Restauration écologique de la réserve naturelle de

 DOSSIER DE PRESSE
RESTAURATION ECOLOGIQUE DE LA RESERVE
NATURELLE DE LEPREDOUR
« La province Sud et la Fédération de la Faune et de la Chasse de Nouvelle Calédonie oeuvrent ensemble dans un programme d’éradication des lapins et de restauration écologique de la réserve naturelle de Leprédour à Boulouparis » Contact presse
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1 Contexte
L’île Leprédour est située dans la baie de Saint-Vincent, commune de
Boulouparis. Le code de l’environnement de la province Sud a classé l’ensemble de
ces 800 hectares en réserve naturelle afin d’y permettre le maintien, la conservation,
la réhabilitation d’espèces menacées, endémiques ou emblématiques, et la
restauration, voire la reconstitution d’habitats.
Cette ambition de reconquête écologique en faveur d’écosystèmes d’intérêt
patrimonial exige en préalable de mettre un frein aux dégradations exercées par des
populations d’espèces animales très impactantes comme le cerf, le lapin ou les
rongeurs.
Une première étape a pris la forme dès 2009 d’un état des lieux écologique puis
d’une « convention de collaboration pour l'éradication des cerfs et cochons sauvages
dans la réserve provinciale spéciale de faune de l'îlot Leprédour », conclut la même
année entre la province Sud, la Nouvelle-Calédonie, l'Etat représenté par le Hautcommissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et la Fédération de la Faune et
de la Chasse de Nouvelle-Calédonie (FFCNC), chargée des opérations de maintien
des populations de cerfs au niveau le plus bas possible.
Les résultats de ces opérations se sont révélés très positifs dès 2010 et les impacts
sur les milieux forestiers imputables aux cerfs ont pu être significativement limités.
Une seconde étape vise à éradiquer d’ici 2 ans, les populations de lapins qui
prolifèrent sur l’îlot au détriment de la couverture végétale, réservoir de biodiversité
qui protège également les sols contre l’érosion.
Le partenariat déjà effectif entre la province Sud et la FFCNC a permis de tester
depuis juillet 2011 diverses méthodes conventionnelles de capture ou de destruction
des lapins, par collet, piégeage, capture au filet, tir de jour ou de nuit.
Les résultats très encourageants enregistrés lors des opérations tests, ont motivé la
rédaction d’une « convention cadre pluriannuelle de collaboration visant a la
restauration écologique de la réserve naturelle de l’île Leprédour» associant la
province Sud, la Nouvelle-Calédonie et l'Etat représenté par le Haut-commissaire de
la République, complétée par une « convention de collaboration pour le controle des
cerfs et des lapins sauvages dans la réserve naturelle de l’ile Lepredour » nouant un
nouveau partenariat entre la province Sud et la FFCNC en application de la
convention cadre.
Lancement des opérations de destruction de masse des lapins
Dans le cadre de ces deux conventions, la province Sud et la FFNC vont
entamer dès le lundi 5 décembre 2011 et sur les prochains mois, plusieurs
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Cellule communication 2 opérations de destruction de masse des lapins dans des conditions strictement
contrôlées et encadrées par les deux parties dans le respect du code de
l’environnement.
Pour la province Sud, il s’agit de bénéficier du savoir-faire des chasseurs pour lever
au plus vite l’hypothèque écologique que font peser les lapins sur toute entreprise de
restauration environnementale de la réserve naturelle.
Pour la FFCNC, il s’agit de contribuer à une opération d’intérêt général pour rendre à
l’îlot Lepredour sa vocation de réserve naturelle et de démontrer que les chasseurs
peuvent également être des partenaires et des acteurs actifs de la protection de
l’environnement.
Contacts: Direction de l’Environnement, Lionel Brinon Chargé de Mission
cynégétique Tel : 24 32 68/ 78 37 38, Directeur de l’Environnement
Jacques FOURMY : 79 49 00.
Fédération de la Faune et de la Chasse de Nouvelle-Calédonie (FFCNC) :
Marcel Canel Tel : 75 50 36.
Biodiversité exceptionnelle de la réserve naturelle de l’île Leprédour
L’île Leprédour est une des plus anciennes réserves
naturelles de Nouvelle-Calédonie.
Cette île représente 600 hectares de terres émergées et
abrite aujourd’hui environ 30 hectares de forêt sèche.
La forêt sèche est un écosystème très menacé car il ne
reste plus qu’1% de sa surface originelle ; il est composé,
sur l’île Leprédour, d’espèces végétales rares ou très
rares, c’est-à-dire qu’elles ne se trouvent que sur l’île ! On
parle d’espèces microendémiques (Pittosporum sp.,
leptostylis sp.).
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Cellule communication 3 L’île Leprédour, c’est aussi une mangrove d’intérêt
patrimonial, en un seul bloc d’environ 200 hectares !
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