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6. Inventaires patrimoniaux
« A l’échelle de l’aire d’étude, la prise en compte du réseau ZNIEFF dit « de première
génération » est incomplète […]. Le réseau ZNIEFF dit « de seconde génération »,
actuellement en cours d’élaboration par la DREAL […]. L’analyse de l’état initial
devrait donc faire l’objet d’une réévaluation sur la base de ces éléments
réactualisés. L’étude d’impact pourrait être complétée par un document
cartographique permettant de localiser le projet par rapport à l’ensemble des
éléments de sensibilités ci-dessus mentionnés. »
Un document cartographique est disponible en page ci-après reprenant l’ensemble des ZNIEFF de
seconde génération et ZICO pour localiser le projet face aux éléments de sensibilité du paysage
environnant. Il est usuel de considérer aujourd’hui les ZNIEFF de première génération comme
obsolètes, étant souvent vieilles de plus de 20 ans (pour beaucoup validées en ~1990), quand les
ZNIEFF de seconde génération sont disponibles (seul leur zonage à petite échelle est à valider avec la
topographie par le MNHN : « Attention : bien que validés par le CSRPN (niveau régional) la géométrie
des contours n'a pas encore été entérinée par le MNHN (niveau national). Cette validation définitive
devrait avoir lieu au premier trimestre 2012. Si, à cette occasion, des corrections étaient apportées à
certain contours, leurs ordres de grandeur seraient de quelques mètres afin de régler d'éventuels
problèmes de cohérence topologique. ».)
Il s’agit de la ZICO « Vallée de la Garonne : Boussens à Carbonne » et des ZNIEFF de type I et II
suivantes, toutes situées à distance du projet :
- ZNIEFF de type 1 Z2PZ0218 - Versants sud des massifs du Mont Grand et de Cassagnau, à
2 200 m au Nord du secteur d’étude ;
- ZNIEFF de type 1 Z2PZ0471 - Quères des Petites Pyrénées (partie nord), à 3 500 m au
Nord-Est du site d’étude ;
- ZNIEFF de type 1 Z2PZ0471 - Quères des Petites Pyrénées (partie sud), à 500 m à l’Est du
secteur d’étude ;
- ZNIEFF de type 1 n° Z2PZ0469 - Le Salat et le Lens, à 250 m au Sud du projet ;
- ZNIEFF de type 1 Z2PZ0316 - La Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère, à 100 m à
l’Est du secteur d’étude ;
- ZNIEFF de type 1 n° Z2PZ0317 - Bois de la Hage et massifs de Laffite-Toupière à la Garonne, à
1 000 m à l’Ouest du site d’étude ;
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- ZNIEFF de type 2 Z2PZ2066 - Garonne et milieux riverains en aval de Montréjeau, à 100 m
à l’Est du secteur d’étude ;
- ZNIEFF de type 2 Z2PZ2058 - Petites Pyrénées en rive gauche de la Garonne, à 1 000 m à
l’Ouest du secteur d’étude ;
- ZNIEFF de type 2 n° Z2PZ2059 - Petites Pyrénées en rive droite de la Garonne, à 500 m à l’Est
du secteur d’étude.
Les ZNIEFF de type 1 n° Z2PZ0469 « Le Salat et le Lens » et n° Z2PZ0316 « La Garonne de Montréjeau
jusqu'à Lamagistère », respectivement à 250 m au Sud du projet et 100 m à l’Est pour la seconde
ainsi que la ZNIEFF de type 2 Z2PZ2066 « Garonne et milieux riverains en aval de Montréjeau », à
100 m à l’Est du secteur d’étude, pourraient potentiellement subir des incidences du fait de leur
proximité relative au projet de parc photovoltaïque.
Cependant, ces trois ZNIEFF se situent géographiquement sur des espaces en eau ou humides, ainsi
que sur leurs berges associées. Les espèces et espaces déterminants qu’elles mentionnent sont quasi
exclusivement inféodés à des espaces en eau ou humides. En outre, du fait des infrastructures
existantes (routes, industries, habitations,…) aucune continuité écologique n’est directement
observée entre ces zones d’inventaires et la zone de projet.
Le projet de parc photovoltaïque est un aménagement temporaire, qui ne modifie pas l’hydrologie
du secteur, celui-ci se trouve au sein d’un environnement et paysage perturbé, pollué, au caractère
industriel très marqué. Le dérangement des espèces est fort avec la présence de la voie ferrée, et des
coupures écologiques que représente cette dernière sur la fonctionnalité écologique du secteur.
Seule la phase chantier peut éventuellement consister en un dérangement ponctuel supplémentaire
du fait de la présence de machines-outils, cependant, celle-ci est réalisée en dehors des grandes
périodes d’intérêt pour la préservation des cycles biologiques des espèces les plus exposées.
Pour ces raisons, il apparaît que le projet n’aura pas d’incidence sur les inventaires scientifiques
(ZNIEFF & ZICO) du secteur.
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7. Flore et habitats :
« Bien que le projet soit implanté dans un environnement dégradé, le volet
floristique de l’étude d’impact présente une cartographie imprécise des habitats
pouvant conduire une évaluation partielle de la sensibilité de l’aire d’étude.
Compte tenu de la nature fortement anthropisée de l’emprise du projet, les lacunes
constatées peuvent être considérées comme acceptables.
Le maintien d’une strate herbacée haute serait favorisé par un entretien écologique
des espaces végétalisés (fauche annuelle, entretien différencié, proscription des
produits phytosanitaires, etc.). Les opérations de végétalisation par plantations ou
ensemencements pourraient exclusivement être réalisées à partir d’espèces
autochtones. »
En phase d’exploitation et à l’intérieur de la centrale photovoltaïque, JMB Solar mettra en place une
gestion des bandes enherbées entre les panneaux.
Ainsi, en fonction du développement de la végétation et des risques d’interférence avec les
panneaux (partie basse à 80 cm de haut), il sera procédé :
- au maximum à 2 fauches par an (dont une en septembre) sur une bande de 3-4 m entre les
rangées de panneaux pour conserver les accès aux panneaux pour la maintenance et les
services du SDIS
- 1 fauche tardive par an sur le reste (et notamment sous les panneaux) des panneaux. Cette
bande à la végétation plus haute servira de zone refuge pour la faune, et en particulier pour
les insectes (dont les lépidoptères).
Dans le cadre de la gestion de la végétation à l’intérieur du parc photovoltaïque, JMB Solar s’engage
à n’utiliser aucun produit phytosanitaire. L’entretien ne sera pas réalisé en période sensible pour
l’avifaune (mars à juillet).
Sur les parties périphériques de la centrale, et notamment au niveau du corridor écologique des
plantations seront effectuées à partir d’espèces autochtones pour renforcer les trames existantes,
aujourd’hui fragmentées.
La carte des habitats naturels selon la typologie CORINE Biotopes est disponible ci-après.
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