Écoute… la chanson de celles qui marchent sur la route

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Production Cie du Théâtre de l’Orange et Cie Mise en Acte
en partenariat avec AT.L.A.S/Atelier
Écoute…
la chanson de celles qui marchent sur la route
Texte et mise en scène de Guillemette Galland
Spectacle tout public – Durée 1h30
Avec :
Claudine BASCHET
Annick BRARD
Aude CRÉTIEN
Anne DE PEUFEILHOUX
Anne-Laure GRENON
Fransoise SIMON
L’Ancienne
Gisèle
Margot
Alice
Ingrid
Marthe
Yves Achille Marie AUBRY
Fabien NICOL
Lucile GARRIC
Sandrine ROZIER
Scénographie
Musique
Lumières
Costumes et teintures
Contact diffusion : Maryz Archambault 06 79 66 09 98 / [email protected]
Ecoute… la chanson de celles qui marchent sur la route
du 8 au 30 Juillet 2009 à 13h30
Théâtre de l’Alibi
27 rue des Teinturiers, 84000 Avignon (Festival Off)
Écoute… la chanson de celles qui marchent sur la route
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Il existe des moments sensibles où, soudain notre petit monde bascule.
Un regard, une rencontre, quelques mots qui nous ouvrent une porte.
Parfois de l’autre côté c’est un abîme : on est parent, désarmé … on est enfant, dans la
douleur de ne pas être accompagné.
Parfois c’est un souffle de grâce: un geste, un mot qui donne enfin du sens.
Souvent c’est un pas de plus dans la conscience que nous avons d’être en train de tisser
notre vie.
C’est de cela que je parle.
De ces passages où l’on devient autre, où l’on se transforme…
En parler demande beaucoup plus de mots et de temps que la fugacité de l’instant,
mais permet de l’apprivoiser, de rendre cette évidence palpable et réelle, de lui donner
sa place.
De participer à la transmission et à la quête de l’harmonie.
Guillemette Galland
La pièce
Quatre sœurs âgées de 9 à 13 ans grandissent dans une maison paroissiale, à la campagne. Entre les livres et les
sermons du père, pasteur, absent, et les désillusions de la mère. Entre morale et rêve, conscience du monde et univers
familial. Avec leur mère, toujours là, protectrice, parfois rivale, aimante et débordée par un amour qui la remplit, l’épuise
et parfois la dépasse, et sous le regard bienveillant de l’Ancienne, ange gardien invisible d’elles, elles inventent les jeux,
les rires, les mots ou les chansons, qui dessinent pour chacune d’entre elles des voies singulières...
Pépiement de nid, paroles de petite fille, d’adolescente, de femme, de mère, mises en résonance avec celles de poètes
hommes dits par l’Ancienne : Char, Eluard, Desnos, Goffette*.
Avec innocence et légèreté, les corps d’enfants, même empêtrés par une éducation puritaine sont en liberté et
s’expriment, même si les enjeux sont dramatiques : l’absence du père, la toute-puissance de la mère, les secrets qui font
mal, la féminité.
L’image est celle d’une bouteille pleine d’eau et de sable coloré,
que l’on secoue en provoquant une tempête, et puis tout
doucement le sable se redépose au fond, dessinant un autre
ordre... et le calme revient.
* René Char, Les Matinaux - Ed. Gallimard
Paul Eluard, Capitale de la douleur - Ed. Gallimard;
Robert Desnos, Destinée arbitraire - Ed. Gallimard
Guy Goffette, Le pêcheur d’eau - Ed. Gallimard
Guillemette Galland – Auteur et metteur en scène
Elle associe sa formation de psychomotricienne à un travail sur le corps, à travers la danse classique, la gymnastique, le
cirque, le clown et la danse africaine, pour arriver au monde du théâtre. Depuis 1984, son parcours de comédienne a
partagé le chemin des compagnies Actuel Free Théâtre, Atelier du Chaudron, Thalia Théâtre, La Mauvaise Herbe, et la
Compagnie du Théâtre de l’Orange. Elle co-écrit et co-réalise des courts-métrages ("Putain de Pantin", "Quand passent les
canards"), puis met en scène pour le théâtre. Par ailleurs, elle anime et met en scène des ateliers théâtre amateurs depuis
11 ans.
Son attirance pour la magie du monde de l’enfance l’amène à intervenir en milieu scolaire, puis à écrire un premier roman
«Une Évidence», et enfin à écrire et mettre en scène «Ecoute … la chanson de celles qui marchent sur la route». Elle participe
aux ateliers de lecture AT.L.A.S, où elle rencontre les comédiennes de son projet.
Écoute… la chanson de celles qui marchent sur la route
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Mise en scène et espace scénique
Les personnages
Le choix de la mise en scène est de faire interpréter les enfants par des comédiennes adultes. Chaque comédienne a trouvé
“son enfant” comme on trouve “son clown”, dans la même liberté physique et émotionnelle, et dans la même transgression du
réel.
Crédit photos Marianne Bliman
Pour les interprètes, il s’agit d’être dans la spontanéité et l’énergie, sans
mièvrerie et sans caricature, en partant du corps, “comme” des enfants, ce qui
met la parole en abyme : les enfants disent avec des mots d’adultes ce qu’ils
vivent au présent, et pourtant, ils ne devraient pas être capables de l’exprimer.
La relation mère-fille est exprimée dans toute son
ambiguïté, entre amitié-rivalité féminines et rôle
maternel, si complexe et toujours en devenir.
L’Ancienne,
bienveillant,
incarne la
instinctives.
mi-aïeule
au
regard
mi-ange gardien amusé,
sagesse et la tolérance
Sur le plateau
La pièce se passe dans la cuisine. Les filles envahissent et transforment
sans arrêt cet espace au gré de leurs jeux et de leur fantaisie.
Une table, six chaises, un miroir, un électrophone, un projecteur de
diapositives… Les objets deviennent écran, cabane, bateau ; la cuisine
devient forêt, jungle, temple…
Le rythme du texte est porté par les
comptines et par la mélodie qui
accompagne chaque personnage, pour
créer cette petite chanson du quotidien,
cette musique de la route sur laquelle elles
marchent.
Les costumes
Travaillés en teintures naturelles, ils accentuent l’identité de chaque personnage - chacune à sa
couleur - et donnent à voir la matrice dont elles sont issues par la déclinaison multiple d’une même
forme : plus elles sont âgées, plus les corps sont dissimulés et plus les couleurs foncent.
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Distribution
Claudine Baschet
Médecin, après une carrière de psychothérapeute, elle réalise son rêve d’adolescente et devient comédienne professionnelle.
Après avoir suivi les enseignements de Luce Barthomé, Carlo Boso, Steeve Kalsa, elle joue au théâtre sous la direction de A.
Bourseiller, J. Gillibert, T. Herrera, D. Mesguish H. Moati, R. Salik, C. Yersin. Elle est l’une des 3 interprètes de Louise Michel la
Vierge Rouge de Pierre Humbert. Au cinéma et à la télé on l’a vue entre autre dans Hors de Prix de P. Salvadori et
L’Assassinat de Henri IV de J. Malaterre. Elle participe aux ateliers de lecture AT.L.A.S.
Annick Brard
Après deux ans à l'Ecole Nationale du Cirque où elle rencontre Guillemette Galland, elle fait ses armes en théâtre de rue et au
travers de spectacles jeune public. Puis elle joue dans de nombreux téléfilms et longs-métrages aux cotés de Miou-Miou,
Serge Reggiani, Samy Frey, Patrick Chesnais, Klaus-Maria Brandauer et travaille sous la direction de Claude Santelli, Maurice
Failevic, Charles Matton, François Lucciani, Claude Goretta. Ce parcours est ponctué de créations théâtrales à Gennevilliers
avec Bernard Sobel et à la Limousine avec Pierre Meyrand, Arlette Téphany et Simon Eine. Aujourd'hui elle s’ouvre au travail
de la marionnette et du clown (Royal'Clown Compagnie).
Aude Crétien
Sa formation conjugue danse, théâtre et chant. Son expérience de comédienne s’ancre d’abord au théâtre, sous la direction
de François Joxe et Patrick Haggiag, s’enrichit à la radio, puis au cinéma sous la direction de Bruno Podalydes. Parallèlement,
elle poursuit un parcours en danse et crée un solo sous l’impulsion de Suzon Holzer. Le travail du corps reste un fil
conducteur de sa recherche, y compris dans les ateliers pratiques qu’elle anime à l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris III
notamment. Elle participe aux ateliers de lecture AT.L.A.S.
Anne De Peufeilhoux
Elle complète sa formation de comédienne (cours Simon, studio Pygmalion) par des stages de clown et de jeu masqué, au
Samovar, puis avec Louis Fortier, Raphaël Almosni, Tom Roos et Fransoise Simon. Elle fonde la compagnie Rêv’en scène et
crée La démarieuse de G. Léautier, puis Grasse matinée de R. de Obaldia. Elle joue Un ouvrage de Dames de J.C. Danaud,
Ahmed le subtil d’A. Badiou, La passante émerveillée, spectacle musical réunissant textes et chansons d’Y. Guilbert, ainsi que
dans Légères en août de Denise Bonal.
Passionnée par la lecture à voix haute, elle a rejoint le groupe AT.L.A.S de la Compagnie A vol d’oiseau, et participe à des
lectures publiques. Elle anime des ateliers théâtre, et joue des spectacles de rue avec la Cie Sirènes.
Anne-Laure Grenon
Après avoir suivi les Cours Simon et l'Ecole Jacques Lecoq, cette comédienne au large registre, joue dans des pièces aussi
bien classiques (Le Bourgeois Gentilhomme, Le Misanthrope) que contemporaines (Les Terres Arables de Luc Tartar, Sauvés
d' E.Bond), comiques (Le Bonheur au travail d'Isabelle Grolier) que dramatiques (Jeanne au bucher de Paul Claudel, Pour
Phèdre de Per Olov Enquist). Au Café-Théâtre, elle participe à la grande aventure de La Bande Originale.
Elle contribue à la création de spectacles dans les monuments historiques (La Conciergerie, les jardins du Palais-Royal). Elle
intervient sur des séries télévisées et elle prête sa voix pour des lectures publiques et des dramatiques de Radio France. Ses
lectures dans le cadre de AT.L.A.S lui font rencontrer Guillemette Galland.
Fransoise Simon
Après des études au Conservatoire de Bruxelles, à l’École Internationale de Théâtre Lassaad (pédagogie de Jacques Lecoq) à
Bruxelles, elle obtient un diplôme de 2 cycle de l'Université du Québec pour recherche sur la voix en lien avec la pédagogie
de Lecoq) ; elle étudie la commedia dell'arte, le clown, le chant polyphonique (Flaszen, Penciulescu, Philippe Gaulier, Giovanna
Marini, Raphaël Almosni…) et certains théâtres traditionnels d'Asie (Bali, Japon), puis s'intéresse à la manière dont le corps
s'inscrit dans l'espace du théâtre pour rejoindre la voix et le texte.
Elle dispense des cours à l'Université de Franche-Comté ainsi que des stages sur le jeu masqué, le clown, le burlesque et le
travail de la voix. Directrice artistique de la Cie à Vol d'Oiseau, elle crée avec Anne Rousseau AT.L.A.S/Atelier de Lectures
d'Auteurs dramatiques contemporainS, groupe de recherche autour des écritures dramatiques contemporaines.
Comédienne et metteur en scène, elle crée un solo inspiré de l’œuvre de Samuel Beckett (Un petit trou, dans le désert),
travaille avec la compagnie Sirènes (Paris), le Théâtre du Lin (Amiens), Euphorie Mouvance (Vichy). Elle monte ses propres
spectacles avec la Cie À Vol d’Oiseau et s’investit dans un projet autour du clown (groupe de recherche, ateliers, préparation
de spectacles et rencontres de clowns).
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Écoute… la chanson de celles qui marchent sur la route
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La presse
Il y a une vraie authenticité dans ce spectacle. L’action s’y déroule au rythme du temps qui passe, les silences parlent, et
couvées par la présence rassurante de la grand-mère qui n’en perd pas une miette, les filles se construisent selon un rituel
immuable depuis la nuit des temps.
Le texte de Guillemette Galland, tout en s’appuyant sur des grandes figures de la poésie (René Char, Paul Eluard, Robert
Desnos…) fabrique sa propre musique, proche du monde de l’enfance et des péripéties familiales qui se déroulent dans cette
maison à la fois banale et terriblement romanesque.
Les scènes frappent par leur justesse et leur grande simplicité. On rend grâce à Guillemette Galland d’avoir su restituer ces
trésors inestimables exhumés d’une enfance universelle que chacun a un jour au moins vécu. Les tableaux s’enchainent avec
émotion, drôlerie et cette impression de "déjà vu" qui leur donnent une force et une troublante efficacité. Tout est dit avec
délicatesse et beaucoup de charme poétique.
Que les comédiennes n’aient pas l’âge des personnages importe finalement peu : elles ont toutes su retrouver quelque chose
de l’enfance : une mimique, une façon de parler ou de rythmer ses phrases, un geste, un rire… L’une d’elle, Annick Brard
(Gisèle) a même quelque chose d’encore plus rare : le regard. Et l’ensemble fonctionne à merveille. On sent tout le groupe
investi et motivé.
Un spectacle rare et envoutant, teinté d’une indicible nostalgie, qui chuchote à l’oreille des refrains familiers oubliés. Et on sort
de là un peu bouleversé, comme après avoir retrouvé une chose précieuse au fond d’un grenier.
Nicolas Arnstam, Froggy’s Delight
Les réactions du public
« … mise en scène " impressionnante" (dans le sens qu'elle reste imprimée dans la tête) à plusieurs niveaux: le texte si
authentique, vos six typologies de femmes, le décor, la beauté des costumes, la musique et bruitage, couronné par la majesté
de ce lieu ... »
Gersende de Whitby, agence Omnia intl. PR & medias editing
« Un pépiement d’une grande complexité et d’une grande fraîcheur, d’où ressort parfois une parole révélatrice qu’emporte
aussitôt le pépiement dans lequel réside … la vie suffisante.
Chacun est à sa place, tient sa place, même le père dont la « curiosité insatiable » a sans doute une raison d’être.
Cette harmonie insoupçonnée par la raison, ressentie au quotidien, dans la force et la réalité du quotidien, cette harmonie
transparaît de façon touchante, transparente, vivante. »
Stéphane Levacher (prof de littérature)
« Comment vous dire ce moment de totale grâce vécu samedi soir ? Merci pour ces émotions revenues de si loin mais
tellement enracinées, indestructibles ; j'ai mis quelque temps à revenir sur terre et c'était délicieux »
Carole
« Que dire … j’ai été plus que touchée par le texte, la mise en scène, le lieu, les actrices, les costumes, les couleurs, ces
corps qui bougent, cette sensibilité … !
Vous avez fait remonter des ambiances comme celles d’Anne Campion, Ingmar Bergman ou Pina Baush, ce monde féminin,
cru, nu, fragile, ingénu et si vivant. »
Sophie
« … Il y a des moments qui m'ont vraiment touché... retour sur l'enfance, douleurs de ces personnes qui veulent être de
parfaite bonté et qui font tout à l'envers, semant notamment la douleur et l'incompréhension…. j'ai retrouvé tellement de
petites phrases assassines de mon enfance,…. »
Khagan
« Combien, combien, j’ai aimé ta pièce, tu as vraiment fait un travail absolument magnifique et vraiment … Que ça remue les
tripes ! »
Sylviane
« ... les comédiennes joueuses, pleines d'amour et d'humour, et aussi le décor est drôle et d'époque, les costumes pleins de
brillance et de douceur, dans ces nuances dégradées et chatoyantes... »
Josette
Calendrier
Le spectacle a été créé en résidence au Théâtre des Roches (93 Montreuil-sous-Bois)
Il a été joué
au Théâtre des Roches (mars 2008)
à Église Saint-Merry, Paris 4 (mai 2008)
au Théâtre du Passage vers les Etoiles, 75011Paris (Avril 2009)
eme
Contact
Maryz Archambault
06 79 66 09 98 / [email protected]
Photos et informations disponibles sur http://ecoutelachanson.afrikblog.com
Cie du Théâtre de l’Orange
76 rue de la Verrerie – 75004 Paris
Association loi 1901 – Siret 421 421 272 00012 - APE 9001Z - Licence 2-1023196
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