Pucerons : biologie et dégâts

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Pucerons : biologie et dégâts
Dynamique des infestations de pucerons
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1. Colonie de pucerons (agrandir)
2. Faible crispation (agrandir)
3. Forte crispation (agrandir)
Les cultures de tournesol peuvent être colonisées par le "petit puceron vert du prunier" Brachycaudus
helichrysi KALTENBACH. Ce puceron évolue sur des hôtes primaires (prunus), pendant la saison froide, et
sur des hôtes secondaires (asteracées), pendant la belle saison. Le tournesol constitue un hôte secondaire
de choix au printemps. Des ailés se portent sur les jeunes cultures, plus ou moins précocement selon les
années, entre mi- avril et mi- juin. Les premiers vols peuvent intervenir peu après la levée et se répéter par la
suite en fonction des productions d'ailés sur les autres plantes- hôtes dans la région.
Les ailés donnent naissance à des aptères qui occupent de façon dynamique les feuilles les plus jeunes, au
sommet de la plante. Les colonies se repositionnent constamment vers le sommet de la plante en suivant sa
croissance. Les variétés précoces peuvent paraître plus touchées. Les crispations du feuillage sont la
conséquence de la toxicité de la salive injectée lors de la prise alimentaire.
Les infestations périclitent lorsque la plante atteint le stade bouton floral et devient un hôte peu favorable.
L'évolution des populations s'oriente alors vers des productions d'individus ailés destinés à essaimer vers
d'autres plantes- hôtes secondaires.
Une nuisibilité souvent faible
Des pucerons ailés peuvent envahir et infester les cultures sur une longue période (stade végétatif). Si les dégâts apparents du petit puceron vert du prunier peuvent être spectaculaires (crispation intense du
feuillage), la nuisibilité des attaques reste mesurée et d’autant plus faible que leur évolution est tardive au
stade végétatif. Ainsi, une crispation mesurée du feuillage - peu intense et réversible - est largement tolérable
et ne porte pas à conséquence. Par contre, une déformation des feuilles - intense et difficilement réversible peut handicaper sérieusement le fonctionnement de la plante, voire le bloquer, et rendre la culture plus
vulnérable à d’autres attaques (maladies).
Le puceron noir de la fève
Observé très fréquemment, il peut être abondant en fin de stade végétatif et à la formation
du capitule. Peu nuisible, il ne provoque pas de crispations.
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