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i. Le choix du thème de la Journée d’Etudes a été considéré comme pertinent et opportun
dans la mesure où la question du financement du développement et de la viabilité au plan
environnemental a occupé la première place dans le programme de développement
mondial et revêt une importance particulière pour l’Afrique.
ii. La Journée d’Etudes a souligné l’importance de l’environnement et des sols en Afrique
puisque plus de 70% de la population est basée en milieu rural et dépend de la viabilité de
l’environnement et des sols pour son bien-être. Il a été noté que l’environnement et les
questions liées au climat, en tant que sujet de préoccupation mondiale, ont fourni de
nombreuses opportunités d’affaires aux IFD africaines.
iii. Il s’est dégagé un consensus selon lequel la plupart des pays africains ont fait face à un
certain nombre de problèmes environnementaux résultant de facteurs naturels, de la
croissance démographique, ainsi que des activités économiques et sociales.
iv. La Journée d’Etudes a noté les efforts accomplis par certains gouvernements africains tels
que la Guinée, l’Afrique du Sud entre autres, dans la conception et la mise en œuvre de
politiques et programmes environnementaux sains pour l’amélioration des réformes
foncières et la protection de l’environnement. Cependant, il a été observé que la plupart de
ces normes environnementales n’étaient pas respectées et appliquées dans certains pays
de façon adéquate.
v. La Journée d’Etudes était d’avis que la préoccupation au sujet du financement du
développement en Afrique aille au-delà de l’environnement durable pour aboutir au
financement du développement durable à savoir: ‘’la fourniture de ressources financières et
des produits et services de gestion des risques à travers des voies permettant de
promouvoir ou de ne pas nuire à la prospérité économique, à l’écologie et au bien-être de
la communauté, ce qui permettra de soutenir le processus de développement’’.
vi. Elle a identifié le bien-fondé de l’adoption/de l’application de la Responsabilité en matière
environnementale & sociale (E&S) par les banques. Par exemple, les E&S figuraient en
tête du programme politique internationale. Ils étaient également liés aux conditions
socioéconomiques ; à l’impact sur les risques liés à la réputation, les risques légaux et au
retournement de l’impact sur le développement.
vii. Il a été noté que la plupart des institutions financières qui ont adopté les meilleures
pratiques en matière de financement durable du développement ont traité la question de la
viabilité au plan environnemental non seulement comme une stratégie commerciale, mais
aussi comme une opportunité permettant de créer une valeur à long terme pour leurs
institutions.
viii. Il a été noté que l’impulsion a été donnée pour le financement du développement durable
(FDD) puisque la plupart des banques internationales opérant en Afrique, de même que la
BAD et d’autres institutions ont introduit des normes environnementales et sociales dans
les pratiques financières et de prêts de la région. En particulier, la BAD et IDC entre autres
IFD en Afrique ont pris des mesures afin d’intégrer les questions environnementales dans