BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL Arboriculture - MIDI-PYRENEES n°11 22 avril ESPECES A PEPINS Tavelure : Risque de forte projection lors des pluies. carpocapse : Début du vol. feu bactérien : Période de risque modéré. POMMIER Pucerons : Période de risque en cours. Oïdium : Période de risque. POIRIER Psylle : Absence de risque. KIWI PSA : Risque de contamination lors des pluies. PRUNIER Carpocapse des prunes : Début des pontes. Pucerons verts : A surveiller. Maladies feuillage : Début du risque. PECHER Oïdium : Période à risque en cours. Pucerons verts : A surveiller Cochenilles blanches : Début des essaimages. CERISIER Cylindrosporiose : Risque en cours. Pucerons noirs : A surveiller. Premiers foyers observés. TOUTES ESPÈCES Pou de San José : Période de risque en cours. Acariens : Eclosions en cours (70%). Tordeuse orientale : Début du pic d'éclosion selon les modèles. F RUITS 2014 À PÉPINS • Tavelure (Venturia inaequalis) Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018. La tavelure passe l'hiver sous forme de périthèces dans les feuilles mortes. Au printemps, les ascospores mûres sont projetées lors des pluies et peuvent contaminer le végétal à partir du stade B-C. Le risque tavelure dépend de : – l'importance de la « projection » : à chaque pluie, seules les spores à maturité sont projetées. Ce nombre de spores projetées dépend du stock initial de spores (inoculum) et du pourcentage de spores à maturité lors de cette pluie, – l'importance de la « contamination » : en fonction des conditions d'humectation du feuillage et des températures, un nombre plus ou moins grand de spores vont germer et contaminer le végétal (courbes de Mills, Angers...). On estime en pratique qu'il peut y avoir contamination dés que : durée d'humectation de la végétation (en heure) x température (en °C) > 130. D'après nos modèles de prévision, la maturité des spores serait de l'ordre de 2 à 3 % par jour avec les températures actuelles. La pluie de Pâques aurait provoqué une forte projection. Directeur de publication : Jean-Louis CAZAUBON Président de la Chambre Régionale d'Agriculture de Midi-Pyrénées BP 22107 – 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00 – Fax 05.61.73.16.66 Dépôt légal : à parution ISSN en cours BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 11 DU 22 AVRIL 2014 – Page 1/7 C E F E L Forte évolution de la végétation (2 nouvelles feuilles par semaine environ). Évaluation du risque : risque de fortes projections lors des pluies. • Feu bactérien (Erwinia amylovora) Le feu bactérien peut provoquer, sur pommier et poirier, des nécroses et des dessèchements de fleurs et de brindilles. La production d'exsudat sur les pédoncules des fleurs ou les rameaux atteints est caractéristique. La période de floraison est une période de grande sensibilité, si les températures sont élevées. Le risque est fort pendant la floraison si : – les températures maximales sont supérieures à 24°C, – ou si les températures maximales sont supérieures à 21°C et associées à des températures minimales supérieures à 12°C. La pluie augmente le niveau de risque. Évaluation du risque : les températures actuelles génèrent un risque de contamination modéré, notamment en parcelles contaminées l'an passé. • Tordeuses de la pelure Capua (Adoxophyes orana) Les larves hivernantes de Capua reprennent leur activité au printemps, à partir du débourrement. Les bouquets floraux attaqués sont reconnaissables par la présence de feuilles accolées entre elles et aux pièces florales par un tissage blanchâtre. Les larves sont vertes et très vives. On observe la présence de larves âgées et de nymphes dans un certain nombre de parcelles. Le vol n'a pas débuté. Évaluation du risque : Période de risque . Seuil de nuisibilité : 5% de bouquets atteints • Cécidomyie des feuilles (Dasineura mali, Dasineura pyri) Les cécidomyies des feuilles sont de petites mouches qui pondent dans les feuilles encore enroulées. Les larves (asticots), par leur salive, provoquent un gonflement de la feuille qui reste enroulée. Au terme de leur développement (15 jours en moyenne), les larves se laissent tomber au sol pour se nymphoser. 3 à 5 générations peuvent se succéder dans la saison. Sur notre réseau de parcelles, nous observons une intensification du vol depuis le 7 avril et une intensification des enroulements de feuilles. Évaluation du risque : Période de risque en cours. • Carpocapse des pommes (Cydia pomonella L.) Le carpocapse des pommes et des poires hiverne au stade larve diapausante, dans un cocon, sous les écorces ou dans le sol. Les adultes de 1ère génération émergent généralement peu après la floraison des pommiers et les femelles pondent sur les feuilles ou les jeunes fruits. La durée entre la ponte et l'éclosion est d'environ 90° jours en base 10. On note la capture des tout premiers adultes cette semaine. Évaluation du risque : Début du vol. Seuil de nuisibilité : plus de 5 piégeages par semaine (les pièges ne fonctionnent pas en secteur confusé). BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 12 DU 22 AVRIL 2014– Page 2/7 C E F E L 11 P OMMIER • Stades phénologiques Petits fruits (8 à 10 mm). • Oïdium (Podosphaera leucotrichia) L'oïdium passe l'hiver dans les bourgeons sous forme mycélienne. Au printemps, les pousses issues de ces bourgeons contaminés sont recouvertes d'un duvet blanchâtre (attaques primaires). Des contaminations secondaires se produisent ensuite sur jeunes pousses à partir de ces foyers primaires en fonction des conditions climatiques. On observe des pousses oïdiées sur des parcelles contaminées l'an passé. Évaluation du risque : période de risque. • Black rot (Sphaeropsis malorum) Des conditions chaudes (>24°C) et humides entre la floraison et le stade petit fruit sont favorables aux contaminations primaires. Les variétés les plus sensibles sont Chanteclerc, Fuji et Gala. Évaluation du risque : risque si pluie. • Pucerons Le puceron vert migrant (Rhopalosiphum insertum) hiverne sous forme d'œufs d'hiver. Les femelles fondatrices, issues de ces œufs, vont donner des colonies de pucerons généralement aptères. Ces pucerons peuvent provoquer une crispation du feuillage mais n'occasionnent généralement pas de dégâts significatifs. Leur présence précoce attire les insectes prédateurs. ✔ Le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea) hiverne sous forme d'œufs d'hiver. Les femelles fondatrices, issues de ces œufs d'hiver, vont donner des colonies de pucerons (virginipares aptères) aptes à se reproduire très rapidement. Ils pourront causer de gros dégâts, dès la floraison, avec un enroulement et une crispation du feuillage, le blocage et la déformation des fruits ainsi que la déformation des pousses. ✔ Le puceron lanigère (Eriosoma laginerum) hiverne sous forme larvaire sur les anfractuosités de l'écorce, au collet et sur les racines. Il migre sur le bois de l'année dans le courant du printemps. On observe des enroulements de feuilles dus à du puceron vert migrant, des foyers de puceron cendré et une reprise d'activité du puceron lanigère sur vieux bois. On observe également des pontes et des larves de syrphes. Aphélinus mali (parasitoîde du puceron lanigère) : on observe une intensification des piégeages depuis le 7 avril. Évaluation du risque : Période de risque en cours pour le puceron cendré. ✔ Seuils de nuisibilité : Puceron vert migrant : 60% de bouquets occupés Puceron cendré : dès présence • Punaises (famille des Miridae et des Pentatomidae) Certaines espèces de punaises, dites punaises phytophages, peuvent causer des dégâts sur pommier. Les fruits piqués sont déformés avec une cuvette et un méplat dans le fond. Ce sont généralement les piqûres sur jeunes fruits, après la nouaison, qui provoquent ces déformations. En effet, les piqûres plus précoces, pendant la floraison, entraînent souvent l'avortement des fleurs. On observe des adultes de punaises phytophages. Evaluation du risque : période de risque en cours. Dégâts de punaises sur jeunes fruits BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 12 DU 22 AVRIL 2014– Page 3/7 C E F E L 11 P OIRIER • Stades phénologiques Petits fruits. • Psylle du poirier (Cacopsylla pyri) On observe des larves âgées dans les corymbes et les tous premiers adultes; Évaluation du risque :absence de risque sur la première génération. • Tavelure (Venturia pirina) Comme la tavelure du pommier, la tavelure du poirier peut également se conserver sous forme conidienne dans de petits chancres sur rameaux. En absence de suivi spécifique pour la tavelure du poirier, nous utiliserons les données tavelure pommier pour établir une évaluation de risque. • Puceron mauve (Dysaphis pyri) Le puceron mauve du poirier hiverne à l'état d’œufs souvent au niveau des bourses. Les fondatrices donnent naissance à des femelles aptères comme le puceron cendré. Évaluation du risque : La période de risque a démarré avec le début des éclosions des fondatrices. Seuils de nuisibilité : présence K IWI • Pseudomonas Syringae Actnidiae (PSA) Cette bactériose est en recrudescence notamment depuis l'hiver dernier. Elle se développe très rapidement sur kiwi jaunes et sur les variétés précoces, entraînant des mortalités de branches, d'arbres voire de parcelles entières. La variété Hayward est moins sensible, mais on peut y observer des dégâts, sur plants mâles surtout mais également sur certaines plantations. On observe, notamment depuis mi-février, une augmentation des symptômes sur des parcelles déjà fortement touchées en 2013 (écoulements blanchâtres et ou rougeâtres sur les charpentières ou les troncs). Évaluation du risque : risque de contamination lors des périodes pluvieuses. P RUNIER • Stade phénologique Petit fruit. • Carpocapse des prunes (Cydia funebrana) Le carpocapse des prunes hiverne sous forme de larves diapausantes dans les fissures de l'écorce des arbres ou dans le sol. Les adultes de première génération apparaissent dans le courant du mois d'avril et les femelles commenceront à pondre sur les jeunes fruits dès lors que la température crépusculaire dépasse 14°C. Le stade sensible est en cours (fruit à découvert). Le vol a débuté depuis 15 jours, il s'est intensifié la semaine dernière et le modèle affiche le début des pontes (13%). Le début du pic de ponte est à prévoir pour la fin de la semaine. Évaluation du risque : Risque de pontes en cours. BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 12 DU 22 AVRIL 2014– Page 4/7 C E F E L 11 • Puceron vert du prunier (Brachycaudus helichrysi) Le puceron vert du prunier hiverne sous forme d’œufs d'hiver. Les femelles fondatrices, issues de ces œufs d'hiver, vont donner des colonies de pucerons (virginipares aptères) aptes à se reproduire très rapidement. Le puceron vert du prunier peut véhiculer des viroses. Nous observons les premiers foyers de pucerons verts avec enroulement en parcelle de prunier japonais depuis une vingtaine de jours mais la situation est globalement assez saine. Évaluation du risque : A surveiller. Les pruniers japonais sont plus sensibles que les pruniers domestiques. • Hoplocampe L'adulte d'hoplocampe est une petite guêpe qui vole à la fin de la floraison pour pondre ses œufs sous l'épiderme du calice ou sous les sépales des fleurs. Les larves dévorent l'amande, puis la prune tombe et la larve se réfugie dans le sol. On observe des dégâts sur certaines parcelles de pruniers domestiques. Évaluation du risque : pas de risque actuellement. • Maladies du feuillage (Rouille, Pseudomonas, Xanthomonas) Les printemps pluvieux favorisent plusieurs maladies du feuillage en prunier : les pruniers domestiques sont sensibles à la rouille, les pruniers japonais sont sensibles au Xanthomanas et au Pseudomonas. En prunier japonais, les criblures commencent à sortir en vergers. Évaluation du risque : La période à risque est en cours et les conditions sont favorables aux contaminations. P ÊCHER • Stade phénologique Stade petit fruit. • Oïdium L'oïdium passe l'hiver dans les bourgeons à fleur sous forme mycélienne. Au printemps, environ un mois après la floraison, les fruits atteints présentent des taches blanchâtres sur la face exposée au soleil. Évaluation du risque : Le risque est en cours sur fruit. • Pucerons verts du pêcher (Myzus persicae) Les fondatrices donnent leur première descendance aptère à l'intérieur des boutons floraux courant mars. Après la chute des corolles, ces nouveaux pucerons aptères gagnent les rosettes des feuilles où ils se multiplient en provoquant des enroulements et des dessèchements de feuilles. On observe les premiers foyers en vergers non traités. Évaluation du risque : A surveiller. 2 2 Cochenille blanche (Pseudaulacapsis pentagona) La cochenille blanche du mûrier présente dans notre région le plus souvent deux générations. Les femelles pondent sous les boucliers. Une fois les œufs éclos, les larves mobiles sortent du bouclier, c'est l'essaimage. Évaluation du risque : l'essaimage est en cours dans la majorité des parcelles. Début du risque. A surveiller à la parcelle, les essaimages sont souvent décalés en fonction des secteurs. BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 12 DU 22 AVRIL 2014– Page 5/7 C E F E L 11 C ERISIER • Stades phénologiques Stade petit fruit. • Puceron noir (Myzus cerasi) Le puceron noir du cerisier hiverne sous forme d’œufs d'hiver. Les femelles fondatrices aptères issues de ces œufs, vont constituer au printemps des colonies aptes à se reproduire rapidement. On observe les tous premiers foyers en parcelle. Évaluation du risque : A surveiller. La période de risque est en cours avec l'éclosion des fondatrices. • Cylindrosporiose (Cylindrosporium padi) Le champignon responsable de la cylindrosporiose ou anthracnose du cerisier hiverne dans les asques sur les feuilles atteintes tombées au sol. Au printemps, les spores libérées en cas de pluies germent en quelques heures et les premières taches apparaissent dans les 15 jours qui suivent. Évaluation du risque : La période de sensibilité a démarré et le risque se précise cette semaine avec les pluies qui sont favorables aux contaminations. • Drosophila suzukii Diptère de la famille des Drosophiles, ce ravageur s’attaque particulièrement aux cerisiers, petits fruits rouges et fraisiers. Les larves de cette mouche peuvent se développer aussi bien dans des fruits déjà abîmés que dans des fruits sains en train de mûrir et encore sur l’arbre. Les dégâts peuvent parfois être confondus avec ceux de la mouche de la cerise. La drosophile est cependant bien plus petite que la mouche de la cerise et peut pondre plusieurs fois dans le même fruit. Ce parasite a été détecté depuis 2010 dans le Tarn-et-Garonne. Il a causé des dégâts importants en cerisier en 2013. On observe (piège CEFEL) des piégeages depuis plusieurs semaines mais qui sont pour l'instant limités aux bois ou aux haies en bordure de parcelles. Peu ou pas de prise dans les cerisiers. E SPÈCES À NOYAUX • Cochenilles lécanines (Parthénolécanium corni) Cette cochenille est essentiellement observée sur prunier japonais. Les cochenilles sont actuellement encore au stade larvaire mais ont repris une activité. On observe en verger des larves de stade L3 et des adultes, encore majoritairement sans bouclier. Une fois les boucliers formés, les femelles pourront y pondre à l'abri. L'essaimage débute en principe courant juin. Évaluation du risque : Depuis ces dernières années, les cochenilles posent de plus en plus de soucis en verger. Surveiller l'évolution des stades. • Monilia Le monilia est un champignon qui s'attaque aux fleurs et aux fruits. Sur les fleurs, il provoque le brunissement et le dessèchement des bouquets floraux sur lesquels apparaissent des coussinets grisâtres. L'infection peut ensuite gagner le rameau qui meurt à son tour. Sur pruniers japonais, pêcher et abricotier, on a observé des symptômes importants en parcelle. Évaluation du risque : fin du risque. Mesures prophylactiques : l'élimination des rameaux touchés (secs et/ou avec chancres) est très importante pour limiter la pression 2015 après 2 années consécutives favorables au monilia. Les rameaux touchés sont beaucoup plus visibles maintenant que pendant la taille hivernale. BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 12 DU 22 AVRIL 2014– Page 6/7 C E F E L 11 Chancre monilia fleurs et rameaux (CA82) T OUTES ESPÈCES • Tordeuse orientale (Cydia molesta) La tordeuse orientale hiverne sous forme de chenilles diapausantes dans l'écorce du tronc ou dans le sol. Les papillons de la première génération sortent de mi-mars à mi-juin, selon les régions. Après l'accouplement, les femelles pondent sur la face inférieure des feuilles, si la température crépusculaire dépasse 16°C. Les captures ont été très fortes la semaine dernière. Le modèle indique le début du pic des éclosions (30%). Évaluation du risque : Début du pic d'éclosions. La climatologie a été très propice à une première génération forte de tordeuse orientale. • Acariens (Panonichus ulmi...) On observe des œufs d'acariens rouge sur certaines parcelles et des larves. Les éclosions sont en cours en parcelle (70%) proche du stade 80% des éclosions. Évaluation du risque : Le risque s'intensifie en parcelle. • Pou de San José (Diaspidiotus perniciosus) Œufs d'acariens rouges sur rameau – Photo CA 82 Présente essentiellement sur pommier et poirier, cette cochenille est difficile à observer sur bois du fait de la couleur sombre (gris/noir) des boucliers. C'est généralement la détection de symptômes sur fruits en été qui alerte les producteurs sur la présence de l'insecte. Les larves hivernantes de première génération, présentes actuellement sur les branches, effectuent une première mue sous leur bouclier. Seuil de nuisibilité : dès présence. REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISÉE SEULEMENT DANS SON INTÉGRALITÉ (REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE) Ce bulletin de santé du végétal a été préparé par l'animateur filière arboriculture de la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et élaboré sur la base des observations réalisées par le CEFEL, la FREDON, la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et QUALISOL. Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRA Midi-Pyrénées dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques. BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 12 DU 22 AVRIL 2014– Page 7/7 C E F E L 11