1944 L`ANNÉE - Ecole de Plampalais

Le débarquement a eu lieu le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie (lire p. 2-3). AP
Le seul journal pour les 10-14 ans qui paraît tous les jours - 0,51 euro
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5 196 - 5 197
second cahier (2/2)
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UNIQUEMENT
PAR
ABONNEMENT
samedi et
dimanche-lundi
8
9 - 10
février
2014
Un numéro à lire avec tes parents
SECONDE GUERRE MONDIALE (1939-1945)
NUMÉRO PHOTOS
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02 L’ANNÉE 1944
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03
LE JOUR LE PLUS LONG
Depuis 1942, les Alliés (ceux qui s’opposent
aux Allemands) préparent en secret la libération de la France.
CONTEXTE
> LE SAVIEZ-VOUS ?
Quel général américain est
à la tête du débarquement
du 6 juin 1944 ?
Le général Eisenhower.
En Normandie (France),
le 6 juin 1944
LES FAITS
Il est environ 6 h 30 quand
les premiers soldats américains
débarquent sur des plages
de
Normandie. Ici, ils attendent
de s’approcher de la côte pour sortir
de leur embarcation et
rejoindre
le rivage à pied. Au loin, on voit
la fumée d’un bombardement.
EN CHIFFRES
• 200 000 pièges et obstacles sont
installés par les Allemands le long
de la côte atlantique française.
• Dans la nuit du 5 au 6 juin,
environ 2 000 avions alliés lancent
8 000 tonnes d’explosifs sur
la zone occupée par les Allemands.
• Plus de 150 000 soldats
participent au débarquement.
Parmi eux, 73 000 Britanniques,
59 000 Américains
et 21 000 Canadiens.
• Les Alliés arrivent sur 5 plages.
Les Américains débarquent
à Utah Beach et Omaha Beach,
les Britanniques à Gold Beach
et Sword Beach et les Canadiens
à Juno Beach.
• Environ 7 000 navires transportent
les hommes et les armes le plus
près possible des côtes normandes.
• Pour surprendre l’ennemi,
après le débarquement, les Alliés
installent 2 ports artificiels
(qu’ils ont fabriqués). Ainsi,
ils peuvent décharger leur matériel
pour continuer à libérer la France.
• Le 6 juin, au moins 1 000 soldats
américains sont morts à Omaha
Beach et 2 000 autres sont blessés
ou portés disparus. C’est 15 fois
plus qu’à Utah Beach.
• 100 000 soldats sont enterrés
dans
27 cimetières de Normandie.
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LE DÉBARQUEMENT EN NORMANDIE
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05
POUR SE SOUVENIR DE L’HORREUR
Les soldats nazis (qui sont contre les Juifs, les homosexuels… et dont le chef est Adolf
Hitler) ont peur de la défaite. Ils poursuivent ceux qui s’opposent à leurs idées : les résistants.
CONTEXTE
À Oradour-sur-Glane,
en Haute-Vienne (France), en 1999
LES FAITS
Oradour-sur-Glane, près
de Limoges, est un petit village
tristement célèbre en France.
Le 10 juin 1944, les Allemands y ont
tué 642 hommes, femmes et enfants.
Les bâtiments détruits n’ont jamais
été reconstruits, par devoir
de mémoire (pour que les gens
se souviennent). Beaucoup
de personnes viennent s’y recueillir,
et une sorte de musée, le Centre
de la mémoire, a été créé à côté.
ELLE A DIT
« Pendant la guerre, le village est peu
marqué par la Résistance, raconte
Stéphanie Boutaud, du Centre de
la mémoire d’Oradour-sur-Glane.
Le 10 juin, 200 nazis encerclent
le village. Ce sont de jeunes soldats.
Ils veulent montrer leur puissance.
Sur la place principale du village,
ils séparent les hommes des femmes
et des enfants. Dans plusieurs granges
(là où on entrepose les récoltes),
ils entassent des groupes de 20
à 50 hommes. Les soldats leur tirent
dessus, puis enflamment les granges.
Les femmes et les enfants, eux, sont
enfermés dans l’église. Une caisse
a
été installée au milieu. Une fumée
asphyxiante s’en dégage (elle empêche
de respirer). Ensuite, les soldats
terminent le massacre en mettant
le feu à tous les bâtiments. Après
la guerre, seuls 21 des soldats ont été
retrouvés et jugés. » Les coupables
sont toujours recherchés.
Un nouveau suspect, aujourd’hui âgé
de 88 ans, risque d’être jugé bientôt
en Allemagne (Europe).
> LE SAVIEZ-VOUS ?
Par quelles lettres désigne-t-on
certains soldats nazis ?
Les SS.
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LE MASSACRE D’ORADOUR-SUR-GLANE
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Bettmann/Corbis
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07
LA DÉCOUVERTE DU CRIME
Depuis 1942, les dirigeants nazis ont mis en place la Solution finale : un plan pour tuer
tous les Juifs (personnes ayant un seul dieu, appelé Yahvé) d’Europe. On appelle cela « un génocide ».
CONTEXTE
À Lublin, en Pologne (Europe),
le 13 septembre 1944
LES FAITS
Des Polonais découvrent
le camp de concentration
de Majdanek, deux mois
après sa libération. Surveillés
par des soldats nazis, des dizaines
de milliers de Juifs et de prisonniers
de guerre ont été obligés d’y vivre
et d’y travailler. Beaucoup ont été
tués puis brûlés.
HISTORIQUE
Le camp de Majdanek ouvre fin 1941.
Des prisonniers y sont conduits
de force, pour y travailler.
Fin 1942, les chambres à gaz sont
mises en marche. On y enferme
les prisonniers qui n’ont plus la force
de travailler. Ils pensent prendre
une douche mais, en fait, les nazis
répandent un gaz pour les tuer.
Tout autour du camp, il y a des fils
de barbelés (avec des pointes),
pour blesser et décourager ceux
qui veulent s’échapper. En haut des
miradors (des tours de surveillance),
des nazis surveillent les prisonniers.
Ils ont faim, froid, certains tombent
malades à cause de la fatigue et
du manque d’hygiène (de propreté).
Le 3 novembre 1943, 18 000 Juifs
sont assassinés à coups de fusil.
Pendant l’exécution, les soldats
mettent de la musique pour que
les autres prisonniers n’entendent
pas le bruit des balles.
En juillet 1944, les Alliés russes
arrivent à Majdanek. C’est le premier
grand camp à être libéré. Les nazis
ont pris la fuite quelques jours
plus
tôt. Ils ont tué entre 170 000
et 235 000 personnes
à Majdanek.
> LE SAVIEZ-VOUS ?
Quelle jeune fi lle juive, célèbre
pour son journal intime, est morte
dans un camp de concentration ?
Anne Frank.
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LE PREMIER CAMP LIBÉRÉ
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09
À Paris, en France,
le 30 août 1944
LES FAITS
Des Français se protègent
des balles derrière une Jeep
(une marque de véhicules).
Certains Allemands continuent
de se battre à Paris, malgré
la libération de la ville,
cinq jours plus tôt.
COMPRENDRE
Après les débarquements
en Normandie (lire p. 2-3) et
en Provence, les Parisiens voient
la défaite allemande approcher.
À partir du 19 août, les résistants
(personnes s’opposant à l’occupation
allemande) se révoltent : ils veulent
libérer eux-mêmes la capitale
des nazis. Les habitants fabriquent
des barricades (ils entassent plein
d’objets) pour bloquer les rues.
Le 25 août, les soldats français,
sous la direction du général Leclerc,
entrent dans Paris pour les aider.
Les Allemands capitulent
(abandonnent) et le drapeau
français flotte à nouveau en haut
de la tour Eiffel. Le général
de Gaulle, qui a encouragé
la Résistance depuis l’Angleterre
(Europe) où il s’était réfugié, arrive
à Paris. Il se rend à l’Hôtel de Ville
(mairie) et prononce un discours
devenu célèbre : « Paris outragé !
Paris brisé ! Paris martyrisé !
Mais Paris libéré ! » Le 26 août,
il est accueilli comme un héros
par 2 millions de Parisiens lorsqu’il
descend l’avenue des Champs-
Élysées. Le général de Gaulle
devient le chef du gouvernement
français, en attendant les élections.
AUX ARMES, PARISIENS !
Un deuxième débarquement des Alliés a lieu
dans le sud de la France, en Provence, le 15 août 1944.
CONTEXTE
> LE SAVIEZ-VOUS ?
Par quel moyen de Gaulle
parlait-il aux Français pendant
la guerre ?
Par la radio.
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LA LIBÉRATION DE PARIS
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