacé comme suit: «Chaque section du conduit doit être dimensionnée conformément au débit d'air qui la traverse, celui-ci étant égal à la somme des débits qui traversent les bouches d'extraction donnant sur la section, et être prévue pour une dépression suffisante afin de prévenir les pertes de pression du système». Le point 2 de l'article 4.2.2 est remplacé comme suit: «Dans les parkings ou garages, les réseaux de chaque zone sont dimensionnés sur la base de la moitié du débit au moins lorsqu'il existe deux réseaux, sur la base d'un tiers s'il existe trois réseaux et ainsi de suite». Le point 2 de l'article 5.1 est remplacé comme suit: «Sont acceptés les conduits en tôle fabriqués conformément aux exigences des normes UNE-EN 1507 et UNE-EN 12237. Pour obtenir un débit d'air contrôlé dans le système, les infiltrations à l'intérieur de l'installation fonctionnant en dépression- et les exfiltrations -fonctionnant en surpression- doivent être inférieures à 2 % du débit d'air contrôlé dans le système. Sont considérés comme satisfaisant à cette exigence les conduits relevant des classes d'étanchéité B, C et D conformément aux normes précédentes.» Au point 2 de l'article 6.1.2, la référence «UNE-EN 1507:2007» est remplacée par «UNE-EN 1507». À l'annexe A Terminologie, définition des parkings compartimentés, la référence «les places réservées aux différents usagers sont séparées» est remplacée par «les places sont séparées». À l'annexe A Terminologie, définition de l'aérateur hybride, la référence «placé sur la bouche d'évacuation» est supprimée. À l'annexe A Terminologie, définition de l'aérateur mécanique, les références «placé sur la bouche d'évacuation» et «en continu» sont supprimées. 67 À l'annexe A Terminologie, définition du conduit d'entrée, la référence «air extérieur à l'intérieur d'un local lorsqu'aucun des éléments de construction qui le composent n'est en contact avec un espace extérieur prévu pour installer, sur ce dernier, l'ouverture d'entrée d'air» est remplacée par «air extérieur à l'intérieur». À l'annexe A Terminologie, définition de la dépression, la référence «à prendre comme référence» est supprimée. À l'annexe A Terminologie, la définition de l'extracteur est modifiée comme suit: «dispositif du système additionnel spécifique pour les cuisines, fixé au niveau de la bouche d'extraction, équipé d'un ventilateur pour faciliter l'extraction des particules polluantes». Au point 1 de l'article 1.1, section HS4, la référence suivante est supprimée: «Les extensions, les modifications, les réhabilitations des installations existantes sont considérées incluses lorsque le nombre ou la capacité des dispositifs d'entrée et de sortie de l'installation est augmenté». - À l'article 2.1, la référence «2.1 Propriétés de l'installation» est supprimée. - L'article 2.1.1 est numéroté comme suit: 2.1. - Le point 2 du nouvel article 2.1 est supprimé et les autres points sont renumérotés. Au nouveau point 2 du nouvel article 2.1, le sous f) est remplacé comme suit: «doivent résister aux températures de service prévues, aux températures d'au moins 40° C pour l'eau froide et aux températures de l'environnement extérieur». Au nouveau point 4 du nouvel article 2.1, la référence suivante est ajoutée: «Il convient de satisfaire, le cas échéant, aux exigences du décret royal 865/2003, du 4 juillet 2003, fixant les critères en matière d'hygiène et de santé pour la prévention et le contrôle de la légionellose. Par ailleurs, la température de l'eau chaude sanitaire (ECS) aux points de consommation doit être comprise entre 50 et 65° C, à l'exception des installations situées dans des bâtiments à usage exclusif d'habitation, dès lors que ces dernières n'ont pas d'incidence à l'extérieur desdits bâtiments.» Un nouveau point 5 est ajouté au nouvel article 2.1: «L'installation doit être protégée contre les refoulements susceptibles de polluer l'eau fournie. Pour ce faire: a) il convient d'installer des dispositifs anti-refoulement avec des robinets de vidange pour éviter l'inversion du sens du flux aux points opportuns et permettre de vidanger une quelconque section du réseau; b) les installations d'alimentation en eau ne peuvent pas être reliées directement aux installations d'évacuation ni aux installations d'alimentation en eau qui ne proviendrait pas du réseau public; c) au niveau des appareils et des équipements de l'installation, l'arrivée d'eau est assurée de manière à éviter les refoulements. Un nouveau point 6 est ajouté au nouvel article 2.1: «Lorsqu'il existe une installation d'alimentation en eau non potable, les conduits, les robinets et les autres points de fourniture de cette installation doivent être correctement signalés pour être facilement identifiables». - L'article 2.1.2 est supprimé. 68 - L'article 2.1.3 est numéroté comme suit: 2.2. Au point 1 de l'article 2.2, la référence «les débits qui figurent au tableau 2.1» est remplacée comme suit: «au moins les débits instantanés qui figurent au tableau 2.1. Les appareils qui ne peuvent pas être assimilés à ceux figurant au tableau 2.1, ainsi que l'équipement industriel, doivent être prévus pour le débit recommandé par le fabricant». - À l'article 2.2, le tableau 2.1 est remplacé comme suit: Débit instantané minimal d'eau froide Débit instantané minimal d'ECS(1) [dm3/s] [dm3/s] 0,10 0,07 0,10 - 0,15 - 0,20 0,10 Lave-vaisselle et lave-linge ménagers et similaires 0,20 0,20 Baignoire 0,30 0,20 WC avec fluxmètre 1,25 - Robinet isolé ou de garage 0,20 - Type d'appareil Lave-mains, lavabo, bidet et similaires WC avec chasse d'eau, chasse-d'eau et similaires urinoir avec Urinoir avec mitigeur Douche, évier ménager, vide-ordures et similaires lave-vaisselle, (1) Ne s'applique pas lorsque l'alimentation n'est pas nécessaire. - Le point 4 de l'article 2.2 est supprimé. Un nouveau point 4 est ajouté au nouvel article 22: «Les fournisseurs communiquent les renseignements sur les débits et la pression qui serviront de base au dimensionnement de l'installation.» - L'article 2.1.4 original est supprimé. - L'article 2.2 original est supprimé. Un nouveau point 2 est ajouté à l'article 3: «À l'exception des maisons indépendantes ou jumelées, les éléments et équipements de l'installation qui l'exigent tels que les générateurs de pression, les systèmes de traitement des eaux ou les compteurs, doivent être installés dans des locaux suffisamment grands pour en garantir la maintenance. Les réseaux de conduits doivent être conçus de manière à en faciliter l'accès pour les opérations de maintenance et de réparation; ils doivent être visibles, logés dans des creux ou des trappes visitables ou disposer de regards de visite». Au point 1 de l'article 3.1, la référence «Le schéma général de l'installation doit être conforme à l'un des types suivants:» est remplacée comme suit: «Le schéma général de l'installation doit être conforme à l'un des types suivants ou à une combinaison des deux:» Au sous a) du point 1 de l'article 3.1, la référence «compteur général unique, selon le schéma de la figure 3.1, composé du raccordement, de l'installation générale comprenant un 69 tableau ou un regard pour le compteur général, un tube d'alimentation et un distributeur général» est remplacée comme suit: «compteur général unique, composé du raccordement, de l'installation générale comprenant le compteur général placé dans un tableau ou un regard, un tube d'alimentation et un distributeur général». - Au sous a), point 1 de l'article 3.1, la figure 3.1 est supprimée. Au sous b) du point 1 de l'article 3.1, la référence «compteurs isolés, selon le schéma de la figure 3.2, divisionnaires, composés du raccordement, de l'installation générale comprenant les compteurs isolés, les installations privées et les dérivations collectives» est remplacée comme suit: «compteurs divisionnaires, isolés ou en batterie, composés du raccordement, de l'installation générale comprenant les compteurs et les installations privées». - Au sous b), point 1 de l'article 3.1, la figure 3.2 est supprimée. Au point 1 de l'article 3.2.1.2.2, la référence «type Y avec un seuil de filtration compris entre 25 et 50 µm, avec une grille en acier inoxydable et un bain d'argenture, pour éviter la formation des bactéries, autonettoyante. La situation du filtre» est remplacée comme suit: "d'un type qui permet la rétention des résidus, avec un seuil de filtration compris entre 80 et 150 µm, avec une grille en acier inoxydable autonettoyante. Sa situation» Au point 1 de l'article 3.2.1.2.3., la référence «une vanne de rétention» est remplacée comme suit: «un dispositif anti-retour». Au point 1 de l'article 3.2.1.2.4, la référence «Si encastré» est remplacée par «Si encastré ou enterré». Au point 1 de l'article 3.2.1.2.6, la référence «de ce dernier» est remplacée comme suit: «du bâtiment». Au point 3 de l'article 3.2.1.2.6, les références «une vanne de rétention» et «la vanne de rétention» sont remplacées comme suit: «un dispositif anti-retour» et «Le dispositif antiretour». Au point 3 de l'article 3.2.1.2.7., la référence «Après chaque compteur, il convient de placer une vanne de rétention» est remplacée comme suit: «et ensuite un dispositif antiretour». Au sous d) du point 1 de l'article 3.2.1.3, la référence «dont, tous les appareils de distribution, aussi bien les réservoirs que les robinets, les chauffe-eau instantanés, les accumulateurs, les chaudières individuelles de production d'ECS et de chauffage et, plus généralement, les appareils sanitaires, sont équipés d'une vanne d'arrêt individuelle» est remplacée comme suit: "qui alimentent les appareils tels que les lavabos, les baignoires, les réservoirs, les chauffe-eau instantanés, les accumulateurs, les chaudières individuelles de production d'ECS et les robinets isolés. En règle générale, le point de consommation des appareils doit être équipé d'une vanne d'arrêt qui en permet le démontage, sans affecter le reste de l'installation, ni les autres appareils de la pièce humide». Au sous a), point 2 de l'article 3.2.1.5.1, la référence «composé, au moins, de deux pompes offrant les mêmes prestations et fonctionnant en alternance, montées en parallèle» 70 est remplacée comme suit: «composé de deux ou plusieurs pompes offrant les mêmes prestations et fonctionnant en alternance, montées en parallèle. En fonction du débit total du groupe, il est nécessaire de disposer au moins de: deux pompes pour des débits allant jusqu'à 10 dm3/s, trois pour des débits allant jusqu'à 30 dm3/s et quatre pour les débits supérieurs à 30 dm3/s.» - Au sous b), point 2 de l'article 3.2.1.5.1, la figure 3.3 est supprimée. Après l'article 3.2.1.5.2, un nouvel article 3.2.1.5.3 est ajouté, il est intitulé comme suit: «Dérivation alternative du générateur de pression conventionnel» et le point 1 est rédigé comme suit: «Il convient de prévoir une dérivation alternative ou by-pass du générateur de pression conventionnel qui relie le tuyau d'alimentation ou tuyau de sortie afin d'éviter toute interruption de la fourniture en eau en cas d'arrêt du générateur et ainsi profiter de la pression du réseau de distribution lorsqu'elle est suffisante pour alimenter l'installation.» Au point 1 de l'article 3.2.1.6.1, la référence «Dans le cas où l'on souhaiterait installer un système de traitement dans l'installation intérieure, l'eau ne doit pas perdre en qualité» est remplacée comme suit: «Dans le cas où l'on souhaiterait installer un système de traitement, ce dernier ne doit pas affecter la qualité de l'eau». Au sous a), point 8 de l'article 3.2.2.1, la référence «Règlement des installations thermiques des bâtiments et ses instructions techniques complémentaires (ITE)» est remplacée comme suit: «Règlement des installations thermiques des bâtiments (RITE) et ses instructions techniques (IT)». Au point 9 de l'article 3.2.2.1, la référence «Règlement des installations thermiques des bâtiments et ses instructions techniques complémentaires (ITE)» est remplacée comme suit: «RITE et ses IT.» Au point 3 de l'article 3.3.6, la référence «Dans les groupes de surélévation de type conventionnel, il convient d'installer un clapet anti-retour, de type membrane, pour amortir les éventuels coups de bélier.» est remplacée comme suit: «Dans les générateurs de pression de type conventionnel, pour amortir les éventuels coups de bélier, il convient d'installer un clapet anti-retour, de type membrane ou tout autre dispositif approprié.» - L'article 3.6 est supprimé. - À l'article 4.1, la référence au titre de l'article «Réserve d'espace dans le bâtiment» est remplacée comme suit: «Réserve d'espace dans le bâtiment pour installer le compteur général». Au point 1 de l'article 4.1, la référence «un tableau ou une chambre pour installer le compteur général dont les dimensions» est remplacée comme suit: «un tableau, une chambre ou un regard pour installer le compteur général aux dimensions minimales». Au point 1 de l'article 4.1, le titre du tableau 4.1: «Tableau 4.1 Dimensions de l'armoire ou du regard pour le compteur général» est remplacée comme suit: «Tableau 4.1 Dimensions pour installer le compteur général». Le tableau 4.1 est remplacé par le suivant: Dimensions (mm) Longueur Largeur Profondeur 15 600 500 200 20 600 500 200 25 900 500 300 Diamètre nominal du compteur (mm) 32 40 50 65 80 900 1300 2100 2100 2200 500 600 700 700 800 300 500 700 700 800 100 2500 800 900 125 3000 800 1000 150 3000 800 1000 71 Au sous c), point 2 de l'article 4.2.1, la référence «débit de calcul» est remplacée comme suit: «débit de calcul ou débit simultané». Au sous e), point 2 de l'article 4.2.1, la référence «débit» est remplacée comme suit: «débit de calcul». Un nouveau point 3 est ajouté après le point 2 de l'article 4.2.1; il est rédigé comme suit: «Les diamètres ainsi obtenus doivent être vérifiés en fonction de leur perte de charge». Au point 1 de l'article 4.2.2, la référence «dépasse les valeurs minimales indiquées à l'article 2.1.3» est remplacée comme suit: «dépasse les valeurs minimales indiquées à l'article 2.2». - Au point 1 de l'article 4.3, le tableau 4.2 est remplacé par le suivant: Type d'appareil Diamètre nominal du tuyau de raccordement Tube en acier Tube en cuivre ou en plastique (mm) Lave-mains, lavabo, bidet, WC avec chasse d'eau, urinoir avec chasse-d'eau ou urinoir avec mitigeur, douche ½ 12 Baignoire ¾ 20 ½ (écrou à ¾) 12 Lave-linge ménager ¾ 20 Évier ménager ½ 12 Évier non ménager ¾ 20 WC avec fluxmètre 1- 1 ½ 25-40 ¾ 20 Lave-vaisselle ménager Vide-ordures À l'article 4.4.3, le titre de l'article avec la référence «Calcul de l'isolation thermique» est remplacé comme suit: «Dimensionnement de l'isolation thermique» Au point 1 de l'article 4.4.3, la référence «Instructions techniques complémentaires (ITE)» est remplacée comme suit: «Instructions techniques (IT)». À l'article 4.4.4, le titre de l'article avec la référence «Calcul des dilatateurs» est remplacé comme suit: «Dimensionnement des dilatateurs». Au point 1 de l'article 4.4.4, la référence à la date dans les normes UNE 100 156:1989 et UNE ENV 12 108:2002 est supprimée et cette référence est remplacée comme suit: UNE 100 156 et UNE ENV 12 108. À l'article 4.5.2, le titre de l'article avec la référence «Calcul du générateur de pression» est remplacé comme suit: «Dimensionnement du générateur de pression». À l'article 4.5.2.1, le titre de l'article avec la référence «Calcul du réservoir d'alimentation de secours» est remplacé comme suit: «Dimensionnement du réservoir d'alimentation de secours». Le point 1 de l'article 4.5.2.1 est remplacé comme suit: «Le volume du réservoir (volume total s'il existe plusieurs réservoirs) est calculé en fonction de la durée d'utilisation prévue, d'après la formule suivante: Vaux Q t (4.1) 72 où: Vaux volume du réservoir [dm3]; Q débit simultané de l'installation desservie [dm3/s]; t temps estimé ou temps prévu pendant lequel le volume du réservoir permet théoriquement d'alimenter l'installation avec le débit simultané exigé (de 900 à 1200) [s]». Au point 2 de l'article 4.5.2.1, la référence «L'estimation de la capacité d'eau peut se baser sur les critères de la norme UNE 100 030:1994.» est remplacée comme suit: «À titre alternatif, l'estimation du volume du réservoir d'eau peut se baser sur les critères de la norme UNE-EN 806-2». À l'article 4.5.2.2, le titre de l'article avec la référence «Calcul des pompes» est remplacé comme suit: «Dimensionnement des pompes». - Le point 2 de l'article 4.5.2.2 est supprimé et les autres points sont renumérotés. Au nouveau point 3 de l'article 4.5.2.2, la référence «La pression minimale ou de démarrage (Pb) s'obtient en additionnant la hauteur géométrique d'aspiration (Ha), la hauteur géométrique (Hg), la perte de charge du circuit (Pc) et la pression résiduelle dans le robinet, la clé ou le fluxmètre (Pr).» est remplacée comme suit: «La pression minimale ou de démarrage s'obtient en additionnant la hauteur géométrique d'aspiration, la hauteur géométrique, la perte de charge du circuit et la pression résiduelle dans le robinet, la clé ou le fluxmètre.» À l'article 4.5.2.3, le titre de l'article avec la référence «Calcul du réservoir de pression» est remplacé comme suit: «Dimensionnement du réservoir de pression». Au point 2 de l'article 4.5.2.3, la référence «Le calcul de son volume se fait d'après la formule suivante: Vn = Pbab x Va/Paab» est remplacée comme suit: «Le volume du réservoir est obtenu d'après la formule suivante: Vn = - Pmin Va PMax (4.2)" Au point 2 de l'article 4.5.2.3, la référence «où: Vn est le volume utile du réservoir à membrane; Pb est la pression minimale absolue; Pa est la pression maximale absolue; Va est le volume minimal d'eau» est remplacée comme suit: «où: Vn volume utile du réservoir à membrane [m3]; Pmin pression minimale absolue [kPa]; PMax pression maximale absolue [kPa]; Va volume minimal d'eau dans l'installation [m3].» 73 À l'article 4.5.3, le titre de l'article avec la référence «Calcul du diamètre nominal du réducteur de pression» est remplacé comme suit: «Dimensionnement du réducteur de pression». Au point 2 de l'article 5.1, la référence «et produits de construction dans l'installation intérieure, il convient d'utiliser des techniques appropriées pour que l'eau ne perde pas en qualité» est remplacée par la suivante: «et produits de construction dans l'installation, il convient d'utiliser des techniques appropriées pour que l'eau ne perde pas en qualité». Au point 2 de l'article 5.1.1.1, la référence «parements» est remplacée comme suit: «clôtures». Au point 3 de l'article 5.1.1.2, les références «UNE 10 242:1995» et «UNE EN 10 240:1998» sont remplacées par les suivantes: «UNE EN 10 242» et «UNE EN 10 240». Au point 4 de l'article 5.1.1.2., la référence «à serrage conique et à taquets» est remplacée comme suit: «à serrage conique ou à taquets». Au point 3 de l'article 5.1.1.3.2, la référence à la date dans la norme UNE 100 171:1989 est supprimée; cette référence est remplacée comme suit: UNE 100 171. Au point 1 de l'article 5.1.1.3.3, la référence à la date dans la norme UNE 100 171:1989 est supprimée; cette référence est remplacée comme suit: UNE 100 171. Au point 2 de l'article 5.1.1.3.3, la référence à la date dans la norme UNE 12 241:1999 est supprimée, cette référence est remplacée comme suit: UNE EN ISO 12 241. - Le titre de l'article 5.1.1.3.5 est remplacé comme suit: «Protection contre le bruit». Le point 2 de l'article 5.1.1.3.5 est remplacé comme suit: «Sur les sections qui doivent être solidement reliées à la structure du bâtiment, il convient d'utiliser des ancrages et des guides flexibles. Les appuis et les colliers pour les sections de l'installation avec des tubes métalliques pour acheminer l'eau à des vitesses de 1,5 à 2,0 m/s doivent être antivibrations.» Au point 2 de l'article 5.1.2.1, la référence «La chambre ou le regard est construit de façon à éviter qu'une quelconque fuite dans l'installation n'affecte le reste du bâtiment.» est remplacée comme suit: «L'espace réservé au compteur général est construit de façon à éviter qu'une quelconque fuite dans l'installation n'affecte le reste du bâtiment ou les autres bâtiments.» Au point 4 de l'article 5.1.2.1, la référence «Seront fermées» est remplacée comme suit: «Est fermée». À l'article 5.1.2.2, le titre de l'article avec la référence «Compteurs individuels isolés» est remplacé comme suit: «Compteurs individuels». Au point 1 de l'article 5.1.2.2, la référence «Sont placés dans une chambre, un regard ou une armoire» est remplacée comme suit: «L'espace réservé doit être réalisé». À l'article 5.1.3.1, le titre de l'article avec la référence «Pose du groupe de surélévation» est remplacé comme suit: «Pose du générateur de pression». Au point 6 de l'article 5.1.3.1.3, la référence «correspondant au calcul» est remplacée comme suit: «correspondant au dimensionnement». 74 À l'article 5.1.3.2, le titre de l'article avec la référence «Fonctionnement alternatif du générateur de pression conventionnel» est remplacé comme suit: «Dérivation alternative». - Le point 1 de l'article 5.1.3.2 est supprimé et les autres points sont renumérotés. Au nouveau point 1 de l'article 5.1.3.2, la référence «Cette dérivation doit comprendre une vanne à trois voies motorisée et un clapet anti-retour placé en aval. La vanne à trois voies est actionnée automatiquement par un manomètre et le pressostat correspondant en fonction de la pression du réseau de distribution, l'eau circulant lorsque la valeur de la pression est suffisante pour la fourniture et le passage vers le générateur de pression étant alors fermé de sorte que ce dernier» est remplacée comme suit: «La dérivation alternative ou by-pass du générateur de pression conventionnel comprend une vanne à trois voies motorisée et un clapet anti-retour placé en aval. La vanne à trois voies est actionnée automatiquement par un pressostat équipé d'un manomètre, l'eau circulant par la dérivation et le passage vers le générateur de pression étant fermé lorsque la pression du réseau est suffisante, de sorte que le générateur de pression» Au nouveau point 1 de l'article 5.1.3.2, la référence «le sens de circulation de l'eau sur la base de» est remplacée comme suit: «le circuit de circulation de l'eau par» Au point 3 de l'article 5.1.3.2, la référence «aucun type de circuit alternatif» est remplacée comme suit: «une dérivation alternative». Au point 5 de l'article 5.1.4.2, la référence à la date dans la norme UNE 100 050:2000 est supprimée; cette référence est remplacée comme suit: UNE 100 050. À l'article 5.2, la référence du titre «Mise en service» est remplacée comme suit: «Contrôle de l'ouvrage fini. Mise en service». « Deux nouveaux points sont ajoutés au début de l'article 5.2; ils sont rédigés comme suit: 1 Le contrôle de l'ouvrage fini doit satisfaire aux exigences de l'article 7.4, partie I du CTE (Code technique de la construction). 2 En tout cas, l'installation de distribution d'eau doit être testée avant que ses composants ne soient cachés par des ouvrages de maçonnerie ou d'autres systèmes. Il convient d'effectuer, au moins, les tests et essais spécifiés ci-après.» - À l'article 5.2, le titre «5.2.1 Tests et essais des installations» est supprimé. - L'article 5.2.1.1 est renuméroté comme suit: 5.2.1. Au nouvel article 5.2.1, le titre «5.2.1 Tests et essais des installations intérieures» est remplacé comme suit: «Test de l'installation». Aux sous a) et b) du point 2 du nouvel article 5.2.1, la date dans les normes UNE 100 151:1988 et UNE ENV 12 108:2002 est supprimée et cette référence est remplacée comme suit: UNE 100 151 et UNE ENV 12 108. - Le point 5 du nouvel article 5.2.1 est supprimé. - L'article 5.2.1.2 est renuméroté comme suit: 5.2.2. - Un nouveau sous-point est ajouté à l'article 6: «6.1 Exigences relatives aux produits» 75 - L'article 61 original est renuméroté article 6.1.1 et les autres points sont renumérotés. Le point 1 du nouvel article 6.1.1 est remplacé comme suit: «Les matériaux utilisés dans les installations doivent satisfaire aux exigences fixées à l'article 2.1 Qualité de l'eau». - Le point 1 du nouvel article 6.1.2 est supprimé et les autres points sont renumérotés. Au point 5 du nouvel article 6.1.3.2.1, la référence «Toutefois, l'accouplement en cuivre après l'acier galvanisé est autorisé, en disposant une vanne de rétention entre les deux conduits» est remplacée comme suit: «Lorsque des conduits en cuivre sont disposés à la suite d'autres conduits en acier galvanisé, il convient de monter un système anti-retour, selon le sens de circulation de l'eau.» À l'article 6, in fine, il est ajouté le point suivant: «6.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier. 1 Le cahier des charges du projet doit indiquer les conditions particulières du contrôle pour la réception des produits, y compris les essais nécessaires afin de vérifier qu'ils satisfont aux exigences des paragraphes précédents. 2 Il convient de vérifier que les produits reçus: 3 a) correspondent aux spécifications du cahier des charges; b) sont accompagnés de la documentation exigée; c) se caractérisent par les propriétés exigées; d) ont fait l'objet d'essais, comme indiqué dans le cahier des charges ou comme exigé par la maîtrise d'œuvre, avec l'accord du chef de chantier, selon la fréquence établie. Le contrôle doit satisfaire aux exigences de l'article 7.2, partie I du CTE. “ Un nouveau point 3 est ajouté à l'article 7.2: «Il convient de tenir compte, le cas échéant, de ce qui est indiqué à l'annexe 3: Maintenance des installations d'eau chaude sanitaire et d'eau froide sanitaire, conformément aux exigences du décret royal 865/2003, du 4 juillet 2003, fixant les critères en matière d'hygiène et de santé pour la prévention et le contrôle de la légionellose.» À l'annexe A Terminologie, les définitions du débit instantané, du réservoir d'accumulation, de l'épaisseur nominale, du fluxmètre, des groupes de surélévation, du robinet d'arrêt, du robinet de contrôle, de la vanne de rétention et de la vanne de sécurité sont supprimées. À l'annexe A Terminologie, la définition de «Ascendants (ou montants)» est remplacée comme suit: «Ascendants (ou montants): conduits verticaux qui relient le distributeur principal aux installations privées ou dérivations collectives.» À l'annexe A Terminologie, la définition de «Débit simultané» est remplacée comme suit: «Débit simultané: débit qui se produit en raison du fonctionnement attendu simultané des appareils ou robinets installés aux points de consommation et qui est utilisé pour le dimensionnement des sections et réseaux de distribution.» 76 À l'annexe A Terminologie, la définition des «Compteurs divisionnaires» est remplacée comme suit: «Compteur divisionnaire: appareil de mesure de la consommation de chaque abonné et de celle des parties d'une installation. Il est généralement installé en batterie. " À l'annexe A Terminologie, la définition de «Compteur général» est remplacée comme suit: «Compteur général: appareil de mesure de la consommation totale d'eau dans le bâtiment.» À l'annexe A Terminologie, la définition de «Dérivation d'appareil» est remplacée comme suit: «Dérivation d'appareil: conduit qui relie la dérivation privée ou l'un de ses embranchements avec un point de consommation.» À l'annexe A Terminologie, la référence «Dérivation privée: conduit qui relie le» est remplacée comme suit: «Dérivation privée: conduit qui relie un» À l'annexe A Terminologie, la définition de «Distributeur principal» est remplacée comme suit: " Distributeur principal: conduit qui relie le tuyau d'alimentation ou les systèmes de contrôle de la pression avec les conduits ascendants ou avec les dérivations.» À l'annexe A Terminologie, la définition de «Installation générale» est remplacée comme suit: «Installation générale: ensemble des conduits et des dispositifs de contrôle et de régulation qui relient le branchement avec les installations privées et les dérivations collectives.» À l'annexe A Terminologie, dans la définition d'«Installation intérieure privée» les expressions «Installation intérieure privée» et «appareils de consommation» sont remplacées par «Installation privée» et «points de consommation». À l'annexe A Terminologie, la définition de «Local humide» est remplacée comme suit: «Pièce humide: local ou pièce où existent des points de consommation d'eau alimentés par les dérivations d'appareil de l'installation privée.» À l'annexe A Terminologie, la définition de «Traversées» est remplacée comme suit: «Traversées: trous réalisés dans le mur d'un bâtiment pour assurer le passage des conduits; il convient de prévoir un jeu entre le conduit et le mur pour garantir la dilatation.» À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «ECS: acronyme d'eau chaude sanitaire.» À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Batterie de compteurs: élément composé de tuyaux horizontaux et verticaux formant un circuit fermé, homogène et continu, qui alimente les compteurs divisionnaires et sert de support à ces derniers et à leurs vannes.» À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Coup de bélier: variation rapide de la pression pendant un court laps de temps, provoquée par la variation du débit.» À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Générateur de pression: appareil qui se compose essentiellement des pompes et des réservoirs (de pression ou de secours) nécessaires afin de fournir une plus forte pression que celle du réseau de distribution.» 77 À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Point de consommation: point ou élément de l'installation où est fournie l'eau qui est directement utilisée par l'usager ou qui sert à alimenter les appareils sanitaires, les robinets, la conversion en ECS et tout autre équipement. “ À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Système de surélévation: système qui permet de disposer de la pression nécessaire aux points de consommation du bâtiment, soit grâce à la pression du réseau dans les zones desservies, soit grâce à un générateur de pression.» À l'annexe B. Notes et unités, point 1, la référence «Décret royal 1317/1989, du 20 octobre 1989, fixant les unités légales de mesure» est remplacée comme suit: «Décret royal 2032/2009, du 30 décembre 2009, fixant les unités légales de mesure.» À l'annexe B. Notes et unités, point 1, la référence suivante est ajoutée après la première phrase: «Unités SI de base:» À l'annexe B. Notes et unités, point 1, la référence «Force Newton (N)» est supprimée; l'«Unité dérivée» est remplacée par «Unités SI dérivées: Force newton (N)» et «Pascal» est remplacé par «pascal». À l'annexe B. Notes et unités, point 1, la référence du tableau B.1 «1000 N/m2» est remplacée par la suivante: “106 N/m2» - L'annexe C. Normes de référence est supprimée. - L'annexe D. Symboles est supprimée. À l'article 1.1, section HS5, le point 1 suivant est supprimé: «Les extensions, les modifications, les réhabilitations des installations existantes sont considérées incluses lorsque le nombre ou la capacité des dispositifs d'entrée et de sortie de l'installation est augmenté.» Au point 1 de l'article 1.2, les lettres sont supprimées et les points en question sont convertis en des paragraphes. Un nouveau point 2.1 comprenant trois points est ajouté à l'article 2: «2.1 Configuration du système d'évacuation 1 Lorsqu'il existe un seul réseau de tout-à-l'égout public, il convient de disposer d'un système mixte ou semi-séparatif afin que le réseau des eaux de pluie et le réseau des eaux usées soient séparés et ne se rejoignent qu'avant leur sortie à l'extérieur. 2 Lorsqu'il existe deux réseaux de tout-à-l'égout public, l'un pour les eaux de pluie et l'autre pour les eaux usées, il convient de disposer d'un système séparatif et chaque réseau de conduits doit être raccordé au réseau extérieur de manière indépendante. 3 Lorsqu'il n'existe pas de réseau de tout-à-l'égout public, il convient d'utiliser des systèmes individualisés séparés, l'un pour l'évacuation des eaux usées, équipé d'une station d'épuration privée et l'autre pour l'évacuation des eaux de pluie dans le soussol.» Un nouveau point 2.2 est ajouté à l'article 2; il contient les points 1 à 6 originaux et il est intitulé comme suit: «2.2 Conditions générale de l'installation» 78 Au point 1 du nouvel article 2.2, la référence «dans les locaux occupés» est remplacée par «dans les locaux ou espaces où des personnes peuvent résider habituellement». Un nouveau point 2 est ajouté au nouvel article 2.2; il est rédigé comme suit: «Dans les systèmes mixtes, il convient de disposer de bondes hydrauliques pour empêcher la transmission de gaz entre le réseau des eaux de pluie et le réseau des eaux usées et leur sortie au niveau des points de capture tels que les chaudières auxiliaires, les grilles ou puits perdu. Ladite fermeture doit être intégrée aux points de capture des eaux ou consister dans un siphon disposé à la fin du branchement.»; les autres points sont renumérotés. Au nouveau point 7 in fine de l'article 2.2, la référence suivante est ajoutée: «Les déchets industriels agressifs exigent un traitement préalable avant d'être rejetés dans le réseau de tout-à-l'égout ou système d'épuration». Un point 8 in fine est ajouté au nouvel article 2.2; il est rédigé comme suit: «Les eaux usées provenant de toute activité professionnelle exercée dans des logements affectés à un usage autre que domestique, doivent subir un traitement préventif, au moyen de dispositifs tels que des bassins de décantation, des séparateurs ou des bassins de neutralisation». - Les articles 3.1 et 3.2 sont supprimés. Un nouveau point 1 est ajouté à l'article 3; il est rédigé comme suit: «L'installation d'évacuation des eaux résultant du projet de construction du bâtiment doit comprendre le réseau de petite évacuation, les gouttières, les tuyaux de descente, les bondes hydrauliques, les dispositifs de raccordement, les surfaces nécessaires et un système de ventilation. Le titre de l'article 3.3 est supprimé; les autres articles sont renumérotés, en commençant par le suivant: «3.1 Éléments du réseau d'évacuation». Au sous g), point 2 de l'article 3.1, la référence «ne doit pas être installé en série» est remplacée comme suit: «ne doivent pas être installés en série». Un nouveau point 2 est ajouté au nouvel article 3.1.4: «Rejet, de préférence par gravité, dans le puits ou le regard principal, relié au réseau de tout-à-l'égout». Au point 1 du nouvel article 3.1.5, la référence «Dans les réseaux enterrés, le raccordement entre les réseaux vertical et horizontal et au niveau de cette dernière, entre les jonctions et les dérivations, doit être réalisé au moyen de regards disposés sur une dalle en béton, avec une trappe de visite. Il n'est possible de raccorder qu'un collecteur sur chaque face du regard, et l'angle formé par le collecteur et la sortie doit être supérieur à 90°.» est remplacée comme suit: «Dans les réseaux enterrés, l'élément de raccordement entre les réseaux vertical et horizontal et au niveau de ce dernier, entre les jonctions et les dérivations, doit être équipé d'une trappe de visite. Il peut consister dans des regards disposés sur une dalle en béton, avec une trappe de visite. L'angle formé par chaque collecteur raccordé au regard et la sortie doit être supérieur à 90°, de sorte que dans le cas des regards profilés, il n'est possible de raccorder qu'un collecteur sur chaque face.» Au point 2 du nouvel article 3.2.1, la référence suivante est supprimée: «S'il existe un groupe électrogène dans le bâtiment, les pompes doivent être reliées à ce dernier; dans le cas contraire, il convient de disposer d'un groupe à usage exclusif et d'une batterie prévue pour une autonomie de fonctionnement d'au moins 24 h.» 79 Au point 3 du nouvel article 3.2.1, la référence «Les systèmes de pompage et d'élévation sont placés dans des puits de pompage, disposés dans des endroits facilement accessibles pour en assurer le contrôle et la maintenance.» est remplacée comme suit: «Les systèmes de pompage et d'élévation sont placés dans des espaces prévus à cet effet (puits de pompage), disposés dans des endroits facilement accessibles pour en assurer le contrôle et la maintenance.» Au point 6 du nouvel article 3.2.1, la référence «et doit être compatible avec les caractéristiques des équipements (fréquence, tension d'alimentation, intensité maximale autorisée des lignes, etc.)» est supprimée. Au point 7 du nouvel article 3.2.1, la référence «un système d'alimentation électrique autonome complémentaire» est remplacée comme suit: «un système d'alimentation électrique complémentaire». Au point 1 de l'article 3.2.2., la référence «Des clapets anti-retour doivent être installés» est remplacée comme suit: «Des clapets ou tout autre dispositif anti-retour doivent être installés». Le titre du nouvel article 3.3 «Sous-systèmes de ventilation des installations» est remplacé comme suit: «Systèmes de ventilation des installations». Au point 1 du nouvel article 3.3, la référence «Des sous-systèmes de ventilation doivent être installés dans les réseaux d'eaux usées et dans les réseaux d'eau de pluie. Il convient d'utiliser des sous-systèmes de ventilation primaire, de ventilation secondaire, de ventilation tertiaire et de ventilation avec des vannes aération/ventilation.» est remplacée comme suit: «Un système de ventilation doit être installé dans les réseaux d'eaux usées et dans les réseaux d'eau de pluie pour éviter toute surpression. Il convient d'utiliser des sous-systèmes de ventilation primaire, de ventilation secondaire, de ventilation tertiaire et de ventilation avec des vannes aération/ventilation, comme indiqué ci-après:» Un nouveau point 1 est ajouté au nouvel article 3.3.1: «Le sous-système de ventilation primaire est basé sur la ventilation, par l'intermédiaire d'un tuyau de descente qui se prolonge au-dessus du dernier étage jusqu'à la toiture et qui est ainsi relié à l'air libre audessus des surfaces habitées.» et les autres points de l'article sont renumérotés. Un nouveau point 1 est ajouté au nouvel article 3.3.2: «Le sous-système de ventilation secondaire, parallèle ou croisée, est basé sur la ventilation, grâce à un système de conduit parallèle et relié au tuyau de descente, afin d'éviter toute surpression lors de la sortie d'air du tuyau de descente.» et les autres points sont renumérotés. Au point 2 original du nouvel article 3.3.2, la référence «point 1 de l'article précédent doit disposer» est remplacée par la suivante: «point 2 de l'article précédent doit disposer en outre». Un nouveau point 1 est ajouté au nouvel article 3.3.3: «Le sous-système de ventilation tertiaire ou des bondes hydrauliques comprend implicitement la ventilation primaire et secondaire; sa fonction est de protéger les bondes hydrauliques contre l'effet de siphon et d'autosiphon» et les autres points sont renumérotés. Au point 1 du nouvel article 3.3.4, la référence «Doit être utilisé lorsque, pour des raisons de conception, il est décidé d'associer les éléments des autres systèmes de 80 ventilation afin de ne pas rejoindre celui de la toiture et ainsi de gagner de l'espace pour l'installation des éléments du système de ventilation secondaire. Une seule vanne doit être installée» est remplacée comme suit: «Peut être utilisé lorsque, pour des raisons de conception, il est décidé de ne pas prolonger les tuyaux des eaux usées jusqu'au-dessus de la toiture du bâtiment et ainsi de gagner de l'espace pour l'installation des éléments du soussystème de ventilation secondaire. Une vanne au moins doit être installée.» - Le point 3 original de l'article 4.1.2 devient le point 4. - Le point 3 du nouvel article 4.2.1 est supprimé et les autres points sont renumérotés. Au point 2 de l'article 4.2.2, la référence «(voir l'annexe B)» est remplacée comme suit: «(voir annexe B)». - Au point 2 de l'article 4.2.2, la référence «où: i l'intensité pluviométrique» est remplacée comme suit: «où f facteur de correction à multiplier par la superficie de la toiture en projection horizontale i intensité pluviométrique» Au point 5 de l'article 4.4.2, la référence «et de la longueur effective» est remplacée comme suit: «et de la longueur du conduit de ventilation secondaire, mesurée depuis son raccordement au tuyau de descente jusqu'au point d'évacuation au-dessus de la toiture.» Dans le tableau 4.10 de l'article 4.4.2, la référence «Longueur effective maximale» est remplacée comme suit: «Longueur maximale du conduit de ventilation». Au point 6 de l'article 4.4.2, la référence «colonne de ventilation» est remplacée comme suit: «colonne de ventilation secondaire». Au point 1 de l'article 4.5, la référence «d'un regard» est remplacée comme suit: «pour un regard carré». Les points 2 et 4 originaux de l'article 4.6.1 sont supprimés et les autres points sont renumérotés. Au nouveau point 2 de l'article 4.6.1, la référence «Cette capacité doit être supérieure à la moyenne de l'apport moyen quotidien en eaux usées» est remplacée comme suit: «Sa capacité doit être supérieure à la moyenne de l'apport moyen quotidien estimé en eaux usées». Au nouveau point 3 de l'article 4.6.1, la référence «et d'au moins 80 mm» est remplacée comme suit: «et d'au moins 80 mm pour que le débit d'entrée d'air dans le réservoir soit égal au débit d'extraction d'eau des pompes». - Au point 1 de l'article 5, la référence «eaux usées» est remplacée comme suit: «eaux». Au point 2 de l'article 5.1.1, la référence «Les grilles de toutes les vannes» est remplacée comme suit: «Il est recommandé que les grilles des vannes soient». - Au point 10 de l'article 5.1.2., la référence «une vanne de rétention est incorporée» est remplacée comme suit: «un dispositif anti-retour est incorporé». - Au point 1 de l'article 5.1.3, la référence «La surface de la bouche de la chaudière auxiliaire est: au moins 50% plus grande que la section du tuyau de descente» est 81 remplacée comme suit: «La surface de la bouche de la chaudière auxiliaire est au moins 50 % plus grande que la section du tuyau de descente» - Au point 2 de l'article 5.1.3, la référence «Aussi bien pour les tuyaux de descente mixtes que pour les tuyaux de descente des eaux de pluie, la chaudière auxiliaire» est remplacée comme suit: «La chaudière auxiliaire». Au point 3 de l'article 5.2, la référence «parements» est remplacée comme suit: «clôtures». Au point 2 de l'article 5.3.2, la référence «Pour les tuyaux de descente mixtes ou des eaux usées qui» est remplacée comme suit: «Pour les tuyaux de descente mixtes qui». À l'article 5.5, le titre «Exécution des systèmes d'élévation et de pompage» est remplacé comme suit: «Exécution des systèmes de pompage et d'élévation». Au point 1 de l'article 5.5.1, la référence «sera doté d'un conduit de ventilation d'un diamètre» est remplacée par «et le diamètre du conduit de ventilation doit être de». - Le point 8 de l'article 5.5.1 est supprimé. - À l'article 5.6, la référence au titre: «Essais» est remplacée comme suit: «Contrôle de l'ouvrage fini» et les points 1 et 2 rédigés comme suit sont ajoutés: 1 Le contrôle de l'ouvrage fini doit satisfaire aux exigences de l'article 7.4, partie I du CTE. 2 En tout cas, l'installation d'évacuation des eaux doit être testée avant que les réseaux d'évacuation ne soient cachés par des ouvrages de maçonnerie ou d'autres systèmes. Il convient de réaliser, au minimum, les tests d'étanchéité partielle et totale, comme indiqué ci-après, en utilisant, à cet effet, de l'eau, de l'air ou de la fumée. Au point 1 de l'article 5.6.2, la référence «ou par parties "pourront" selon» est remplacée par «ou par parties selon». Au point 6 de l'article 5.6.5, la référence «fumée et odeurs» est remplacée comme suit: «fumée ou odeurs». Un nouveau point 6.1 est ajouté à l'article 6, après le titre de l'article; il est rédigé comme suit: «6.1 Caractéristiques exigibles des produits» et les autres points sont renumérotés en commençant par le 6.1 original qui devient le 6.1.1. - Le point 6.2 original de l'article 6 est renuméroté 6.1.2. Aux sous a), b), c), d) et e) du point 1 de l'article 6.2 original, renuméroté article 6.1.2, les références aux années dans les normes sont supprimées. Un nouveau point 6.2 est ajouté à l'article 6: «6.2 Contrôle de la réception des produits sur le chantier». 1 Le cahier des charges du projet doit indiquer les conditions particulières du contrôle pour la réception des produits, y compris les essais nécessaires afin de vérifier qu'ils satisfont aux exigences des paragraphes précédents. 2 Il convient de vérifier que les produits reçus: a) correspondent aux spécifications du cahier des charges; 82 b) sont accompagnés de la documentation exigée; c) se caractérisent par les propriétés exigées; d) ont fait l'objet d'essais, comme indiqué dans le cahier des charges ou comme exigé par la maîtrise d'œuvre, avec l'accord du chef de chantier, selon la fréquence établie. 3 Le contrôle doit satisfaire aux exigences de l'article 7.2, partie I du CTE. “ À l'annexe A Terminologie, les définitions suivantes sont supprimées: coefficient de rugosité "n", cote d'évacuation, flux dans les conduits horizontaux, flux dans les conduits verticaux, longueur effective, longueur équivalente, raccord de dilatation, raccord intermédiaire, niveau de remplissage, période de retour, puits général, radio hydraulique, réseau général d'assainissement, saut hydraulique, système de drainage, ventilation primaire, ventilation secondaire, ventilation tertiaire et ventilation avec des vannes d'aération/ventilation. L'italique est également supprimé lorsque ces termes apparaissent dans le DB HS5. À l'annexe A Terminologie, la définition de «Reflux» est remplacée comme suit: «Reflux: flux des eaux dans le sens contraire à celui prévu pour leur évacuation.» À l'annexe A Terminologie, la référence «Effet de siphon: phénomène d'expulsion d'eau à l'extérieur du scellé hydraulique» est remplacée comme suit: «Effet de siphon: phénomène d'expulsion d'eau à l'extérieur de la bonde hydraulique». À l'annexe A Terminologie, la définition de «Système d'épuration» est remplacée comme suit: «Système d'épuration: installation destinée au traitement des eaux usées avant leur rejet dans le réseau de tout-à-l'égout public.» À l'annexe A Terminologie, la définition de «Système mixte ou semi-séparatif» est remplacée comme suit: «Système mixte ou semi-séparatif: celui dans lequel le réseau des eaux usées et le réseau des eaux de pluie sont indépendants et réunis dans les collecteurs». À l'annexe A Terminologie, la définition de «Système séparatif» est remplacée comme suit: «Système séparatif: système dans lequel les dérivations, les tuyaux de descente et les collecteurs sont indépendants pour les réseaux des eaux usées et des eaux de pluie, chacun d'eux étant raccordé au réseau de tout-à-l'égout correspondant.» À l'annexe A Terminologie, la définition de «Unité de drainage» est remplacée comme suit: «Unité de drainage (UD): unité utilisée pour mesurer la capacité d'évacuation des éléments du réseau. Elle équivaut à un débit de 0,47 dm3/s. Elle est également appelée unité de déversement». À l'annexe A Terminologie, la référence «Vanne de rétention ou clapet anti-retour: dispositif qui permet le passage du flux dans un seul sens, en évitant les retours indésirables» est remplacée comme suit: «Système anti-retour: dispositif qui permet le passage du flux dans un seul sens, en évitant les retours», l'ordre alphabétique devant être respecté. À l'annexe A Terminologie, la définition de «Vanne d'aération» est remplacée comme suit: «Vanne d'aération: vanne qui permet l'entrée d'air dans le système, mais pas sa sortie, afin de limiter les variations de pression». 83 À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Regard principal ou puits principal: élément auquel sont raccordés les collecteurs provenant du bâtiment et d'où sort le raccordement au réseau général. Il joue le rôle de point de connexion entre l'installation privée et le réseau public». À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Gouttière: canalisation qui achemine les eaux de pluie vers le tuyau de descente». À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Tuyau collecteur: canalisation qui achemine les eaux des appareils sanitaires et des équipements jusqu'au tuyau de descente». À l'annexe A Terminologie, la définition suivante est ajoutée, dans l'ordre alphabétique: «Siphon: dispositif qui retient l'eau qui constitue une bonde hydraulique». Au point 1 de l'annexe B, la référence «résultant du tableau B.1 en fonction de l'isohyète et de la zone de pluviométrie correspondant à la localité, déterminées à l'aide de la carte de la figure B.1» est remplacée comme suit: «pouvant résulter du tableau B.1 en fonction de l'isohyète et de la zone de pluviométrie correspondant à la localité, déterminées à l'aide de la carte de la figure B.1 ou à partir des données fournies par les organismes officiels.» À l'annexe B, la figure B.1 est remplacée par la suivante sur laquelle les erreurs typographiques ont été corrigées. - L'annexe C. Normes de référence est supprimée. Dix. Le document de base DB HR: Protection contre le bruit est modifié comme suit: 84 Dans l'introduction, point II Champ d'application, le sous d) est supprimé: «les travaux d'extension, de modification, de rénovation ou de restauration des bâtiments existants, excepté les cas de restauration complète. Sont exclus les travaux de restauration complète des bâtiments qui font l'objet d'une protection officielle à raison de leur classement, comme les biens d'intérêt culturel, lorsque le respect des exigences implique de modifier la configuration de leur façade, la distribution ou la finition intérieure, ce qui ne saurait être compatible avec la conservation desdits bâtiments.» Dans l'introduction, point II Champ d'application, la phrase suivante est ajoutée: «Les interventions sur des bâtiments existants doivent satisfaire aux exigences visées au point IV de l'introduction.» Dans l'introduction, point III Critères généraux d'application, le troisième paragraphe est remplacé comme suit: «Les renvois à une disposition du présent DB se réfèrent à la version en vigueur à la date d'application. Les renvois aux normes de ce DB se réfèrent à la version telle qu'indiquée, à tout moment, dans le document DA DB-HR/0 Normes applicables publiées à cet effet par le ministère des transports». Dans l'introduction, point III, la référence suivante est supprimée: «Aux fins d'application du Document de base DB-HR Protection contre le bruit, le ministère du logement élabore et tient à jour un guide d'application du DB-HR, n'ayant pas force contraignante, où sont indiquées les explications des notions, des procédures et des exemples d'application, avec notamment des fiches correspondant aux différents articles du DB, à la conception, à l'exécution et au contrôle, avec des détails de construction, des séquences du processus d'exécution, des listes des points de contrôle, etc. Ce guide est un document reconnu aux effets de son application.» Dans l'introduction, le point «IV Conditions particulières afférentes à l'observation du DB HR» est renuméroté comme suit: «V Conditions particulières afférentes à l'observation du DB HR». Dans l'introduction, le point «V Terminologie» est renuméroté comme suit: «VI Terminologie». - Un nouveau point IV est ajouté à l'introduction; il est rédigé comme suit: «IV Critères d'application dans des bâtiments existants Exception faite des cas pour lesquels le présent DB en dispose autrement, les conditions préexistantes en matière de protection contre le bruit qui seraient moins contraignantes que celles établies dans ce DB ne sauraient être limitées et celles, plus contraignantes, ne seront limitées qu'au niveau fixé dans le DB. Lorsque, conformément aux critères établis ci-après, il est possible de limiter l'intervention au plus haut niveau de conformité avec les exigences du présent DB compatible avec les conditions spécifiques du bâtiment, il convient d'indiquer, dans la documentation finale de l'ouvrage, le niveau de prestation atteint ou les caractéristiques acoustiques des éléments de construction intégrés lorsqu'il n'est pas possible de déterminer la prestation, ainsi que les conditions d'utilisation et de maintenance, le cas échéant. Les mesures sur place ne doivent pas être utilisées comme méthode de vérification du respect des exigences en matière 85 d'isolation acoustique lorsqu'il existe, dans les espaces, des éléments de construction qui n'ont pas été modifiés dans le cadre de l'intervention. Si, dans les espaces, il est procédé à des modifications substantielles ou simultanées des cloisons, des planchers et de l'enveloppe ou s'il est procédé à un changement d'affectation du bâtiment, l'intervention est considérée comme de grande envergure et l'ensemble du bâtiment doit être en conformité avec les exigences à caractère général visées dans le présent DB. Lorsque l'intervention n'est techniquement pas possible ou qu'elle serait susceptible de dénaturer la valeur historique et architecturale de bâtiments classés, elle peut être limitée au plus haut niveau de mise en conformité compatible avec ces conditions. Dans le cas des interventions partielles, les caractéristiques des éléments ou des installations qui remplacent ceux ou celles préexistants, qui sont intégrés ou modifiés, doivent satisfaire aux exigences à caractère général fixées dans le présent DB, sauf dans les cas suivants: a) bâtiment dont la valeur historique ou architecturale est reconnue, lorsque l'intervention est susceptible d'en dénaturer profondément le caractère ou l'aspect; b) lorsque l'application n'implique aucune amélioration effective des conditions de protection contre le bruit; c) lorsqu'elle n'est techniquement ou économiquement pas viable; d) lorsqu'elle implique des changements substantiels d'autres éléments qui délimitent les espaces qui n'étaient initialement pas concernés par l'intervention. Dans ces cas, il est possible de limiter l'intervention au plus haut niveau de conformité compatible avec ces conditions. En cas d'extension d'un bâtiment existant, les zones concernées par ladite extension doivent satisfaire aux exigences du présent DB; les éléments de séparation (parois verticales et horizontales, mur mitoyen, etc.) de la nouvelle zone par rapport à celle existante sont considérés comme appartenant à la nouvelle surface. Lorsque l'intervention n'est techniquement pas possible en raison des conditions existantes ou lorsqu'elle est susceptible de dénaturer la valeur historique et architecturale des bâtiments concernés, ladite intervention peut être limitée au plus haut niveau de conformité compatible avec ces conditions. Lorsqu'il est procédé à un changement partiel de l'affectation du bâtiment, la partie concernée par ledit changement d'affectation doit satisfaire aux exigences de ce DB dans les cas suivants: a) création d'espaces d'activité et/ou d'installations attenants à des unités à usage spécifique; la création d'un espace bruyant est régi par les arrêtés et règlements spécifiques; b) changement d'affectation à des fins d'habitation, excepté lorsque l'intervention ne peut être réalisée qu'à l'intérieur du logement créé et qu'elle n'est pas attenante à un espace bruyant, auquel cas, il est possible de limiter l'intervention au plus haut niveau de conformité compatible avec les exigences du DB HR. 86 Lorsque le changement d'affectation concerne le passage d'une activité à une autre, moins bruyante, les conditions de protection contre le bruit sont établies par le propriétaire, le promoteur ou le chef de projet, en fonction des particularités de l'activité et des caractéristiques de son utilisation.» Le point 3 de l'article 1.1 est remplacé comme suit: «Aux fins de justifier qu'un bâtiment satisfait aux exigences de base en matière de protection contre le bruit visées dans ce document de base, les documents relatifs au projet doivent contenir les informations suivantes: a) définition des niveaux de bruit diurnes dans la zone où est situé le bâtiment ou du type de zone acoustique dans laquelle est situé le bâtiment, le cas échéant; b) description géométrique et constructive du bâtiment: distribution et usage des espaces, définition des éléments de construction des espaces et de leurs jonctions, et caractéristiques acoustiques des éléments de construction; c) valeurs des exigences en matière de protection contre le bruit; d) procédure de contrôle utilisée dans chaque cas; e) mémoire descriptif du respect des exigences.» Au point 2 de l'article 3.1.1, la référence suivante est supprimée: «contenue à l'annexe C». Au point 1 de l'article 3.1.2.1, la référence «Annexe I» est remplacée comme suit: «Annexe F». Au point 1 de l'article 3.1.2.3.1, la référence «a) type 1: éléments composés d'un élément constitué d'un ou deux voiles en maçonnerie, den béton ou en panneaux lourds préfabriqués (Eb), avec ou sans contre-cloison des deux côtés (Tr)» est remplacée comme suit: «a) type 1: éléments composés d'un élément constitué d'un ou deux voiles en maçonnerie, en béton ou en panneaux lourds préfabriqués (Eb), avec ou sans contre-cloison autoportante des deux côtés (Tr)». Au point 1 de l'article 3.1.2.3.1, la référence «b) type 2: éléments composés de deux voiles en maçonnerie ou en panneaux lourds préfabriqués (Eb), avec des bandes élastiques sur le périmètre, disposées au niveau des jonctions entre, au moins, un des voiles et les planchers, les sols, les plafonds, les piliers et les façades» est remplacée comme suit: «b) type 2: éléments composés de deux ou trois voiles en maçonnerie ou en panneaux lourds préfabriqués (Eb), avec des bandes élastiques périmétriques, disposées au niveau des jonctions avec les planchers, les chapes, les plafonds, les piliers et les façades: i) et au moins un des voiles en maçonnerie, dans le cas d'un élément à deux voiles; ii) et les deux voiles qui renforcent l'élément de base en maçonnerie, dans le cas d'une cloison comprenant trois voiles.» Le point 7 de l'article 3.1.2.3.4, est remplacé comme suit: «Afin de limiter les transmissions indirectes par les flancs, les façades ou murs mitoyens, qui accueillent les différents types d'éléments de séparation verticaux doivent satisfaire aux conditions suivantes: 87 a) éléments de séparation verticaux de type 1: i) pour la façade ou mur mitoyen constitué d'un voile en maçonnerie ou en béton ou avec une isolation extérieure: la masse par unité de surface, m, du voile en maçonnerie ou en béton, doit être d'au moins 135 kg/m2; l'indice global d'affaiblissement acoustique, pondéré A, RA, du voile en maçonnerie ou en béton doit être d'au moins 42 dBA. Cette façade ne peut pas être utilisée pour les espaces des installations. ii) pour la façade ou mur mitoyen lourd comprenant deux voiles, non ventilé, la masse par unité de surface, m, du voile extérieur doit être d'au moins 130 kg/m2; iii) pour la façade ou mur mitoyen, ventilé ou non, avec un voile extérieur léger, et dont le voile intérieur est en maçonnerie ou en béton: la masse par unité de surface, m, du voile en maçonnerie ou en béton, doit être d'au moins 135 kg/m2; l'indice global d'affaiblissement acoustique, pondéré A, RA, du voile en maçonnerie ou en béton doit être d'au moins 42 dBA. iv) pour la façade ou mur mitoyen ventilé ou léger non ventilé, dont le voile intérieur est un treillis autoportant, le voile intérieur doit être constitué d'au moins une plaque en plâtre laminé, d'un matériau acoustique absorbant dans la chambre et satisfaire aux exigences du point 1 de l'article 3.1.4.1.1.1. Le tableau 3.2 ne prévoit pas le cas des façades à deux voiles, avec un voile intérieur en maçonnerie, en béton ou en panneaux lourds préfabriqués, avec une cloison constituée d'un treillis autoportant, ni celui des façades à deux voiles, dont le voile intérieur est un treillis autoportant, avec une cloison en maçonnerie ou en panneaux lourds préfabriqués. b) éléments de séparation verticaux de type 2: i) pour la façade ou mur mitoyen à deux voiles, lourd et non ventilé, aucune restriction n'existe; ii) pour la façade ou mur mitoyen comprenant un seul voile en maçonnerie ou en béton, avec une isolation par l'extérieur: si la masse par unité de surface, m, du voile de séparation vertical est inférieure à 170 kg/m2, ces derniers ne peuvent pas accueillir ce type de mur mitoyen ou façade; si la masse par unité de surface, m, du voile de séparation vertical est supérieure à 170 kg/m2, l'indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A, RA, du mur mitoyen ou de la façade qu'il accueille doit être d'au moins 50 dBA et la masse par unité de surface, m, d'au moins 225 kg/m2; iii) pour la façade ou mur mitoyen ventilé ou non ventilé, avec un voile extérieur léger, dont le voile intérieur est en maçonnerie, aucune restriction n'existe dès lors qu'il est satisfait aux exigences du point 3 de l'article 3.1.4.1.1.2. Le tableau 3.2 ne prévoit pas le cas des éléments de type 2 qui accueillent des façades à deux voiles, ventilées ou non, dont le voile intérieur est un treillis autoportant. c) éléments de séparation verticaux de type 3: 88 i) pour la façade ou mur mitoyen lourd à deux voiles, dont le voile intérieur est un treillis autoportant: la masse par unité de surface, m, du voile extérieur en maçonnerie doit être d'au moins 135 kg/m2; l'indice global d'affaiblissement acoustique, pondéré A, RA, du voile extérieur doit être d'au moins 42 dBA. ii) pour la façade ou mur mitoyen ventilé ou léger non ventilé, dont le voile intérieur est un treillis autoportant, le voile intérieur doit être constitué d'une plaque en plâtre laminé au moins et d'un matériau acoustique absorbant dans la chambre et il doit satisfaire aux exigences du point 2 de l'article 3.1.4.1.1.3. Le tableau 3.2 ne prévoit pas le cas des éléments de séparation verticaux de type 3 qui accueillent des façades à un voile, des façades en maçonnerie avec des systèmes d'isolation thermique à l'extérieur ou des façades à deux voiles, ventilées ou non, dont le voile intérieur continu est en maçonnerie, en béton ou en panneaux lourds préfabriqués. Indépendamment des dispositions de cet article, les murs mitoyens et les façades doivent respectivement satisfaire aux exigences des articles 3.1.2.4 et 3.1.2.5». À l'article 3.1.2.3.4, tableau 3.2, la référence «2(13)» de la ligne «Type 1» et de la colonne «Cloison en maçonnerie ou en panneaux lourds préfabriqués(4)» est supprimée. À l'article 3.1.2.3.4, tableau 3.2, la référence «Type 2 Deux voiles en maçonnerie avec bandes élastiques périmétriques» est supprimée et remplacée par: «Type 2 Deux ou trois voiles en maçonnerie avec des bandes élastiques périmétriques». À l'article 3.1.2.3.4, la note 5 du tableau 3.2 est remplacée comme suit: «La masse par unité de surface de chaque voile contenant des bandes élastiques périmétriques ne doit pas être supérieure à 150 kg/m2 et, dans le cas des éléments de type 2 à deux voiles, avec des bandes élastiques périmétriques uniquement sur l'un des voiles, l'indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A, RA, du voile qui est directement en appui sur le plancher, doit être d'au moins 42 dBA». À l'article 3.1.2.3.4, note 6 du tableau 3.2, la référence «avec en isolation par l'extérieur» est remplacée comme suit: «avec l'isolation par l'extérieur». À l'article 3.1.2.3.4, note 6 du tableau 3.2, la référence «dans le cas des éléments de type 2 avec des bandes élastiques périmétriques uniquement sur l'un des voiles» est remplacée comme suit: «dans le cas des éléments de type 2 à deux voiles avec des bandes élastiques périmétriques uniquement sur l'un des voiles». À l'article 3.1.2.3.4, la note 8 du tableau 3.2 est remplacée comme suit «Ces solutions ne sont pas autorisées si elles accueillent une façade ou un mur mitoyen constitué d'un voile en maçonnerie, une façade en maçonnerie, légère ou ventilée, avec isolation par l'extérieur, dont le voile intérieur continu est en maçonnerie ou en béton». À l'article 3.1.2.3.4, la note 12 du tableau 3.2 est remplacée comme suit: «Valeurs applicables, en association avec un plancher de masse par unité de surface, m, d'au moins 200 kg/m2. Lorsque cet élément de séparation vertical est envisagé avec un plancher dont la masse est égale à 200 kg/m2, il convient de poser une chape flottante et un plafond suspendu, aussi bien dans l'enceinte d'émission que dans celle de réception, présentant, 89 respectivement une amélioration de l'indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A, ΔRA supérieure ou égale à 10 dBA et à 6 dBA. Lorsque cet élément de séparation vertical est envisagé avec un plancher dont la masse est supérieure à 200 kg/m2, se reporter au tableau 3.3 pour le choix de la chape flottante et d'un plafond suspendu». À l'article 3.1.2.3.5, note 6 du tableau 3.3, deuxième paragraphe, sous i), la référence est remplacée par la suivante: «pour les façades lourdes non ventilées, avec le voile intérieur en treillis autoportant ou soudé: la masse par unité de surface, m, du voile extérieur doit être d'au moins 135 kg/m2; l'indice global d'affaiblissement acoustique, pondéré A, RA, du voile extérieur doit être d'au moins 42 dBA». À l'article 3.1.2.3.5, note 6 du tableau 3.3, deuxième paragraphe, sous ii), la référence est remplacée comme suit: «pour les façades ou murs mitoyens, ventilés ou non, avec le voile intérieur en treillis autoportant, le voile intérieur doit être constitué, au moins, d'une plaque en plâtre laminé et d'un matériau acoustique absorbant dans la chambre.» À l'article 3.1.2.5, point 4, note (2), une nouvelle référence rédigée comme suit: «et aux fenêtres disposant de coffrets pour volets roulants avec volets remontés» est ajoutée après la suivante: «L'indice RA,tr des composants du vide exprimé dans le tableau 3.4 est appliqué aux fenêtres disposant d'aérateurs, de dispositifs de micro-aération ou de tout autre système équipé d'une entrée d'air, avec des dispositifs de fermeture en position fermée». À l'article 3.1.3.1, le point 4 est remplacé comme suit: «Les valeurs finales des amplitudes qui définissent les exigences, différence de niveaux standardisée, pondérée A, DnT,A, différence de niveaux standardisée pondérée A, pour les façades, les toitures et les sols en contact avec l'extérieur, D2m,nT,A et D2m,nT,Atr, et niveau global de pression acoustique de chocs standardisés ,L’nT,w, sont arrondies au nombre entier. Les valeurs des spécifications des produits et des éléments de construction peuvent être arrondies à des nombres entiers ou à une décimale et un nombre avec une décimale est utilisé pour les amplitudes des calculs intermédiaires. La règle d'arrondi est appliquée conformément aux dispositions des normes UNE EN ISO 7171: 1997/A1: 2007 et UNE EN ISO 717-2: 1997/A1: 2007”. Au point 2 de l'article 3.1.3.4, la référence «Annexe F» est remplacée comme suit: «Annexe E». Au point 4 de l'article 3.1.3.4, la référence «Le calcul de l'isolation de ces éléments figure à l'annexe G» est supprimée. Un point 5 est ajouté à l'article 3.1.3.4; il est rédigé comme suit: «L'indice global d'affaiblissement acoustique des éléments de construction mixtes, Rm,A, (isolation mixte) est calculé comme suit: R m,A où Ri,A S Si - Ri , A n Si 10·lg ·10 10 j1 S [dBA] (3.20) indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A de l'élément i, [dBA]; aire totale de l'élément de construction mixte, [m2]; aire de l'élément i, [m2]». Les articles 3.20 à 3.26 sont renumérotés et augmentés d'une unité. 90 À l'article 3.1.3.6.2, la référence «avec la même note que l'article 3.21» est remplacée comme suit: «avec la même note que l'article 3.22». Au sous a), point 2 de l'article 3.1.4.1.1.2, la référence «aux jonctions avec le voile principal des façades à un voile ventilées, ou avec celui des façades avec isolation extérieure» est remplacée comme suit: «aux jonctions avec le voile principal des façades à un voile et des façades avec isolation extérieure». Au point 4 in fine de l'article 3.1.4.1.1.2, la référence suivante est ajoutée: «Dans le cas des solutions à trois voiles en maçonnerie, la cloison doit être interrompue au niveau de la jonction avec les contre-cloisons céramiques de l'élément de séparation vertical». Au point 1 de l'article 3.2.1, la référence «Pour satisfaire aux valeurs limites du temps de réverbération requis dans les salles et salles de conférence d'une contenance maximale de 350 m3, les restaurants et les réfectoires, il est possible d'utiliser la méthode de calcul du temps de réverbération de l'article 3.2.2, à partir du volume et de l'absorption acoustique de chacun des espaces». Le point 2 de l'article 3.2.1 est remplacé comme suit: «Cette méthode est applicable aux salles et salles de conférence, de forme prismatique, rectiligne ou similaire.» Au point 3 de l'article 3.2.1, la référence «à l'article 3.26» est remplacée comme suit: «à l'article 3.27». Au point 4 de l'article 3.2.1, la référence suivante est supprimée: «contenue à l'annexe C». - Le point 6 de l'article 3.2.1 est supprimé. Le titre de l'article 3.2.2 «Méthode de calcul général du/de temps de réverbération» est remplacé comme suit: «Méthode de calcul général du temps de réverbération». L'article 3.2.3 «Méthode de calcul simplifié du temps de réverbération. Traitements absorbants des parements» est supprimé, ainsi que les points de l'article 3.2.3.1 Traitements absorbants uniformes du plafond et l'article 3.2.3.2. Traitements absorbants complémentaires à celui du plafond. Le point 1 de l'article 3.3.3.3 est remplacé comme suit: «Les conduits d'extraction qui passent par des trappes, à l'intérieur d'une unité à usage spécifique de bâtiments à usage résidentiel privé doivent être habillés avec des éléments de construction dont l'indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A, RA, est d'au moins 33 dBA, pour autant que la vitesse de l'air d'extraction ne soit pas supérieure à 6 m/s. Les conduits de ventilation de garage qui passent par des trappes, à l'intérieur d'une unité à usage spécifique où la vitesse de circulation de l'air n'est pas supérieure à 10 m/s, doivent être habillés avec des éléments de construction dont l'indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A, RA est d'au moins 45 dBA. Pour les conduits où les vitesses d'extraction d'air sont supérieures, il convient de réaliser une analyse spécifique des niveaux de bruit émis.» Au point 3 de l'article 3.3.3.3.3, la référence «horizontalement» est remplacée par «verticalement». 91 Au point 1 de l'article 3.3.3.5, la référence «L'enceinte de l'ascenseur, lorsque la machinerie est à l'intérieur, est considérée comme une enceinte d'installations aux effets de l'isolation acoustique» est remplacée comme suit: «Lorsque l'ascenseur ne dispose pas d'un local pour la machinerie et que celle-ci est à l'intérieur de l'enceinte de l'ascenseur, les éléments de construction qui séparent l'ascenseur d'une unité à usage spécifique doivent présenter un indice d'affaiblissement acoustique, RA, supérieur à 60 dBA». Un nouveau point 2 est ajouté à l'article 3.3.3.5; il est rédigé comme suit: «Lorsqu'il est prévu qu'un ascenseur sans local machinerie génère des niveaux de pression acoustique limités, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de recourir à des solutions de fermeture de la gaine de l'ascenseur avec un indice d'affaiblissement acoustique, RA d'au moins 60 dBA, il convient de réaliser une analyse spécifique aux fins de vérifier qu'au niveau des unités à usage spécifique attenantes à la gaine de l'ascenseur, il est satisfait aux exigences de qualité visées à l'article 2.3 du présent DB». Au point 3 in fine de l'article 4.2, la référence suivante est ajoutée: «Lorsque la fenêtre est équipée d'un coffret pour volets, les indices qui la caractérisent sont considérés avec le volet remonté». Au point 7 de l'article 4.2, après la référence «au moyen d'essais en laboratoire», il est ajouté la référence suivante: «Les essais relatifs à l'isolation acoustique réalisés en laboratoire conformément aux normes UNE-EN ISO 140 et UNE-EN ISO 10140 avant l'entrée en vigueur du présent document sont considérés comme valables. A posteriori, seuls seront valables les essais réalisés conformément à la réglementation visée dans le document DA DB-HR/0 «Normes applicables» dont le texte de référence est le suivant: «Si ces derniers ont été obtenus au moyen de méthodes de calcul, les valeurs obtenues et la justification des calculs doivent figurer dans le mémoire descriptif du projet et dans le cahier des charges. À l'annexe A, les points A.16 et A.17 contiennent la procédure de calcul de l'indice global d'affaiblissement acoustique conformément à la loi de la masse pour des éléments de construction homogènes crépis de chaque côté. Au point A.27, la procédure de calcul du niveau global de pression acoustique du choc standardisé pour des éléments de construction homogènes» est renuméroté 8. Le titre de l'article 5.1.1.1 est modifié et la référence «et contre-cloisons en maçonnerie» est supprimée. Au point 3 de l'article 5.1.1.1, la référence «Dans le cas d'éléments de séparation verticaux constitués de deux voiles en maçonnerie» est remplacée comme suit: «Dans le cas d'éléments de séparation verticaux constitués de deux ou trois voiles en maçonnerie». Au sous b) du point 6 de l'article 5.1.1.1, la référence «façades d'un seul voile, ventilées ou avec une isolation extérieure» est remplacée comme suit: «façades d'un seul voile ou façades avec une isolation extérieure». Au point 2 de l'article 5.3, la référence «UNE EN ISO 3382» est remplacée par la référence «UNE EN ISO 3382-2» et la référence «L'évaluation globale des résultats des mesures d'isolation est réalisée conformément aux définitions de différence de niveaux standardisée pour chaque type de bruit, selon ce qui est prévu à l'annexe H». 92 Au point 4 de l'article 5.3, la référence «Pour les façades, le contrôle de l'exigence d'isolation acoustique par rapport au bruit extérieur est mis en œuvre: a) lorsque les ouvertures d'entrée d'air, selon le DB-HS 3, consistent dans des dispositifs de fermeture, tels que des aérations ou des systèmes de micro-aération, dont les dispositifs sont fermés; b) lorsqu'il existe des coffrets pour les volets roulants, avec les volets remontés». À l'annexe A Terminologie, la définition du coefficient d'absorption acoustique α, qui suit la référence: «Les valeurs du coefficient d'absorption acoustique et de l'aire d'absorption acoustique équivalente sont spécifiées et utilisées dans les calculs arrondis à la deuxième décimale» est complétée par la référence suivante: «conformément à ce qui est établi dans la norme UNE EN ISO 717-1: 1997/A1: 2007”. - À l'annexe A Terminologie, la définition «couverture légère» est supprimée. À l'annexe A Terminologie, la référence «Annexe F» dans la définition «Différence de niveaux selon la forme de la façade, ∆Lf,s» est remplacée par «Annexe E». À l'annexe A Terminologie, la référence «(voir annexe G» dans la définition «Élément de construction mixte» est supprimée. À l'annexe A Terminologie, la référence «avec une inclinaison maximale de 60°» de la définition de façade est remplacée comme suit: «avec une inclinaison minimale de 60°». À l'annexe A Terminologie, la référence «sauf si la machinerie est à l'intérieur» est supprimée de la définition de l'enceinte des installations. À l'annexe A Terminologie, la référence «(Voir annexe E)» est supprimée de la définition «Réduction du niveau global de pression du bruit de choc (ou amélioration globale de l'isolation acoustique au bruit de choc) d'une chape flottante ou d'un plafond suspendu, ΔLw. À l'annexe A Terminologie, définition du Temps de réverbération, T, après la référence «comme la moyenne des valeurs 500, 1000 et 2000 Hz», il est ajouté la référence «il est aussi possible de calculer la moyenne des neuf bandes de tiers d'octave de 400 à 2500 Hz» et après la référence «Les valeurs du temps de réverbération sont spécifiées et utilisées dans les calculs arrondis à la première décimale», il est ajouté la référence suivante: «conformément à ce qui est établi dans la norme UNE EN ISO 717-1: 1997/A1: 2007”. - À l'annexe B Note, les références suivantes sont supprimées: «αm,t Coefficient d'absorption acoustique moyen du plafond»; «Φ Facteur de directivité de la source»; «DnT,w: Différence globale de niveaux standardisée [dB]»; “«Ln,r(f): Niveau de pression du bruit de choc, pour chaque bande de tiers d'octave du plancher normalisé, [dB]»; «Ln,r+(f): Niveau de pression du bruit de choc, pour chaque bande de tiers d'octave du plancher normalisé avec la chape flottante, [dB]»; «Ln,r,0(f): niveau de pression du bruit de choc, pour chaque bande de tiers d'octave du plancher normalisé de référence, [dB]»; 93 «Ln,r,0+(f): Niveau de pression du bruit de choc, pour chaque bande de tiers d'octave du plancher normalisé de référence, augmenté des valeurs de l'affaiblissement du niveau de bruit de choc de la chape flottante, [dB]»; «Ln,r,0,w: Niveau global de pression du bruit de choc du plancher normalisé de référence, d'une valeur de 78 dB, [dB]»; «Ln,r,0+,w: Niveau global de pression du bruit de choc du plancher normalisé de référence, augmenté des valeurs de l'affaiblissement du niveau de bruit de choc de la chape flottante, [dB]»; «Rcon: Indice d'affaiblissement acoustique pour chaque bande de tiers d'octave de l'élément de construction de base avec le revêtement, [dB]»; «Rsin: Indice d'affaiblissement acoustique pour chaque bande de tiers d'octave de l'élément de construction de base seul, [dB]»; «R0: Indice d'affaiblissement acoustique de la courbe de référence pour les mesures avec le mur de base de référence, avec une fréquence critique basse, sur les bandes du tiers d'octave de l'intervalle 100-5000 Hz, [dB]»; «R0,A: Indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A de l'élément de construction de base, [dBA]»; «R0,l: Valeurs de l'indice d'affaiblissement acoustique de la courbe de référence pour les mesures avec le mur de base de référence, avec une fréquence critique basse, sur les bandes du tiers d'octave de l'intervalle 100-5000 Hz, [dB]»; «R0,m: Valeurs de l'indice d'affaiblissement acoustique de la courbe de référence pour les mesures avec le mur de base de référence, avec une fréquence critique moyenne, sur les bandes du tiers d'octave de l'intervalle 100-5000 Hz, [dB]»; «R1,A: Indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A, de l'élément présentant la meilleure isolation acoustique, généralement la partie aveugle de la façade ou de la toiture, [dBA]»; «R2,A: indice global d'affaiblissement acoustique pondéré A, de l'élément présentant la plus petite isolation acoustique, généralement les vides, les portes, les fenêtres et les puits de lumière [dBA]». À l'annexe C, la référence est modifiée comme suit: «Cette annexe est remplacée par le document de base DA DB HR/0 «Normes d'application» publié à cet effet par le ministère des transports». À l'annexe D, la référence «Raccords en + et en T des éléments de construction homogènes avec des éléments souples interposés» est remplacée comme suit: «Raccords en + et en T des éléments de construction homogènes avec des bandes élastiques interposées». - À l'annexe D, il est ajouté le point D.11, rédigé comme suit: «Dans le cas des raccords en + avec 1 seul élément souple interposé, il est possible d'utiliser l'expression suivante: 2 K13 5,7 14,1 M 5,7 M 1 dB; - (D.11) ” À l'annexe D, les points D.11 à D.23 sont renumérotés et augmentés d'une unité. 94 Un point 4 est ajouté à l'annexe D, rédigé comme suit: «Pour d'autres systèmes de construction, non prévus dans la norme UNE EN 12354-1, les indices d'affaiblissement des vibrations, Kij, peuvent être calculés à l'aide d'autres formules développées à cet effet. Dans le cas des éléments de construction à deux voiles en maçonnerie, en béton ou en panneaux lourds préfabriqués et avec des bandes élastiques périmétriques, comme il est indiqué dans les solutions de type 2 de l'article 3.1.2.3: Raccords en + et en T des éléments de construction constitués de deux voiles homogènes Il convient d'utiliser m et RA de l'ensemble de l'élément de séparation à deux voiles K12 30 10 M 3,3 lg( f ) K 23 dB 500 (D.24) K 13 20 MAX (10; 10 20 M) 3,3 lg( K 24 8,7 17,1 M 5,7 M2 K12 30 10 M 3,3 lg( f ) 500 dB dB (D.26) f ) K 23 dB 500 K13 5,7 14,1 M 5,7 M2 (D.25) (D.27) (D.28) dB Raccords en + et en T des éléments de construction constitués de deux voiles homogènes avec des bandes élastiques périmétriques interposées Il convient d'utiliser m et RA de l'ensemble de l'élément de séparation à deux voiles K12 7,5 10 M2 3,3 lg( f ) K 23 500 K13 4,7 14,1 M 5,7 M2 K 24 7,5 20 M2 3,3 lg( K12 30 10 M 3,3 lg( dB (D.29) dB f ) 500 (D.30) dB f ) K 23 500 (D.31) dB f ) 500 Il convient d'utiliser m et RA de l'ensemble de l'élément de séparation à deux voiles K 13 20 MAX (10; 10 20 M) 3,3 lg( (D.32) dB (D.33) Raccords en + et en T des éléments de construction constitués de deux voiles 95 homogènes avec des bandes élastiques périmétriques interposées au niveau de l'un des voiles K12 8,7 5,7 M2 K 23 (D.34) dB K13 8,7 17,1 M 5,7 M2 (D.35) dB K 24 8,7 17,1 M 5,7 M2 dB Il convient d'utiliser m et RA de l'élément de construction de base (D.36) K12 5,7 5,7 M2 1 dB; (D.37) K 24 5,7 14,1 M 5,7 M2 2 1 dB; (D.38) Il convient d'utiliser m et RA de l'élément de construction de base Où: 1 10 lg f / f1 dB para f f1 f1 125 Hz si (E1 / e1) 100 M N/m3 E1 module de Young, en N/m2, e1 épaisseur de l'élément souple interposé, [m] K12 5,7 5,7 M2 K 23 f ) K 23 500 (D.40) (D.41) dB K13 5,7 14,1 M 5,7 M2 dB Il convient d'utiliser m et RA de l'élément de construction de base K12 30 10 M 3,3 lg( (D.39) dB f ) dB 500 Il convient d'utiliser m et RA de l'ensemble de l'élément de séparation à deux voiles» (D.42) (D.43) K 13 20 MAX (10; 10 20 M) 3,3 lg( (D.44) L'annexe E Mesure et évaluation de l'amélioration de l'indice d'affaiblissement acoustique, ΔR, et de la réduction du niveau de pression du bruit de choc, ΔL, des revêtements est supprimée. L'annexe F, Estimation numérique de la différence de niveaux due à la forme de la façade est dénommée «Annexe E». - À l'annexe F, le «Tableau F.1» est remplacé comme suit: «Tableau E.1». - À l'annexe F, la «Figure F.1» est remplacée comme suit: «Figure E.1». L'annexe G Calcul de l'isolation acoustique des éléments de construction mixtes est supprimée. L'annexe H Guide d'utilisation des amplitudes d'isolation, par rapport aux exigences est supprimée. 96 L'annexe I Option simplifiée pour les maisons individuelles jumelées est dénommée «Annexe F» et les points «I.1», «I.1.1», «I.1.2», «I.1.3» et «I.2» sont renumérotés «F.1», «F.1.1», «F.1.2», «F.1.3» et «F.2». À l'annexe I, à l'article I.1.3, point 1, la référence «dans le tableau I.1» est remplacée comme suit: «dans le tableau F.1». À l'annexe I, le tableau «I.1. Paramètres des composants des éléments de séparation horizontaux, lorsque les maisons partagent la structure horizontale» est dénommée: tableau «F.1». L'annexe J Recommandations de la conception acoustique pour les salles et salles de conférence est supprimée. - L'annexe K Fiches justificatives est supprimée. Onze. Le document de base DB HE: Économie d'énergie est modifié comme suit: Dans l'introduction, point III Critères généraux d'application, le troisième paragraphe est remplacé comme suit: «Les renvois à une disposition du présent DB se réfèrent à la version en vigueur à la date d'application. Les renvois aux normes de ce DB se réfèrent à la version telle qu'indiquée, à tout moment, dans le document DA DB-HE/0 Normes applicables publiées à cet effet par le ministère des transports». Dans l'introduction, le point «IV Conditions particulières afférentes à l'observation du DB HE» est renuméroté comme suit: «V Conditions particulières afférentes à l'observation du DB HE». Dans l'introduction, le point «V Terminologie» est renuméroté comme suit: «VI Terminologie». - Un nouveau point IV est ajouté à l'introduction; il est rédigé comme suit: «IV Critères d'application dans des bâtiments existants À l'exception des cas pour lesquels le présent DB en dispose autrement, les conditions préexistantes en matière d'économie d'énergie qui seraient moins contraignantes que celles établies dans ce DB ne sauraient être limitées et celles, plus contraignantes, ne seront limitées qu'au niveau fixé dans le DB. Lorsque, conformément aux critères établis ci-après, il est possible de limiter l'intervention au plus haut niveau de conformité avec les exigences du présent DB compatible avec les conditions spécifiques du bâtiment, il convient d'indiquer, dans la documentation finale de l'ouvrage, le niveau de prestation atteint, ainsi que les conditions d'utilisation et de maintenance, le cas échéant. HE-1: Limitation de la demande énergétique 1. Critères généraux 1. En plus des critères spécifiques indiqués ci-après en fonction du type d'intervention, si les travaux consistent dans une modification substantielle ou dans une extension qui 97 représente plus de 25 % de l'enveloppe thermique finale du bâtiment (y compris les parties créées, le cas échéant) et si la surface finale utile est supérieure à 1000 m² ou s'il est procédé à un changement d'affectation du bâtiment, l'intervention est alors considérée comme de grande envergure et la demande globale de ce dernier en sera limitée, au sens où elle doit être inférieure à la demande d'un bâtiment similaire (forme, dimension, distribution intérieure et usage de chaque zone), dont tous les éléments de l'enveloppe (qu'ils soient ou non concernés par l'intervention) présenteraient les caractéristiques thermiques minimales telles qu'établies, de manière générale, dans le présent DB (Tableaux 2.2). Dans ce cas, lorsqu'il n'est pas possible d'atteindre ce niveau de demande, il est possible de recourir à des solutions qui permettent d'atteindre le plus haut niveau de conformité, lequel est déterminé, dans le cas d'un agrandissement, en considérant conjointement les deux parties du bâtiment, à savoir la partie existante et l'extension, dès lors qu'un des critères suivants est rempli: a) bâtiments dont la valeur historique ou architecturale est reconnue, lorsque l'intervention est susceptible d'en dénaturer profondément le caractère ou l'aspect ou; b) lorsque l'intervention n'est techniquement ou économiquement pas viable. 2. Lorsque l'intervention entraîne des modifications des conditions intérieures ou extérieures d'un élément de l'enveloppe thermique qui implique une hausse de la demande énergétique du bâtiment, les caractérisques doivent satisfaire aux exigences du DB, excepté dans les cas suivants: a) bâtiments dont la valeur historique ou architecturale est reconnue, lorsque l'intervention est susceptible d'en dénaturer profondément le caractère ou l'aspect ou; b) lorsque l'intervention n'est techniquement pas viable. En tout cas, il convient d'atteindre, au moins, les caractéristiques des éléments analogues de la partie existante. 3. Les limitations établies dans le présent DB aux fins d'éviter les déséquilibres entre la qualité thermique des différents espaces (Tableau 2.1 des transmissions maximales) n'ont aucun caractère contraignant concernant les éléments de la partie existante. 2. Critères spécifiques en fonction du type d'intervention Extension 1. En cas d'extension d'un bâtiment existant, les zones concernées par ladite extension doivent satisfaire aux exigences fixées à la section HE 1 du présent DB, les éléments de séparation (parois verticales et horizontales, murs mitoyens, etc.) de la nouvelle zone par rapport à celle existante étant considérés comme appartenant à la nouvelle surface. Lorsque l'intervention est susceptible de dénaturer profondément la valeur historique et architecturale de bâtiments classés, elle peut être limitée aux éléments de séparation, en fonction du plus haut niveau de conformité compatible avec ces conditions. 2. Les autres interventions sur le bâtiment existant sont régies par les critères définis pour les travaux de rénovation. 98 Rénovation 1. Les caractéristiques des éléments de l'enveloppe thermique qui remplacent ceux existants - qu'il s'agisse d'incorporation ou de modification susbtantielle - doivent satisfaire aux exigences thermiques, hygrothermiques et de perméabilité à l'air, définies dans ce DB (Tableaux 2.2), excepté dans les cas suivants: a) bâtiments dont la valeur historique ou architecturale est reconnue, lorsque l'intervention est susceptible d'en dénaturer profondément le caractère ou l'apparence ou; b) leur application n'implique aucune amélioration effective de la demande énergétique du bâtiment ou; c) lorsqu'elle n'est techniquement ou économiquement pas viable; d) lorsqu'elle implique des changements substantiels d'autres éléments de l'enveloppe qui n'étaient initialement pas concernées par l'intervention. Dans ces cas, il est possible de limiter l'intervention au plus haut niveau de conformité compatible avec ces conditions. 2. Lorsque l'intervention porte, simultanément, sur plusieurs éléments de l'enveloppe thermique, il est possible de dépasser les valeurs de transmission du Tableau 2.2 si la demande résultante est inférieure ou égale à celle obtenue en appliquant les valeurs dudit tableau aux éléments concernés. 3. S'agissant des bâtiments à usage d'habitation, lorsqu'il est procédé à des changements de distribution ou de configuration des espaces qui affectent les cloisons qui séparent des unités à usage spécifique aménagées d'autres non aménagées, il convient de vérifier que les cloisons satisfont aux exigences à caractère général fixées dans le présent DB. 4. Les autres éléments de la partie existante peuvent être maintenus dans leur état actuel, dès lors qu'ils ne présentent pas, au moment de l'intervention, des dommages susceptibles d'en limiter significativement les prestations initiales. Si le bâtiment présente des dommages de cet ordre, l'intervention doit prévoir les mesures spécifiques pour y remédier. HE-3: Performance énergétique des installations d'éclairage Rénovations et extensions 1. Pour toute intervention sur des bâtiments existants prévoyant la rénovation ou l'extension d'une partie de l'installation: a) les caractéristiques des éléments qui en remplacent d'autres existants ou des éléments nouveaux doivent être conformes aux valeurs limites de performance énergétique, définies, à titre général, dans le présent DB, en fonction de l'activité. b) lorsque la rénovation concerne des zones du bâtiment pour lesquelles les systèmes de contrôle ou de régulation sont obligatoires en vertu du présent DB, afin de tirer profit de la lumière naturelle, de tels systèmes doivent être installés. 99 2. Si les travaux de rénovation ou d'extension, le cas échéant, affectent plus de 25 % de la surface utile totale finale du bâtiment (y compris les parties créées, le cas échéant) et si la surface finale est supérieure à 1000 m2, l'intervention est alors considérée comme de grande envergure et l'ensemble de l'installation doit être conforme aux exigences telles qu'établies, de manière générale, dans le présent DB. Changement d'activité ou d'affectation 1. Lorsqu'il est procédé à un changement d'activité au niveau d'une des zones du bâtiment et que ledit changement implique une baisse de la valeur limite de la performance énergétique de l'installation établie dans le DB par rapport à celle de l'activité initiale, il convient d'adapter les caractéristiques de l'installation de la zone en question à ce qui est prévu dans le DB. 2. En cas de changement d'affectation du bâtiment, l'intervention est considérée comme de grande envergure et l'ensemble de l'installation doit être conforme aux exigences telles qu'établies, de manière générale, dans le présent DB. HE-4: Contribution solaire minimale pour l'eau chaude sanitaire 1. Cette section n'est pas applicable aux interventions dans des bâtiments existants, excepté: a) dans les bâtiments où il existe une demande d'eau chaude sanitaire et/ou de climatisation de piscine couverte dont la rénovation porte sur l'intégralité du bâtiment ou sur l'installation thermique; b) en cas de changement d'affectation du bâtiment; c) en cas d'augmentation de plus de 50 % de la demande d'ECS pour une demande initiale égale ou supérieure à 5 000l/jour, auquel cas, cette contribution est appliquée à la nouvelle demande. 2. Lorsqu'il n'est pas possible d'atteindre la contribution solaire minimale établie dans le DB, en raison de limitations dues à l'emplacement, à la configuration préalable du bâtiment existant ou à la réglementation applicable en matière d'urbanisme, ou parce qu'il s'agit de bâtiments dont la valeur historique ou architecturale est reconnue et pour lesquels l'intervention risquerait d'en dénaturer profondément le caractère et l'apparence, il est possible de remplacer partiellement ou totalement ladite contribution comme suit: a) utilisation des énergies renouvelables, des processus de cogénération ou des sources d'énergie fossiles provenant de l'installation de récupérateurs de chaleur sans lien avec la production de chaleur du bâtiment; b) recours alternatif à toute mesure ou tout élément qui permettrait une économie d'énergie thermique ou une réduction des émissions de CO2, équivalente à celles issues de l'installation solaire, au regard des conditions de base de la réglementation en vigueur, par le biais d'améliorations en matière d'isolation thermique et de rendement énergétique des équipements. HE-5: Contribution photovoltaïque minimale pour l'énergie électrique 100 1. Cette section n'est pas applicable aux interventions dans des bâtiments existants, excepté: a) lorsque la rénovation porte sur l'intégralité du bâtiment ou en cas de changement d'affectation du bâtiment; b) en cas d'extension qui dépasserait les limites d'application telles que fixées, de manière générale, dans le présent DB. 2. Lorsqu'il n'est pas possible d'atteindre la contribution photovoltaïque minimale pour l'énergie électrique telle qu'établie dans le DB, en raison de limitations dues à l'emplacement, à la configuration préalable du bâtiment existant ou à la réglementation applicable en matière d'urbanisme, ou parce qu'il s'agit de bâtiments dont la valeur historique ou architecturale est reconnue et pour lesquels l'intervention risquerait d'en dénaturer profondément le caractère et l'apparence, il est possible de remplacer partiellement ou totalement ladite contribution comme suit: a) utilisation d'autres sources d'énergies renouvelables. b) recours alternatif à toute mesure ou tout élément qui permettrait une réduction des émissions de CO2 ou une économie d'électricité équivalente à celle produite par l'installation solaire, par le biais d'améliorations au niveau des installations consommatrices d'électricité, telles que l'éclairage, le recours à des moteurs ou des équipements plus performants.» Les éléments suivants sont supprimés de la Table des matières: «Annexe C Normes de référence» de la section HE 1, «Annexe B Normes de référence» la section HE 3, «Annexe C Normes de référence» de la section HE 4 et «Annexe C Normes de référence» de la section HE 5. À l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 1, le sous b) du point 1 est remplacé comme suit: «b) interventions sur les bâtiments existants conformément aux dispositions du point IV de l'introduction». À l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 1, le sous b) du point 2 suivant est supprimé: «b) les bâtiments et les monuments officiellement protégés car faisant partie d'un environnement classé ou en raison de leur valeur architecturale ou historique spécifique, lorsque l'application de telles exigences modifierait leur caractère ou leur apparence de manière inacceptable» et les autres points sont renumérotés. À l'article 1.2 Procédure de vérification de la section HE 1, la référence «... bâtiment de référence...» est remplacée comme suit: «...bâtiment de référence...» Au tableau 2.1 de la section HE 1, il est ajouté la note (4) relative à la fermeture «Vitres et encadrements». Cette note est rédigée comme suit: «(4) Les valeurs indiquées se réfèrent à la valeur moyenne de la vitre et de l'encadrement de chaque fenêtre.» Au tableau 2.1 de la section HE 1, il est ajouté la note (5) relative à la fermeture «Murs mitoyens». Cette note est rédigée comme suit: «(5) Les murs mitoyens qui, conformément à l'article 3.1.3.2, sont considérés comme des façades, doivent satisfaire aux limitations correspondantes concernant les murs de façade». 101 À l'article 2.1 de la section HE 1, tableau 2.2, une note est ajoutée après le titre du tableau. Cette note est rédigée comme suit: «NOTE: Aucune exigence concernant la valeur limite du facteur solaire modifié des vides n'est établie, lorsqu'aucune valeur à cet effet n'est indiquée dans les tableaux». Au point 2 de l'article 3.1.2, de la section HE 1, la référence «...catégories suivantes: a) espaces dont la charge interne est faible: espaces dissipant peu de chaleur. Espaces destinés principalement à la résidence, temporaire ou permanente. Relèvent de cette catégorie les espaces des immeubles à usage d'habitation, les zones ou les espaces des bâtiments dont l'affectation et la dimension sont assimilables à ces derniers, tels que les chambres d'hôtel, les chambres d'hôpitaux et les pièces communes, ainsi que les espaces de passage connexes. b) espaces dont la charge interne est élevée: espaces qui génèrent une grande quantité de chaleur en raison de leur occupation, de l'éclairage ou des équipements existants. Relèvent de cette catégorie les espaces non inclus dans la définition des espaces dont la charge interne est faible. Tous ces espaces composent la zone du bâtiment où la charge interne est élevée…» est remplacée comme suit: «…les catégories suivantes: a) espace habitable dont la charge interne est faible, b) espace habitable dont la charge interne est élevée…» et les définitions suivantes sont consignées à l'annexe A Terminologie: «…espace habitable dont la charge interne est élevée: espace habitable qui génère une grande quantité de chaleur en raison de son occupation, de l'éclairage ou des équipements existants. Relèvent de cette catégorie les espaces non inclus dans la définition des espaces dont la charge interne est faible. Tous ces espaces composent la zone du bâtiment où la charge interne est élevée. ...” Au point 3 de l'article 3.1.2 de la section HE 1, la référence «EN ISO 13788:2002» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 13788». Au point 2 de l'article 3.1.3, sous d), de la section HE 1, la référence «…Si le bâtiment est construit après, la fermeture est considérée, aux effets thermiques, comme une façade; (...)» est remplacée comme suit: «... Si le bâtiment attenant est construit après, la fermeture est considérée, aux effets thermiques, comme une façade...». Au point 3 a) de l'article 3.1.3, de la section HE 1, le sous iii) est ajouté: «…iii) murs mitoyens. …” Au point 3, sous c) de l'article 3.2.2.1, de la section HE 1, il est ajouté: «... et les murs en contact avec des espaces non habitales, en contact avec l'extérieur. …”. À l'article 3.2.2.2, de la section HE 1, tableau 3.1, dans la colonne correspondant aux «Paramètres caractéristiques moyens» des «TERRAINS», le symbole «UHm» est remplacé par «USm» dans la formule. À la section HE 1, la note suivante est ajoutée au tableau 3.1: «Les murs mitoyens qui, conformément au point 2.d) de l'article 3.1.3, sont considérés comme des façades, doivent être pris en compte dans le calcul de UMm.» Au point 4 de l'article 3.2.3.2 de la section HE 1, l'expression «barrière à la vapeur» est signalée en italique et il est ajouté à l'annexe A Terminologie la définition de «barrière à la vapeur» qui figure à l'annexe Terminologie de HS: «Barrière à la vapeur: élément qui possède une résistance à la diffusion de vapeur supérieure à 10 MN·s/g, équivalent à 2,7 m2·h·Pa/mg.» 102 Au point 5 de l'article 3.2.3.2 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 13788:2002» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 13788». Au point 1 de l'article 3.2.4, de la section HE 1, la référence «UNE EN 12207:2000» est remplacée par «UNE EN 12207» et la référence «UNE EN 1026:2000» est remplacée par «UNE EN 1026». Au point 1 de l'article 3.3.1.1, de la section HE 1, la référence «…L'objet de l'option générale est quadruple et il consiste dans:…» est remplacée comme suit: «…L'objet de l'option générale est:…». Au point 1.a) de l'article 3.3.1.1, de la section HE 1, la référence «... i) en tant que bâtiment objet, c'est-à-dire, le bâtiment tel qu'il a été dessiné (forme et dimension), construction et opération; ii) en tant que bâtiment de référence, qui a la même forme, la même dimension que le bâtiment objet, la même distribution intérieure et le même usage pour chaque zone, les mêmes obstacles distants que le bâtiment objet, et des qualités de construction des composants de la façade, de la dalle et de la toiture, d'une part et des éléments d'ombre, de l'autre, qui satisfont aux exigences en matière de demande énergétique prévues à l'article 2.1…» est remplacée comme suit: «… i) en tant que bâtiment objet; ii) en tant que bâtiment de référence;…» Au sous a) de l'article 3.3.1.1 de la section HE 1, les références «...bâtiment objet...» et «...bâtiment de référence...» sont remplacées comme suit: «...bâtiment objet...» et «...bâtiment de référence...». Au point 4 de l'article 3.3.2.2 de la section HE 1, la référence «...Il convient d'indiquer pour chaque espace s'il s'agit d'un espace habitable ou non habitable, en précisant, pour ces derniers, si la charge interne est faible ou élevée...» est remplacée comme suit: «...Il convient d'indiquer pour chaque espace s'il s'agit d'un espace habitable ou d'un espace non habitable, en précisant, pour ces derniers, si la charge interne est faible ou élevée...». Au point 8 de l'article 4.1 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 10456:2001» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 10456». À la section HE 1, annexe A Terminologie, la référence «...Bâtiment de référence: correspond au bâtiment obtenu à partir du bâtiment objet, dont la demande énergétique doit être supérieure à celle du bâtiment objet, aussi bien en ce qui concerne le chauffage que la climatisation. Elle est obtenue à partir du bâtiment objet, en remplaçant les fermetures par d'autres, qui satisfont aux exigences de l'option simplifiée...» est remplacée comme suit: «...Bâtiment de référence: correspond au bâtiment obtenu à partir du bâtiment objet aux fins de vérifier l'exigence de limitation de la demande. Le bâtiment de référence est défini avec la même forme, les mêmes dimensions et la même orientation que le bâtiment objet; la même distribution intérieure et le même usage pour chaque zone que le bâtiment objet; les mêmes obstacles distants que le bâtiment objet; et des solutions constructives dont les paramètres caractéristiques sont les valeurs limites qui figurent aux tableaux 2.2…». À la section HE 1, annexe A Terminologie, la référence «...Bâtiment objet: bâtiment pour lequel il convient de vérifier s'il satisfait aux exigences réglementaires…» est remplacée comme suit: «...Bâtiment objet: bâtiment tel qu'il a été dessiné (forme, dimensions et orientation), construction et conditions d'usage, pour lequel il convient de vérifier s'il satisfait aux exigences réglementaires…». 103 À la section HE 1, annexe A Terminologie, la référence suivante est ajoutée: Espace habitable dont la charge interne est élevée: espace habitable qui génère une grande quantité de chaleur en raison de son occupation, de l'éclairage ou des équipements existants. Relèvent de cette catégorie les espaces non inclus dans la définition des espaces dont la charge interne est faible. Tous ces espaces composent la zone du bâtiment où la charge interne est élevée. À la section HE 1, annexe A Terminologie, la référence «...Degrés-jours: les degrésjours d'une période de temps donnée correspondent à la somme, pour tous les jours de cette même période donnée, de la différence entre une température fixe, ou base des degrésjours et la température moyenne du jour, lorsque cette température quotidienne moyenne est inférieure à la température de base. ….” est remplacée comme suit: «…Degrés-jours: les degrés-jours d'une période de temps donnée correspondent à la somme, pour tous les jours de cette même période donnée, de la différence entre une température fixe, ou base des degrés-jours et la température moyenne du jour, lorsque cette température quotidienne moyenne est inférieure à la température de base, en hiver, ou lorsqu'elle est supérieure à la température de base, en été». À la section HE 1, annexe A Terminologie, la référence «Vide: tout élément semitransparent de l'enveloppe du bâtiment. Il comprend les fenêtres et les portes vitrées» est remplacée comme suit: «Vide: tout élément semi-transparent de l'enveloppe du bâtiment. Il comprend les fenêtres et les portes vitrées dont la surface semi-transparente est supérieure à 50%». - À la section HE 1, l'annexe C Normes de référence est supprimée. Au point 5 de l'article E 1.1 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 10456:2001» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 10456». Au point 6 de l'article E 1.1 de la section HE 1, sous a), lettre ii), la référence «UNE EN ISO 6946:1997» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 6946». À la section HE 1, la note suivante est ajoutée au tableau E.3: «NOTE: Pour D≥ 1,5 m et B’≤1 cette exigence n'est pas applicable». Au point 7 de l'article E 1.2.1 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 13370:1999» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 13370». Au cas 2 du point 2 de l'article E 1.2.1 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 13370:1999» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 13370». Au point 5 de l'article E 1.2.2 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 13370:1999» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 13370». Au point 3 de l'article E 1.3.1, annexe E de la section HE 1, la référence «...Le coefficient de réduction de température b pour les espaces attenants non habitables (débarras, gardemanger, garages attenants...) et les espaces non aménagés sous toiture inclinée est obtenu à partir du tableau E.7, en fonction de la situation de l'isolation thermique (voir figure E.6), du taux de ventilation de l'espace et de la liste des aires entre la cloison intérieure et la fermeture (Aiu/Aue)…» est remplacée comme suit: «...Le coefficient de réduction de température b pour les espaces attenants non habitables (débarras, garde-manger, garages attenants...) et les espaces non aménagés sous toiture inclinée est obtenu à partir du tableau 104 E.7, en fonction de la situation de l'isolation thermique (voir figure E.6), du taux de ventilation de l'espace et de la liste des aires entre la cloison intérieure et la fermeture (Aiu/Aue), où le sous-indice ue se réfère à la fermeture entre l'espace non habitable et l'extérieur et le sousindice iu à la cloison intérieure entre l'espace habitable et l'espace non habitable (voir figure E.6)...» Au point 5 de l'article E 1.3.1 de l'annexe E de la section HE 1, la référence «...Le coefficient de réduction de température b pour les autres espaces non habitables est défini comme suit: …» est remplacée comme suit: «… À titre alternatif, le coefficient de réduction de température b peut être calculé comme suit: …” Au point 8 de l'article E 1.3.1 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 13789:2001» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 13789». Le point 1 de l'article E.1.4.1 de la section HE 1, Transmission thermique des vides est remplacé comme suit: «La transmission thermique des vides UH (W/m2 K) est déterminée comme suit: U H = ( 1 FM) U H,v + FM U H,m (E.10) où UH,v la transmission thermique de la partie semi-transparente [W/m2K]; UH,m la transmission thermique de l'encadrement de la fenêtre ou du puits de lumière, ou de la porte [W/m2 K]; FM la fraction du vide occupée par l'encadrement». La référence suivante est remplacée comme suit: «Pour le calcul de la transmission thermique des vides UH (W/m2 K), il est fait application de la norme UNE-EN ISO 10077-1». Le point 2 de l'article E.1.4.1 de la section HE 1, Transmission thermique des vides est remplacé comme suit: «En l'absence de données, la transmission thermique de la partie semi-transparente UH,v peut être obtenue conformément à la norme UNE-EN ISO 100771:2001» est remplacée comme suit: «À titre alternatif, la transmission des vides UH (W/m2 K) est déterminée comme suit: U H = ( 1 FM) U H,v + FM U H,m (E.10) où UH,v la transmission thermique de la partie semi-transparente [W/m2K]; UH,m la transmission thermique de l'encadrement de la fenêtre ou du puits de lumière, ou de la porte [W/m2 K]; FM la fraction du vide occupée par l'encadrement». Au point 2 de l'article E 1.4.1 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 100771:2001» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 10077-1». Au point 1 de l'article E 2 de la section HE 1, la référence «UNE EN 410:1998» est remplacée comme suit: «UNE EN 410». À l'article F 2-4 de la section HE 1, la référence «λ”j» est remplacée comme suit: «λ j». 105 Au point 3 de l'article G.1.1 de la section HE 1, la référence «Lorsque les villes ne sont pas des capitales de province et qu'elles ne disposent d'aucun registre climatique comparé, on suppose que la température extérieure est égale à celle de la capitale de province correspondante, minorée de 1° C tous les 100 m de différence d'altitude entre les deux villes...» est remplacée comme suit: «Lorsque les villes ne sont pas des capitales de province et qu'elles ne disposent d'aucun registre climatique comparé, on suppose que la température extérieure est égale à celle de la capitale de province correspondante, laquelle varie d'1° C tous les 100 m de différence d'altitude entre les deux villes; cette température est majorée pour les villes situées sous cette altitude et minorée dans le cas contraire...». À l'article G.1, de la section HE 1, la référence «Tableau G.2» est remplacée comme suit: «Tableau G.1». Aux points 1 et 2 de l'article G.2.1.1, de la section HE 1, les références «facteur de température de la surface intérieure» est remplacée comme suit: «facteur de température de la surface intérieure». Au point 2 de l'article G.2.1.1, de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 102111:1995» est remplacée par «UNE EN ISO 10211-1» et la référence «UNE EN ISO 102112:2002» est remplacée par «UNE EN ISO 10211-2». Au point 2 de l'article G.2.2.1, de la section HE 1, la référence (H.8) est remplacée comme suit: (G.8). Au point 1 de l'article G.2.2.3, de la section HE 1, l'expression «Sd(n-1)» de la formule [G.10] est remplacée par «Sdn» aussi bien dans la formule que dans la légende d'explication de la formule. Au point 1 de l'article G.2.2.3 de la section HE 1, la référence «UNE EN ISO 10456:2001» est remplacée comme suit: «UNE EN ISO 10456». Au point 3 de l'article G.2.2.3 de la section HE 1, la référence «...où...» est remplacée comme suit: «...où Pi la pression de vapeur de l'air intérieur [Pa]; Pe la pression de vapeur de l'air extérieur [Pa]; …». Au sous G.3.1 de l'article G.3 de la section HE 1, la référence «…1 La pression de vapeur de saturation est calculée en fonction de la température, …» est remplacée comme suit: «…1 La pression de vapeur de saturation [Pa] est calculée en fonction de la température [º C], …». Au sous b), point 1 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 3, la référence «...rénovation de bâtiments existants dont la surface utile est supérieure à 1 000 m², et où plus de 25 % de la surface éclairée est rénovée» est remplacée comme suit: «interventions sur des bâtiments existants, conformément à ce qui est indiqué au point Iv de l'introduction». - Au point 1 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 3, le sous c) «rénovation de locaux commerciaux et de bâtiments à usage de bureau dans lesquels l'installation d'éclairage est rénovée» est supprimé. Au point 2 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 3, le sous a) «bâtiments et monuments dont la valeur historique et architecturale est reconnue, lorsque le respect des 106 exigences de cette section est susceptible d'en dénaturer profondément le caractère et l'apparence» est supprimé et les autres points de l'article sont renumérotés. À la section HE 3, article 2.2 Systèmes de contrôle et de régulation, point 1, sous b, la référence «...Les zones suivantes du tableau 2.1 ne sont pas concernées par les exigences des points i et ii précédents: …» est remplacée comme suit: «...Les zones suivantes du tableau 2.1 ne sont pas concernées par les exigences du sous b)». Au point 2 de l'article 3.1 Renseignements préalables de la section HE 3, l'«annexe B» est supprimée; elle est remplacée comme suit: «DA DB-HE/0». Au point 1 de l'article 4.1 Équipements, de la section HE 3, la référence «Décret royal 838/2002 du 2 août 2002» est remplacée comme suit: «Décret royal 187/2011 du 18 février 2011». À la section HE 3, annexe A Terminologie, définitions «Éclairement initial», «Éclairement moyen sur le plan horizontal», «Éclairement moyen horizontal maintenu» in fine la phrase suivante est ajoutée: «exprimé en lux (lx)». À la section HE 3, annexe A Terminologie, la référence «UNE EN 60598-1:1998» est remplacée par «UNE EN 60598-1», la référence «UNE EN 50294:1999» est remplacée par «UNE EN 50294» et la référence «UNE en 60923:1997» est remplacée par «UNE EN 60923». - À la section HE 3, l'annexe B Normes de référence est supprimée. - À l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 4, point 1 , le mot «applicable» est remplacé par «d'application». À l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 4, au sous a) du point 1 la référence suivante est supprimée: «et rénovation des bâtiments existants». À l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 4, la référence «... où il existe une demande d'eau chaude sanitaire et/ou de climatisation de piscine couverte...» est remplacée comme suit: «...où il existe une demande d'eau chaude sanitaire et/ou de climatisation de piscine couverte qui dépasse 50 l/j...». À l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 4, un sous-point est ajouté au point 1; il est rédigé comme suit: «b) les interventions sur des bâtiments existants doivent satisfaire aux exigences visées au point IV de l'introduction.» Au point 2 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 4, le sous d) «pour la rénovation de bâtiments, en raison de limitations dues à l'emplacement, à la configuration préalable du bâtiment existant ou à la réglementation applicable en matière d'urbanisme» est supprimé et les autres points sont renumérotés. Au point 2 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 4, le sous f) «quand ainsi le décide l'autorité compétente en matière de protection du patrimoine historique et artistique» est supprimé et les autres points sont renumérotés. Le point 3 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 4 est rédigé comme suit: «Dans le cas des bâtiments qui relèvent des cas b), c) et d) du point précédent…». 107 Au sous a) de l'article 2.1-11 de la section HE 4, il est ajouté l'expression «...latitude géographie -10°» à la référence «...latitude géographique». Au tableau 3.1 de l'article 3.1.1 de la section HE 4, la référence «60ºC» est remplacée comme suit: «60º C». 3 Au tableau 3.1 de l'article 3.1.1 de la section HE 4, la référence «Litres d'ECS/jour à 60º C» est remplacée comme suit: «l/j». 4 Au tableau 3.1 (note 1) de l'article 3.1.1 de la section HE 4, la référence «Litres d'ECS/jour à 60º C» est remplacée comme suit: «l/j». 5 Au tableau 3.1 de l'article 3.1.1 de la section HE 4, la référence «UNE 94002:2005» est remplacée comme suit: «UNE 94002». Au point 8 de l'article 3.1.1 de la section HE 4, la référence ...«Lorsqu'un niveau de demande d'ECS sont justifiés...» est remplacée comme suit: «Lorsqu'un niveau de demande d'ECS est justifié...». À la section HE 4, Tableau 3.3. Zones climatiques, la zone climatique de Logroño est classée en zone III, conformément à la carte 3.1. Au point 2 de l'article 3.3.3.2 Emplacement des raccordements de la section HE 4, la référence «...Dans les cas dûment justifiés lorsqu'il convient d'installer des réservoirs...» est remplacée comme suit: «...Dans les cas, dûment justifiés, lorsqu'il convient d'installer des réservoirs...». À l'article 3.3.5.1-2, de la section HE 4, la référence «entre 1,2 l/s et 2 l/s par 100 m² de réseau de capteurs» est remplacée comme suit: «entre 1,2 l/s et 2 l/s par 100 m² de réseau en surface de capteurs». Au tableau 4.2 Systèmes de captation de l'article 4.2 de la section HE 4, la référence «2.1» est remplacée comme suit: «2.1-4». - À la section HE 4, l'annexe C Normes de référence est supprimée. Un nouveau point est ajouté à l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 5; il est rédigé comme suit: «2. Les interventions sur des bâtiments existants doivent satisfaire aux exigences visées au point IV de l'introduction»; les autres points sont renumérotés. Au point 3 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 5, le sous c) «pour la rénovation de bâtiments, en raison de limitations dues à l'emplacement, à la configuration préalable du bâtiment existant ou à la réglementation applicable en matière d'urbanisme» est supprimé et les autres points sont renumérotés. Le point 4 de l'article 1.1 Champ d'application de la section HE 5 est rédigé comme suit: «Dans les bâtiments pour lesquels l'application des sous b) et c) est justifiée dans le projet,…». Au point 3 de l'article 2.2 de la section HE 5, la référence «... b) pour des usages différents, ...» est remplacée comme suit: «... b) en cas d'usages multiples, ...». À la section HE 5, Tableau 3.2. Zones climatiques, la zone climatique de Logroño est classée en zone III, conformément à la carte 3.1. 108 Au point 1 de l'article 3.2.2 de la section HE 5, la référence «RD 1663/2000» est remplacée comme suit: «RD 1699/2011». Au point 1 de l'article 3.2.3.1, de la section HE 5, la référence «UNE EN 61215:1997» est remplacée par «UNE EN 61215» et la référence «UNE EN 61646:1997» est remplacée par «UNE EN 61646». Au point 2 de l'article 3.3.2 de la section HE 5, la référence «... a) inclinaison maximale =inclinaison (□ = 41º) – (41º - latitude); b) inclinaison minimale = inclinaison (□= 41º) – (41ºlatitude); où: 5º est la valeur minimale ...” est remplacée comme suit: «... a) inclinaison maximale = inclinaison (φ = 41º) – (41º - latitude); b) inclinaison minimale = inclinaison (φ = 41º) – (41º-latitude); où: 5º est la valeur minimale. ...” - À la section HE 5, l'annexe C Normes de référence est supprimée. Disposition transitoire. Ouvrages pour lesquels les dispositions de cet arrêté ont un caractère contraignant. Les modifications des documents de base du Code technique de la construction, approuvées en vertu de cet arrêté, doivent obligatoirement être appliquées aux nouvelles constructions et aux travaux d'extension, de modification, de rénovation et de restauration des bâtiments existants, pour lesquels un permis municipal est obligatoire, ceci, dans un délai de trois mois à compter de la date d'entrée en vigueur du présent arrêté. Première disposition finale. Caractère élémentaire Cet arrêté a un caractère élémentaire; il est promulgué dans le cadre des compétences qui sont attribuées à l’État par les articles 149.1.16, 23 et 25 de la Constitution en matière de réglementation et de coordination générale de la santé, de la protection de l’environnement, et de réglementation du régime minier et énergétique, respectivement. Deuxième disposition finale. Entrée en vigueur. Le présent arrêté entrera en vigueur le jour suivant sa publication au Journal officiel de l’État. Madrid, 2012 La ministre des transports, 109 DIRECTION GÉNÉRALE DE L'ARCHITECTURE, DU LOGEMENT ET DES SOLS MINISTÈRE DE L’ÉQUIPEMENT SOUS-DIRECTION GÉNÉRALE DE L'ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION Document de base Sécurité structurelle Acier xx 2012 SE-A Document de base SE-A Acier Table des matières 1 Généralités 1.1 Champ d'application et considérations préalables 1.2 Conditions particulières pour l'application du DB-SE-A 2 Base de calcul 2.1 Généralités 2.2 Vérifications 2.3 États limites ultimes 2.4 États limites de service 3 Durabilité 3.1 Généralités 3.2 Stratégie pour la durabilité 4 Matériaux 4.1 Généralités 4.2 Types d'acier 4.3 Produits en acier 4.4 Matériaux d'apport 4.5 Résistance de calcul 5 Anlayse structurelle 5.1 Généralités 5.2 Idéalisation de la structure 5.3 Anlayse 5.4 Stabilité latérale globale 5.5 Imperfections initiales 6 États limites ultimes 6.1 État limite d’équilibre 6.2 État limite de résistance des sections 6.3 Résistance des éléments 7 États limites de service 7.1 Déformations, flèche et saillie 8 Assemblages 8.1 Base de calcul 8.2 Rigidité et résistance 8.3 Critères de vérification 8.4 Assemblages soudés 8.5 Certains assemblages typiques 9 Exécution 9.1 Matériaux 9.2 Manipulation et stockage 9.3 Montage 9.4 Traitement de protection 9.5 Soudage SE-A-i Document de base SE-A Acier 10 Tolérances 10.1 Généralités 10.2 Tolérances de fabrication 10.3 Tolérances normales. Montage 11 Contrôle 11.1 Généralités 12 Entretien 12.1 Contrôle 12.2 Entretien Annexe A. Terminologie Annexe B. Notation et unités B.1 Notation B.2 Unités SE-A-ii Document de base SE-A Acier 1 Généralités 1.1 Champ d'application et considérations préalables 1 2 3 Ce DB est destiné à vérifier la sécurité structurelle des éléments métalliques réalisés en acier lors de la construction conventionnelle. Par conséquent, des aspects propres à d'autres domaines de la construction (construction particulière, ponts, silos, cheminées, antennes, réservoirs, etc.) ne sont pas envisagés. Pour leur vérification, il devra être fait appel à l'instruction EAE. Ne sont pas non plus abordés les aspects relatifs aux éléments qui, en raison de leur caractère spécifique, exigent des considérations spéciales. Ce DB, à caractère général considère les éléments indiqués ci-dessous. Cependant, le DB établit des limitations pour son utilisation dans des situations spécifiques (voilement, flambement latéral, etc.). Pour l'étude de toute situation non considérée explicitement par ce DB, seront suivis les critères établis dans l'instruction EAE. Les éléments considérés par le DB sont: a) Matériaux: aciers non alliés laminés à chaud de types S 235, S 275 et S 355. b) Types de section: sections de classes 1, 2 et 3. c) Éléments structurels: i) Poutres simples à section constante: considérant l'analyse plastique globale dans des poutres continues de classe 1. ii) Supports simples à section constante, soumis à une force axiale constante et sans actions transversales à l'axe de ces derniers. iii) Portiques intranslationnels ou légèrement translationnels, qu'ils soient contreventés ou à nœuds rigides. L'analyse globale plastique n'est pas considérée. iv) Assemblages: soudés, articulés ou rigides (de certains types) à résistance complète. d) Actions: principalement statiques et avec absence de surcharges répétitives d'entité ou de charges d'impact. Ce DB ne considère que les structures et les composants de bâtiments soumis à des actions principalement statiques (considérées de catégorie d'utilisation SC1, conformément à l'instruction EAE: 6.2.2.1). Ce DB ne considère pas les structures soumises à des actions sismiques dont la vérification doit être faite en accord avec la norme NCSE et l'instruction EAE. Ce DB ne considère pas les procédures de vérification de structures d'acier face à fatigue (état limite de fatigue) ou aux vibrations (état limite de vibrations), qui sont développées dans l'instruction EAE. Ce DB se réfère uniquement à la sécurité dans des conditions adéquates d'utilisation, aspects relatifs à la durabilité y compris, conformément au DB-SE. Le respect d'autres conditions (isolation thermique, acoustique, résistance au feu) ne fait pas partie de sa portée. Les aspects relatifs à la fabrication, au montage, au contrôle de qualité, à la conservation et à l'entretien sont traités, exclusivement, s'ils sont nécessaires pour indiquer les exigences qui doivent être respectées en accord avec les hypothèses établies dans le projet de construction. Ce DB implique que le projet, la construction et la vérification des structures relevant de son champ d'application soient réalisés par des techniciens et des opérateurs possédant les connaissances nécessaires et l'expérience suffisante. De plus, il est établi que lesdites structures sont destinées à l'usage pour lequel elles ont été conçues et qu'elles seront entretenues selon les règles de l'art pendant toute leur durée d'utilisation. 1.2 Conditions particulières pour l'application du DB-SE-A 1 2 L'application des procédures de ce DB sera réalisée conformément aux conditions particulières qui y sont établies, aux conditions particulières indiquées dans le DB-SE et aux conditions générales pour l'application du CTE, aux conditions du projet, aux conditions d'exécution des travaux et aux conditions du bâtiment qui figurent respectivement dans les articles 5, 6, 7 et 8 de la partie I du CTE. La documentation du projet sera celle qui figure au paragraphe 2 Documentation du DB-SE et inclura en outre: a) les caractéristiques mécaniques considérées pour les aciers dans les plaques et profilés, vis, matériaux d'apport, peintures et matériaux de protection, conformément aux spécifications qui figurent au paragraphe 4 de ce DB; SE-A-1 Document de base SE-A Acier b) c) d) les dimensions des axes de référence des barres et la définition des profilés, des sections armées, plaques, etc.; les assemblages (moyens d'assemblage, dimensions et disposition des vis ou des cordons), conformément à ce qui est prescrit au paragraphe 8 de ce DB. identification du type d'environnement, de la stratégie de durabilité, conformément aux paragraphes 2 et 3 de ce DB; SE-A-2 Document de base SE-A Acier 2 Base de calcul 2.1 Généralités 1 2 Les spécifications, critères, procédés, principes et règles assurant un comportement structurel adéquat d'un bâtiment conforme aux exigences du CTE, sont établis dans le DB-SE. Ce DB comprend les aspects propres aux éléments structurels en acier. Pour le traitement d'aspects spécifiques ou de détail, il est nécessaire d'utiliser l'instruction EAE. 2.2 Vérifications 2.2.1 Types de vérification 1 Conformément au DB SE 3.2, deux types de vérification sont à effectuer, celles relatives à: a) La stabilité et la résistance (état limite ultime). b) L'aptitude au service (état limite de service). 2.3 États limites ultimes 2.3.1 Conditions à vérifier 1 Pour la vérification de la capacité portante, les états limites ultimes de stabilité et de résistance seront considérés conformément au DB SE 4.2. 2.3.2 Effet des actions 1 Pour chaque situation de dimensionnement, les valeurs de calcul de l'effet des actions sont obtenues au moyen des règles de combinaison indiquées dans le DB SE 4.2 2.3.3. Coefficients partiels pour la résistance de l'acier 1 Les coefficients partiels normalement adoptés pour la résistance sont les suivants: a) M0 = 1,05 coefficient partiel relatif à la plastification du matériau b) M1 = 1,05 coefficient partiel relatif aux phénomènes d'instabilité c) M2 = 1,25 coefficient partiel de sécurité relatif à la résistance ultime du matériau ou de la section, et à la résistance des moyens d'assemblage. Pour le projet de structure de construction, il est possible d'utiliser un coefficient partiel M0 = M1 = 1,00, dès lors que les conditions suivantes sont simultanément réunies: a) Tolérances les «plus strictes» conformément au chapitre 10. b) Garanties supplémentaires pour l'acier, conformément à l'instruction EAE (article nº 84). Il convient de veiller à ce que la limite élastique de l'acier utilisé dans l'ouvrage présente une dispersion conforme au coefficient partiel réduit, selon une analyse basée sur la théorie de la fiabilité de la structure. c) Contrôle d'exécution intense conformément à l'instruction EAE (article nº 89). SE-A-3 Document de base SE-A Acier 2.4. États limites de service 2.4.1 Conditions à vérifier 1 Il est considéré qu'il y a un comportement adéquat, au niveau des déformations, des vibrations ou de la détérioration, si, pour les situations de dimensionnement pertinentes, l'effet des actions n'atteint pas la valeur limite admissible établie pour ce dernier conformément au DB SE 4.3. 2.4.2 Effet des actions 1 Pour chaque situation de dimensionnement, les valeurs de calcul de l'effet sont obtenues au moyen des règles de combinaison indiquées dans le DB SE. 2.4.3. Coefficients partiels pour la résistance de l'acier 1 Pour vérifier les états limites de service, il convient d'utiliser des valeurs égales à l'unité comme coefficients partiels pour la résistance. 2.5 Géométrie 2.5.1. Valeurs caractéristiques et de calcul 1 Il convient d'utiliser comme valeurs caractéristiques (a k) et de calcul (ad) des données géométriques, les valeurs nominales (anom) définies dans les normes des produits ou dans la documentation de projet: a k a d a nom 2 (2.1) Dans certains cas, lorsque les imprécisions relatives à la géométrie ont un effet significatif sur la résistance de la structure (comme dans l'analyse des effets de second ordre), la valeur de calcul des données géométriques doit être la suivante: a d a nom a (2.2) où Δa devra tenir compte des éventuels écarts défavorables des valeurs nominales et doit être défini conformément aux tolérances établies dans le projet. La valeur de Δa peut être positive ou négative. Si l'écart produit peut être mesuré, cette valeur sera celle utilisée. 2.5.2 Imperfections 1 Les imperfections liées à la fabrication et au montage dont, entre autres, les tensions résiduelles et les imperfections géométriques comme le manque de verticalité, de rectitude, de platitude, d'ajustement, ainsi que les éventuelles excentricités de montage dans les assemblages, doivent être considérées lors de la vérification des phénomènes d'instabilité. Dans ce DB, les effets de ces imperfections doivent être pris en compte en utilisant des imperfections géométriques équivalentes, dont la définition devra être conforme aux dispositions des articles 5.4. et 5.5. 2.6. Bases de calcul axées sur la durabilité 1 Avant de débuter le projet, il convient d'identifier l'environnement de façon à définir le degré de détérioration auquel sera soumis chaque élément structurel. 2 Pour obtenir une durabilité adéquate, il devra être établi dans le projet, et en fonction du type d'environnement, une stratégie en accord avec les critères exposés dans le chapitre 3. 2.6.1. Définition du type d'environnement 1 L'environnement auquel est soumis un élément structurel est défini par l'ensemble des conditions physiques et chimiques auxquelles il est exposé, susceptibles de provoquer sa dégradation sous l'effet des charges et sollicitations autres que celles considérées dans l'analyse structurelle. Le type d'environnement est défini par une des classes d'exposition face au risque de corrosion, conformément au point 2.6.2. SE-A-4 Document de base SE-A Acier 2 Lorsqu'une structure comporte des éléments présentant différents types d'environnement, l'auteur du projet définira certains groupes avec les éléments structurels offrant des caractéristiques similaires d'exposition environnementale. Pour ce faire et dans la mesure du possible, il convient de regrouper les éléments de même type (piliers, poutres de toits, plaques de base, etc.) en veillant à ce que les critères retenus soient cohérents avec les aspects inhérents à la phase d'exécution. Pour chaque groupe, il est nécessaire d'identifier le type d'environnement auxquels seront soumis les éléments. 2.6.2. Classes d'exposition en rapport avec la corrosion de l'acier 1 Aux effets de ce DB, les classes d'exposition sont définies comme celles se référant exclusivement aux processus de corrosion de l'acier. 2 S'il existe des processus mécaniques, biologiques, thermiques, ou des agents chimiques particulièrement agressifs (cas de certaines installations industrielles spéciales, comme les industries papetières, les usines de peintures et les raffineries de pétrole), dont l'effet aggrave fortement la corrosion éventuelle, ce fait devra être pris en considération, afin de renforcer la protection de la structure. 3 Les différentes classes d'exposition relatives à la corrosion atmosphérique sont définies en termes de perte de masse par unité de surface ou de perte d'épaisseur des éprouvettes normalisées en acier à faible teneur en carbone ou en zinc, après la première année d'exposition, suivant l'essai normalisé dans la norme ISO 9226:1992. L'instruction EAE classifie avec précision la corrosivité atmosphérique en fonction des résultats de cet essai. Si ces résultats ne sont pas disponibles, les exemples indiqués dans le tableau, qui correspondent à des atmosphères typiques dans un climat tempéré, permettent d'estimer la classe d'exposition, même s'il doit être considéré que la corrosivité atmosphérique dans un climat froid ou sec est inférieure à celle dans un climat tempéré, tandis qu'elle sera beaucoup plus grande dans un climat chaud et humide. Désignation C1 C2 Tableau 2.1. Classes d'exposition relatives à la corrosion atmosphérique Exemple d'environnements typiques d'un climat tempéré Classe d'exposition (corrosivité) Extérieur Intérieur Bâtiments chauffés, environnement propre, par exemple: bureaux, magasins, écoles, très faible --hôtels. Environnement avec un niveau de Bâtiments non chauffés avec risque de pollution faible. Zones rurales faible condensation, par exemple: entrepôts. essentiellement. C3 moyenne C4 élevée de fabrication avec un taux d'humidité Environnements urbains et industriels, Usines élevé et une certaine pollution de l'air, par pollution au dioxyde de soufre modérée. exemple: usines de traitement des aliments, Zones côtières avec une salinité faible. blanchisseries. C5-I très élevée (industrielle) Zones industrielles et zones côtières avec une salinité modérée. Zones industrielles avec un taux d'humidité élevé et un environnement agressif. C5-M très élevée (marine) Zones côtières et maritimes avec une salinité élevée. SE-A-5 Usines chimiques, piscine. Bâtiments ou zones à condensations pratiquement permanentes et à pollution élevée. Bâtiments ou zones à condensations pratiquement permanentes et à pollution élevée. Document de base SE-A Acier 3 Durabilité 3.1 Généralités 1 2 2 3 La durabilité d'une structure en acier est sa capacité à supporter, pendant la vie utile pour laquelle elle a été conçue, les conditions physiques et chimiques auxquelles elle est exposée, et qui pourraient aller jusqu'à provoquer sa dégradation comme conséquence d'effets différents des charges et des contraintes traitées dans l'analyse structurelle. Une structure durable doit être obtenue à l'aide d'une stratégie qui permette de prendre en compte tous les facteurs possibles de dégradation et d'agir en conséquence sur chacune des phases du projet, d'exécution et d'utilisation de la structure. Cette stratégie doit considérer, de façon hiérarchique, le bâtiment dans son ensemble (situation, utilisation, etc.), la structure (exposition, aération, etc.), les éléments (matériaux, types de section, etc.) et notamment, les détails, en évitant: a) L'existence de systèmes d'évacuation des eaux non accessibles pour leur entretien, qui peuvent affecter les éléments structurels. b) La formation d'angles dans les nœuds et les assemblages à des éléments non structurels, susceptibles de favoriser le dépôt de résidus ou de saleté. c) Le contact direct avec d'autres métaux (l'aluminium des charpentes de clôture, les mursrideaux, etc.). d) Le contact direct avec le plâtre et le gypse. Une stratégie correcte pour la durabilité doit prendre en compte le fait qu'une structure peut comporter différents éléments structurels soumis à différents types d'environnement. Les protections adéquates pour éviter la corrosion des matériaux seront indiquées dans le projet de construction, en accord avec les conditions environnementales internes et externes du bâtiment, conformément au paragraphe 2.6. 3.2 Stratégie pour la durabilité 3.2.1 Prescriptions générales 1 2 Pour remplir les conditions de sécurité structurelle, il sera nécessaire de suivre une stratégie qui prenne en compte tous les mécanismes possibles de dégradation, en adoptant des mesures spécifiques en fonction de l'agressivité à laquelle chaque élément peut être soumis. La stratégie de durabilité inclura au minimum les aspects mentionnés aux paragraphes suivants: a) Choix des formes de structures appropriées, conformément à ce qui est indiqué dans le 3.2.2. b) Choix du traitement de protection (peinture, métallisation, galvanisation à chaud) adéquat, en tenant compte de la classe d'exposition à laquelle sera soumis l'élément et de l'état de la surface à protéger, conformément aux dispositions de l'article 9.6. c) Mise en place de mesures spéciales de protection dans le cas d'environnements très agressifs. d) Établissement d'un programme d'inspections à effectuer pendant et après la peinture, conformément aux dispositions de l'instruction EAE (chapitre XXI). e) Établissement d'un programme de maintenance qui couvre toute la vie utile de la structure, conformément aux dispositions de l'instruction EAE (chapitre XXIII). Dans ces structures où, en conséquence des considérations environnementales indiquées, il est nécessaire de réviser la protection de ces dernières, le projet doit prévoir le contrôle et l'entretien des protections, en assurant, de mode permanent, les accès et le reste de conditions physiques nécessaires à cet effet. 3.2.2 Choix de la forme de la structure 1 L'utilisation de conceptions structurelles conduisant à une susceptibilité élevée à la corrosion sera évitée. Pour ce faire, il est recommandé que les formes des éléments structurels soient simples, en évitant une complexité excessive, et que les méthodes d'exécution de la structure soient telles que l'efficacité des systèmes de protection utilisés ne soit pas réduite (par des dommages lors du transport et de la manipulation des éléments). SE-A-7 Document de base SE-A Acier 2 3 4 5 6 La minimisation du contact direct entre les surfaces en acier et l'eau sera recherchée, en évitant la formation de dépôts d'eau, en facilitant l'évacuation rapide de celle-ci et en empêchant le passage de l'eau sur les zones de joints. Pour ce faire, des précautions devront être adoptées, telles qu'éviter la mise en place de surfaces horizontales qui favorisent l'accumulation d'eau ou d'impuretés, l'élimination de sections ouvertes dans la partie supérieure qui facilitent ladite accumulation, la suppression de cavités et de creux dans lesquels l'eau peut être retenue, et la mise en place de systèmes appropriés et de section généreuse pour la conduite et le drainage de l'eau. Lorsque la structure présente des zones fermées (intérieur accessible) ou des éléments creux (intérieur inaccessible), il sera nécessaire de veiller à les protéger efficacement contre la corrosion. Pour ce faire, il sera nécessaire d'éviter que l'eau soit bloquée à l'intérieur de ces zones lors du montage de la structure. Des mesures nécessaires à la ventilation et au drainage (intérieurs accessibles) devront être prises, et les intérieurs inaccessibles devront être fermés à l'air et à l'humidité d'une manière efficace, à l'aide de soudures continues. Il est nécessaire de prêter une attention spéciale à la protection contre la corrosion des assemblages, en veillant à ce que la surface de la soudure soit exempte d'imperfections, telles que les fissures, les cratères et les projections, qui sont difficiles à couvrir efficacement par la peinture ultérieure. Il est nécessaire d'éviter l'apparition de couples galvaniques, qui se produisent en cas de continuité électrique entre deux métaux de potentiel électrochimique différent (tels que l'acier inoxydable et l'acier au carbone), en isolant le contact entre les métaux à l'aide de peintures ou les surfaces des deux métaux par d'autres méthodes. Les surfaces de la structure en acier soumises à un risque de corrosion et auxquelles il est impossible d'accéder lors de l'inspection et de l'entretien, et qui n'auraient pas été correctement scellées, devront avoir été dotées initialement d'une protection adéquate à la vie utile prévue, l'épaisseur de l'acier résultant strictement d'un calcul structurel devant être augmentée en outre d'une surépaisseur qui compense l'effet de la corrosion pendant la vie utile. Le calcul de ces surépaisseurs peut se faire conformément aux dispositions de l'article 31.2.2.1 de l'instruction EAE. SE-A-8 Document de base SE-A Acier 4 Matériaux 4.1 Généralités 1 Bien que de nombreuses méthodes de vérification indiquées dans le DB puissent être appliquées à des matériaux avec des caractéristiques différentes de celles envisagées dans ce chapitre, il est considéré que les éléments structurels en acier auxquels se réfère ce DB sont constitués des matériaux indiqués ci-après. Pour les autres matériaux (aciers, produits en acier, moyens d'assemblage ou systèmes de protection), il est nécessaire d'utiliser l'instruction EAE. 4.2 Types d'acier 1 Les aciers considérés dans ce DB sont ceux spécifiés dans la norme NF EN 10025 (produits laminés à chaud en acier non allié, pour les constructions métalliques d'utilisation générale) dans chacune des parties qui la composent et dont les caractéristiques sont résumées dans le tableau 4.1. Ce sont les aciers non alliés, sans caractéristiques particulières de résistance mécanique ni de résistance à la corrosion, et possédant une microstructure normale de ferrite-perlite. Ce DB ne considère que les aciers de type S 235, S 275 et S355, dont les spécifications correspondant à la limite élastique fy et à la résistance ultime à la traction, fu se trouvent dans le tableau 4.1. Pour les autres types d'acier, les dispositions de l'instruction EAE seront appliquées. Type S 235 S 275 S 355 2 3 4 5 Tableau 4.1. Limite élastique minimale et résistance à la traction (N/mm 2) Épaisseur nominale t (mm) 40 < t ≤80 t 40 fy fu fy fu 235 360<fu<510 215 360<fu<510 275 430<fu<580 255 410<fu<560 355 490<fu<880 335 470<fu<630 Les caractéristiques suivantes sont communes à tous les aciers: a) module d'élasticité, E=210 000 N/mm 2 b) module de rigidité, G=81 000 N/mm2 c) coefficient de Poisson, = 0,3 d) Coefficient de dilatation thermique, =1,2·10-5 (ºC)-1 e) densité, =7 850 kg/m3 Pour la limite élastique caractéristique f yk, sera adoptée la valeur nominale indiquée dans la norme NF-EN correspondant au type d'acier dont il est question, en fonction du type et du degré d'acier et de l'épaisseur nominale du produit ou, alternativement, comme simplification, lorsque l'acier offre des garanties supplémentaires conformément à l'article 84 de l'instruction EAE, la valeur nominale établie à cet article pour le type d'acier dont il est question. La même procédure sera appliquée pour le reste des caractéristiques et propriétés qui figurent dans les différents points suivants. Les aciers utilisables doivent remplir les conditions suivantes afin de garantir une ductilité suffisante: fu/fy 1,10 (4.1) εu 0,15 (4.2) εmax 15 εy (4.3) Où: εu est la déformation rémanente concentrée de rupture, mesurée sur une base de longueur 5,65·(A0)1/2, où Ao est la section initiale εy est la déformation correspondant à la limite élastique, donnée par l'expression εy = 0,002 + fy/E, où E est le module d'élasticité de l'acier, εmax est la déformation correspondant à la résistance à la traction f u. Soudabilité. Les aciers recueillis dans ce DB sont soudables et l'adoption de précautions ne s'avère nécessaire que dans le cas d'assemblages spéciaux (entre tôles de grande épaisseur, d'épaisseurs très inégales, dans des conditions difficiles d'exécution, etc.), selon les indications du chapitre 10 de ce DB. SE-A-9 Document de base SE-A Acier 4.3 Produits en acier 1 Les profilés doivent être élaborés avec les aciers spécifiés au paragraphe 4.1. et doivent correspondre à certaines des séries indiquées dans le tableau 4.2. Tableau 4.2. Séries de profilés à section pleine, laminés à chaud Norme du produit Série Dimensions Tolérances Profilé IPN UNE 36521 NF-EN 10024 Profilé IPE UNE 36526 NF-EN 10034 Profilé HEB (base) UNE 36524 NF-EN 10034 Profilé HEA (léger) UNE 36524 NF-EN 10034 Profilé HEB (lourd) UNE 36524 NF-EN 10034 Profilé U Normal (UPN) UNE 36522 NF-EN 10279 Profilé UPE UNE 36523 NF-EN 10279 Profilé U Commercial (U) UNE 36525 NF-EN 10279 Cornière à ailes égales (L) NF-EN 10056-1 NF-EN 10056-2 Cornière à ailes inégales (L) NF-EN 10056-1 NF-EN 10056-2 Profilé T NF-EN 10055 NF-EN 10055 4.4 Matériaux d'apport 1 Le matériau d'apport utilisable pour la réalisation de soudures (électrodes) devra être approprié au processus du soudage. Pour ce faire, il sera nécessaire de tenir compte du matériau à souder et de la méthode de soudage. En outre, il devra posséder des caractéristiques mécaniques, en termes de limite élastique, de résistance à la traction, de déformation sous charge maximale et de résilience, qui ne sont pas inférieures à celles du matériau de base qui constitue les profilés ou les tôles à souder. 4.5 Résistance de calcul 1 2 La résistance de calcul fyd correspond au quotient de la tension limite élastique et du coefficient partiel pour la résistance du matériau: fyd = fyk / M (4.4) où: fyk est la tension de limite élastique du matériau base (tableau 4.1). M est le coefficient partiel de sécurité du matériau, conformément au paragraphe 2.3.3. Dans les vérifications de résistance ultime du matériau ou de la section, la résistance de calcul adoptée correspond à la valeur fud = fu / M2 où: M2 (4.5) est le coefficient de sécurité pour la résistance ultime. SE-A-10 Document de base SE-A Acier 5 Analyse structurelle 5.1 Généralités 1 2 3 L'analyse structurelle correspond à l'analyse de l'effet des actions sur la totalité ou une partie de la structure, dans le but d'effectuer les vérifications des états limites ultimes et de service, définis aux articles 2.3. et 2.4. Cette analyse doit être effectuée, pour les différentes situations de calcul, au moyen de modèles structurels adéquats qui considèrent l'influence de toutes les variables qui sont significatives. En général, la vérification de chaque état limite doit être réalisée en deux phases: détermination ou analyse des effets des actions (efforts et déplacements de la structure) et comparaison avec la limitation correspondante ou vérification (respectivement, résistances et déformations admissibles). 5.2 Idéalisation de la structure 5.2.1 Modèles structurels 1 2 3 4 L'analyse structurelle sera basée sur des modèles adéquats du bâtiment conformément au DB SE 3.4. Pour effectuer l'analyse, sont idéalisées autant la géométrie de la structure que les actions et les conditions d'appui, par l'intermédiaire d'un modèle mathématique approprié qui doit également refléter l'estimation des conditions de rigidité des sections transversales, des éléments, de leurs assemblages et des liaisons avec le terrain. L'analyse est réalisée conformément à des hypothèses simplificatrices, moyennant des modèles en harmonie, adéquats à l'état limite à vérifier et ayant différents niveaux de détail. Les augmentations des efforts en raison des mouvements et des déformations (effets de second ordre) doivent être considérées là où elles ne s'avèrent pas négligeables. Il n'est pas nécessaire de vérifier la sécurité face à la fatigue dans des structures normales de construction qui ne sont pas soumises à des charges variables répétées à caractère dynamique. La sécurité face à la fatigue des éléments qui supportent des machines d'élévation, des charges mobiles ou qui sont soumis à des vibrations produites par des surcharges à caractère dynamique, doit être vérifiée. Cette vérification sera effectuée conformément aux dispositions de l'instruction EAE. Lors de l'analyse structurelle, doivent être prises en considération les différentes phases de la construction, l'effet du soutènement provisoire des dalles, s'il est prévu, y compris. Les situations transitoires correspondant au processus constructif devront être vérifiées si le mode de comportement de la structure varie durant ce processus et donne lieu à des états limites de types différents de ceux considérés dans les situations persistantes (par exemple, par torsion dans des éléments conçus pour travailler en flexion) ou d'ampleur clairement différente de celles considérées, par des changements des longueurs ou des sections des pièces. 5.2.2 Modèles des éléments 1 2 Pour l'analyse, les éléments structurels sont classés comme unidimensionnels quand l'une de leurs dimensions est beaucoup plus grande que les autres, bidimensionnels lorsque l'une de leurs dimensions est petite comparée aux deux autres, et tridimensionnels lorsqu'aucune de leurs dimensions n'est sensiblement plus grande que les autres. Ce DB ne considère que les éléments unidimensionnels simples, droits et à section constante. Pour l'analyse d'autres types d'éléments, il est nécessaire d'utiliser l'instruction EAE. SE-A-11 Document de base SE-A Acier 5.2.3 Portées de calcul 1 2 Sauf justification spéciale, sera considérée comme portée de calcul d'un élément unidimensionnel la distance entre les axes d'appui ou entre les points d'intersection de sa ligne directrice avec celles des éléments adjacents. Dans les pièces encastrées dans des appuis rigides, de dimension importante par rapport à leur épaisseur, l'axe peut être idéalement situé dans l'appui à mi-épaisseur de distance par rapport au bord libre. 5.2.4 Constantes statiques des sections transversales 1 L'analyse globale de la structure pourra être effectuée, dans la plupart des cas, en utilisant les sections brutes des éléments, à partir des dimensions nominales de ces derniers, et il ne s'avère pas nécessaire de déduire les trous des assemblages, ni de considérer la présence de possibles couvre-joints. Les effets sur la rigidité dérivant d'ouvertures de grandes dimensions (passage d'installations, etc.) doivent être par contre pris en considération. 5.2.5 Modèles de la rigidité des assemblages 1 En fonction de leur rigidité relative par rapport à celles des éléments à assembler, au paragraphe 8.2, les assemblages sont classifiés en: articulations, assemblages rigides ou encastrements et assemblages semi-rigides, dont la déformation est caractérisée par leurs diagrammes de momentrotation. Ce DB ne considère que certains types d'assemblages articulés et rigides (voir 8.2.3). L'instruction EAE doit être utilisée pour les autres types d'assemblages. 5.2.6 Modèles de la rigidité des fondations 1 2 Dans ces structures dont le comportement est affecté de manière significative par les conditions de déformation du terrain de la fondation, l'analyse devra être abordée au moyen de modèles structurels qui incorporent de manière appropriée les effets de l'interaction sol-structure. Ce DB traite uniquement des bases à supports rigides, sur des portiques intranslationnels ou très peu translationnels (conformément au paragraphe 5.4.1), sous réserve que soient respectées les dispositions du paragraphe 8.2.3. Les dispositions de l'instruction EAE devront être appliquées pour tous les autres cas. 5.3 Anlayse 1 2 3 4 Toute analyse structurelle doit satisfaire aux conditions d'équilibre et de compatibilité, en tenant compte des lois de comportement des matériaux. Les méthodes d'analyse globale d'une structure sont classées en: a) analyses linéaires, basées sur l'hypothèse de comportement élastique linéaire des matériaux et sur la considération de l'équilibre sur la structure sans déformation (analyse de premier ordre). b) analyses non linéaires, qui tiennent compte de la non-linéarité mécanique, c'est-à-dire, du comportement non linéaire des matériaux, et de la non-linéarité géométrique, c'est-à-dire, de la considération des conditions d'équilibre sur la structure déformée (analyse de second ordre). c) les analyses non linéaires peuvent considérer, à leur tour, une seule ou les deux causes de non-linéarité mentionnées. En fonction de la manière dont sont considérés, ou non, les effets de la non-linéarité du matériau, les méthodes d'analyse globale de la structure sont classées en: a) analyse globale élastique, b) analyse globale plastique, c) analyse globale élastoplastique. Ce DB n'envisage que l'analyse globale élastique, sauf pour les vérifications de l'état limite ultime de poutres continues, pour lesquelles est considérée l'analyse globale plastique (en considérant le caractère non linéaire du matériau), sous réserve que: a) les rotules plastiques ne soient pas situées dans une section qui contient une union, b) soient remplies les conditions au niveau de la section transversale, nécessaires pour l'utilisation de cette analyse, conformément au paragraphe 5.3.1 de ce DB, et SE-A-12 Document de base SE-A Acier c) 5 6 7 8 9 dans des rotules situées au niveau des appuis ou sous l'action de forces transversales localisées, dont la valeur dépasse 10 % de la résistance plastique au cisaillement de la section transversale, des raidisseurs transversaux d'âme soient disposés à une distance de la rotule non supérieure à la demi-épaisseur de la section transversale. d) Les spécifications de l'instruction EAE seront suivies dans les autres cas. À moins que soit effectuée une vérification plus précise des redistributions élastoplastiques d'efforts dans la structure, dans des poutres continues avec des sections au milieu de la travée de classes 1 ou 2 et des sections d'appui de classe 3, la capacité résistante à la flexion des sections à flexion positive se limitera à des valeurs qui ne dépassent pas plus de 15 % la valeur de leur moment résistant élastique. Les vérifications des états limites de service seront généralement effectuées au moyen d'analyses linéaires. En ce qui concerne la géométrie de la structure, l'analyse globale de la structure peut, en général, être effectuée au moyen de: a) une analyse de premier ordre, à partir de la géométrie initiale de la structure, b) une analyse non linéaire de second ordre, considérant l'influence de la géométrie déformée de la structure. Les effets de second ordre, dus à la déformation de la structure, doivent être pris en considération s'ils augmentent significativement les effets des actions (efforts et déformations) dans la réponse structurelle. Pour leur évaluation, les imperfections géométriques et mécaniques doivent être considérées conformément au paragraphe 5.4. Ce DB ne considère que les portiques intranslationnels (ou contreventés) et légèrement translationnels, qui sont ceux qui permettent une analyse simplifiée et qui n'ont pas besoin pour leur vérification de l'analyse globale de second ordre de la structure (voir 5.3). 5.3.1 Type de section 1 Quatre classes de sections transversales sont définies dans le tableau 5.1, en fonction de l'influence des problèmes d'instabilité de plaques sur leur réponse résistante. Tableau 5.1 Classification des sections transversales sollicitées par des moments de flexion Classe 1: Plastique Celles qui peuvent atteindre leur capacité résistante plastique, sans être affectées par des phénomènes de voilement dans leurs zones comprimées et qui peuvent développer, sans réduction de cette résistance, la capacité de rotation exigible aux rotules dans une analyse globale plastique. Classe 2: Compacte Celles qui peuvent atteindre leur moment résistant plastique, mais dans lesquelles les phénomènes de voilement limitent leur capacité de rotation dans les conditions d'applicabilité de l'analyse globale plastique. Classe 3: Semi-compacte ou élastique Celles pour lesquelles la tension au niveau de la fibre la plus comprimée, prévue à partir d'une distribution élastique de contraintes, peut atteindre la limite élastique de l'acier, mais dans lesquelles les phénomènes de voilement empêchent de garantir la déformation nécessaire pour atteindre le moment résistant plastique de la section. Classe 4: Élancée Les phénomènes de voilement limitent y compris le développement de leur capacité résistante élastique, la limite élastique de l'acier n'étant pas atteinte dans la fibre la plus comprimée. 2 Une des méthodes de calcul définies dans le tableau 5.2, en accord avec la classe des sections transversales, devra être employée pour la vérification de la sécurité structurelle. SE-A-13 Document de base SE-A Acier Tableau 5.2 Méthode de calcul 3 4 5 6 Classe de section Méthode pour la détermination des sollicitations Méthode pour la détermination de la résistance des sections Plastique Plastique ou élastique Plastique ou élastique Compacte Élastique Plastique ou élastique Semi-compacte Élastique Élastique Élancée Élastique avec une possible réduction de la rigidité Élastique avec une résistance réduite Pour définir les classes 1, 2 et 3, les limites d'élancement des tableaux 5.3 et 5.4. sont utilisées dans les éléments comprimés des sections transversales sans raidisseurs longitudinaux. Pour la classification de sections transversales, il sera utilisé initialement la distribution plastique de contraintes, sauf à la frontière entre les classes 3 et 4, qui sera établie à partir de la loi élastique (ou élastoplastique avec plastification dans la zone tendue, comme cela sera considéré plus loin). Les différentes plaques comprimées d'une section transversale, les semelles (ailes) ou les âmes par exemple, peuvent, en fonction de l'élancement et de la longueur de leurs zones comprimées, être attribuées à des classes différentes. En général, la classe attribuée à une section transversale est la classe la plus importante, c'est-à-dire la moins favorable de celles de chacune de ses parties comprimées éventuelles. Ce DB ne considère que les sections transversales de classes 1, 2 ou 3, sans raidisseurs longitudinaux. Les spécifications de l'instruction EAE seront suivies pour les sections de classe 4 et des sections avec raidisseurs longitudinaux. De même, ce DB n'est applicable qu'à des profilés laminés, état qui peut être considéré lorsque la condition établie dans l'équation (5.1) sera respectée. Dans le cas contraire, les possibles effets d'entraînement par cisaillement doivent être pris en compte conformément à l'instruction EAE. b0 L / 20 (5.1) où: b0 est la largeur de la zone en console, pour les demi-ailes extérieures, ou la moitié de la largeur entre les âmes, pour les demi-ailes intérieures L est la portée des éléments isostatiques ou distance approchée entre les points adjacents de moment de flexion nul des éléments continus SE-A-14 Document de base SE-A Acier Tableau 5.3 Limites d'élancement (c/t) pour les éléments plans, soutenus aux deux bords, totalement ou partiellement comprimés Géométrie Sollicitation Compression + Traction - Élément plan Limite d'élancement: c/t maximal Classe 1 Classe 2 Classe 3 33 38 42 72 83 Compression Flexion simple 124 Flexocompression -1; ≥ 0,5) réduction 235 fy réduction 235 fy réduction 235 fy réduction réduction 235 fy Flexo-traction1) ≤ -1; ≤ 0,5) 235 fy réduction 235 fy Facteur de réduction 235 fy 1) ≤ -1 est applicable aux cas avec des déformations unitaires en traction qui dépassent celle correspondant à la limite élastique SE-A-15 Document de base SE-A Acier Tableau 5.4 Limites d'élancement (c/t) pour les éléments plans, soutenus sur un bord et libres sur l'autre, totalement ou partiellement comprimés. Géométrie Sollicitation Compression + Traction - Élément plan Compression Flexo-compression; bord libre comprimé Limite d'élancement: c/t maximal Classe 1 Classe 2 Classe 3 9 10 14 9 10 21 k 1 9 Flexo-compression; bord libre sollicité en traction 1,5 10 1,5 21 k 2 Coefficients de voilement k 1 et k 2 en fonction de , où est le rapport des contraintes sur les bords (compression positive): 2 k 1 =0,57-0,21 pour 1≥ ≥-3 pour 1≥ ≥0 k 2 =0,578/(0,34+ k 2 =1,7-517,1 pour 0≥ ≥-1 2 Facteur de réduction 235 fy SE-A-16 Document de base SE-A Acier 5.4 Stabilité latérale globale 1 2 3 4 5 6 7 L'influence des effets de second ordre sur la résistance d'une structure dépend principalement de sa rigidité latérale. La stabilité latérale d'une structure est garantie généralement au moyen de: a) La propre rigidité des systèmes de treillis (ou portiques) de nœuds rigides. b) Systèmes de contreventement latéral triangulaires, c) Systèmes de contreventement latéral par écrans ou noyaux rigides. d) La combinaison de certains des schémas structurels précédents. Pour contreventer, peuvent être utilisés des écrans horizontaux (diaphragmes rigides ou planchers) ou verticaux (cloisons ou divisions en maçonnerie, tôle conformée, panneaux, parois de béton, etc.), à condition: a) que leur permanence puisse être garantie pendant la durée de vie utile du bâtiment et qu'ils soient correctement projetés quant à leur travail conjoint, au moyen d'une interaction adéquate de la structure principale avec celle de contreventement, conformément aux calculs effectués, et de leur connexion aux fondations ou à leur point concret d'interruption; b) que les efforts éventuels sur la structure résultant de la coaction de la libre déformation des propres cloisons ou divisions par effets thermiques ou rhéologiques (coaction imposée par la propre structure) soient pris en considération; c) que la résistance des moyens de connexion à la structure soit assurée; d) que cela soit expressément consigné dans le rapport du projet. Les fondations doivent, en général, être conçues de façon à ce que les effets des déplacements latéraux et les rotations au niveau de leur base soient négligeables. Dans les structures non symétriques au sol, les effets de l'interaction flexion-torsion doivent être considérés lors de la vérification de leur stabilité latérale. La stabilité latérale doit être garantie autant pour la structure en service que lors de ses différentes phases constructives. Tous les éléments du schéma résistant face à des actions horizontales seront projetés avec la résistance adaptée aux efforts produits, et avec la rigidité suffisante pour: a) respecter les états limites de service établis dans le DB SE. b) garantir l'intranslationnalité dans les cas où elle constitue l'une des hypothèses d'analyse. 5.4.1 Structures intranslationnelles et translationnelles 1 2 3 Une structure peut être classée comme non déformable par translation (instranslationnelle) lorsque sa rigidité latérale sera suffisante pour que l'influence des effets de second ordre sur l'ampleur des efforts ou sur le comportement structurel global de cette dernière puisse être considérée négligeable. L'analyse globale des structures intranslationnelles peut être effectuée selon la théorie de premier ordre. Les effets de second ordre ne doivent être considérés que dans les vérifications de résistance des éléments comprimés isolés, comme cela est traité aux paragraphes 5.4 et 6.3. Les portiques simples avec des linteaux de toiture plats, ou de pente faible (inférieure ou égale à 1:2), ainsi que les charpentes en portiques plats de construction, avec des nœuds rigides et des poutres reliant tous les piliers à chaque étage, peuvent être considérés intranslationnels si, à chaque étage, lors d'une première analyse en régime élastique linéaire et pour la combinaison d'actions considérée, est respectée la condition suivante: r F 1 V,Ed H,Ed 0,1 cr FH,Ed hp où FH,Ed (5.2) est la valeur de calcul de la force horizontale, prévue au niveau inférieur de chaque étage, résultant des charges horizontales qui agissent au-dessus de ce niveau, y compris les effets des imperfections indiquées au paragraphe 5.5. Ces imperfections pourront être ignorées, pour une certaine combinaison d'actions, lorsque HEd 0,15 VEd, où HEd est la valeur de calcul de la résultante des actions horizontales totales, à la base du bâtiment, et VEd, la SE-A-17 Document de base SE-A Acier Fv,Ed hp valeur de calcul de la résultante des actions verticales totales, à la base du bâtiment, correspondant à la combinaison des actions considérée. est la valeur de calcul de la force verticale, estimée au niveau le plus bas de chaque étage, résultant des charges verticales agissant au-dessus de ce niveau. est la hauteur de l'étage considéré. H,Ed 4 est le déplacement horizontal relatif entre le niveau supérieur et inférieur de l'étage considéré, sous l'action des actions extérieures, horizontales et verticales, de calcul et des forces transversales équivalentes aux imperfections, établies au paragraphe 5.5, pour la combinaison d'actions considérée. Dans le cas contraire, lorsque la condition 5.2 n'est pas remplie, la structure doit être considérée comme translationnelle, en utilisant pour son analyse une méthode de calcul qui inclut les effets non linéaires et qui considère les imperfections initiales, ou leurs actions équivalentes, substituant les déviations géométriques de fabrication et de montage, des tensions résiduelles, des déformations initiales, des variations locales de la limite élastique, etc., de la forme établie dans l'instruction EAE. Cependant, lorsque 0,1< r <0,33, une simple analyse globale élastique et linéaire peut être réalisée, mais en multipliant toutes les actions horizontales agissant sur le bâtiment par le coefficient d'amplification 1/(1-r). Dans ce cas, le support sera traité comme appartenant à une structure intranslationnelle, en prenant en considération les effets de flambement dans les vérifications de résistance de ces derniers comme des éléments isolés, tel que traité aux paragraphes 5.4 et 6.3.2. Les réactions dans les fondations seront obtenues dudit modèle, en réduisant les composantes de force horizontale de la valeur du coefficient d'amplification, afin qu'elles soient équivalentes à la résultante horizontale des actions de calcul non amplifiées. 5.4.2 Structures contreventées ou non 1 2 3 Une structure peut être classée comme contreventée lorsque sa rigidité latérale sera garantie au moyen d'un système stabilisateur de contreventement qui permet de négliger l'influence des effets de second ordre sur sa réponse structurelle. L'analyse globale peut alors être effectuée selon la théorie de premier ordre. La rigidité du système de contreventement, pour pouvoir considérer une structure comme contreventée, doit être vérifiée au moyen du critère de non-déformation par translation établi au paragraphe 5.4.1 (expression (5.2)), appliqué à l'ensemble de la structure à classer, y compris le système de contreventement auquel elle est liée. Le système de contreventement doit également être dimensionné pour faire face: a) Aux effets des imperfections établies b) À l'article 5.5, autant pour le système de contreventement lui-même que pour l'ensemble des structures auxquelles il est fixé. c) À l'ensemble des forces horizontales qui pourraient solliciter les structures auxquelles il est fixé. d) À l'ensemble des forces horizontales et verticales qui agissent directement sur le système de contreventement lui-même. Il peut être considéré que l'ensemble de toutes ces actions sollicite uniquement le système de contreventement, sans affecter significativement la réponse des structures auxquelles il est fixé. 5.5 Imperfections initiales 1 2 3 L'analyse de second ordre des structures dont la réponse est sensible aux déformations de leur géométrie initiale doit prendre en compte de manière adéquate les effets des tensions résiduelles sur la réponse non linéaire de l'acier, ainsi que des imperfections géométriques inévitables, telles que les défauts de verticalité, d'alignement, de planéité, d'ajustement et d'excentricité au niveau des assemblages, et d'autres tolérances d'exécution et de montage. En général, ces effets peuvent être incorporés dans les analyses structurelles en adoptant des imperfections géométriques équivalentes. Les effets des imperfections doivent être considérés dans les cas suivants: a) effet des imperfections sur l'analyse globale de la structure, b) effet des imperfections sur l'analyse de systèmes de contreventement latéral des éléments fléchis ou comprimés, SE-A-18 Document de base SE-A Acier 4 5 c) effet des imperfections sur l'analyse locale d'éléments isolés. Les imperfections doivent être incluses dans les analyses structurelles pour la vérification des états limites ultimes, chaque fois que leur influence est significative. En général, leur considération dans les vérifications des états limites de service ne s'avère pas nécessaire. Si cela est souhaité, les imperfections géométriques équivalentes peuvent être remplacées par des forces équivalentes, transversales à la ligne directrice des éléments comprimés, comme cela est considéré aux paragraphes 5.5.4 et 5.5.5. 5.5.1 Imperfections latérales globales équivalentes 1 Un défaut initial de verticalité sera pris en compte de la manière suivante (voir figure 5.1): = kh · km · 0 où: 0 kh kh km (5.3) est la valeur de base de l'imperfection latérale: 0 = 1/200 2 avec h 2 k h 1,0 3 (5.4) est le coefficient de réduction pour la hauteur « h » (en mètres) de la structure: est le coefficient réducteur pour le nombre d'alignements, « m », d'éléments comprimés (piliers dans les bâtiments) dans le plan de flambement considéré: 1 k m 0,51 m 2 3 4 (5.5) En «m» ne sont comptabilisés que les éléments sollicités par une compression dont la valeur de calcul, NEd, est égale ou supérieure à 50 % de la compression moyenne par élément, pour le plan de flambement et la combinaison des actions considérée. En principe, ne devront être comptabilisés en «m» que les éléments comprimés qui s'étendent sur la totalité de la hauteur «h» de la structure utilisée pour l'obtention de kh. Dans des structures qui sont composées de différents blocs de différente hauteur, pourront être appliquées des imperfections géométriques équivalentes différentes pour chacun des blocs, en affectant dans chaque cas la valeur de base, 0, des coefficients réducteurs k h et km obtenus pour les hauteurs «h», et le nombre d'alignements verticaux «m» de chaque bloc. Figure 5.1 Inclinaison initiale des portiques 5.5.2 Courbures initiales équivalentes dans les éléments comprimés 1 Dans le cas des vérifications de résistances d'éléments isolés sensibles à des phénomènes d'instabilité, à partir des méthodes ou des formulations considérées aux paragraphes 6.3.2, 6.3.3 et 6.3.4 de ce DB, les effets des imperfections géométriques équivalentes des éléments isolés sont déjà implicitement inclus. 5.5.3 Imperfections contreventement 1 dans l'analyse de systèmes de Les effets des imperfections géométriques équivalentes doivent être incorporés dans l'analyse des systèmes de contreventement utilisés pour assurer la stabilité latérale des éléments fléchis ou comprimés. Les efforts résultant de l'analyse seront pris en considération dans le dimensionnement de ces systèmes de contreventement. SE-A-19 Document de base SE-A Acier 2 La courbure initiale équivalente (voir figure 5.2) des éléments à stabiliser qui sera adoptée est: e0 = km L/500 (5.6) où: L est la portée du système de contreventement km est le coefficient de réduction du numéro d'éléments à considérer, qui peut être évalué selon la formule: 1 k m 0,51 m (5.7) où «m» est le nombre d'éléments stabilisés par le système de contreventement considéré: Figure 5.2 Flèche initiale des éléments à stabiliser 5.5.4 Forces transversales équivalentes aux imperfections 1 Les effets des imperfections peuvent être assimilés à des systèmes de forces transversales autoéquilibrées équivalentes, proportionnelles aux charges verticales appliquées dans la combinaison d'actions correspondante, prévues, dans le cas de défauts initiaux de verticalité d'éléments comprimés (voir figure 5.3) comme: Htd = NEd (5.8) Figure 5.3 Forces transversales équivalentes aux imperfections 2 Dans la construction de structures en portique, les forces transversales équivalentes pour des défauts de verticalité seront appliquées à chaque niveau de planchers d'étage et de toiture, et s'avèrent proportionnelles à la valeur des charges verticales appliquées sur la structure à ce niveau. Puisqu'il s'agit d'un système de forces autoéquilibré, il ne faut pas omettre les forces équivalentes à SE-A-20 Document de base SE-A Acier la base des piliers de rez-de-chaussée, afin de ne transmettre aucune résultante aux fondations (voir fig. 5.4). Portique d'un étage Portiques à plusieurs étages Figure 5.4 Forces horizontales équivalentes aux défauts initiaux de verticalité 5.5.5 Forces transversales équivalentes aux imperfections 1 Dans les contreventements, les effets des imperfections géométriques dérivant des courbures initiales des éléments à stabiliser peuvent être remplacés par un système de forces équivalentes de valeur (voir figures 5.5. et 5.6): e0 q q NEd ·8· 2 L où: q NEd (5.9) est la flèche du système de contreventement dans le plan de stabilisation, estimée à partir d'un calcul élastique de premier ordre sous l'action des forces «q» et des actions extérieures éventuelles sollicitant le système de contreventement. Il s'avère nécessaire, par conséquent, d'effectuer un processus itératif. est la valeur maximale de l'effort normal sollicitant de chaque élément à stabiliser, supposé uniforme sur la longueur L du système de contreventement. Pour des efforts non uniformes, cette hypothèse tombe du côté de la sécurité. SE-A-21 Document de base SE-A Acier Forces stabilisatrices équivalentes Courbure initiale Figure 5.5. Imperfections sur le système de contreventement Figure 5.6. Forces équivalentes incluant les actions extérieures 2 Quand un système de contreventement qui stabilise des éléments fléchis ou comprimés aura un joint de continuité, qui ne transmet aucun moment, les critères établis dans l'instruction EAE devront être suivis pour son dimensionnement. SE-A-22 Document de base SE-A Acier 6 États limites ultimes 6.1 État limite d'équilibre 1 Il convient de vérifier que, dans l'hypothèse de charge la plus défavorable, les limites d'équilibre de la structure (déversement, glissement, etc.) ne sont pas dépassées, en appliquant les méthodes de la mécanique rationnelle et en tenant compte des conditions réelles des appuis. Ed,estab. Ed,desestab où: Ed,estab est la valeur de calcul de l'effet des actions stabilisatrices Ed,desestab est la valeur de calcul de l'effet des actions déstabilisatrices. (6.1) 6.2 État limite de résistance des sections 6.2.1 Bases 1 2 La résistance des sections dépend de la classification de la section transversale. Comme indiqué en 5.3.1, ce DB ne considère que les sections transversales de classes 1, 2 ou 3. Les spécifications de l'instruction EAE seront suivies pour les sections de classe 4. Pour des sections des classes 1 et 2, la répartition des contraintes sera choisie en tenant compte des critères plastiques (en flexion, la limite élastique est atteinte sur toutes les fibres de la section). Et la capacité résistante pour tout type d'effort ou de combinaison d'efforts sera obtenue à partir de la répartition de contraintes qui optimise la valeur de la résistance, qui équilibre l'effort ou la combinaison d'efforts agissant sur la section et qui en aucun point ne dépasse le critère de plastification. Pour les sections de classe 3, la répartition devra suivre un critère élastique (en flexion, la limite élastique n'est atteinte que sur les fibres extrêmes de la section). Classe 3 Classes 1 et 2 Figure 6.1. Modèles admis de répartition de contraintes: cas de flexion pure 3 La vérification conformément aux critères élastiques pourra être effectuée pour tous les types de section considérés dans ce DB, et employer le critère de plastification suivant pour le point critique de la section transversale (critère de plastification de Von Mises). x,Ed f y / M0 2 z,Ed f y / M0 2 x,Ed f y / M0 z,Ed f y / M0 3 Ed f y / M0 2 1 (6.2) où: x,Ed ,z,Ed sont les valeurs de calcul des contraintes normales dans les directions, respectivement, longitudinales et transversales, au point considéré. 4 Ed est la valeur de calcul de la contrainte tangente au point considéré La capacité résistante des sections, établie à ce paragraphe, correspond à des positions de celles-ci éloignées des extrémités de barre ou de singularités, ou par application de charges ponctuelles ou de réactions. Dans les cas cités, il devra être considéré l'environnement de la singularité. Ce DB ne considère pas les éléments de section non constante. Les spécifications de l'instruction EAE seront suivies pour la vérification de ces éléments. 6.2.2 Termes de section 1 Les caractéristiques de la section brute doivent être déterminées en utilisant les dimensions nominales de cette section. Dans le calcul de ces caractéristiques, ne devront être déduits que les trous et les ouvertures importantes. Pour le calcul des caractéristiques de la section brute, les SE-A-23 Document de base SE-A Acier 2 éléments d'assemblage et aucun type de recouvrement, même s'il est métallique (traitements de galvanisation ou similaires), ne devront être considérés. L'aire nette d'une section est celle que l'on obtient en déduisant l'aire des trous (diamètre du trou par l'épaisseur de l'élément) et celle d'autres ouvertures, de l'aire nominale. Ce DB ne considère pas les assemblages vissés. Pour ces derniers, les spécifications de l'instruction EAE seront appliquées. 6.2.3. Effort axial de traction 1 2 La valeur de calcul de l'effort axial de traction NEd doit satisfaire pour toute section transversale à la condition: NEd ≤ Nt,Rd (6.3) où: Nt,Rd est la résistance de calcul à la traction de la section. La résistance de calcul à la traction de la section, N t,Rd sera la résistance plastique de la section brute: N t,Rd Npl,Rd A fy (6.4) M0 6.2.4. Effort axial de compression 1 2 La valeur de calcul de l'effort axial de compression NEd devra satisfaire dans chaque section transversale à la condition: NEd ≤ Nc,Rd (6.5) où: Nc,Rd est la résistance de calcul à la compression de la section La résistance de calcul à la compression de la section, Nc,Rd sera la résistance plastique de la section brute (sections de classes 1 à 3). Nc,Rd Npl,Rd A 3 fy (6.6) M0 Pour les éléments soumis à un effort axial de compression, il y a lieu de satisfaire aux critères correspondant à la vérification des phénomènes d'instabilité. 6.2.5 Moment de flexion 1 2 La valeur de calcul du moment de flexion MEd dans chaque section transversale doit satisfaire à la condition: MEd ≤ Mc,Rd (6.7) où: Mc,Rd est la résistance de calcul à la flexion de la section. La résistance de calcul à la flexion de la section, Mc.Rd sera selon le type de section: a) La résistance plastique de la section brute pour les sections de classes 1 et 2: Mpl,Rd Wpl fy (6.8) M0 où: W pl est le module de résistance plastique. b) La résistance plastique de la section brute pour les sections de classe 3: Mel,Rd Wel où: W el fy (6.9) M0 est le module de résistance élastique correspondant à la fibre de plus grande tension. SE-A-24 Document de base SE-A Acier 6.2.6 Résistance des sections au cisaillement 1 2 La valeur de calcul de l'effort tranchant VEd dans chaque section transversale doit satisfaire à la condition: VEd ≤ Vc,Rd (6.10) où Vc,Rd est la résistance de calcul au cisaillement de la section. Dans le cas d'un dimensionnement plastique, en l'absence de torsion, Vc,Rd est la résistance plastique de calcul au cisaillement Vpl,Rd, donnée par l'expression suivante: Vpl,Rd 3 A v fy / 3 (6.11) M0 où Av est l'aire de cisaillement, qui peut être déterminée en fonction du type de section transversale, de la forme suivante: a) Profilés en I ou H chargés parallèlement à l'âme: AV = A - 2btf + (tw+2r)tf, supérieure ou égale à (hw tw). Pour simplifier, il peut être considéré que Av = hw tw b) Profilés en U chargés parallèlement à l'âme: AV = A - 2btf + (tw+r1)tf . Pour simplifier, il peut être considéré que Av = hw tw c) Profilés en I, H ou U chargés perpendiculairement à l'âme: AV = A - hw·tw d) Sections massives: AV = A où A est la section totale, et hw, d, tf, tw et r1 selon la signification de la figure de l'annexe B de ce DB. Pour la vérification d'une section transversale face à l'effort tranchant, le critère élastique suivant peut être appliqué pour tout point critique de la section: Ed f y /( 3 M0 ) avec Ed 1 (6.12) VEd S I·t (6.13) où: 4 Ed est la contrainte tangente de calcul au point considéré; S est le moment statique de l'aire de la section transversale au-dessus du point considéré; I est le moment d'inertie de la section transversale; t est l'épaisseur au point considéré. Pour des profils en I ou en H où la ligne d'application de l'effort tranchant coïncide avec l'axe de symétrie de l'âme, la contrainte tangente de calcul Ed appliquée à l'âme peut être obtenue par: Ed où: Af Aw VEd si Af / Aw ≥ 0,6 Aw (6.14) est l'aire d'une semelle (aile) est l'aire de l'âme Aw= hw tw 6.2.8 Interaction d'efforts dans les sections 1 Flexion et axial: En général, les formules d'interaction utilisées à caractère conservateur seront celles indiquées cidessous: Pour les sections de classes 1 et 2 My,Ed NEd M zEd 1 Npl,Rd Mpl,Rdy Mpl,Rdz (6.15) Pour les sections de classe 3 SE-A-25 Document de base SE-A Acier My,Ed NEd M zEd 1 Npl,Rd Mel,Rdy Mel,Rdz 2 (6.16) Flexion et tranchant: a) Dans le cas de sections de classes 1 et 2, la section sera vérifiée au cisaillement selon le paragraphe 6.2.6. et le moment de flexion selon le paragraphe 6.2.5., chaque fois que le cisaillement de calcul sera inférieur à la moitié de la résistance de la section au cisaillement. Si le cisaillement de calcul est plus grand que la moitié de la résistance de la section au cisaillement, la vérification du moment de flexion sera effectuée en considérant un moment de flexion résistant réduit, obtenu selon les expressions suivantes: i) Dans les sections en I et H soumises à la flexion autour de l'axe principal d'inertie: A 2w M V,Rd Wpl 4 tw f yd (6.17) ii) Dans les autres cas, lorsque VEd dépasse 50 % de la résistance plastique de la section au cisaillement Vpl,Rd, il sera assigné à l'aire de cisaillement une limite d'élasticité réduite de la valeur suivante: (1-)·fy où (6.18) V 2 Ed 1 Vpl,Rd 2 (6.19) b) 3 Dans le cas de profilés laminés en I ou H, l'effet d'interaction peut être négligé lorsque seront uniquement considérées les semelles dans le calcul de la résistance à flexion, et l'âme dans le calcul de la résistance au cisaillement. c) Dans le cas de sections de classe 3, la vérification sera effectuée en accord avec le critère de plastification de Von Misses, inclus en 6.2.1 (3) Flexion, axial et tranchant: a) Lorsque le cisaillement de calcul ne dépasse pas la moitié de la résistance de calcul de la section (calculée en l'absence d'autres efforts), seront employées les formules d'interaction données pour la combinaison flexion-axial. b) Lorsque VEd dépasse la moitié de la résistance plastique de la section au cisaillement V pl,Rd, il sera assigné à l'aire de cisaillement une limite d'élasticité réduite de valeur (1-)·fy pour la détermination de la résistance de calcul de la section face à l'action combinée du moment de flexion et de l'effort axial, où est la valeur définie dans l'équation (6.18). 6.3 Résistance des éléments 6.3.1 Traction 1 Pour les éléments sollicités en traction, la valeur de calcul de l'effort axial de traction NEd devra satisfaire à la condition: NEd ≤ Nt,Rd (6.20) où: Nt,Rd est la résistance de calcul plastique de la section brute, Npl,Rd, calculée au paragraphe 6.2.3. 6.3.2 Compression 1 2 3 Pour les éléments sollicités en compression, la valeur de calcul de l'effort axial de compression NEd devra satisfaire à la condition: NEd ≤ Nb,Rd (6.21) où: Nb,Rd est la résistance de calcul au flambement de l'élément comprimé. En général, il sera nécessaire de vérifier la résistance au flambement dans chaque plan où la pièce peut fléchir. La résistance de calcul au flambement d'un élément de section constante, soumis à compression centrée et distribuée uniformément le long de l'élément, sera déterminée de la manière suivante: SE-A-26 Document de base SE-A Acier N b,Rd A où: A fy (6.22) M1 est l'aire de la section transversale (classes 1, 2 et 3) est le coefficient de réduction pour le flambement, dont la valeur peut être obtenue dans les points suivants, en fonction de l'élancement réduit et de la courbe de flambement appropriée au cas concerné. 6.3.2.1. Courbes de flambement 1 Pour des éléments à section transversale constante et soumis à un effort axial de compression de valeur constante, le coefficient , pour les valeurs de l'élancement adimensionnel 0,2, est obtenu de l'expression suivante, ou directement à partir des courbes de flambement de la figure 6.2: 1 2 2 ≤ 1,0 (6.23) (6.24) où: 2 0,5 1 0,2 Ncr est le coefficient d'imperfection élastique, qui adopte les valeurs du tableau 6.1 en fonction de la courbe de flambement. Le choix de la courbe de flambement pour chaque section transversale se fait à partir du tableau 6.2. Af y (6.25) Ncr est l'effort axial critique élastique pour le mode de flambement considéré, obtenu à partir des caractéristiques de la section transversale brute. Tableau 6.1. Valeurs du coefficient d'imperfection Courbe de flambement Coefficient d'imperfection a0 a b c d 0,13 0,21 0,34 0,49 0,76 SE-A-27 Document de base SE-A Acier Type de section Tableau 6.2 Courbe de flambement en fonction de la section transversale Type d'acier S235 S275 S355 Flambement autour de l'axe y z Profils laminés en I h/b > 1,2 tf 40 mm a b h/b 1,2 tf 100 mm b c c c b b c c Profilés simples U, T Profilés L Deux profilés en U en caissons SE-A-28 Coefficient de flambement χ Document de base SE-A Acier Élancement réduit Figure 6.2. Courbes de flambement 2 Pour des élancements ≤ 0,2 ou pour des rapports NEd Ncr , la vérification du flambement peut être négligée. Il convient de réaliser uniquement la vérification de la résistance de la section transversale. 6.3.2.2. Élancement pour le flambement par flexion 1 L'élancement adimensionnel pour la vérification du flambement par flexion d'éléments comprimés est donné par: Af y (6.26) Ncr où: 2 E I Ncr L cr (6.27) Lcr 2 est la longueur de flambement dans le plan du flambement par flexion considéré. Pour les cas canoniques, elle est définie au tableau 6.3 en fonction de la longueur de la pièce. Pour les supports de structures ou des portiques de bâtiments, elle est définie au 6.3.2.3. I est le moment d'inertie de l'aire de la section pour flexion dans le plan considéré E est le module d'élasticité Pour la vérification de l'élément soumis au flambement, il convient de choisir la courbe de flambement appropriée dans le tableau 6.2. Conditions des extrémités Longueur L cr 1 Tableau 6.3 Longueur de flambement de barres canoniques Encastréebiarticulée biencastrée biencastrée articulée 1,0 L 0,5 L 0,7 L 1,0 L à encorbellement 2,0 L 6.3.2.3 Longueur de flambement de piliers de bâtiments La longueur de flambement Lcr d'une partie de pilier de longueur L d'un portique intranslationnel ou d'un portique translationnel, pour l'analyse de laquelle a été utilisée une méthode de majoration des actions horizontales décrite au 5.4.1, peut être obtenue de l'expression 6.3: SE-A-29 Document de base SE-A Acier Articulé Fixe (encastré) Articulé Fixe (encastré) . Figure 6.3 Quotients de longueur de flambement sur longueur de barre 2 Les coefficients de répartition 1 y 2 antérieurs sont obtenus de (voir figure 6.4): 1 K c K1 K c K 1 K 11 K 12 (6.28) 2 Kc K2 K c K 2 K 21 K 22 (6.29) où: Kc Ki Kij est le coefficient de rigidité EI/L de la partie de pilier analysée; est le coefficient de rigidité EI/L de partie de pilier suivante, au nœud i (nul si il n'existe pas) est le coefficient de rigidité effective de la poutre au nœud i, et position j (nul s'il n'existe pas) SE-A-30 Document de base SE-A Acier K1 K12 K11 Coefficient de répartition 1 Pilier à vérifier: Kc K21 K22 Coefficient de répartition 2 K2 Figure 6.4 Coefficients de répartition 3 Les coefficients de rigidité effective des poutres peuvent être déterminés selon le tableau 6.4, à condition qu'elles restent en régime élastique sous les moments de calcul. Tableau 6.4 Coefficient de rigidité effective pour une poutre en comportement élastique Conditions de coaction à la rotation dans la poutre, à l'extrémité contraire à celle considérée Coefficient de rigidité effective K de la poutre Encastrée 1,0 EI/L Articulée 0,75 EI/L Rotation égale et de même signe 1,5 EI/L Rotation égale et de signe opposé 0,5 EI/L Rotation a au nœud considéré et rotation b dans l'autre (1 + 0,5 b / a) EI/L (sans compression significative)(1) (1) Lorsque les poutres sont soumises à des efforts axiaux, leur rigidité effective doit être ajustée en conséquence. Les critères établis dans l'instruction EAE peuvent alors être suivis. 4 Pour la construction de portiques avec des dalles de planchers en béton, à condition que le portique ou la structure ait un tracé géométrique régulier et que la charge soit uniforme, il est normalement suffisamment précis de supposer que les coefficients de rigidité effective des poutres sont ceux indiqués au tableau 6.5. Tableau 6.5. Coefficient de rigidité effective pour des poutres dans un portique avec dalle de plancher en béton Conditions de charge pour la poutre Portique intranslationnel Portique translationnel Poutres supportant directement les dalles de plancher en béton 1,0 I/L 1,0 I/L Autres poutres à charges directes 0,75 I/L 1,0 I/L Poutres ayant uniquement des moments aux extrémités 0,5 I/L 1,5 I/L SE-A-31 Document de base SE-A Acier 5 6 Lorsque pour la situation de dimensionnement considérée, le moment de calcul dans n'importe laquelle des poutres est supérieur à W elfyd , il doit être supposé que la poutre est articulée au point ou aux points correspondants. L'expression suivante peut être utilisée d'une forme conservatrice, pour l'obtention du coefficient de flambement Lcr/L: Lcr/L=0,5+0,14(1+2)+0,055(1+2)2 1 2 6.3.2.4. Élancement pour le flambement par torsion et par flexiontorsion Pour les éléments comprimés à sections transversales ouvertes et de faible rigidité en torsion, il convient de vérifier le flambement par torsion et par flexion-torsion. L'élancement adimensionnel pour la vérification au flambement par torsion et au flambement par torsion et flexion dans des éléments comprimés avec section transversale de classe 1, 2 ou 3, est donnée par: T 3 4 (6.30) Af y (6.31) Ncr où Ncr = Ncr,TF avec Ncr < Ncr,T Les valeurs Ncr,TF et Ncr,T sont les efforts axiaux critiques élastiques pour le mode de flambement par flexion-torsion et par torsion, respectivement. Pour leur détermination, il est nécessaire d'utiliser l'instruction EAE. Pour la vérification d'un élément comprimé soumis au flambement par torsion et par flexion-torsion, la courbe de flambement appropriée peut être obtenue à partir du tableau 6.2, en prenant en compte la courbe relative à l'axe z-z. 6.3.3 Flexion 1 2 1 2 6.3.3.1 Général Pour des éléments non contreventés latéralement et soumis à une flexion suivant l'axe fort, la valeur de calcul du moment fléchissant MEd devra être déterminée par: MEd ≤ Mb,Rd (6.32) où Mb,Rd est la résistance de calcul à la flexion face au flambement latéral. La vérification du flambement latéral n'est pas nécessaire lorsque la semelle comprimée est contreventée de forme continue. Cependant, dans ces cas, une rigidité et une résistance adéquates des appuis latéraux devront être assurées. Dans ces cas, seule la vérification résistante de la section transversale sera réalisée. 6.3.3.2. Flambement latéral d'éléments à section constante La résistance de calcul au flambement latéral d'un élément non contreventé latéralement et soumis à une flexion suivant l'axe fort est donnée par l'expression suivante: fy Mb,Rd LT W y (6.33) M1 où: Wy W pl,y W el,y est le module résistant de la section, en fonction du type de celle-ci, c'est à dire: pour les sections de classes 1 et 2 pour les sections de classe 3 LT est le coefficient de réduction pour le flambement latéral. Le coefficient de réduction LT pourra être déterminé, pour les éléments à section constante, à partir de l'expression suivante, ou directement à partir des courbes de flambement de la figure 6.2: LT 1 2 LT LT 0,75· 2 LT 1 · ≤ 1,0 ≤ 1,0 / LT2 f (6.34) où: SE-A-32 Document de base SE-A Acier _ 2 LT 0,5 1 LT LT 0,4 0,75· LT est le coefficient d'imperfection, obtenu du tableau 6.6 LT Mcr (6.35) Wy f y élancement relatif face au flambement latéral Mcr (6.36) est le moment critique élastique de flambement latéral, qui sera déterminé en accord avec le 6.3.3.3. 2 f 1,0 0,51 k c 1,0 2,0 LT 0,8 1 kc (6.37) est le paramètre qui est déterminé par l'intermédiaire du tableau 6.7. Tableau 6.6 Facteur d'imperfection LT Section transversale Profilés laminés en double T Limites Courbe de flambement LT H/b≤2 b 0,34 H/b>2 c 0,49 - d 0,76 Éléments avec d'autres sections 3 Dans le cas de profilés laminés, lorsque LT 0,4 ou Med/Mcr≤ 0,16, il pourra être utilisé une valeur de LT=1. Par conséquent, la vérification du flambement latéral peut être négligée et il convient de réaliser uniquement la vérification de la résistance de la section transversale. 1 6.3.3.3 Moment critique élastique de flambement latéral Le moment de flexion critique élastique de flambement latéral d'un élément de section transversale uniforme doublement symétrique, dans des conditions normales d'appui à fourchette (qui permettent la rotation de l'élément dans son plan et empêchent le mouvement latéral et la rotation autour de l'axe longitudinal de l'élément) à ses extrémités, avec une charge appliquée par le biais du centre des efforts tranchants, et soumis à différentes lois de moments de flexion est: Mcr où: L C1 2EI C1 2 z L Iw L2 GI t 2 I z EIz 1/ 2 (6.38) est la longueur de l'élément entre les points qui empêchent le mouvement latéral est un coefficient qui dépend de la loi de moments de flexion entre des points qui contraignent son déplacement latéral. D'une forme approximative C1 peut être obtenu par l'expression suivante: C1 1 (6.39) k c 2 kc est le paramètre qui sera déterminé par l'intermédiaire du tableau 6.7. Tableau 6.7 Valeur du facteur kC Diagramme des moments de flexion kc 1,0 1 1,33 0,33 0,94 SE-A-33 Document de base SE-A Acier 0,90 0,91 0,86 0,77 0,82 1 6.3.3.4 Voilement de l'âme par cisaillement Il n'est pas nécessaire de vérifier la résistance au voilement de l'âme dans les barres où: hw 72 tw (6.40) si des raidisseurs ne sont pas disposés sur l'âme ou s'ils sont uniquement disposés aux extrémités. Lorsque cette condition n'est pas remplie, la vérification du voilement de l'âme par cisaillement se fera conformément au paragraphe 35.5 de l'instruction EAE. 6.3.3.5. Résistance des âmes aux forces concentrées 1 Il n'est pas nécessaire de vérifier la résistance de l'âme d'un élément face à l'application d'une charge concentrée (ou une réaction dans un appui) en agissant sur les semelles, s'il existe des raidisseurs dimensionnés conformément aux dispositions du paragraphe 6.3.3.6, pour résister à une compression égale à la force concentrée appliquée (ou la réaction). Dans le cas de poutres en I ou H reposant sur des piliers, pour respecter ce DB, des raidisseurs transversaux devront être placés sur la poutre et prolonger les semelles du support. Si ces raidisseurs n'existent pas, l'union devra être vérifiée conformément aux dispositions de l'instruction EAE. 2 Il n'est pas nécessaire de raidir l'âme d'une pièce soumise à des charges concentrées agissant sur les membrures si: FEd Fb,Rd (6.41) où FEd est la valeur de calcul de la charge concentrée; Fb,Rd est la résistance de calcul de l'âme face à des charges concentrées. 3 La résistance de calcul de l'âme face à des charges concentrées est donnée par: Fb,Rd fy t w F y (6.42) M1 SE-A-34 Document de base SE-A Acier où: F est le coefficient de réduction du voilement face à une charge concentrée, qui est déterminé par l'expression: 0,5 1 F F F est l'élancement de l'âme au voilement, donné par l'expression: y t w fy F Fcr (6.43) (6.44) Fcr est la charge transversale critique de voilement local sous une charge concentrée: Fcr 0,9 k F E t 3w hw (6.45) Les valeurs de y et de kF dépendent du point considéré, parmi ceux représentés dans le tableau 6.8: Tableau 6.8. Modes de transfert de charges concentrées ou de réactions Mode kF y 6 s s 2 t f 1 m1 m 2 3,5 s s 2 t f 1 m1 m 2 charge (ou réaction) appliquée à une semelle et équilibrée par des efforts tranchants au niveau de l'âme charge (ou réaction) transférée d'une semelle à l'autre par l'intermédiaire de l'âme. S'il existe des efforts tranchants, la force concentrée considérée sera celle ayant la plus grande valeur des deux charge (ou réaction) appliquée à une aile près d'une section extrême non rigidifiée et équilibrée par un effort tranchant dans l'autre section eff t f m1 m 2 s c 6 2 6 s hw 2 m1 eff m2 2 t f s s 2 t f 1 m1 m 2 min eff t f Notes: m1 (*) il convient d'estimer f yf b f f yw t w h k F E t 2f 0,02 w si F 0,5 m 2 (*) ss c t eff f 2 fy hw 0 si F 0,5 F avec celle obtenue en utilisant m2= 0 pour estimer y sS est la longueur de transmission rigide de la charge, inférieure ou égale à hw; 4 Si la charge concentrée agit sur l'axe d'une section soumise à des efforts axiaux et de flexion, au point de la semelle situé sous la charge, il faut vérifier que: NEd FEd MEd 0,8 A·f y / M0 W·f y / M0 f yw F l y t w M1 1,4 (6.46) SE-A-35 Document de base SE-A Acier 1 2 6.3.3.6 Conditions des raidisseurs Chaque raidisseur sera vérifié comme un support en compression, avec les conditions établies aux paragraphes suivants. La section à considérer sera celle formée par le propre raidisseur (en considérant la section des deux côtés de l'âme de la poutre) plus une largeur d'âme des deux côtés du raidisseur de longueur 15tw (figure 6.5). S'il existe des raidisseurs à une distance inférieure à 30t w, la longueur d'âme à considérer sera la moitié de cette distance. S'il existe des raidisseurs non symétriques, ou seulement d'un côté de l'âme, l'excentricité de l'application de la charge devra être prise en compte conformément à ce qui est établi au paragraphe 6.3.2. Figure 6.5 Section transversale d'un raidisseur 3 L'inertie Ist de l'ensemble raidisseur-âme, par rapport à sa fibre neutre, parallèle au plan de l'âme, doit être: l st 1,5 h 3w t 3w a2 l st 0,75 h w t 3w 4 5 si a 2 hw (6.47) si a 2 hw (6.48) La longueur de flambement de l'ensemble raidisseur-âme devra être 0,75hw, en employant la courbe de flambement c. La charge avec laquelle sera vérifié l'ensemble raidisseur-âme, NEd devra être, du côté de la sécurité, la charge extérieure, FS. Un calcul plus précis peut être effectué, en tenant compte de la résistance au voilement par cisaillement de l'âme, en suivant la méthode proposée au paragraphe 35.9 de l'instruction EAE 6.3.4 Interaction d'efforts dans les éléments 1 6.3.4.1. Éléments soumis à la flexion et à la compression Pour les procédures d'analyses globales considérées dans ce DB (paragraphe 5.3), la stabilité d'éléments avec une section transversale constante, doublement symétrique, soumis à la compression et à la flexion suivant les deux axes principaux, susceptibles de se déformer par torsion, la vérification face à l'instabilité peut être réalisée par l'expression générale suivante: NEd Nb,Rd C my M y,Ed M C mz z,Ed 1,0 N LT W y f y N Wz f y 1 Ed 1 Ed Ncr,y N M1 M1 cr ,z SE-A-36 (6.49) Document de base SE-A Acier où: Nb,Rd est la valeur minimale de la résistance de calcul au flambement de l'élément comprimé suivant les deux axes principaux Nby,Rd et Nbz,Rd (voir 6.3.2) LT est le coefficient de réduction pour flambement latéral (voir 6.3.3.2). Pour des éléments non sujets à des déformations par torsion, LT = 1,0 Ncr,y, Ncr,z sont les efforts axiaux critiques élastiques pour le flambement par flexion dans les respectifs plans de flambements considérés (voir 6.3.2.) NEd, My,Ed, Mz,Ed sont les valeurs de la force axiale de compression et des moments de flexion de calcul de plus grande valeur absolue de la pièce W y, W z est le module résistant plastique pour des sections de classe 1 et les 2 ou le module résistant élastique pour des sections de classe 3 C Cmy, Cmz sont les coefficients de moment équivalent uniforme qui prennent en compte la répartition des moments de flexion suivant les deux axes principaux de flexion. Dans le cas de répartition linéaire tout le long de l'élément (pour d'autres répartitions de moment, l'instruction EAE peut être appliquée), Cm peut être obtenu grâce à l'expression suivante: Cm = 0,6 + 0,4 (MEd, min / MEd, max) 0,4 (6.50) Figure 6.6 Répartition des moments dans une poutre pour le calcul du coefficient C m 2 Pour les éléments soumis à des charges transversales, il peut être adopté la valeur C my, ou Cmz égale à 1,0. Pour la vérification d'éléments soumis à la compression et à la flexion autour de l'un de leurs axes principaux, où sont empêchés le flambement autour de l'autre axe principal et le flambement latéral, la vérification peut être réalisée d'une forme simplifiée grâce à l'expression suivante: NEd Nb,Rd C M 1 m Ed 1,0 N Wf y 1 Ed N cr M1 (6.51) SE-A-37 Document de base SE-A Acier 7 États limites de service 1 2 3 Les états limites de service ont pour objet de vérifier le respect de l'exigence de base SE-2: aptitude au service, a) en limitant les dommages dans les éléments constructifs non structurels habituels, en limitant la déformation accumulée depuis le moment de sa mise en œuvre (flèche active); b) en maintenant l'aspect géométrique de la structure, en limitant les déviations par déformation totale par rapport à la géométrie avec laquelle l'utilisateur reconnaît la structure. Cette déviation peut être limitée en limitant les déplacements ou en établissant des mesures initiales qui résistent à leurs effets, comme les contre-flèches. Les états limites à considérer et les valeurs limites de chacun, les flèches, les inclinaisons et les vibrations, sont ceux établis dans le SE 4.3, en fonction du type de bâtiment et de celui des éléments impliqués dans la déformation. Dans ce DB, les procédures de vérification pour l'état limite de vibrations ne sont pas considérées. Lorsqu'il est nécessaire d'effectuer des vérifications de ce type, les méthodes employées seront celles établies dans l'instruction EAE. 7.1 Déformations, flèche et inclinaisons 1 2 3 En général, la réponse structurale pour les vérifications des états limites de service est obtenue à partir d'une analyse globale élastique de la structure. Pour le calcul des déformations, il faut prendre en compte la rigidité des assemblages, les effets de second ordre, l'existence éventuelle de plastifications locales (seule l'analyse plastique dans des poutres continues est considérée dans ce DB) et le processus constructif. Les assemblages considérés dans ce DB sont des articulations ou des assemblages rigides (de certains types). Pour d'autres types d'assemblage, les spécifications de l'instruction EAE seront applicables. Ce paragraphe ne prend pas en compte les déformations qu'induisent des états limites ultimes, telles que les situations d'accumulation d'eau par manque de pente, ou l'accumulation de béton frais pendant la construction, ou la réalisation de remplissages non prévus pour corriger des erreurs ou maintenir le niveau des finitions. Dans la vérification, nous pourrons considérer l'effet favorable de mesures visant à réduire la valeur de la flèche active (en agissant sur le plan de travail afin que l'exécution des éléments fragiles de finition soit retardée, en stockant les matériaux de finition avant leur utilisation, etc.) ou de la flèche maximale (contre-flèches), à condition que celles-ci soient reflétées dans les plans de projet des éléments concernés et qu'elles soient contrôlées de manière appropriée pendant la construction. SE-A-39 Document de base SE-A Acier 8 Assemblages 8.1 Bases de calcul 1 2 Tous les assemblages d'une structure doivent être projetés de manière à atteindre le niveau de sécurité et à avoir un bon comportement en service, avec la durabilité requise. Ils doivent être au minimum capables de résister aux efforts prévus dans l'analyse globale de la structure. Les assemblages seront projetés d'une manière cohérente avec l'ensemble de la structure, ce qui suppose un comportement conforme aux hypothèses supposées dans l'analyse globale. Les assemblages sont classés en fonction de leur rigidité et de leur résistance. 8.2 Rigidité et résistance 8.2.1 Rigidité 1 2 3 En fonction de leur rigidité relative par rapport à celles des éléments à assembler, les assemblages sont classés en: a) Nominalement articulés. Ce sont ceux dans lesquels il n'existe aucun moment significatif susceptible d'affecter les éléments de la structure. Ils doivent être capables de transmettre les forces et de supporter les rotations obtenues dans le calcul. b) Rigides. Ce sont ceux dont la déformation (mouvements relatifs entre les extrémités des pièces qu'ils unissent) n'a aucune influence significative sur la répartition des efforts sur la structure ni sur la déformation globale de celle-ci. Ils doivent être en mesure de transmettre les forces et moments obtenus dans le calcul. c) Semi-rigides. Ce sont ceux non compris dans une des catégories précédentes. La rigidité d'un assemblage pourra être établie au moyen d'essais ou à partir d'une expérience préalable contrastée. Les critères pour le classement des assemblages sont établis dans l'instruction EAE. Dans ce DB, nous traitons d'un ensemble d'assemblages habituels en construction conventionnelle et qui, à défaut de données plus précises, peuvent être considérés comme rigides ou articulés. Ces assemblages sont décrits au paragraphe 8.5 de ce DB. 8.2.2 Résistance 1 2 3 En fonction de leur résistance relative par rapport à celles des pièces à assembler, les assemblages sont classés en: a) Nominalement articulés. Ce sont les assemblages qui ne sont pas capables de transmettre des moments appréciables (supérieurs à 25 % du moment plastique des pièces à assembler) qui peuvent affecter négativement le comportement d'une pièce de la structure. Ils devront être capables de supporter les rotations que définit l'analyse globale. b) Totalement résistants (ou à résistance complète). Leur résistance est supérieure ou égale à celle des pièces à unir. c) Partiellement résistants (ou à résistance partielle). Leur résistance est plus petite que celle des éléments unis, bien qu'elle doive être capable de transmettre les forces et les moments déterminés lors de l'analyse globale de la structure. Dans tous les cas, la capacité de rotation de l'assemblage sera suffisante pour ne pas limiter la formation des rotules plastiques qui sont prévues dans l'analyse. Dans ce DB, est traité un ensemble d'assemblages, habituels en construction conventionnelle et qui, à défaut de données plus précises, peuvent être considérés comme nominalement articulés ou totalement résistants (de résistance complète). Ces assemblages sont décrits au paragraphe 8.2.3 de ce DB. SE-A-41 Document de base SE-A Acier 8.2.3 Classement des assemblages habituels 1 2 3 Est établi ci-après un ensemble d'assemblages qui peuvent être considérés comme nominalement rigides ou articulés. Tout assemblage différent de ceux qui sont ici indiqués doit être vérifié en suivant les critères établis dans l'instruction EAE. Pour des assemblages poutre-pilier: En l'absence d'analyses plus précises pourront être considérés comme: a) articulés: i) les assemblages par soudure de l'âme d'une poutre métallique en double T sans assemblage des semelles au pilier, ii) les assemblages de poutres plates en béton armé en prolongement sur le pilier métallique, iii) les assemblages de poutres et piliers avec des douilles sans raidir, b) rigides: i) les assemblages soudés de poutres en double T sur des supports, dans lesquels la continuité des semelles avec le pilier se fait au moyen de raidisseurs de dimensions analogues à celles des semelles. ii) les assemblages de piliers intérieurs effectués avec des profilés laminés I ou H dans des portiques de structures contreventées, dans lesquelles les poutres qui sont raccordées aux deux côtés du nœud, réalisées également avec des profilés I ou H et de portées pratiquement identiques entre elles et d'élancement géométrique supérieur à 24, sont assemblées aux semelles du pilier par soudure à résistance totale, même s'il n'est pas nécessaire de disposer des raidisseurs sur le pilier. Bases de piliers. Elles pourront être considérées rigides dans le cas de structures contreventées face à des actions horizontales, si 0 ≤ 0,5 où: 0 est l'élancement relatif du pilier supposé biarticulé. Pour des élancements supérieurs, les dispositions de l'instruction EAE seront appliquées. (8.1) 8.3 Critères de vérification 1 2 La résistance des assemblages sera vérifiée. Dans n'importe quel assemblage, il doit être vérifié que les valeurs de calcul des effets des actions, Ed, dans toutes les situations de calcul (ou combinaison d'actions significatives) ne dépassent pas la résistance de calcul correspondante, Rd, calculée selon le paragraphe 8.4: Ed Rd (8.2) Les assemblages devront être dimensionnés pour avoir une capacité suffisante pour résister aux minima indiqués ciaprès: a) pour les nœuds rigides: la moitié de la résistance ultime de chacune des pièces à assembler; b) pour les pièces soumises principalement à un effort axial: la moitié de l'effort axial plastique de la section de la pièce: NEd=1/2 Npl=0,5Afyd (8.3) c) pour les points intérieurs de pièces fléchies: la moitié du moment élastique de la section de la pièce et un tiers de l'effort tranchant plastique de cette dernière : MEd = 1/2Mel = 0,5W elfyd (8.4) VEd = 1/3Vpl ≈ 0,2Awfyd (8.5) d) Pour des assemblages articulés: un tiers de l'effort axial ou de l'effort tranchant ultime (selon le cas) de la pièce à assembler. VEd = 1/3Vpl ≈ 0,2Awfyd (8.6) NEd=1/3 Npl= 1/3Afyd (8.7) 3 Les efforts auxquels est soumis un assemblage seront déterminés à partir de l'analyse globale de la structure, effectuée conformément aux dispositions des paragraphes 2, Bases de calcul, et 5, Analyse structurelle, de ce DB. 4 Dans cette analyse globale, seront pris en compte explicitement les effets de second ordre et ceux des imperfections de la structure, lorsqu'ils sont significatifs. SE-A-42 Document de base SE-A Acier 5 6 La répartition des efforts sur l'assemblage entre les éléments qui le composent peut être effectuée au moyen de méthodes élastiques ou plastiques. Dans tous les cas: a) les efforts sur les éléments de l'assemblage équilibreront ceux appliqués au propre assemblage; b) la répartition des efforts sera cohérente avec celle des rigidités; c) si des critères de répartition en régime plastique sont utilisés, il faut supposer des mécanismes de défaillance raisonnables basés, par exemple, sur la rotation comme solide rigide de l'une des parties de l'assemblage; d) si des critères de répartition en régime plastique sont utilisés, il faut vérifier la capacité de déformation des éléments. e) chaque élément de l'assemblage est capable de résister aux efforts qui lui ont été attribués dans la répartition. Il faut tenir compte de l'excentricité existant dans l'assemblage. 8.4 Assemblages soudés. 8.4.1 Dispositions constructives et classement 1 2 Les prescriptions ci-après sont applicables lorsque les éléments à assembler ont 4 mm d'épaisseur au minimum ou sont en aciers structurels soudables. Soudure d'angle. Elle est utilisée pour assembler des éléments dont les faces de fusion forment un angle () compris entre 60º et 120º. Ils peuvent correspondre à des assemblages en T ou en recouvrement (figure 8.1). Dans le cas d'assemblages en T: a) Les cordons de soudure d'angle peuvent être utilisés pour assembler des pièces dont les faces de fusion forment des angles compris entre 60º et 120º. b) Si l'angle est compris entre 45º et 60º, le cordon sera à pénétration partielle. c) Si l'angle est supérieur à 120º ou inférieur à 45º, le cordon sera considéré comme une liaison simple et sans capacité pour résister à des efforts, à moins que sa résistance ne soit déterminée au moyen d'essais. Assemblage en T Assemblage en recouvrement Figure 8.1 Soudure d'angle Les points indiqués ci-après doivent être observés: d) si possible, les cordons doivent être prolongés en entourant les coins, avec la même épaisseur de gorge et une longueur égale à trois fois ladite épaisseur. Ceci doit être indiqué sur les plans; e) la longueur effective d'un cordon de soudure d'angle sera la longueur totale du cordon, à condition que l'épaisseur de gorge nominale (voir figure 8.4) soit maintenue. Néanmoins, les cordons dont la longueur est inférieure à 30 mm ou à six fois la largeur de gorge ne doivent pas être considérés; f) les cordons de soudure d'angle peuvent être continus ou discontinus (intermittents). Ce document ne tient compte que des assemblages entre des éléments, exécutés avec des cordons continus. Les dispositions relatives aux cordons discontinus se trouvent à l'article 59.3.4 de l'instruction EAE. 3 Soudure bout à bout. Une soudure bout à bout est à pénétration totale si la fusion entre le matériau de base et celui d'apport se produit sur toute l'épaisseur de l'assemblage; elle est définie comme étant à pénétration partielle lorsque la pénétration est inférieure à ladite épaisseur. Dans les deux cas, le type d'assemblage peut être bout à bout ou bout à bout en T. SE-A-43 Document de base SE-A Acier a) Assemblage bout à bout en T Pénétration totale cordon simple cordon double simple en J en double J b) Assemblage bout à bout surépaisseur ≤ t/10 t simple en V simple en U en double V en double U Pénétration partielle cordon double en double V Figure 8.2 Soudure bout à bout et formes de préparation 4 Dans la mesure du possible, les configurations introduisant la déchirure laminaire seront évitées. À cette fin: a) les assemblages dans lesquels la direction principale des contraintes est transversale à la direction de laminage des tôles qui sont assemblées (forces dans la direction de l'épaisseur) seront évités; b) lorsqu'il ne sera pas possible d'éviter ce type d'assemblages, des mesures seront prises pour minimiser l'éventualité de l'apparition de la déchirure laminaire des tôles. Détail problématique Détail amélioré Détail problématique Détail amélioré Figure 8.3 Déchirure laminaire 8.4.2 Épaisseur de gorge des soudures d'angle 1 L'épaisseur de gorge, a, du cordon d'angle, est la hauteur, mesurée perpendiculairement à la face extérieure, du plus grand triangle qui peut s'inscrire entre les superficies des pièces qui ont atteint la fusion et la superficie extérieure de la soudure (figure 8.4.a et b). Les limitations suivantes doivent être respectées: a) l'épaisseur de gorge, a, d'un cordon de soudure d'angle, ne doit pas être inférieure à 3 mm lorsqu'il est déposé sur des tôles allant jusqu'à 10 mm d'épaisseur. Elle ne doit pas être inférieure à 4,5 mm lorsqu'il est déposé sur les pièces allant jusqu'à 20 mm d'épaisseur. Elle ne doit pas être inférieure à 5,6 mm lorsqu'il est déposé sur les pièces de plus de 20 mm d'épaisseur, à moins que la procédure de soudure ne considère des épaisseurs de gorge plus petites; SE-A-44 Document de base SE-A Acier 2 b) dans le cas d'une soudure à pénétration profonde, il est possible de prendre l'épaisseur de gorge donnée dans la figure 8.4.c), à condition qu'il soit prouvé par des essais que la pénétration exigée peut être obtenue de manière stable; c) si la soudure est réalisée automatiquement à l'arc immergé, il sera possible de considérer, sans qu'il soit nécessaire de faire des essais, une augmentation de 20 % de l'épaisseur de la gorge, jusqu'à un maximum de 2 mm. L'épaisseur de gorge, a, d'un cordon de soudure d'angle, ne sera pas supérieure à 0,7 fois l'épaisseur de la pièce la plus mince à assembler. a a a a a) a b) Figure 8.4 Soudure d'angle. Épaisseur de gorge SE-A-45 c) soudure avec pénétration profonde Document de base SE-A Acier 8.4.3 Résistance de calcul des soudures d'angle 1 2 3 La résistance d'un cordon de soudure d'angle est suffisante si celle qui résulte de toutes les forces transmises par le cordon, Fw,Ed, par unité de longueur, ne dépasse pas la valeur de sa résistance de calcul Fw,Rd, indépendamment de l'orientation du cordon. Les cordons ayant des longueurs inférieures à 30 mm ou à 6 fois l'épaisseur de gorge ne seront pas considérés capables de transmettre des efforts. La vérification de résistance par unité de longueur d'un cordon de soudure d'angle est effectuée, en accord avec la méthode simplifiée, au moyen de l'expression: (8.8) Fw,Ed Fw,Rd a f vw ,d où f vw ,d fu / 3 est la résistance de calcul à la contrainte tangente de calcul, à laquelle la soudure W M2 fu résiste dans n'importe quelle direction est la résistance ultime à la traction de la partie assemblée qui présente la résistance la plus faible de l'assemblage; W est le coefficient de corrélation donné au tableau 8.1, en fonction du type d'acier. a est l'épaisseur de gorge du cordon des soudures d'angle Tableau 8.1 Coefficients de corrélation w fu (N/mm2) 360 430 510 Acier S 235 S 275 S 355 w 0,80 0,85 0,90 Comme longueur de cordon, sera utilisée la longueur nominale. Dans des assemblages par recouvrement de longueurs supérieures à 150, la résistance de calcul sera réduite en utilisant le coefficient: LW 1,2 0,2 4 L 1,0 150 a (8.9) où L est la longueur totale de recouvrement dans la direction de l'effort. Cette réduction tient compte de l'effet de la répartition non uniforme de contraintes le long d'un cordon présentant une certaine longueur. Mais ceci n'est pas applicable lorsque ladite répartition de contraintes sur le cordon correspond à celle du matériau de base. En alternative au point précédent, les efforts transmis peuvent être décomposés par unité de longueur sur ses composants, en supposant qu'il y a une répartition uniforme de contraintes sur la section de gorge (figure 8.5). La soudure d'angle sera suffisante si, avec les contraintes de calcul, les conditions suivantes sont respectées simultanément: 2 3 2 2// 0,9 fu W M2 (8.10) fu M2 (8.11) Figure 8.5 Contraintes sur la section de gorge SE-A-46 Document de base SE-A Acier où W est le coefficient de corrélation donné dans le tableau 8.1; fu est la résistance ultime à la traction de la pièce la plus faible de l'assemblage; est la contrainte normale perpendiculaire au plan de la gorge; // est la contrainte normale parallèle à l'axe du cordon. Elle ne se trouve pas dans le plan de vérification et n'est pas prise en considération dans les vérifications à réaliser; est la contrainte tangente (dans le plan de la gorge) perpendiculaire à l'axe du cordon; // est la contrainte tangente (dans le plan de la gorge) parallèle à l'axe du cordon. 8.4.4 Résistance de calcul des soudures bout à bout 1 2 3 4 Si la soudure est à pénétration totale, aucune vérification n'est nécessaire. La résistance de calcul doit être égale à celle de la plus faible des pièces assemblées. Aucun cordon de soudure bout à bout avec pénétration partielle ne sera utilisé pour transmettre des efforts de traction perpendiculaires à son axe longitudinal. Dans les assemblages bout à bout avec pénétration partielle, la résistance de calcul doit être déterminée comme celle des cordons de soudure d'angle, en tenant compte de ce qui suit: a) l'épaisseur de gorge sera la profondeur de la pénétration qui peut être obtenue de manière stable et déterminée au moyen d'essais préalables; b) dans le cas où il y a une préparation de bords en U, V, J ou droit, il sera pris comme épaisseur de gorge l'épaisseur nominale de la préparation, moins 2,0 mm, à moins que des valeurs supérieures ne puissent être justifiées par des essais. Si la soudure est en T où il existe deux cordons de soudure bout à bout, avec pénétration partielle, renforcés avec deux cordons de soudure d'angle (figure 8.6), il peut être considéré que l'assemblage équivaut à un assemblage bout à bout avec pénétration partielle si: (8.12) a nom ,1 a nom ,2 t c nom t 5 (8.13) c nom 3 mm (8.14) Sinon, elle doit être vérifiée comme une soudure d'angle ou d'angle avec pénétration, si les conditions correspondantes sont remplies. 5 Pour les profilés en L ou en U reliés par une seule face, l'excentricité doit être prise en considération ou bien l'aire concentrique avec la résistance de l'assemblage sera considérée comme section du profilé. t cnom anom,1 anom,2 Figure 8.6 Soudure bout à bout en T 8.5 Certains assemblages typiques 1 Des méthodes de vérification adaptées aux critères établis aux paragraphes précédents sont présentées ci-après pour certains des assemblages habituels. SE-A-47 Document de base SE-A Acier 8.5.1 Articulations avec soudure Se trouvent ci-après les types considérés, dans lesquels est indiquée la position de l'articulation, souvent excentrique par rapport à la pièce de support: Soudure de l'âme (figure 8.7.a). Il faudra vérifier que l'élément (support, poutre, etc.) auquel est reliée la poutre permet une rotation suffisante à son extrémité. La résistance au cisaillement de la région soudée de l'âme de la poutre doit être vérifiée. Ce type d'assemblage sera évité lorsque la longueur de la soudure dépassera 1.4·tw, (tw étant l'épaisseur de l'âme de la poutre), à moins que l'élément qui reçoit l'assemblage ait une capacité de rotation suffisante (figure 8.7.a). Articulation à double douille soudée. Il faut s'assurer de la flexibilité de la douille, ce qui exige de disposer de cordons de soudure horizontaux. Pour la vérification des soudures, il sera considéré la réaction située sur la face des douilles soudées à la poutre principale (figure 8.20.d). Appui de poutre sur douille non rigidifiée. La réaction, Rd, est située comme l'indique la figure 8.7.c. Rd doit être inférieure ou égale à: la résistance de l'âme de la poutre à l'écrasement local: VRd1=2,5(tf+r) tw fy, (8.15) où tf , tw et r sont les épaisseurs de la semelle et de l'âme de la poutre et le rayon semelleâme de cette dernière, et fyd sa limite élastique. la résistance au cisaillement de la semelle de la cornière VRd3 b·t·fy (8.16) 3 où b est la longueur de la douille, t son épaisseur et f yd sa limite élastique. Il n'est pas nécessaire de vérifier le cordon de soudure si a = 0,7 t. Il est étendu sur toute la longueur de la douille et l'acier est S275. Ne pas souder horizontalement Ne pas souder horizontalement poutre support a) soudure de l'âme b) double douille soudée c) douille sans raidisseur Figure 8.7 Articulations soudées 8.5.2 Assemblages poutre-pilier 1 2 La vérification de la résistance d'un assemblage poutre-pilier soudé consiste à vérifier: Vwp,Ed ≤ Vwp,Rd (8.17) MEd ≤ MRd (8.18) Le moment résistant de calcul, MRd, dépendra de la résistance des composants des zones soumises à la traction et à la compression. Ce moment résistant sera calculé en multipliant la plus faible des SE-A-48 Document de base SE-A Acier résistances obtenues, pour les zones soumises à la traction et à la compression, par la distance entre leurs centres de résistance. 1 8.5.2.1 Largeur efficace de la semelle et de la soudure Lorsque la poutre est soudée à un support qui ne dispose pas de raidisseurs en prolongement des semelles de la poutre, figure 8.8, il sera considéré que la largeur b ef de la semelle de la poutre et la longueur efficace des cordons de soudure qui assemblent la semelle soumise à la traction de la poutre à la semelle du support, seront égales à la plus petite des valeurs suivantes: bb, bc, t wc 2rc 7 fyc t 2 fc ou t wc 2rc 7t fc fyb t fb (8.19) Les sous-indices b et c ajoutés à la limite élastique ou à tout autre paramètre, concernent respectivement la poutre et le pilier (voir figure 8.8). Figure 8.8. Largeur efficace de la semelle et de la soudure 2 Lorsque b ef bb 3 4 1 2 (8.20) une paire de raidisseurs devra être placée sur le support, en prolongement de la semelle de la poutre et ces raidisseurs devront respecter les conditions du paragraphe 8.5.2. Les soudures d'assemblage des semelles de la poutre à celle du support seront conçues pour être capables de résister aux efforts qui ont été déterminés en accord avec les dispositions du paragraphe 8.2, même s'il est recommandé qu'elles soient capables de résister autant que la semelle de la poutre, fybtfbbb /M0. Il suffit donc de choisir ab conformément aux indications de l'article 8.4.2. Les soudures d'assemblage de l'âme de la poutre à la semelle du support seront dimensionnées pour résister à la totalité de l'effort tranchant VEd et à la partie du moment de flexion MEd auquel les semelles n'ont pas résisté. 8.5.2.2 Résistance du support. Zones sollicitées à la traction et à la compression non rigidifiées Ce DB ne considère que les supports laminés conformément à ce qui est établi au paragraphe 1.1 et au chapitre 4. La résistance maximale à la traction de calcul que peut admettre la semelle du pilier sans raidisseurs, pour des profilés laminés, est: Ft,fc ,Rd 3 f yb fub f yb t fb b ef (8.21) M0 Si Ft.Rd est plus petit que 70 % de la résistance complète de la semelle de la poutre (fybtfbbfb/M0), l'assemblage doit être rigidifié. La soudure d'assemblage entre la semelle de pilier et la poutre doit être dimensionnée pour assurer la résistance complète de la semelle de la poutre. Dans la vérification de la résistance de l'assemblage de la semelle sollicitée à la traction de la poutre à la semelle du support, il sera pris comme longueur des cordons la largeur efficace de la semelle, bef, au lieu de la largeur réelle, qui peut être plus grande. La résistance de calcul à la traction transversale de l'âme du pilier sans raidisseur est: SE-A-49 Document de base SE-A Acier F t,wc ,Rd ·f yc t wc h ef (8.22) M0 où h ef t fb 2 2 a b 5t fc rc ab 4 (8.23) est l'épaisseur de gorge du cordon de soudure d'assemblage de la semelle de la poutre à la semelle du support. est le coefficient d'interaction défini dans le point 5. L'âme peut être renforcée par une plaque d'âme ou des raidisseurs. L'effort de compression maximal auquel peut résister la zone comprimée est donné par la résistance à la compression de l'âme du support. Dans le cas d'assemblages sans rigidification, elle est donnée par: Fc,wc ,Rd k wc f yc t wc h ef (8.24) M1 où n,Ed est la contrainte maximale de compression dans l'âme du pilier due à son effort axial et au moment de flexion; kwc 1,70-n,Ed/fyc≤1 twc,ef est l'épaisseur efficace de l'âme du pilier, définie en 8.5.2.5. Aux fins de l'application de ce DB, il doit être vérifié que 0,932 h ef h1f yc Et 2wc ≤0,72 (8.25) où: h1 est la hauteur de la partie droite. Dans le cas contraire, les dispositions de l'article 62.1.2 de l'instruction EAE seront appliquées pour le calcul de la résistance à la compression de l'âme du support. La résistance au flambement pour un mode de flambement intranslationnel (avec des semelles fixes) doit être également vérifiée et le mode de flambement avec déplacement latéral des semelles doit être évité, au moyen de dispositions constructives adéquates. 5 Lorsque l'effort tranchant du nœud sera important -- assemblages avec poutre d'un seul côté, ou des assemblages avec une différence appréciable des moments dans les deux poutres --, il sera considéré l'interaction de l'effort tranchant de l'âme avec le reste des efforts de traction ou de compression du nœud de l'âme du pilier, par l'intermédiaire d'un facteur de réduction au niveau de la résistance considérée, obtenue pour chaque côté de l'assemblage en fonction des cas suivants: a) S'il existe des moments égaux en valeur et signe des deux côtés (avec la convention de la figure 8.10), =1 b) si Mb1,Ed est distinct de Mb2,Ed mais du même signe ou l'un de ceux-ci nul 1 c) (8.26) 1 h t 1 1,3 ef wc A vc (8.27) 2 si Mb1,Ed et Mb2,Ed sont de signes contraires: 2 1 h t 1 5,2 ef wc A vc (8.28) 2 SE-A-50 Document de base SE-A Acier zone de traction zone de cisaillement zone de compressio n b) avec raidisseurs alignés avec les semelles a) sans raidisseurs (celle qui est nécessaire pour que la plaque arrive au pied de la courbe de la surface de contact) épaisseur de gorge: dans tous les cas avec soudures bout à avec soudures en angle bout c) avec renfort de l'âme soudure bout à bout longitudinale (pour augmenter la résistance à la traction) Figure 8.9 Assemblages poutre-pilier soudés 1 8.5.2.3 Résistance du support. Zones sollicitées à la traction et à la compression, rigidifiées La résistance des zones sollicitées à la traction et à la compression d'un support lorsqu'elles ont été renforcées avec des raidisseurs sera considérée égale à la résistance de la semelle de la poutre si les raidisseurs remplissent les conditions suivantes: a) La surface de la paire de raidisseurs d'une zone, où peut être incluse la portion d'âme du support comprise entre les deux raidisseurs de la paire, A r ne doit pas être plus petite que celle de la semelle de la poutre A fb, Ar Afb. b) Si l'acier avec lequel sont fabriqués les raidisseurs a une limite élastique plus faible que celle de la poutre, il sera nécessaire de vérifier sa capacité à résister aux forces appliquées. c) Les soudures entre le raidisseur et la semelle du support doivent être dimensionnées pour résister aux forces transmises par la semelle de la poutre. d) Les soudures entre le raidisseur et l'âme du support doivent être dimensionnées pour résister aux forces qu'il est nécessaire de transmettre à cette âme, et qui seront égales à FEd – FRd, dont les valeurs ont été définies au paragraphe précédent. L'épaisseur de gorge des cordons ne sera SE-A-51 Document de base SE-A Acier en aucun cas inférieure à la plus petite des valeurs 0,4t wc ou 0,4tr, où tr est l'épaisseur des raidisseurs. 1 8.5.2.4 Résistance du support. Zone sollicitée en cisaillement L'effort tranchant de nœud dans l'âme du pilier est obtenu en considérant cette région de l'âme de forme isolée et en équilibrant à travers celle-ci aussi bien les efforts tranchants que les différences au niveau des efforts normaux des pièces qui sont raccordées au nœud, avec leurs valeurs correspondant au cadre qui contient le nœud, défini par les axes des âmes de ces pièces. Dans le cas d'une épaisseur identique et de nœud dans les deux poutres (fig. 8.10), l'expression résultante est: Vc1,Ed Vc 2,Ed z 2 avec les sens et signes positifs définis dans la figure susmentionnée. z est le bras de levier global correspondant à l'assemblage. Vwp ,Ed Mb1,Ed Mb2,Ed (8.29) zc Nc2,Ed zc Nj,c2,Ed Mj,c2,Ed Mc2,Ed Vc2,Ed Vwp,Ed Vj,c2,Ed Mj,b2,Ed Mb2,Ed Mj,b1,Ed Nj,b2,Ed Nj,b1,Ed Vj,b2,Ed Vj,b1,Ed Mb1,Ed Nb2,Ed z Nb1,Ed Vb2,Ed Vwp,Ed z/zc Vb1,Ed Vj,c1,Ed Mj,c1,Ed Vc1,Ed Mc1,Ed Nj,c1,Ed Nc1,Ed a) efforts mentionnés au centre du nœud b) efforts mentionnés sur les faces du nœud c) effort tranchant du noeud Figure 8.10 Assemblage et effort tranchant d'un nœud 2 La capacité résistante face à l'effort tranchant de l'âme, non rigidifiée, du pilier, Vwp.Rd est: Vwp .Rd 0,9 fy A vc (8.30) 3 M0 où Avc est l'aire de cisaillement du pilier. Si une tôle est ajoutée adossée à l'âme, elle peut être augmentée jusqu'à bstwc, mais il n'y aura pas d'autres d'augmentations à partir de cette épaisseur, même en plaçant une autre tôle de l'autre côté de l'âme. La résistance au voilement doit en outre être vérifiée conformément au 6.3.3.4. 1 8.5.2.5 Renfort de l'âme du support Lorsque l'épaisseur de l'âme du support, tw, est insuffisante, celle-ci peut être renforcée avec une tôle. La tôle de renfort de l'âme peut être utilisée pour augmenter la résistance des trois zones de l'âme, à la traction, à la compression ou au cisaillement. Elle doit respecter les conditions suivantes (figure 8.9): a) L'acier de la tôle ou des tôles de renfort doit avoir une limite élastique supérieure ou égale à celle de l'âme du support. b) La largeur bs des renforts doit être telle qu'elle arrive jusqu'aux pieds de la surface de contact semelle-âme du support. c) d) Si cette largeur est supérieure à 40ts, ce qui est indiqué à l'article 62.1.4 de l'instruction EAE doit être appliqué. La longueur Ls doit être telle que les tôles de renfort couvrent les hauteurs efficaces hef des zones sollicitées à la traction et à la compression. L'épaisseur ts doit être supérieure ou égale à celle de l'âme du support, ts twc. SE-A-52 Document de base SE-A Acier e) La tôle ou les tôles de renfort doivent être soudées sur tout leur contour. L'épaisseur de gorge de ces cordons doit respecter: a ts (8.31) 2 f) 2 Si les soudures verticales sont effectuées avec des cordons à pénétration, cette dernière doit être complète. Si toutes les conditions précédentes sont remplies, la valeur t wc,ef sera prise comme épaisseur d'âme du support, au lieu de la valeur réelle twc, pour la détermination des résistances des zones sollicitées à la traction et à la compression. Comme valeur de twc,ef , nous prendrons: a) 1,5twc s'il existe une seule tôle de renfort et si les cordons de soudure verticaux sont à pénétration complète. b) 2,0twc s'il existe deux tôles de renfort et si les cordons de soudure verticaux sont à pénétration complète. c) 1,4twc si la tôle ou les tôles de renfort sont soudées avec des cordons de soudure d'angle sur tout leur contour. 8.5.3 Bases de supports 1 1 L'assemblage d'un support à sa fondation au moyen d'une plaque de base pourra être considéré comme un assemblage rigide ou un encastrement parfait, s'il remplit les conditions établies au paragraphe 8.5.3.5. S'il est souhaité qu'il n'existe pas de flexions à l'extrémité du support, assemblage articulé, un boulon, ou un dispositif similaire, devra être intercalé entre la plaque et le support. 8.5.3.1 Transmission des contraintes tangentielles Les contraintes tangentielles créées par les efforts tranchants, en l'absence de moment de torsion, peuvent être transmises à la fondation par frottement. Nc,Ed étant la valeur absolue de l'effort de compression de calcul, l'effort tranchant maximum qui peut être transmis par frottement est: VRd Cf ,dNc,Sd VSd,ef Vy2,Sd Vz2,Sd (8.32) où: Cf,d 2 1 2 est le coefficient de frottement entre la plaque de base et le béton, dont la valeur sera 0,20 pour du mortier de ciment et sable. Si la condition précédente n'est pas satisfaite, la contribution des boulons d'ancrage peut être considérée conformément à l'instruction EAE. 8.5.3.2 Transmission des efforts de compression Il est admis que les compressions causées par l'effort axial et les moments de flexion sont transmises depuis les éléments comprimés du support à la fondation et sont réparties dans la plaque de base. Il est considéré qu'il existe une répartition des efforts en équilibre avec ceux de l'effort axial et le moment de flexion du support au démarrage. Pour simplifier, les critères de la figure 8.11.a peuvent être utilisés SE-A-53 Document de base SE-A Acier a) Compression dominante b) Traction dominante c) Flexion dominante d) Flexion dominante Figure 8.11 3 La résistance de la zone de compression sera déterminée par: FC,Rd f jd A 0 (8.33) où fjd 4 est la résistance maximale du béton et A0 est la surface maximale de répartition à la compression, paramètres qui sont tous les deux définis ci-après. La surface maximale de répartition à la compression sera délimitée par des lignes parallèles aux faces des profilés du support, à une distance maximale (figure 8.12). ct 5 fy (8.34) 3f jd M0 où fy est la limite élastique de l'acier de la plaque de base et t est son épaisseur. La résistance maximale du béton est donnée par: jFRdu f jd A' 0 (8.35) où j est un coefficient qui peut être considéré comme égal à 2/3 si le mortier de nivellement situé entre la plaque et le béton de la fondation a une résistance au moins égale à 0,2fck et une épaisseur inférieure ou égale à 0,2 fois la plus petite dimension de la plaque; A ' 0 est une estimation de la surface maximale de répartition à la compression, et FRdu est la force maximale de compression concentrée qui peut agir sur le béton selon l'instruction EHE (en prenant A ' 0 comme surface restreinte à celle où est appliquée la force). SE-A-54 Document de base SE-A Acier Surface portante Surface ne faisant pas partie de la surface portante Figure 8.12 1 2 3 8.5.3.3 Transmission des efforts de traction Les boulons d'ancrage devront résister aux tractions dues à l'effort axial et aux moments de flexion. Il est recommandé que les boulons soient vissés à la plaque. Une rondelle sera toujours placée entre l'écrou et la plaque de base. Une fois le montage de la structure terminé et les écrous serrés, ils seront immobilisés de préférence par la mise en place d'un contre-écrou ou d'un piquage du filetage. L'emploi de points de soudure pour cette tâche sera évité. La résistance à la traction Ft,Rd d'une vis est donnée par l'expression: Ft,Rd = 0,9 fub As /M2 (8.36) La résistance à la traction d'éléments comme les boulons d'ancrage, dans lesquels le filetage est fabriqué au moyen de procédés qui impliquent un enlèvement de copeau, sera égale à celle donnée par l'expression précédente, multipliée par 0,85. Tableau 8.2. Résistance à la traction en kN. DIAMÈTRE (mm) As (mm2) DEGRÉ 4.6 4 12 84,3 24,28 16 157 45,22 20 245 70,56 22 303 87,26 24 353 101,66 27 456 131,33 La résistance à la perforation d'une plaque d'épaisseur t, Bp,Rd, sur laquelle est utilisée une vis soumise à la traction, est donnée par l'expression: Bp,Rd = 0,6 dm t fu /M2 (8.37) où dm est le plus petit diamètre moyen entre les cercles, circonscrit et inscrit dans l'écrou ou à la tête et fu est la résistance à la traction de l'acier de la plaque. SE-A-55 Document de base SE-A Acier 5 Il ne sera pas nécessaire de vérifier la valeur de Bp.Rd lorsque l'épaisseur de la plaque remplit la condition: t min 6 d fub 6 fu (8.38) Si les boulons sont soudés à la plaque, leur matériau devra être soudable et la soudure d'assemblage sera de résistance complète, figure 8.13. Pour cette situation, des mesures opportunes seront adoptées pour éviter l'apparition de la déchirure laminaire. Figure 8.13 Déchirure laminaire dans les boulons de bases de fondation 7 La soudure d'un boulon sur la plaque de base, au moyen de cordons d'angle réalisés sur une patte formée à l'extrémité du boulon à souder à la plaque, sera évitée (figure 8.14). NON Figure 8.14. Détail à éviter pour la soudure du boulon à la plaque de base 8 1 Le transfert de la traction d'un boulon d'ancrage au béton peut se faire par adhérence. Dans ce cas, le boulon terminera en patte normale et sa longueur sera conforme aux dispositions de l'instruction EHE. 8.5.3.4 Transmission des efforts de flexion La résistance à la flexion de la plaque de base et des boulons d'ancrage sera vérifiée selon les dispositions du paragraphe 61.2. de l'instruction EAE, en l'assimilant à un assemblage avec tôle frontale. SE-A-56 Document de base SE-A Acier 9 Exécution 1 Ce DB ne considère que les aspects relatifs à l'exécution sur le chantier. Les spécifications de l'instruction EAE seront appliquées pour les aspects en rapport avec la fabrication en atelier. 9.1 Matériaux 1 2 Ce chapitre se réfère aux éléments fabriqués avec les matériaux liés à ce DB (chapitre 4). Les qualités de matériau spécifiées dans le projet ne doivent pas être changées sans autorisation du maître d'œuvre, même si un tel changement implique une augmentation des caractéristiques mécaniques. 9.2 Manipulation et stockage 1 2 3 4 La manipulation et le stockage sur le chantier doivent se faire de façon à minimiser les risques de dommages aux éléments en évitant que des déformations permanentes se produisent et de telle sorte que les dommages superficiels soient minimaux. Une attention particulière devra être portée à l'élingage dans les opérations de déchargement et de treuillage. Tout dommage subi par un élément affectant ses tolérances, son revêtement de protection ou ses assemblages, devra être réparé. Le matériau doit être stocké en suivant les instructions de son fabricant et ne pas être utilisé s'il a dépassé la vie utile spécifiée en magasin. Si, en raison de la forme ou du temps de stockage, il a pu avoir subi une détérioration importante, il faudra vérifier avant son utilisation qu'il est conforme aux exigences établies. Les composants structurels doivent être manipulés et stockés en sécurité, en évitant que des déformations permanentes ne se produisent et de manière à ce que les dommages superficiels soient minimaux. Chaque composant doit être protégé des dommages éventuels au niveau des points où il est pris pour être manipulé. Les composants structurels seront stockés empilés sur le terrain mais sans contact avec ce dernier et en évitant une quelconque accumulation d'eau. 9.3 Montage 9.3.1 Programme de montage 1 Le programme de montage est de la compétence du constructeur et devra être approuvé par la maîtrise d'œuvre avant le début des travaux. Toutefois, le cahier des clauses techniques particulières devra comporter une méthode de montage préliminaire adaptée aux caractéristiques de résistance de la structure au cours des différentes phases, afin de guider le constructeur dans la rédaction du programme de montage définitif. Des informations plus détaillées sur le programme de montage peuvent être trouvées dans l'instruction EAE. 9.3.2 Supports 9.3.2.1 Implantation et mise en place 1 2 3 4 5 Toutes les fondations, qu'il s'agisse de semelles ou de dalles, ou de massifs de butée, doivent avoir été préalablement inspectées, y compris les boulons d'ancrage noyés dans ces fondations, afin de garantir la conformité de leur positionnement et de leur alignement par rapport aux plans. Il est recommandé de laisser une certaine liberté aux boulons noyés dans le béton, en leur permettant un léger déplacement en vue de faciliter leur insertion dans les dalles de fondation des supports. À cet effet, il est possible de disposer des moules ou des douilles dans la partie supérieure de la fondation, d'une largeur égale à trois fois le diamètre des boulons qu'ils accueillent. Tout au long du montage, la position des supports ne doit pas subir de modifications outrepassant les tolérances (voir chapitre 10). Les boulons d'ancrage comme les cales ou bagues de nivellement des dalles de fondation doivent être capables de supporter la structure assemblée, avant le bourrage avec du mortier de nivellement. Si les éléments provisoires sont amenés à rester noyés, ils doivent impérativement disposer d'une durabilité égale à celle de la structure et rester recouverts d'au moins 25 mm. SE-A-57 Document de base SE-A Acier 9.3.2.2. Bétonnage 1 2 3 Le bétonnage de l'espace compris entre la dalle de fondation et le ciment doit être réalisé au mortier de ciment ou avec des mortiers spéciaux sans rétraction. Il est recommandé d'utiliser une épaisseur minimale de 25 mm afin de permettre un remplissage facile et d'offrir un espace suffisant pour placer et manipuler les bagues ou écrous inférieurs de nivellement. Le remplissage au mortier doit être réalisé le plus rapidement possible une fois les colonnes et poutres situées juste au-dessus correctement mises à l'aplomb et alignées. Le matériau ne doit pas être mélangé ou utilisé à des températures inférieures à 0º C, sauf si les instructions du fabricant l'autorisent. Dans tous les cas, une fluidité adéquate pour remplir intégralement l'espace doit être obtenue. Tout résidu de graisse, de givre ou de saleté devra être préalablement éliminé. Il est recommandé de disposer dans les dalles de fondation dont la dimension minimale dépasse 400 mm, des trous d'éventation de 50 mm afin de faciliter la pénétration du produit. 9.3.3 Exécution du montage 9.3.3.1 Plans de montage 1 2 3 Les éléments et leurs liaisons seront indiqués sur les plans de montage, ainsi que toute tolérance spéciale éventuelle. Les plans correspondant aux fondations devront détailler la position et l'orientation des dalles de fondation et de tout autre élément en contact direct avec le béton. Ils devront inclure les cotes de chaque vue en plan. Le numéro, le type, le diamètre et la position des boulons d'ancrage seront indiqués sur les dalles de fondation, ainsi que le jeu à combler avec du mortier de nivellement. Tout élément provisoire, tel que les contreventements, échelles de chantier ou accès temporaires, devra être indiqué dans les plans de montage. 9.3.3.2 Manipulation et stockage en cours de montage 1 2 3 La manipulation et le stockage en cours de chantier doivent se faire de façon à minimiser les risques d'endommager les éléments. Une attention particulière devra être portée à l'élingage dans les opérations de déchargement et de treuillage. Tout dommage subi par un élément affectant ses tolérances, son revêtement de protection ou ses assemblages devra être réparé. Les éléments auxiliaires devront être emballés et identifiés de forme adéquate. 9.3.3.3 Méthodes de montage 1 2 3 4 5 6 7 8 Le montage de la structure sera réalisé en accord avec les indications du programme de montage. Aucun autre raccord que ceux établis dans le projet ou autorisés par le maître d'œuvre ne sera permis. Ces raccords seront effectués conformément à la procédure établie. Tout au long du procédé, la résistance et la stabilité de la construction devront être garanties. Dans les bâtiments, il est recommandé de commencer le montage par les noyaux rigides rendant l'ensemble non translationnel et conférant de la stabilité aux pièces montées par la suite. Les boulons d'ancrage situés dans la base des piliers non encastrés ne doivent pas être considérés comme étant efficaces pour éviter le renversement, sauf si cela est vérifié par le calcul. L'effet des charges d'exécution, y compris le poids du personnel et de l'équipement au cours du montage, ainsi que l'action du vent sur la structure incomplète, doivent être prévus. Les contreventements ou le raidissement provisoire doivent être conservés jusqu'à ce que le montage soit suffisamment avancé, afin de permettre leur retrait sans compromettre la sécurité. Les liaisons des éléments provisoires de montage doivent respecter le cahier des clauses techniques particulières. Ces liaisons doivent être réalisées de sorte à ne pas limiter la résistance ou la capacité de rendement de la structure définitive. Les ancrages provisoires devront être garantis contre tout éventuel desserrage involontaire. Il incombera au constructeur de veiller à ce qu'aucune partie de la structure ne soit trop tendue ou déformée par l'accumulation de matériaux ou de charges de montage tout au long de la construction. SE-A-58 Document de base SE-A Acier 9.3.3.4 Alignements 1 2 3 4 5 Chaque partie de la structure doit être alignée, mise à niveau et ajustée le plus rapidement possible une fois montée; ses liaisons doivent être exécutées immédiatement après. Si ces liaisons sont définitives, leur exécution ne devra pas compromettre le réglage, le nivellement et la mise à l'aplomb des éléments ultérieurs. Lors de l'alignement et du réglage de la structure, des écrous et bagues de nivellement peuvent être utilisés. Lorsqu'il existe un risque de déplacement des bagues, elles pourront être soudées. Elles devront être en acier et leur épaisseur minimale sera de 4 mm lorsqu'elles sont utilisées à l'extérieur. Lorsqu'il n'est pas possible de corriger les erreurs de montage ou de réglage au moyen de bagues en forme de cales, la fabrication des éléments devra être modifiée en conséquence, en consignant les modifications apportées dans les plans de montage. On veillera tout spécialement à ne pas forcer l'ajustement, si celui-ci implique l'induction d'efforts sur les barres, non pris en compte dans le calcul de la structure. 9.4 Traitement de protection 9.4.1 Généralités. 1 2 3 Le cahier des charges doit définir le système de protection contre la corrosion et les obligations supplémentaires pour obtenir des conditions de service conformes à la durée de service de la structure et au plan de maintenance, en tenant compte du niveau de corrosion atmosphérique et du degré d'exposition des divers composants. Le cahier des charges comportera un système de protection adéquat des éléments situés à l'extérieur. Le traitement de protection contre les incendies devra être étudié conjointement, étant donné que les obligations de ce traitement peuvent déterminer un degré de protection anticorrosion largement supérieur au degré strictement nécessaire, particulièrement dans le cas de peintures intumescentes et de mortiers projetés. En cas d'application de peinture, le système de traitement devra être défini en détaillant au minimum les aspects suivants: préparation des surfaces, type et épaisseur de la couche d'imprégnation anticorrosion, type et épaisseur des couches intermédiaires et type et épaisseur des couches de finition et retouches. 9.4.2 Préparation des surfaces 1 2 3 4 5 6 La surface des éléments à peindre sera correctement nettoyée et préparée en fonction du traitement de peinture concerné. En principe, la saleté, les pailles de laminage et les résidus d'écume des soudures ainsi que la graisse et l'humidité superficielle doivent être éliminés. La norme NF-EN ISO 8501-1 peut être prise comme référence pour le degré de préparation à obtenir. S'il existait des revêtements antérieurs, ils doivent également être éliminés ou préparés suivant leur degré de conservation, conformément à la norme NF-EN ISO4628. Pour les degrés de préparation, la norme NF-EN ISO 8504-1 peut être prise comme référence. Pour le nettoyage par jet abrasif, la norme NFEN ISO 8504-2 et pour le nettoyage des outils mécaniques et manuels, la norme NF-EN ISO 85043. Les méthodes de préparation doivent obtenir le degré de rugosité défini dans le cahier des charges en accord avec la norme NF-EN ISO 8503, parties 1 à 5. La préparation des surfaces sur le chantier doit être effectuée dans des conditions ambiantes n'altérant pas la qualité de la finition. Ainsi, elle ne doit pas être réalisée en cas de pluie, d'humidité supérieure à 85 % et de températures basses, car ces conditions peuvent entraîner de la condensation. La température du support à peindre doit être supérieure de 3 °C à celle du point de rosée ambiant. Les précautions correspondantes devront être prises pour ne pas endommager les autres surfaces. Les spécifications de l'instruction EAE seront suivies pour la préparation des surfaces en atelier. Les surfaces dont le contact avec le béton est prévu ne doivent pas, en général, être peintes, mais simplement nettoyées. Le système de traitement dans des zones qui sont contiguës à une surface qui sera en contact avec le béton, doit être appliqué sur au moins 30 mm dans cette zone. Les parties d'éléments qui resteront noyées dans le béton ne nécessitent pas de protection à partir de 30 mm en dessous du niveau du béton, à condition qu'en même temps, la surface de béton soit à SE-A-59 Document de base SE-A Acier 7 8 l'abri des procédés de carbonatation. Elles requièrent uniquement un brossage d'élimination des pailles de laminage, de la saleté et de la graisse. Si une couche primaire leur a été appliquée en atelier, elles ne nécessitent aucune autre opération. Les assemblages par soudure doivent être réalisés sur des bandes sans peinture de 150 mm de large ou comportant une couche primaire compatible. La soudure et la partie adjacente devront être peintes une fois les pailles complètement éliminées et la liaison acceptée. Les matériaux qui nuisent à la qualité d'une soudure à moins de 150 mm de la zone à souder ne seront pas utilisés. Après avoir effectué la soudure, elle ne doit pas être peinte sans avoir éliminé au préalable les scories. 9.4.3 Méthodes de protection 1 2 3 Galvanisation: a) Elle doit être réalisée selon la norme NF-EN-ISO 1460 ou NF-EN-ISO 1461. b) Le cas échéant, les soudures doivent être scellées avant de procéder à un décapage préalable à la galvanisation. c) Dans le cas où des éléments galvanisés doivent être soudés ou restaurés lorsqu'ils présentent de petits défauts de galvanisation, il est possible de restaurer la zone affectée du revêtement par projection thermique de zinc (selon la norme NF-EN ISO 2063) ou au moyen d'une peinture riche en zinc avec une teneur élevée en zinc métallique sur la couche sèche (au moins 80 % de la masse). Les types de peinture les plus adaptés à cette utilisation sont celles comportant des liants de type époxy, polyuréthane (1 composant) avec séchage à l'air et silicate d'éthyle (1 composant) avec séchage à l'air. d) S'il y a des espaces fermés dans l'élément fabriqué, il y a lieu de prévoir des trous d'aération ou de purge là où cela est indiqué par le cahier des charges; e) Dans le cas où le système de protection spécifie que les surfaces galvanisées doivent être peintes par la suite, celles-ci doivent être traitées en conséquence par dégraissage, et un traitement postérieur de couche primaire doit être utilisé pour garantir l'ancrage des peintures, selon la norme NF-EN ISO 12944-4. Enfin, les couches de base et de finition sont appliquées en fonction de la corrosivité du milieu, conformément à la norme NF-EN ISO 12944-5. Peinture: a) La peinture doit être appliquée en conformité avec la fiche de données du fabricant du produit. b) Il devra être vérifié que l'état de la surface correspond à celui prévu à la phase précédente, aussi bien en ce qui concerne le degré de propreté et de rugosité d'une couche primaire qu'en termes de durcissement, de compatibilité et de nature de la couche précédente pour les couches suivantes. c) Afin de faciliter le contrôle, il est conseillé de différencier chaque couche par couleur ou nuance, conformément à la norme NF 48103. d) Une fois la surface terminée et retouchée, la période de séchage et de durcissement conseillée par le fabricant doit être strictement respectée en ce qui concerne le contact éventuel avec de l'eau. e) Dans le plan du chantier, les phases d'application de la protection devront être établies en tenant compte avec exactitude du reste des activités. Dans le cas où la peinture est réalisée sur le chantier, les éléments devront être revêtus en atelier d'une épaisseur minimale empêchant l'oxydation avant de commencer le montage, dans l'éventualité d'un acheminement ou stockage prolongé. La difficulté à peindre des éléments inaccessibles doit également être prévue afin de procéder à leur peinture avant le montage. f) L'instruction EAE définit les types et systèmes de peinture qui peuvent être utilisés pour la protection de structures en acier, ainsi que les prescriptions techniques auxquelles ils doivent être conformes, selon la durabilité requise du système de peinture protecteur. Métallisation a) Elle doit être réalisée selon la norme NF-EN-ISO 2063. b) Les surfaces métallisées doivent être traitées avec une couche primaire spéciale anticorrosion, de nature étanche et bouche-pores afin d'éviter la formation de cloques avant l'application de la peinture. SE-A-60 Document de base SE-A Acier 9.4.4 Protection des éléments de fixation 1 Les éléments de fixation et d'ancrage devront être fournis avec une protection adaptée à la classe d'exposition ambiante. Toute protection additionnelle à appliquer sur le chantier devra être réalisée une fois la liaison inspectée. Les boulons d'ancrage ne requièrent aucun traitement, sauf mention contraire dans le cahier des clauses techniques particulières. 9.5 Soudage 9.5.1 Introduction. Classe d'exécution 1 2 Les exigences de qualité en matière de soudage s'appliquant à chaque classe d'exécution, selon la norme NF-EN ISO 3834, sont celles figurant dans le tableau 9.2. La classe d'exécution est définie dans l'instruction EAE, à partir des niveaux de risque et de catégorie des conditions d'exécution et d'utilisation, selon le tableau 9.1 La définition du niveau de risque est établie sur la base des critères suivants: - Niveau CC 3. Éléments dont la défaillance compromet la sécurité des personnes, comme c'est le cas pour un bâtiment public, ou qui peut avoir de lourdes conséquences économiques. - Niveau CC 2. Éléments dont la défaillance compromet la sécurité des personnes mais pas du public en général ou peut avoir des conséquences économiques non négligeables. - Niveau CC 1. Éléments non compris dans les niveaux précédents. 3 La catégorie d'utilisation dépend du risque lié au service auquel la structure est destinée: - SC1: structures et composants soumis à des actions à dominante statique (bâtiments); structures avec assemblages conçus pour des actions sismiques modérées, sans aptitude au pliage; montants et supports de charges en fatigue réduite, en deçà du seuil de dommage du détail le plus vulnérable. - SC2: Structures et composants soumis à des actions de fatigue (ponts routier et ferroviaire, grues et montants en général). Structures soumises à des vibrations sous l'effet du vent, du passage de personnes ou de machines avec rotation; structures avec assemblages, exigeant une aptitude au pliage en raison de leur conception antisismique. 4 5 La catégorie d'exécution dépend de la fabrication et du montage de la structure. - PC1: composants sans assemblages soudés, avec tout type d'acier; composants avec soudures en acier de niveau inférieur à S355, réalisées en usine; - PC2: composants avec soudures en acier de niveau S355 ou supérieur; exécution sur site des soudures des éléments principaux; éléments soumis à un traitement thermique pendant leur fabrication; pièces profilées creuses entaillées en gueulede-loup. Ce DB ne considère que la catégorie d'utilisation SC1 et la catégorie d'exécution PC2 (pour l'exécution de soudures sur chantier). Tableau 9.1. Détermination de la classe d'exécution Niveau de risque CC1 Catégorie d'utilisation Catégorie d'exécution CC2 CC3 SC1 SC2 SC1 SC2 SC1 SC2 PC1 1 2 2 3 3 3 PC2 2 2 2 3 3 4 Tableau 9.2. Exigences de qualité en matière de soudage en fonction de la classe d'exécution Classe d'exécution 1 Partie 4, exigences élémentaires SE-A-61 Document de base SE-A Acier Classe d'exécution 2 Partie 3, exigences standard Classes d'exécution 3 et 4 Partie 2, exigences complètes 9.5.2 Plan de soudure 1 Un plan de soudure doit être fourni au personnel responsable. Il inclura au minimum tous les détails de l'assemblage, les dimensions et le type de soudure, la séquence de soudage, les spécifications sur le processus et les précautions adéquates face au risque de déchirure laminaire au cas où des contraintes de traction seraient transmises dans le sens perpendiculaire à l'épaisseur du matériau. 9.5.3 Qualification 1 1 2 3 1 1 1 2 9.5.3.1 Méthode de soudage Le soudage devra être exécuté conformément à un procédé qualifié selon la norme NF-EN ISO 15609-1. Le mode de qualification de cette méthode doit être l'un de ceux établis dans les différentes parties de la norme NF-EN ISO 15609-1, sauf si le cahier des clauses techniques particulières spécifie un mode différent, qui devra être en tout état de cause détaillé. Si le cahier des clauses techniques l'indique, la qualification de la méthode de soudage sera réalisée au moyen d'essais préalables conformément à la norme NF-EN ISO 15614-1. 9.5.3.2 Qualification des soudeurs Les soudeurs devront être qualifiés selon la norme NF-EN 287-1; plus spécifiquement, les soudeurs exécutant des cordons en angle devront avoir été qualifiés par des essais de cordons en angle adéquats. La documentation d'accréditation de la qualification par l'examen des soudeurs devra être archivée et disponible pour vérification. La qualification susmentionnée conformément à la norme NF-EN 287-1 devra être certifiée par un organisme accrédité. La maîtrise d'œuvre pourra considérer que la qualification du soudeur est dûment démontrée lorsque celui-ci disposera d'un certificat émis par un organisme de certification accrédité conformément à la norme NF-EN ISO 17024:2003 par l'Entité nationale d'accréditation (ENAC) ou par tout autre organisme national d'accréditation désigné conformément au règlement CE nº 765/2008 du Parlement européen et du Conseil, du 9 juillet 2008. Dans le cas contraire, la maîtrise d'œuvre devra disposer des registres qui garantissent la compétence des soudeurs. 9.5.3.3 Coordination du soudage Afin de garantir qu'une attention appropriée est consacrée au procédé de soudage, il sera nécessaire de disposer d'un spécialiste, appelé coordinateur de soudage, tant que dureront les activités en rapport avec ce dernier dans les structures correspondant aux classes 4, 3 et 2. Le coordinateur de soudage doit avoir une qualification professionnelle et une expérience conformes au procédé de soudage dont il est responsable, conformément à ce qu'indique la norme NF-EN ISO 14731. 9.5.4 Préparation et exécution de la soudure Les procédures spécifiques de préparation des bords et d'exécution de la soudure sont décrites en détail dans l'instruction EAE. 9.5.5 Critères d'acceptation des soudures Les éléments constitués par des soudures doivent respecter les obligations de tolérance indiquées à l'article 10. Sauf mention contraire dans le cahier des clauses techniques particulières, les critères d'acceptation des soudures se baseront sur la norme NF-EN ISO 5817. Les niveaux de qualité de cette norme sont D (modéré), C (intermédiaire) et B (élevé), et dépendent de la gravité et de l'étendue des défauts détectés. Pour chaque classe d'exécution, les niveaux suivants, récapitulés dans le tableau 9.3., sont établis. Tableau 9.3. Niveaux de qualité des soudures pour les différentes classes d'exécution Classe 1 Niveau D Classe 2 Niveau C, en général, et niveau D pour les défauts de gravure (5011, 5012), recouvrement (506), amorçage de SE-A-62 Document de base SE-A Acier l'arc (601) et retassure du cratère à la fin du cordon (2025) Classe 3 Niveau B Classe 4 Niveau B et exigences complémentaires SE-A-63 Document de base SE-A Acier 10 Tolérances 10.1 Généralités 1 2 Ce chapitre définit des types d'écarts géométriques correspondant à des structures de construction et leurs valeurs maximales admissibles. Le cahier des charges devra identifier les conditions requises admises en matière de tolérances si elles sont différentes de celles qui sont ici définies. Les écarts admis indiqués ne doivent en aucun cas être dépassés sous peine de compromettre la résistance et la stabilité de la structure. Ils sont considérés comme des tolérances essentielles. Dans les tableaux figurant ci-après, la colonne des écarts maximum autorisés détaille d'autres tolérances plus strictes dont le respect permet de faire passer les coefficients partiels M0 et M1 de 1,05 à 1,00, dans tous les types de structure de construction (selon le paragraphe 2.3.3 de ce DB). Les tolérances se trouvant dans les tableaux de ce chapitre doivent être considérées comme des exigences pour l'acceptation finale de la structure. Les composants préfabriqués qui sont montés sur le chantier ont donc des tolérances de fabrication tributaires de l'approbation finale de la structure exécutée. En général, en incorporant un élément dans un composant préfabriqué, les écarts correspondant au produit complet doivent lui être appliqués. 10.2 Tolérances de fabrication 1 Lorsque des produits standard sont ajoutés à un composant, les tolérances les plus strictes s'appliquent à l'ensemble. Chaque produit doit respecter individuellement la norme qui lui est applicable. 10.3 Tolérances normales. Montage 1 2 3 4 5 6 7 8 Les écarts des éléments montés doivent être mesurés par rapport à un réseau de points fixes préétablis. Pour le centre d'un groupe de boulons d'ancrage ou tout autre type de base de soutien, l'écart ne doit pas dépasser ± 6 mm. Le niveau des dalles de fondation ne doit pas avoir un écart supérieur à ± 5 mm. Les tolérances de montage de piliers sont données dans le tableau 10.2. Lorsque le déplacement ou le désalignement des groupes de boulons est prévu par rapport aux lignes théoriques, l'écart de ± 6 mm s'applique aux déplacements par rapport au quadrillage établi de piliers. La longueur qui ressort d'un boulon d'ancrage (dans sa position d'ajustement optimal, s'il est réglable) sera verticale de 1 mm sur 20 mm. Une exigence similaire sera appliquée à un ensemble de boulons horizontaux et à d'autres angles. Les trous des dalles de fondation et des semelles de fixation seront dimensionnés en prenant en compte des jeux cohérents avec les écarts admis pour les boulons. Les piliers adjacents aux cages d'ascenseurs peuvent avoir besoin de tolérances spéciales. SE-A-65 Document de base SE-A Acier Nº 1 2 3 4 Tableau 10.1 Tolérances de montage de piliers dans des portiques d'une seule hauteur Description Paramètre Écart admissible Inclinaison d'un pilier supportant un chemin de roulement Inclinaison à partir de l'appui de la voie de roulement jusqu'au pied │Δ│=h/1000 Inclinaison plus défavorable des piliers de chaque portique Δ= (Δ1+ Δ2)/2 │Δ│=h/500 Aucun écart plus strict n'est nécessaire Inclinaison │Δ│=h/300 Écart le plus strict : │Δ│=h/500 Écart Δ │Δ│=h/750 Écart le plus strict : │Δ│=h/1000 Inclinaison des piliers de portiques sans pont roulant Inclinaison par rapport au plan Rectitude du pilier SE-A-66 Document de base SE-A Acier Tableau 80.3.b. Tolérances de montage de portiques à plusieurs étages sur les piliers Nº 1(1) Description Paramètre Position d'un pilier ou colonne à l'étage Écart du centre d'un pilier ou colonne par rapport à sa position théorique à l'étage. │Δ│=± 5 mm Position des lignes de piliers Écart entre les lignes de piliers adjacents │Δ│=± 5 mm Inclinaison de l'ensemble Inclinaison des piliers par rapport à la base 2(1) Inclinaison d'un pilier entre des niveaux de planchers contigus Inclinaison par rapport au pied 3 4 Écart admissible h /300 n Aucun écart plus strict n'est nécessaire │Δ│=h/500 Aucun écart plus strict n'est nécessaire Rectitude de pilier entre les étages Rectitude des piliers raccord entre les étages avec Excentricité maximale par rapport à la ligne directrice │Δ│=h/750 Écart le plus strict: │Δ│=h/1000 Excentricité du raccord par rapport à la ligne directrice │Δ│=h/750 Écart le plus strict: │Δ│=h/1000 le (1) La moyenne arithmétique de 6 colonnes contigües dans un bâtiment à plusieurs étages doit respecter les indications du tableau 10.2 dans les deux sens (portiques orthogonaux). Dans un groupe de 6 piliers respectant cette tolérance, un écart individuel de h/100 est admis. SE-A-67 Document de base SE-A Acier 11 Contrôle 11.1 Généralités 1 Le contrôle sera effectué conformément aux dispositions de l'instruction EAE. SE-A-69 Document de base SE-A Acier 12 Entretien 12.1 Contrôle 1 Les structures conventionnelles de la construction, situées dans des environnements normaux, et réalisées selon les prescriptions de ce DB et celles du DB SI (sécurité en cas d'incendie), n'exigent pas un niveau de contrôle supérieur à celui résultant des contrôles techniques routiniers des bâtiments. Il est conseillé que ces contrôles soient effectués au moins tous les 10 ans, sauf dans le cas du premier contrôle, qui peut avoir lieu après un délai plus long. Lors de ce type de contrôles, il faudra porter une attention toute particulière à l'identification des symptômes de dommages structurels, qui sont généralement de type ductile et se manifestent sous la forme de dommages sur les éléments contrôlés (déformations excessives qui sont à l'origine de fissures dans les cloisons, par exemple). Il faudra également identifier les causes de pathologies potentielles (humidités de filtration ou de condensation, actions inadéquates d'utilisation, etc.) Lors du contrôle du bâtiment, il convient de faire un contrôle spécifique de la structure, destiné à l'identification des pathologies à caractère fragile telles que celles qui affectent les sections ou les assemblages, dommages qui ne peuvent pas être identifiés par leurs effets sur les éléments non structurels. Il est conseillé que ce type de contrôles soient réalisés au moins tous les 20 ans. 2 Les structures conventionnelles de la construction industrielle (halles, toitures, etc.) sont normalement accessibles au contrôle. Si la structure reste avec une atmosphère intérieure non agressive, elle n'a pas besoin de contrôle suivant une périodicité supérieure à celle citée au paragraphe précédent. 3 Le présent paragraphe n'envisage pas non plus le contrôle spécifique des matériaux dont les propriétés changent dans le temps. C'est le cas des aciers à résistance améliorée à la corrosion, pour lesquels le contrôle périodique de la couche protectrice d'oxyde est justifié, particulièrement lors de la formation du dit oxyde. 12.2 Entretien 1 2 L'entretien de la structure métallique doit s'étendre aux éléments de protection, en particulier à ceux de protection contre l'incendie. Les activités d'entretien doivent être adaptées aux délais de garantie déclarés par les fabricants. SE-A-71 Document de base SE-A Acier Annexe A. Terminologie 1 Les termes utilisés dans ce DB sont conformes aux définitions contenues dans le DB SE. SE-A-73 Document de base SE-A Acier Annexe B. Notation et unités B.1 Notation 1 2 a: a: 3 lettres majuscules latines A: aire A: valeur d'action accidentelle E: module d'élasticité E: effet d'une action (avec sous-indices) F: action G: module d'élasticité transversale G: valeur d'action permanente I: moment d'inertie L: longueur, portée M: moment de flexion N: effort axial Q: valeur d'action variable R: résistance (capacité résistante) (avec sous-indices) S: acier (désignation) T: moment de torsion S: rigidité V: effort tranchant W: module résistant. lettres minuscules latines distance gorge d'un cordon b: largeur (usuellement d'une section) c: largeur (usuellement de la semelle d'une section) d: diamètre d: épaisseur (usuellement de l'âme d'une section) e: imperfection géométrique e: distance de vis au bord de tôle f: flèche f: résistance f: fréquence h: hauteur h: épaisseur (usuellement d'une section) i: rayon de rotation d'une section l: longueur, portée m: distance de vis à l'axe de rupture p: passage, séparation q: charge uniforme s: distance t: épaisseur u: déplacement horizontal d'une structure ou d'une partie de cette dernière w: déplacement vertical d'une structure ou d'une partie de cette dernière w: flèche, imperfection géométrique lettres minuscules grecques : : : : : : : : : rapport coefficient de dilatation thermique facteur d'imperfection coefficient partiel (de sécurité) rapport entre le rayon et l'épaisseur du tube déplacement déformation racine du rapport de limite élastique de référence à celle de l'acier employé élancement SE-A-74 Document de base SE-A Acier : coefficient de frottement : coefficient de Poisson : facteur de réduction : densité : contrainte normale : contrainte tangentielle : angle : coefficient de réduction pour flambement (résistances) : facteur de réduction (actions) 4 sous-indices b: écrasement b: poutre b: vis c: pilier cr: valeur critique d: valeur de calcul E: euler E: effort, effet des actions e efficace ef: effectif, efficace el: élastique eq: équivalent f: semelle, aile ini: initial k: valeur caractéristique LT: flambement latéral M: matériau M: relatif au moment de flexion max: valeur maximale min: valeur minimale N: relatif à l'effort axial net: valeur nette p: plaque pl: plastique R: résistance U: ultime (résistance) w: âme y: relatif à la limite élastique 5 Indépendamment de la notation spécifique à utiliser à chaque paragraphe, la notation indiquée dans la figure B.1 est utilisée dans ce DB. SE-A-75 Document de base SE-A Acier b z d z z tw h b b tw y y h t y y d y h y r r tf tf z z z b z b z tw h d r1 y r2 r2 r1 tw h y d y y tf tf z z b/4 b/2 z z v v u h u h y y y t u d z y t u v v z h b Figure B.1 Dimensions et axes des sections B.2 Unités 1 2 3 4 De nombreuses formules et de nombreux rapports exprimés dans ce DB ont un caractère adimensionnel. Le système d'unités de mesure utilisé est le système international, SI. Pour les calculs, il est recommandé d'utiliser les unités suivantes: - forces et charges: kN, kN/m, kN/m² - poids: kg - longueur: m, mm - contraintes: N/mm² - moments: kN ·m À des fins pratiques, la correspondance suivante entre les unités de force des systèmes MKS et SI pourra être utilisée: 1 kilogramme-poids [1 kp] = 10 Newton [10 N] SE-A-76